Table of Contents Table of Contents
Previous Page  137 / 970 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 137 / 970 Next Page
Page Background

S E S

plus que la valeur natureIle

~

ceft-a-dire, tl'ois des

notes dont elle n'auroit valu autrerneot que deux ;

ce qui avoit lieu dans tontes les mefil.res triples;c

(oir les majeures

~

oh la breve meme fans point valoit

trois femi-breves :foit les mmeu["es

,Olt

la femi-breve

valoit trois minimes.

Ils appelloient .encore

fefq1li-oélavt

,

le triple ma.r–

qué par ce íigne C

t.

Double

fequi.qual'te,

le triple marqué C{.

&

ainfi

des autres.

Sefqui-diton

ou

hemi·diton

dans la mufique grec–

que, efr l'intervaile d'ulle tiel"Ce-IUajeure diminuée

d'un femi - ton,

e'

efr - él. - dire, une tieree-mineure.

Voye{

TIERCE.

(S)

SESQUl-ALTERE,

en Géométrie,

(.>

en Arithméti–

que,

e'eíl: un rapport entre de{lx lignes, deux nom–

bres ,

&c.

dans lequel uae de eesgrandellrs conÚent

l'autre une fois

&

une demi-fois.

Voye{

RAISON.

Ainíi les nombres

9

&

6,

font entre eux en raifon

flfqui-aLtere

;

car 9 contient 6 une fois

&

~Ule

demi–

fois : t ls font auffi les nombres

3

o

&

,"o.

(E)

SESQUI DOUBLE, adj.

(Géom. Mathém.)

on dit

qu une raifon efr

fefqlli-dfJuhlée

,

quand le pLus grand

de fes deux termes contient le phls petit deux fois

&

une demi-fois ; telle eíl:

la

raifon de

1

5

a

6,

de

50

a

20,

&c.

roye{

RAISON.

(E)

SESQUI-QUADRAT, adj.

(Afiran.) afpeafefqui–

lJ'¡adrot,

efr un afpea ou poíition des planetes, oh

elles font éloignées l'une de l'autre de

4

íignes

&

demi, ou

13 5

degrés, e'efr.a-dire,

90

+

45.

roye{

ASPECT.

(E)

SESQUI-TIERCE, (

Céomhrie.

)

on dit qu'une

<¡l.1antité efr en raifon

fefqui-tierce

d'une autre quan–

tité,

quand la premiere contient la deuxieme une

fois

&

un tiers de fois; tellé efr la raifon de

8

a

6 ,

OH

de 4

el

3. (

E )

SESSA

Olt

SEZZA ,

(Geogr. mod.)

bourgade d'l–

talie , <tu royaume de Naples, dans la terre de La–

bour,

a

cinq milles de Carinola ,

&

él. vingt-deux de

Capoue, pres du Gariglan, avec titre de duché,

&

un éveche fuffragant de.Capoue. Si cdte bourgade

eíl: l'ancienne

Sllejja-Arunca,

elle a bien perdu de

fon lufrre

~

&

l'on ne peut plus dire d'elle

ce

qu'en

difoit Cicéron ,

Lautiffimum oppidum,

ear e'eíl: un

lieu miférable ,malgré tous fes titres.

Long.

3

I ,

35.

Latit.

58,30 .

Corradini

(Pierre - Mareelin ), favant

e

rdina1,

naqnit

el

SejJa,

&

donna une hifroire de cette ville en

latin ; mais il s'acquit une toute autre gloire par fon

hel

ouvrage intitulé:

vetus Latium profanum

&

jacrum,

2.

vol. injoi.

Il

mourut

a

Rome en

1743,

a

83

ans.

(D. J.)

,

SESSE,

f.

f.

(terme de n/alÍon.

)

e'eíl: une bande

on écharpe de toüe , dont les Orientaux entoment le

bonnet de leur turban,

&

qui leur ceint la tete. Les

émirs , ou defcendans de Mahomet, ont droit de

porter fenls le turban avee la

feffe

de laine verte.

L'habit des femmes de Samos, au rapport de Tour–

llefort , conftfre en un doliman

el

la turque, avec une

coeffe rouge

~

bordée d'une

feffe

jaune

OH

blanche

qui lenr tombe fm le dos

~

de meme que leurs che–

v ux, qui le plus fouvent fo nt partagés en deux

tI'

(fes, au bout defqueUes p.end quelquefois un

trouíreau de petites plaques de cuivre blanches, ou

d'argent baso (

D.

J. )

SESSION ,

f.

f.

( Gram.

)

il

eíl: dit pour féance ,

la

feifion

de tel concile ; cette affaire a été renvovée

el

la

fi(Jion

fuivante du parlement.

SE SITES, (G 'ogro anc.)

fleuve de la Gaule

Tranfpadane. Pline,

L.

JI!

,c. xvj,

le compte au

nombre des fleuves confidérables qui fe jefte dans

le Po. Leander le nomme

Seu{a. (D.

J.)

J

ESTAKOF

ou

SESTANOS

(Géogr. modo

)

ville

~e

l'empire Ruílien, dans la provinee de Viarka, fur

S E ·S

11

la

nve

clrohe

~e

la

Viarh.

Long.

ó9.1átl:.

38,

jo~

(D.J.)

SESTE,

r.

f.

(Me(ure feche.)

Oti

s'el'!

fert

a

Si',hfi

pom: les grains , graines

&

légumes feches.

Il

fau

quaratlte

fa~s

pom faire,

~e

jéjfe,

&

quarante

fifle-J

pout le coht} enCorte. qn

~valu~.nt l~.feflc

fur le pié.

I

de cerot eatls, ou

Ge~

..

VIDgt~Cll~q

bvres, ¡}Oids

mare, le fae pe[e envuon trolS hvtes

lm

pelt plus .,

&

le eahi eent vingt livres,

S tivary. (D.

J.)

SESTER~GÉ ,

f. m. (

C?ram.

Jurifp:

)

tribnts

qt.te

quelques felgneurs levolent autref0lS [ur chaque

feptier de bledo

-

.

,

~ESTERC~,

f..

m.

( Motvnoie

rom~ine.)

le

¡ejerce

etOlt

u.ne

petlte plece

d'arge.n~,

_qui valoit le quart

OU

~eme~'

OU

~eux

as

&

?em1. Cette marque

H.

S.

figmfie

dlpond~um

Cllm femiffi,

&

feflertius'éft

la meme

chofe que

femiflértills.

. Les Romains compt<?ieflt'par

fefl~rtii

&

par

fljl

er:..

tta,

ear on ne trouve jamalS

fefieNLUm

au íingulier ,

parce qu'on difoit

miLle feflertii,

&

non pas

'unwn

feflertium .

,

Les

fijlertia

,

qui étoient une'¡nonnoie de compte

wmme le talent, valoient autant de milliers de ce9

I

peti!es pie.ces d'argent, nommées

feflmii,

qü'il

y

avolt d'unlté dans le nombre. Ainft.

fiftel'tia

X

ou

fi:Jlertiulll

dec~m

fupplée

miLiia,

e'étoit dix miUe

pe",

tlts

feflerces .

'-

Ce n'eíl: que par le fujet qui efr traité qu'on peut

reeonnorrre s'il s'agit de grands ou de petits

fefor~

ces,

les uns

&

les autres s'exprimant par cette ma-r–

que

H. S.

lefejfertius,

parce qll'il. valoit deux as

&

demi,

&

le

je¡tertium

,

paree qu'il valoit deux livre$

&

demie d'argent.

M. de S. Réal s'eíl: perfuadé que les Romains

lÍe

~e

fervoiel'lt de eette marque

H. S .

que'pour les

pe-–

tlts

feflerces,

&

que pour les grands

ils

écrivoient

tout-atl.-longflflertia, au-lien que les copiíles avoient

écrit en abrégé les

UDS

&

les autres. Maís cette opi..

flion nous parolt fans fondement ; l'uniformité qui

fe trouve dans les manufcrits faít voir que cette ma""

niere de marquer les

~rands

fijlerces

he

vient point

I

des eopiíles.

Il

y a meme un endroit dans Suétone

qui prouve déeiíivement que les Romains écrivoient

en

abrégé les grands

fljlerces,

auffi-bien que les

pe~

tits ; e'eíl dans la vie de Galba,

cap.

VI.

Quand on trouve

fiflcrtium decies numeratum

elfo

dans Cieéron , e'efr une fyllepfe de nombre,

011

nu–

meratum

,

qui fe rapporte

el

negotium,

efr pour

nu–

merata,

qui fe devroit dire, comrne íl eíl meme

en

quelques éditions , parce que 1'0n fuppofe

centena.

miLtia.

De meme

~

an accepto centies fefimium feeerit

t

dans Velleius Patereulus pour

acceptis centies centenis

miLlibllS flflertium.

De meme encore ,

trape{iue miLté

drachmarumfitnt reddita

,

pOtlr

res miLLe 'drachmarum

efl reddita

,

Plaut.

Or eorome les anciens ont dit

,deciesjéflmium

du

decies centena miLLiafiflertium

,

ils ont dit auffi

deeies

luis

pour

decies cemena miLLia aris.

Souvent le mot de

(efiertium

efr omis dans les au....

teurs par une figure nommée

eLlipfe,

eomme fait Sué...

tone dans la vie de Céfar ,

promiffil1J1que jus ann uLo'–

mm ct'tm miLtibus

C

e e e

dijiuLit;

&

le meme dans

la vie de Vefpaíien

,primus

e

jiJeo latinis, grtEcis ,

rhetoribus annua centena eon:flituit,

c'efr-a-dire,

cen-

tent..

iLLiajifr:ertium.

So! on l'opinion de M. Ga{fendi , l'as romain "atOlt

neuf deniers de notre monnoie, (l'once d'argenf

étant eílimée

(\Ir

le pié de foixante-dix fols) , le de·

nier h main valoit dix as, c'efr·a-dire huit fols de

not' monnoie,

&

le petitfefierce,

nommé en latin

fe(],

;"',

valoit, fuivant ce ca\cul,

de~x

fols;

1:

gran~

~

qui en

c<?mpreI~oit

milie petlts-, val?lt .envI–

ron cent

&

une ltvres dlx-fept fo15 ; aUJourd hm que

l'once d'argent eíl eftimée filr le pié de

fix

livres

~