t h Olr
qU~Oh
met fur
la
tete en Turqt:ie ,
poh;: r ce–
'voir l'odeur des parfums. Chez les Tures
da"r"!s
les
vifites des cérémonies, un p!"tl de teros apres qu'on
e ít ams,
te
maltre de la maifol1 fait apporter- une
caífotette aupres de fon ami,
&
deux valets lui
cOt~'yre nt la tete d'une
tavayoÜ
, afin que la fumée
da
p arfum qu'on lui pr 'fent ne
'éóappe pas ,
&
qll'il
la refpire toute enriere, (
D .
J.
)
•
T
AYAYOLE ,
f.
f.
(teTIm de Lingere.)
grand linge
'qnarré fort fin " enrichi
de
dentelle ou de p01nts ,
leque1 {ert
a
mettre
(ur
les pains bénits ,
Ol!
a
COll~
vrir les enfans qu'on porte baptifer. (
D .
1. )
TAUBER
LE,
(Géog. mod.)
riviere
d'Alle:-!~agne ,
'en f'ranconie. Elle a fa fource un peu aa-ddl"
IS
de
Rotembourg,
&
fe rend dans le Meyn , au-defi'ot:s
de la ville de Werthpim. (
D.
J.
)
TAUCHEL,
(Géog.mod.)
petite ville de Po!ogne ,
dans la PomereHe ,
ii.lrla perite riviere ,de Verce ,
a
20 1ieues au fud- oHefl: de Marienbourg.. Elle eH: en–
ti erement délabI'ée , ayant été pilIée
~ incendi~e
clans les arrcienr¡es guerres des P.olonois
&
des Pruf-
fi~ns.
(D.
J.)
l
TAUCOLES ,
f.
m.
(HIP.
moJ. )
feuilles
c\jar
~r.esdont les Chiogu!ais ou habitans de
l'rte
de Ceyl::tn'fé
fervent pour ccrire ; elles res:oivent facileme!lt l'jm"
p refllon du uilet, mais on ne peut point leS plier
Úll1S
les rompre.
.
TAUDIS;
r.
m.
( Archit. )
petit
gren:e:pr~t¡qué
dans le fono d'tm comble , d'u ne
~anf~rde.
C'
fi
auffi
un petit lieu I ¡;atiqué fous la l'ampé ¿'un efcali'er,
pOllr fervir de bucher , ou pour qu Iqu'autI'e com–
modité.
D aviLer. ( D .
lJ.
y .
-
-- .. .TAVE
LA ,
(Géogr. modo
)
rivie.red'A ngleterre ,
au pays de Ga1!es. Elle a
Úl
[onrce da!1s Breknok.–
shire , traverfe Glamorgan - shire, & a. res ávoir
mouillé Landaf
&
Cardif, elle rombe cPan/le go'lfe
'qui forme l'embouchure de la Saverne.
(D.
1.
>.
'
T AVEBROTECH;
r.
m.
( Hifl.
nato
Mdd~clne. )
arbre de l'ile de Madagafcar ;
Q11
a(fure qu"en le met–
tant en décoétion avec dn miel & le bois
d~
mer
2p–
pellé par les habitans
la;z.gollal·ach?
il foúníit u.n r-e–
m ede excellent contre la pleur
6fe)
la in¡[mol1le , &
toutes les maladies de la poitrine.
T AVELÉ , adj,
(PeLLclÍer. )
qui a ' des taches ou
des marques fuI' la peau. On dit qu'une peau de tigre
on autre animal , propre
a
faire. des fourrures, eíl
ta–
yeLée ,
c'efi-a-dire qu'elle etl: tachetée ou mouc}1erée.
T AV ELER ,
tmm de PeLletier-Fourreur,
qui fignifie
'moucheter l'hermine avec de petirs morceaux de
peaux d'agneau de Lombardie , dont la Jaine eít llli–
(ant
&
tres-noire.
T AVELLE, f. f.
( i ainage. )
efpece de
pet~te
t rin–
ale de bois tres-piare, qui {en
.¡\
battre la treme de
~e
qu'on appelle un petit métier.
TdvOllX.
(
D.
J.
)
T
AYELLE,
r.
f.
( Pa.fJemenrerie.)
efpece de paife–
roent fort étroit, qu'oll mer quelquefois en gúife de
paífepoil , fur les coutures des habits , pour les mar–
q uer.
Trévoux .
(D.
J. )
TAVELURE, c'efi la big¡irrure d'une peau qui eft
tavelée. On dit , la
laveLure
de cette peau de ti gre e11:
tres-belle.
T
A
YELURÉ ,
terme de
Fauconnerie,
ce mot fignifie
d es mailles on taches de difTérentes couleurs qui fe
trouvent fuI' les plumes de l'oi(eau de proie.
(D.
1.)
T AVERNA ,
( G/ogr.
mod.)
petite ville du royan–
me de Naples , dans la Calabre nltérieure, fur l'Alli.
Cette ville a été épifcopale; mais en 1222 , l'éve–
ché fut t¡ansféré
a
Catanzaro.
Long.
34.
.2.5.
Latil.
38.
42. (
D .
J. )
T AVERNAGE, f. m.
(Gram.
&
Jurifprud.)
fignifie
quelquefois le droit que les vendans vin payent au
í eigneur pour la permiilion de tenil' taverne; (ouvent
il fe prend pour l'amende qui eít dfte par les taver–
niers, quand ils ont vendn
l~
yin
el
plus haut pri;x:
TomeXY,
A
q~!'il
n\avolt
été
ta::-.:~
par le juge ,co:nme an
1'<111-
Clenne contume de Normandie,
c. xvj.
Voyelí..
1
.:!
gl.1I.
de Laurier .
(A) _
T
AVER
JE,
CABA~ET
, HOT_LLERIE,.
C'–
EERGE, (
Lang.
franr;.) tt!verm
&
c ba:'
t
íigl11fiellt
a-peu-pres la meme chofe;
e'
ít un lieu olll on vend
le vin
a
pot
&
a
rime.
Hótdürie
úgnifie une maifoll
()\¡
des voyageurs logent
&
mang
ñt.
.duberge
eft
uI).e
maifon
ou
l'on prend des per(onnes en p
nfion,
&
oti
l'on va manger ordinaAlrement.
l"Aais pour m'étedre un peu d-yaotage ,
j
ajoutc
que'les
t:¡vernes,
a
parler proprement , {ont les lieu,
d I
1'on vend le vin par aíJiete ,
&
Otl
l'on do..ne
a
manger. Les
cabarets
i'ont les
li
ux Ol!
1'011
\'e-n 1feu–
tement du vin fans napre
&
(a:
$ .
fuerte , qu'on ap–
pelle
ti
hUlS
coupé
&
pot renyer¡¿;
ccpcntlant 1 mot
:Ce
l./veme
emporte avec (oi quclque iJ¿e rooin hon–
Il" te
&
plus baile ql,e ceJui ue c.
b.uCl ;
la pl'ineipale
t aifon en eít que
tallcrne
eíl: plus en ufage dan 1
S
éCli"ts
&
dans les difeours puUics con re 1 .. ivrognes ,
q\le dans la bonche des Parifiens qui {,
f
¡;vcnt da
n~ot
de
cabaret
aldieu de celui de
!av¿rrte,
&
qui 10rC·
'qu'ils parlent des
r
;abarc.zsde prm
::~ C
, di
n
hótcLj,
lcric.
T,1V(:rIie
doit venil: du latinoHorclce
Jit:
N¿c
1,icina
JilbeJl
vi,!um
pr((J.berc
tavcrn3 ,
, 'Qme
P~!Jit.
.
'
H6(fl!~r¡e
en
u h
logis garn; q\le tient un h6tellier, oh
il
re~oit
les voyageu¡-s , 1 s panano ; les
lag~,
lé'
'couche & les nourrit pour de l'argellt: \:. un
(lf
e
fuI' une
rOtl~e¡
"
. -
"
!
"l
Ai!bérg~ :ea
une rl1aifon
OH
1'0n donne,;'"manger,
{oit en peníion ,
(oit
.l?ar
l'
pas, p'our.
unr
errai51e
Jo11:¡.,me:
test
Franc;óis"oñt décorlf hi
1
p
létPjrt de 1 \trs
(aub'(¡:,r:.es
Jn' 'I1o~n a?~óte~l,
&1
les filal1iéU1ds les ont imi-
t¿s.?(b.
J,'.) '
J.
'
.
1
l,
3 '
T A "J'.·R ' ES 'LES TIl.OIS,
voye{
TRES
T
A B ER
T.E.
(D.
J. )
_
~J:\
..
YE13-~!~ .?\J
Gfqq ;llod.
) dnont~gn~
de l' Afl·i.
que,?'
rqyu11 11]e
~e
Fez,
p ro ~he
1.1
v.1Ue
e
fi'e1. ,
clu
.f,O!I~" ~li,
porc1. Elle
á
das
"ere~lx
el"roch'e) (outerl'ai–
nes oll l'on con(erve du bJé fort
long.tc,ms:
(D.
.l.)
T
AtJGASTf.,
(G'Jog.
T!J.o4.)
ville dl! Turq ueítan ,
au voiúnage
d:'!
la Stl.gdian
p .' s de l'lndlls ,
~
Ion
Nic
éphOl:e.CalliítE'.
(D.
J. )
_ T
AUCOURS"r,
11l¡
pi. (
M¿,ltan. )
perirs levl 'rs
Q..ont on
fe
fer t pour tenir un effi,eu de chal' t e ban–
dé (m les brancards,
(D.
J. )
TAVIGNA 1~ 0
LE, (
Gtiog. modo
)
ri"i re de l'¡le
de Corfe. Elle u fa fo irce ve-rs lo mili
ti
de l'ile ,
&
(e c1égorge dao,s la mer , entre 1eml'onchUl'c de
1"–
tang de Diane
&
celle de l'éta ng d'Urbain , (
D.J.)
T A
vm
A
ou
T AVILA , (
G/og. mol. )
ville de
Por~
tugal , dans la prov!nc; d'Algarve, dom elle cít la
CJ–
pitale. Elle eít útuee
l t!r
le borJ de
la
mer,
é\
l'em–
bouchure du Gilaon , entre le -cap de
. Vin ent
&
le clétroit de Gibraltar. Elle n'a que
de ll'~
pa;:oiífes ,
un hapital
&
quatre ou cinq couvens. Sa fort ren'
a été
b~tie
par le roi Sébafricn . Son port cíl un des
meiilems dl! royaume , & la campagne des environs
efi également agréable
&
feniic.
Long.
9 .
.5.5.
Latit.
31. 10.
(D .
J.)
T AVISTOCK
Olt
TAVESTOCK,
(Ctiog.1!lod. )
ville d'Angleterre , en Devonshire ,
(11 1'
la
droite!ln
T aw . Elle doÍt fon origine
a
un aneien monaítere
qui fut détruit par les D anois. Malmesbury rapporte
que de fon tems ee tte ville étoit agréable par la com–
modité de fes bois, par la ítruéture de {es
égli íC5 .,
par les canaux tirés de la rivicre, qui couloient
el -
vant les boutiques, & qui emponoi nt tout s
le
immondices.
Long.
/3· 3.5.
fatit.
.50 .
3
O .
,
Le poete Browne ( Guillaume ) naquit dans cett
ville,vers l'an 1590,
& mo ~lrtlt
en ¡645 . Apri:s
avoir fait fes études
a
Oxford ,
ji
entra chez le corote
-'
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C
e
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