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112

SER

gifrraux ; la dofe de la teintute eíl: depuis dix jufqu'a

quarante gouttes; tOllS ces remedes {ont reCQmman–

dés dans la pefre, les fievres mali<Ynes ,

la

petite vé–

role,

&

alltreS maladies

érnptive~,

la fauffe efqui":

nancie, 1'apoplexie féreufe , la paralyfie, les

fie–

v.res quartes if.ltermitentes rebelles , la paHlon hyfté–

nque " la (u2preffion des regles, la Fllorfure des ani–

mallx vénéneux ,.

&c.

La racil!.e

de,Jerpentaire de f/irginie

entre dans l'eai.t

thériacale

r

l'ean générale,

&

l'orvietanum prteja.n–

úus

de la pharmacopée de Paris; l'extrait de cerre

racine entre dans la thériaque célefte.

(b) _

SERPE TAIRE, f.

m.

eíl: le nom qu'oll d0nne ckms

l'

ajlronomie

a

une confrellation de l'hémifphere boréal '

appellée auffi

OpIÚllCUS,

&

anéiennement

Efculapifts~

VoyC{

CONSTEU.AT

ION.

,

Les étoiles de cette conl1ellation font au nombre

de

29 '

dans le catalogue de Ptolomée; de

25

dans

celui de Ticho,

&.~e

69 dans le catalogue de Flam{–

~ead.

Chamber-s.

(O)

SERPENTE ,

(Papeterie,

)

efpece de papier

qui

prend fon hom du ferpent dont

il

efr marqué; il eft du

nombre des peütes fortes de papier ; fon ufage ordi–

naire efr pour (aiFe des évernails.

(D,

J.)

SERPEN;TEAU ,

f.

m.

( A1újice. )

les artinciers

~ppellent

ainfi de petites fllfées volantes

ÚIl1S

baguet-.

t es , qui au lieu d'aller droit en ¡¡¡aut , montent ob–

hquenlent,

&

defcenaent en tournoyant

c¡:a

&

la ,

&

comme en {erpentaBt fans s'élever bien haut.

On fe {ert de la compofition ,des fufées volantes

pour les faire; a l'égard de leur cOnítrllél:ion ,il fallt

prendre des baguettes de fer, rouler deífus deux

I

cartes

a

jouer l'une fm l'autre, qui {eront COllvettes

d'un papier , en{orte que ce papier paroiffe toujours

9.eífus ,

&

que les cartes {oient au-dedans; il fera

néceífaire de mouilIer un peu ces cartes, pour les

rendre plus maniables; mais il faut ne les employer

que {eches; on collera avec de la colle faite de farine

c:-

d'~au,

ce papier dans tome fa longueur , pour

r

arreter.

'

, OQ

pr.end la ' culotte du moule, que l'on fait en–

trer 'par

uri

des bouts

dnfirpenteau,

&

en cet endroit

on l'étrangle avec de la ficelle

a

paulmier, que l'on

gr,aiífe d'un peu de (avon,

&

quand il a éte étran–

glé, vous le liez avec un pe{l de nI.

011

rapporte enfuite un autre moule

N

par deífus ce

ferpenuau

,qui par ce moyen fe trouve enfermé de–

dans; on le charge de la

cOt~pofition

marquée ci–

deífus , avec un tu)' au de plume ,

&

d'abord on y

en fait entrer jufque environ au milieu du

flrpenteau;

on refoule la compofition avec

la

meme baguette de

fer, {ur l<fquel!e le

ferpenteau

a été roulé ,

&

l'on

frappe deífus avec quelque palette OH léger maillet.

Lorfque ce

ferpcnteall

efi chargé

a

moitié, l'on

y

fait entrer un grain de veífe,

&

l'on acheve de le

charger avec de la poudre grenée, jufqu'a une di{–

tanee du bout, pOLLr y pouvoir mettre un petit tam–

pon de papier maché, que l'on frappe par - deífus

avec la baguette de fer; ce papier étant entré,

&

Iaiífant un petit efpace vuide au -deífus de ' lui, on

oétrang1e

lejerpenteau

dans cet endroit,

&

on le líe

avec un bout de ni , comme on l'a fait de l'autre co–

té , avec cette différence que ce bout-ci eíl: tout fe r–

Plé,

&

que l'autre a conCervé l'ouverture qui y a

été faite par l'aiguille ou broche qu'on a fait entrer

dedans; on remplit enfi.lite ce vuide d'un pea d'a–

morce que l'on fait avec de la poudre écrafée

&

pai–

trie avec de l'eau.

On donne encore le nom

deferpenteau,

a

un c '–

cIe de fer muni de petites grenades chargées ,

&

e

pointes aigues , qu'on jette fur une breche,

----.....-

SERFENTEMENT , f. m. (

G/om.)

partie d'une

courbe qui va en ferpentant.

'

Le caracrere du

ferpentemen~

e.(l que la eombe peut

S E R

e~re

coúp,ée en 4 points , par une meme ligne"droíte;

amfi

~es:lerpe1Uemens

,ne pellVent fe tronver que dans

les 1¡gnes da qtlatneme orare.

Yoye{

COURBE

&

EQUATION.

.

On

al?pel1~firpeJUeme'ít

infimment

petit ,

celui

011

on peut ImagIner une

ordon~ée,

qui étant fuppofée

tOllchante de la cOlU'be , y alt

4

valeurs égales, on

davantage ; par exemple le courbe qui

a

pour équa.

4

ti~nl

=

V

,x

~

unJc:rpenttnuntinfiniment

petit

a

fon

ongme,

pUlfqu~

fi

on tranfpo,rte l'origine

a

une d¡f–

tance

=

a

,

en confervant touJours les

x

,

on aura en

1:. '[:

l '

--+

lal

anty

=

2 .....

a,

'equation

2,-;a

=

x,

qui donne

lor{~ne

x

=

o

,

q,uatre

v?le\l~s

ele

2 ,

toute égales

él

a.

C efr pOurquOl un pOll1t d un combe fera

un

/u–

pentement

irrfiniment petit,

fi

en tranfportant l'ori–

gine en ce point,

&

rendant les nouvelles ordon–

né"s

u

paral/eles

el

la tangente en ce meme point on

a en ce point

u

"

=

A

{

3 ,

3

étant un nombre impair

quelcónquc

<

4-

S~

on av?it

1l

~

=

A

(3 ,

le pOlnt o de

Jerpemement

ferolt avec ll1flexlO.n, fi on avoitu

6

=-A

{; ,

le point

de

Jc:.rpentemw:

ferol,t

double ; ,fi

117

=

A Z

3,

¡Iieroit

double avec ll1fleXlOl1,

&

amíi

de fuite.

Poye{

le

traité des COllrbes

de

M.

Cramer.

(O)

SERPENTER, v. n.

(GrarlZ.

)

c'efr {e mouvoir

d'une maniere tortneufe , comme le ferpent.

Voye{

SERPF:NTEMENT.

SERPENTER,

terme de Mangge,

c'efr conduire un

cheval en {erpentant',

&

tracer une pifie tOllrnée en

ondes. Le mot

Jerpenter

a été fl1bílitu é

a

celuí de fer–

péger, quin'eftplusenufage.

(D .J,)

SERPENTIN, f.

m.

(Chú~ie,)

lung canal en zig-za<1

interpofé entre la cucnrbite

&

le récipient dans

l~

grand alembic

él

efprit'- de - vin,

&

a re8:ifieations.

Cet appareil difrilatoire n'eft prefque plus employé

par les artifres modernes,

&

il efr en effet d'un ufa–

ge fort incommode

&

aífez inutile , du moins pour

les

opé~ati01ll;

communes qu'on avoit coutume d'y

exécuter

~

la difrillation qe l'efprit-de-vin par exem–

pie,

'JIoye{

DISTILLATION

&

ESPRIT-DE-VIN , fOLlS

le

mot

VIN.

o

On donne auffi le 110m de

ferpentin

a une efpece de

réfrigerant.

Voye{

RÉFRIGERANT.

(h)

SERPENTIN,

tame de l'Are miLieaire;

c'efr propre·

meDt le chi'en du moufquet ou la partie de la platine

qlli tient la meche, avec laqilelle on met le feu au

moufquet.

Voye{

CHIEN. ,

oo

SERPENTIN,

f.

m.

turne de relation;

c'efi un ha–

mac de coton dans lequelles gens riches fe fom por–

ter au Bréfil. Ces hamacs de coton

s'appellentfelpen–

tins;

&

ce nom lem vient pent-etre de ee qu'ils

{ont

faits fui le modele de' cellx dans lefquels les fauva-

1

ges dorment, apres les avoir fufp endus entre deux

arbres, pom éviter les

{erp~ns.

(D.

!')

SERPENTINE, f.

f.

(Hifl.

nato Luholog,) oplzites,

ferpentinum marmor. marmor {oeblicenfe.

Pierre du

genre de celles qu'on

~ppelle oLL~ires

,

qui efr o:di–

nairement verte Ol! gnfe, remphe de taches nOIres

ou blanches ; elle eíl dOtlce au toucher , peu dure

&

facile

a

tailler; M. Pott la

me~

au nombre des pier–

re~

argilleufes,

a

caufe de la

pr~priét~

qu'elle a de

f~

durcir dans le feu ,

&

de ne p01l1t fulre effervefcen–

ce avec les acides. Par ces qualités la

Jerpmtine

dif–

fere

e~entiellement

du marbre, &,1'on voit que c'eft

a

tort ,tle quelques naturaliíles l'ont mire dans ce

g ,¡re

' ~eut-etre

qu'ils ont été trompés par des mar–

bres

d~nt

la eoulenr ponvoit etre la meme que celle

de

quelquesjerpentines.

Son nom lui vient de ee qll'el-

le reífemble a la pean d'un {erpoent.

,

,

La

ferpentine

fe trouve fur-tout

a

Zoebhtz en M¡f–

nie; voila pourql.loi

0~.1'~

queIquefois

nommée,mar–

__mor {oeblicenJe.

La faclhte avec ,laqu,el}e

cett~

pJ.erre

fe'taille fait qll'on en forme une 1I1nmte ae

valffeaux,

¡

~