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SER

fa~on

la plllls orcfinaire de s'en fervir efr de

la

m&ler

avec partie égale d'eau-de-vie ou de tana.

S'ERPENT AVEUGLE.

V~e{

ORVET.

SERPE

-¡:

CORNU, CERASTE.

Ceftrpent

a fur la

m~choire

fupérieure une come dure

&

pointue, d'Otl

lui vient le nom

deflrpem comu.

Seba donne la def–

cription

&

la figure de plufieurs e[peces de ces

ftr-

p ens.

'

SERPENT ESCULAPE. Ce

firpent

efr ttes,cornmun

en Allemagne , en Italie , en Efpagne , en Pologne ,

~n

Aíie , en Afrique &

en

Amérigue. Rui{ch dit que

la face fupérieure de ce

,(erpent

efr d'un verd tirant

fur la couleur de poireau ,

a

l'exceptÍon du dos qui

a une couleur noiratre : la face inférieure efr d'un

blanc venU'itre. Seba donne la defcription de fept

,eípeces de

ftrpe ns efc-ulapes.

SERPENT ALUNETTE ,

OU

SERPENT COURONNÉ.

(PI.

XVI.

fig.

4- )

II

efr ainíi nommé paree qu'il a

fur la tete une tache dont la ngure reífemble beau–

coup

a

celle d'une paire de lllnettes a mettre fur le

nez. On trouve ce

júpem

dans l'Amériqlle méridio–

nale ,

a~l

Pérou ,

a

Siam , aux grandes lndes,

&c.

Seba donne la defcription

&

la figure de plufieurs

efpeces de

ftrpens

ti

tltlzettes,

qui different les uns

des

aut.es

par la grandeur

&

la couleur.

SERPENTASONNETTES,

boicininga, vipera ¡audi–

fona. (Pi. XVI. fig.

2. )

On a donné le nom de

fer–

pene

a

jonnettes

a

ce reptile , parce qu'il a l'extrémité

de la qlleue compofée de plufieurs anneaux larges &

mobiles , qui en frottant les uos contre les autres,

font un brtlit femblable

a

une forte de cliquetis , 01.1

au fon d'une fonnette felée. La morfure de

ceftrptnt

paífe pour tres - venimeufe. Seba donne la defcrip–

tion

&

la figure de plufieurs efpeces de

ftrpens

ti

fon–

mues

qui different par la grandeur

&

par les cou–

leurs. On e'n trouve en Amérique , dans les Indes

orientales

&

dans les Indes occidentales.

Il

efi fait

mention , dans les tranfaétions philofophiques, d'un

ferpent

ti

jonnettes

qui avoit pres de .cinq pieds

&

demi

de longueur : c'efr le plus grand de tous ceux dont

les auteurs oot parlé.

'

SERPENT MARIN , poiífon de mer auquel on a

aooné ce nom , parce qu'il a beaucoup de reífem–

blance avec le

Jérpent.

Il

devient long de trois ou

quatre coudées; il a le corps plus rond que celui de

l'anguille ; la tete reífemble

a

celle du congre ;

la

m~choire

fupérieure efi plus longue que l'inférieure,

&

elles font garnies de dents toutes les deux comme

ceHes de la murene; il ya auffi des dents au palais,

mais en petit nombre. La couleur de ce poiífon' efi

jaune en entier,

a

l'exception du ventre

&

du bec

qui font ceñdrés.

Il

a deux petites nageoires atlpreS

des ouies '; les yeux om une couleur jaune. Ronde–

let,

hifl. nato des poijfons, premiere partíe, liv. XIV.

&hap. vj.

Le meme auteur fait mention, au

eltap vi}.

du livl'e

aéja cité, d'une atltre efpece de

jerpene marin

rouge,

dont les cotés font traverfés par des lignes qui s'é–

tendent depuis le dos jufqu'au ventre. Ce poiífon a

fur le dos une nageoire

&

une autre fur le ventre ,

qui s'étendent toutes les deux jufqu'a la queue ; elles

font compofées de deux petits poils

tres-mi~ces

&

tous

féparés les uns des autres.

11

y a un trait fur les

cotés du cor'ps depuis la tete jufqu'a la queue qui

efi terminée par une nageoire.

Poye{

POISSqN.

SERPENT VOLANT. Seba donne la defcription de

deux efpeces

deferpens volans

;

comme il ne parle

pas de leurs ailes, c'efr fans doute des efpeces

d'~

contias qui fe tiennent fur les arbres, & qlÚ s'élal

cent fur celLX qui paífent deífous avec une impétuo

íité fi grande, qu'oo croiroit qu'ils volent.

V ..ye{.

ACONTIAS. Cependant Vefputius aífure avoir vu

des

ftrpens

qui avoient des ailes ,

&

Artus dit qu'il y

a

a

la C9te

d'or

des

flrpens

ai.1és qui volenJ: aífez

SER

bien ponr preodre des oifeaux en l'air,

Yoyet

DRA"

-GON.

SERPENT ,

rampement du,

(

Phyfiq.)

j'ai déja

parlé , au

mot

RAMPEME T, de ce mouvement pro–

grefiif des

j érpens

;

mais

j

e ne puis m'empecher d'a–

jouter encore deux lignes fur la jufreífe

&

l'exaél:i–

tude prefque géométrique qlli fe rencontre dans les

mouvemens tinueux qu.e

lesJerpens

font en rampant.

Les écailles annullaires qui les affifrent dans cette

aétion, font d'une frruéture tres-finguliere. Sur le

ventre , elles font fiti.tées en travers ,

&

dal1s un or–

dre contraire

a

celles du dos

&

clu reHe du corps :

non-feulement depuis la tete jufqu'a la queue , cha–

que écaille 1upérieure déborde fur l'inférie4re , mais

les

bords fortent en dehors; enforte que chaque

écaille étant tirée en arriere , ou dreífée en quelque

maniere par fon mufcle, le bord extérieur s'éloigne

un peu du corps,

&

fert COmlne de pié pour appuyer

le corps fm la terre , pour l'avancer

,&

pour faci–

liter fon mouvement ferpemin.

Il

efr aifé de découvrir cette firuéture dans la

dé~

pouille, OH fm le ventre d'un

flrpent,

quel qu'il foit.

Mais ce n'efr pas tout, il

Y

a encore ici une' atitre

méchanique admirable, c'efi que chaqlle écaille a

fon mufcie particulier , dont une extrémité efi atta–

chée au milieu de l'écaille fulvante. Le

doél:eurTy~

fon a clécouvert cette méchanique dans le

jerpwt

a

fonnettes;

&

felon les apparences, elle exifie de

meme dans les autres

Jerpens

,

OU dlll moins dans les

gros

ftrpens

des !J;ldes orientales

&

occidentales.

(D.

J.)

SERPENS,

pierres

d~,

(

Hij!. nato

)

nom donné

par quelques auteurs aux coquilles foffiles pétri..

fiées, connues fous le nom de

comes d'ammon.

SERPENS

,langrtes de, (Hij!. nato

)

110m que I'on

donne quelquefois aux dents de poiífons pétrinées.

f/oye{

GLOSSOPETRES.

SERPENT-FÉTICHE,

(Hij!. mOtÍ.juperjlition.

)

les

]legres

el'

Afrique prennent pour objet de leur culte

le premier objet, foit animé, foit inanimé, qu'ils

rencontrent en fortant de chez eux pour eJl.-écuter

quelque entreprife; tantot c'efi un chien , un chat,

un infeéte , un reptile; tantot c'efi une pierre , Oll

un arbre,

&c.

Loríque les negres ont fait choix

d'une divinité ql'l'ils nomment

'¡!tic/u,

ils lui font

une offrande

,&

font vrell de cominuer

¡\

lui rendre

un culte, s'illes favorife dans le projet qu'ik médi–

tent ; lorfqu'ils réuffiírent, ils attribuent leur fucces

a la divinité dont ils font choix; fi au contraire

l'entreprife manque, le

jéúche

efi oublie ; de cette

maniere ces pe1.1ples fom

&

défont leurs diyinités

a

volonté. Ces fuperfiitions fi groffieres , n'empecheqt

p...pint ces negres d'avoir des idées aífez jufres d'un,

etre fupreme , qu'ils regardent 'comm.e le fouverain

du cie! & de la terre; ils lui attribuent la jufrice,

la honté, l'omnifcience; 'c'efi uri efprit qui réíide

dans les cieux

&

qui gouverne l'univers; malgré

cela leurs hommages 10nt réfervés pO\lr les

jéú–

ches

dont nous avons parlé.

C'efr fu r-tout

unftrptnt

qui efr la divinité la plus

révérée des negres de la cote de Juiclah; ils l'invQ.>

quent dans les tems de féchereífe , 'dans les calami–

tés publiques, dans' la guerre ,

(,re.

On Ini offre alors

ele

l'argent, des pieces d'étoffes de foie, des mar–

chandiíes précieufes, des befriaux vivans

&

des

m@ts dr' ( ; tontes ces offr'andes tournent au

profit,J

'~I

.

tes.Le

ftrpent

qui efi l'objet de ce culte

efr

trc~s-tdmilier;

fa peau efi de la plus grande beamé

par la variété de fes couleurs. Il n'eH point veni–

meux ,mais efr d'une efpece qui fai la guerre anx

alltres

&

qui les détruit efficacement; il efr meme

faci~d~

les dillinguer par lenr forme & leurs cou–

leurs. Le refpeél: que l'on a pour le grandforpent–

)itiche,

s'étend

a

tous les ferpe:lS de fon efpece.

Un