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SES

le

man: fur 1e pié de cinqtfante livres , le

fe#erce

Ya:l–

droit un peu

moi~s

de

quat~e

[ols

~

&

les.I1~111e

enyl-

1'011 cent qnatre-vmgt-fept hvres ; 11 eíl: aife ·de frure

cette évaluation en tous tems

d'apn~s

la valeur fixée

de l'ollee d'argent.

(Le cluwalier

D E

J

AUCOURT.)

SESTERTIUM., (TopolfF' de Rome.)

líen de

Rome . fitué

a

deux milJes

&.

demi de la porte E{–

guilin: ; ce lieu

~toit ái~fi .n~mI?é,

dit

J\l~~Li~{e ~

'i

ltod

femi tertio ab urbe mzlüarL diflabat.

C etOlt

1

en–

groit

-Qll

I'oh jett<>'ít les cadavres de eeux que les

empereurs

fal{oien~

}llo_urir ; & ce

ni!

dans ce meme

endroit dit Plutarque , qu'on jetta

1ft

tete de Galba,

apres

gl~'on l~eut

aífaffiné & qu'on lni ea fait toutes

fortes d'outrages.

(D_

J.

)

<

.sESTIARIA EXTREMA, (Géog. anc. )

pro–

montoire d'Afrique dans la Mauritanie-Tingitane.

Ptolomée,

l .

1

V .

c.

j .

le

mar~le

[ur la cote de la

Méditerranée, entre

Tamiolonga

&

RyJ!adirum.

Il

y

.avoit fur ce promontoire une ville que Caíl:ald

nom~

me

Galba. (D.

J. )

SESTlNATES

,

( Gé(}g. anc.)

peuples d'Italie

dans l'Umbrie. Leur vill·e étoit un municipe., a la

fource de l'Iffaurus ou Pifaurus. Ce municipe étoit

célebre, comme le

t~moignent

diver{es in{criptions

anciennes.

(D. J.)

SEST1UM, (f!éog. arz.c. )

vil~e d'~talie d~ns

les

t erres de I'ClEnotne. GabrIel Barn crolt que e eíl: au–

jourd'hui

Saracena.

(D.

J.)

SESTO,

( Gíog. mod.)

petit; ville d',Italie

~an~

l.e

Mila.nez, [ur la gauche du. Tefin, a

1,

endr~lt

?u

11

fort an lac Majeur. Elle a tltre'de

duche,

poílede par

la

mai[on de Spinola.

(D.

J.)

SESTOLA ,

(Géog. mod. )

.ville

d'It~lie

dans le

-duché de Modene, & le chef-heu du

Fn~ano.

Il

y

a un gouvernetU" & une garni[on.

(D.

J.)

SESTRI,

(Gíog, m{)4.)

pecite ville d:ltalie d:ns

l'état de Genes,

el

30

mllles de cette capltale. C eíl:

la réfidence de l'éveque de Brngllano. On la nomme

S rjlri di Levante ,

&

qll~lques-uns.

la prennent. pour

la

Sejia Tiguliorum

de Plme.

Longa.

27. 2.

latu·44·

33'

, .

P

1 d·Jl.· ,

S

eJlri ,

{urnommee

dt onente,

p~)Ur

.a

uun~~r

'de la précédente, eíl: une autre petlte vllle de

1

etat

de Genes ,. mais qui n'eíl: qu'a

6

milles a l'oueíl:

d~

la capitale. On a cm que c'étoit l'ancienne

Tigulia.

Long.

20.

3.5.

Latit.

44. 27.

(P.

J. )

SESTUS ou SESTOS, (Géog. anc.

)

ville

dll

Cher[onnefe de Thrace, {ur la cote de l'Hellefpont,

& au mílieu ele cette cote , vis-a-vis de la viUe d'A–

by dos. L'e[pace entte ces deux villes eíl: de

7

a

8

frades.

Seflos

e.íl

:

él

jamais

~élebre p~r

les amours

d'Héro

&~de

Léandre, donqe parleral au

motTOUR

DE LÉANDRE ; & c'eíl: de-la qn'elle eíl: appellée

~)Js-¡a..

H'pt.>

,

Srjlias H éro,

par Mu[ée , qui

~111

peu

auparavant dit :

Se:flus erant

{/

Abydus

,

e

regwne po–

jita?-

,

prope mare, vicina oppida.

Thllcydide,

l.

VIII.

p .

.588.

en

parla~t ~~ St~om­

bichide , remarque que ce chef des Athe11lens

~tant

venu a Abydus , & ne pouvant engager les habuans

a

{e rendre ni les réduire par la force, navigea vers

le rivaoe oppo[é , & mit une garnj[on a ans

Sejius

pour e&e maitre de I'Helle[pont. Pomponius Méla ,

L. Il.

c.

y.

place auíli ces deux villes

a

l'oppoiite l'une

.cle l'auu'e :

Efl Abydo objacens

Seftos ,

Leandri am@re

nobiles.

Le nom national étoit

Se(tus ,

[elon EJienne

le

géographe, & nOllS avons uñe médaille

a

or–

dieA avec ce moto

U

ya, dit Procope,

k-dif. l.

IV.

C.X.

al'OP~ofite

d'Abydos une vil,le fort

aneienn~ , nommé~

S

flo~,

qui eíl: commandee par une colIme, & qll1 n' 'Olt

autrefois ni fortincations, ni murailles. L'emp eur

111ftinien y a fait b¡hir une

citad~lle

qui eíl:

~

¿ifficile acces , & qui paífe pour lmprenable.

Les Géographes ,roient ord.inairement que les

SET

chIlteaux des D ardanelles [ont

b~tis

[ur les ruines de

SeJlos

& d'Abydos ; mais ils {e trompent manifette–

ment, car les chateaux font vis-a-vis 1'1In de l'autre

au-lieu que ces deux villes étoient fituées bi ·n

diffé~

remment :

Srjlos

étoit fi avancée vers la. Propontide

que Strabon, qui compte avec Hérodote 875 pa;

d'

Abydos

a

la

~ote

voiiine, en compte

375

o du port

cote

c~tte

ville el

c~hli

de

s,eftos:

~eandre

devolt etre bIen

vIgoureu~

pour faire ce

traJet

el

la nage , quand iI vouIoít voir Héro fa mai...

tre1fe ; allffi ·l'a-t-on repréfent¿ {ur des médailles de

Car~calla ~

d'

~lexandre Sév~re,

précédé par un

cupldon qm v.

.oIOlt.le

flan:b,ea~

a la main pour le gui–

der ; flambeau qm ne 1m etOlt pas d'un moinc1re fe–

cours, que le fanal que fa maitreífe prenoit {oin d'al–

Inmer [ur le hant de la tour

011

elle l'attendoit : íl

fal~

loit etre un héros & tout des plus robuíl:es pour faire

l'amour de cette maniere.

n

vaut

do~c

mieux s'en

tenir

a

ce que dit Strabon

pour la fituatlOn de

Sejlos

& d'Abydos ; d'ailleurs on

ne trouve aucuns reíl:es d'antiquité autour des cha–

teaux , & l'endroit le plus étroit' du canal eíl: a trois

mi~les

plus loin [ur la cote de Maita en Europe : on

VOlt encore des fondemens & des ma[ures confidé–

r.ables [ur la cote d'Afie , ou Abydos étoit plaeée.

Xerxes, dont le pere avoit falt brí'Iler cette ville ;

de peur que les Scythes n'en prontaffent pour entrer

dans l'Afie mineure, choiíit avec rai[on ce détroit

pour faire paífer fon arm¿e en Grece ; car Strabon

affllre que le trajet {ur legue! ·íl fit jetter un pont

~

n'~voit

que fept íl:ades, c'eíl:-a-dire qú'environ

ua

ffillle de largeur. (

D.

J.)

,

SESUVll, (Géog. «nc.)

cité maritime de la Gaule

celtique dans l'Armorigue,{elon Céfar,

B el. Gal.!.

lI.

c. xxiv.

gui la

nom.me

avec celle des peuples

Vmiú

:>

Unelli ,

Ojirnii ,

Curiojolita?-, Aulerei

&

R hedones,

Ni-

, C?las Samfon ob{erve dans {es remarques íur l'an;

Clenne Gaule que le 110m

Sefuvli

eíl: fort corrompu

chez tes anciens , ce qu'il prouve par pluGeurs paf–

fages, qm montrant que

E.{fui

&

SeJuvii

(le pays de

Séez) ne font qu'un meme peuple dont les noms ont

été altér 's.

(D.

J.)

.

'

SETAiUM,

(

GÓog. anc.)

petite contrée d'Italie

dans la Calabre , aux environs de la ville de Sybaris.

Gabriel Barri croít que S. Mauro, éveché de la Ca–

labre, redevenu fimple viUage , étoit dans le voiii-.

nage de ce petít pays.

(D.

J.)

.

SETA'NT10RUM PORTUS , (Géog. qnc.)

port

de la graAde

Breta~ne.

Ptolomée,

l.n.

c.

iY.

mar–

que ce port fur la'cote occidentale de l'ile entre les

golfes Moricambe & Belifama. C3mden croit que

c'eíl: le lac appellé

Winander-mer. ( D.

J.)

SETE , (

Géog. modo

)

provínce d'Afrique , dans

la

baffe-Ethiopie, au royaume de Louango ,

el

{eiz~

lieues de Majambre. Elle produit du gros & dta petit

míHet , du vin de palme & du bois rouge, dont les

habitans tranguent. (

D.

J. )

SETEJA AiSTUARIUM,

(Géo~.

anc.)

golfe de

la Grande-Bretagne; íl eft placé par Ptolomée,

L.lI.

'

C.

iY.

{ur lji cote oceidentale de l'ile , entre le golfe

B 'li{ama & l'embouchure du fleuve Tifobis. C'eíl

pré[entement

D ee-moutlt ,

ou l'embouchure de la Dée,

.felon Cambden .

(D.

J . )

SETHREITES-NOMUS,

(Géog. anc.)

ou

SUMO'i–

tes,

comme li[ent Plíne & Etienne le géographe,

nome d'Egypte , l'un des dix du Delta.

~thrum

on

Sethron en étoit la capitale.

(D.

J. )

SET IA

,

(Géog. anc.)

1°.

ville d'Italie dans le La–

tium , aujouro'hui

Se{{a.

C 'étoit, [do n Tite-Live ,

l. VII.

une colonie romaine voifine de celle de Nor–

ba.

Pivernates Norbam atque Setiamfiniúmas colonias

romanas , incurjione fubitá, depopuLati June.

Il

dit:>

r.

XXVI.

C.

xviij.

qué c'étoit un municipe,

&

il

le

place [ur la

yoie

Appi.C[lJ1e: .

Cc¡z!ltl peT

Appi~

nz.u:zi-

'lpla~