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-comme aans t'ons 1es mouvemens- cornpofés; mo!n:!
<!re que la fomme des deux virelfes pri;nitives ;
1?'
voici comment M. ·Pitot le prouve. I:.a Vlte!fe des
n –
-vieres dépend uniquement de
1::' pe~ te:'
du rerrein
o.LIoélles coulent ; que c;ette
pe~
te
lrnm.ed~are:n7nt
apres
la jonfrion foit la m&me qu elle étolt 1rnrned1atemrynt
a uparavant , il y aura ég.ahré entre la fommc; dc:s
.-deux malfes d'eau mult'ipl!ées chacune pa:r la VJtefle
particuliere qu'elle avoit avant la Jonél:ion,
&
Ia
fomme des memcs deux maifes multtpllée par la
vi–
teife commune qui fera apres la jonél:ion. De cette
égalité exprimée algébriquement, on tire la valeur'
.de la viteffe commune, moindre que la fomme des
,..Jeux particulieres
&
primitives.
. .
Cela paroit bien contrairea ce que
M.
Guillelmuu
prétend , que l'union de cleux rivieres les fait cou–
ler plus vire
(Yoy.
FLEUVF,); mais il ne parloit que
de caufes phyfiques particulieres, que nous ne confi–
dérons pas ici: elles fe combi nent avec le pur géo–
métrique,
&
le dérangent bcaucoup. Tour ceci eft
. tiré de
l'lújloire acadt!mique 1738.
On peut ra pporter
a
cet article les expériences
de MM. Dufay
&
Varignon fur les mouvemens de
denx liquides qui fe croifent. Deux tuyatvc étan.t:
foudés l'un
·a
l'autre,
&
fe croifant, on fuppofe que
l'oll pouffe une lique1,1r dans un des tuyau.x,
&
une
liqueur dilférente dans l'atltre;
M.
Varignon a pré–
t endn, apres des expériences qu'il avoir faites, que
chaque liqueur"fortoit par le tuyau par lequ el on l'a–
yoit pmiffé,
&
qu'ainfi les dcux liqueurs fe croir
foient. Mais
M.
Dufay ayant répété cette expérien–
ce avec foin, a trouvé que les liqueurs ne fe aoi–
foienr point, qu'elles fe réfléchi!roient , pour ainfi
dir , au point de concours, pour fortir chacune par
Je tuyau par lequel elle n'avoit pas été pottffée.
Voy.
m é(TZ.
acad. des Scienc. 1736'.
(O)
CONFLUENTE,épithete qu'on donne en Mede–
cine
a
cette efpece de perite vérole dont les puílules
fe confondent les unes dans les autres.
Y
oye{
PETI:.
TEVÉROLE.
CONFORMATION,
f.
f.
(Phyjiq.)
fe dit de
la
contexture
&
confiílance particuliere des parties
d'un corps c¡uélconque,
&
de leur difpofition pour
fonrier un tout.
Voye{
CONFIGURATION.
LesNewtoniens difent que les corps, fui vant leur
<lifférente
conformation,
réfléchiffent les différentes
couleurs de la lumiere.
Voye{
CoULEUR.
C/zambers.
Conformacion
Ce
dit auffi principalement en par–
lant du corps humain; ce qui fai t que ce mor cft
principalernent d'ufage en Medecine
&
en Anato–
mie. Une boife ell: un défaut de
conformation. V'!)'t{
13ossE,
&
l'articlejitivam.
(O)
CoNFORMATION,
( Medecine. )
ftruéture, forme,
:trrangement des diverfes parries qui compofent le
corps htunain dans l'un
&
daos l'autre fexe.
Cette ftruéture eíl bonne ou rnauvaife: elle eíl
bonne quand elle fe rapporte
¡\
l'ordre général de la
;nature,
&
c¡u'elle ne produit aucun mal; elle eíl
mauvaife quand elle procure quelque fikheufe dif–
formité, c¡uelqu'inconvénient confidérable, quand
elle peche en grandeur, eu figure, en nombre, en
fituation,
&c.
&
c'eft ce qu'on appelle
vice de con–
formatioll.
. Ces vices de
conformation
font de naiffance ou ac–
CJ~entels;
quelles que foient leurs caufes, ils pro–
c1uJ~ent
plufieurs maladies organiques, que les Me–
decms <>nt aíTez cornmodément divifées en quatre
cla!Tes.
La prcmiere claíTe contient les maladies qui naif–
f~nt
de la grandeur difproporrionnée de quclque par·
t1e_; telles
fo~lt
les tun:curs centre nature, foit de
~aiil'ance,
fo1t
pa~
acc1dcnt: o u bien ces maladies
":m
anent deJa
pet~teíTe
difpropo
rrionnée d'une par–
tJ.e,
qu1p.arcette r_aifon tombc en atroph.ie; ou eneo-
CON
rt;_
l~rfqu'u'n
,bras ou une
i.arn~e
font plus courfs
d'urt
c?te
~e
de l autre.On.vo1t
b1~n CJ~l'il
ne s'agit pas ici
d un V1ce de proporuon arb1tratre des parties d
11
corps corúidérées féparémenr,
&
forma
m
par leur
fl;uétu~c
ce qu'on appe.lle
laidcur;
mais qh'il s'agit
d un defaut
~e
propornon en grandeur ou en peti–
teffe, tel qu
il
en refulte une
ma~ladie
réelle.
L a feconde claffe
~omprend
les maladies qui pro–
cedent. de la mauvrufe
~gure
d'une partie. Cene
manva1fe figt11"e pem ex1ífer de naii!'ance -comme
le bec-de-lievre, un doio-t fait comme
un~
raie
le
cdine
exrraordinairemen~
allongé ¡¡pplati failla'nr
enfoncé, le ílernum creufé en-dedans,
&
l¡épine dt;
dos tortueufe,
&c.
comme dans le célebre Male–
branche; ou &tre caufée par accident, comme par le
·déplacement des pieces d'une partie fraéturée.
La troifierne claffe raffemble les maladies qtú con–
fiílent dans le nombre extraordinaire de certaines
parties , comme dans celui de quatre ou cinq lobes–
de pmunon, de quatre on de fL\: doigts , d'un feul
rein ' d'une double matrice'
&c.
La c¡uatrierne claffe renfe rme les rnaladies qui onc
leur fource dans- la fituation déplacée des parries –
telles font de naiffance le nombril qui ne fe rencon:
tre pasa fa place ordinaÍíe' le dérangement ' la tranf–
pofition de c¡tlelCJ,ue vifcere; ou accidentellement
les Iuxations, les hernies ,
&c.
'
Mais
il
y
a plt¡{iems maladies particulieres de
con·
formation'
qtt'on ne peut guere rapporter
a
aucune
des claíres précédenres : re!les font, par exemple,
1°.
les maladies qui tirent leur origine d'un défaur
,d'articulation, ou d'un manque de quelqu'organe'
comrne du manque des yellx , de la langue,
&c.
on
de l'obftruél:ion naturelle de quelqu'autre organe ,
comme du nez , des oreilles,
&c.
2°.
Les maladies
c¡ui de nailfance ou par accident proviennent de la
cohérence des parties qui doivent erre féparées;
par exemple, des doigts , des paupieres, des levres
unies, du conduit de la pudeur,
&c.
3° .
On connolc
des mala
di
es de
conformation
qui réfultent de l'im–
perforation d'un canal deíliné
a
etre ouvert' d'une
o uvermre de ce canal percée"flilleurs que dans
!'en~
droit ordinaire, ou de den:" ouverturesau lieu d'une;'
le refrum
&
l'urethre fournilfenr quelquefois .ces
trois exemples. 4°. D es rnaladies qui dérivent de
confuiél:ion ou d'allongement contre nature d'ttne
parrie membraneufe; le prépuce préfente quelque·
fois ces denx cas.
5°.
On apporte encere en naiifant
des vices de
conformation,
qui corúiílent en excrOJf–
fances de diverfe figure, couleur, grandeur, cdn!if–
tance,
&
qui paroiílent fur plufieurs parties du corps:
ce font-la ces maladies de premiere formation, done
les uns penfent qu'on doit entreprendre la cure,
&
d'autres qu'il n'y faut pas fonger: opinions égale–
ment fauíres , puifque s'il
y
a de ces forres d'indifpo–
fitions qu'on ne peut détruire fans récidive
&
fans
péril, l'expérience prouve qu'il
y
en a d'autr;s
qu~on traite Ütns retour avec le plus grand fitcces. 6 •
E n
fin
on a vu des maladies compliquées avoir pour
p ríncipe plufieurs vices
~e conformat~on ,r~unis
dans
un meme fujet '
a
divers egards ' tant mtencurement
qu'extérienrement.
La cure palliative ou radicale de ce granel nom–
bre de maladies mentionnées jnfqu'ici, requiert l7s
lumieres combinées les plus étendues de la Medeo–
ne, deJa Chirurgie ,
&
de
1'
Anatomie: tout nous
ap–
prend que l'art efi
Ion~,
la vie courre, I.e
corp~ ~1¡et
a
mille infirmités meme des fa prern1ere ongmc ;
&
que pour comble de rnaux, l'efprit partage fou–
vent fans remede les vices de
conformauon
du
corys;
Cet article
ifl
de M.
Le
Chevalier
DE
]AVCOVRT.
CoNFORMATION'
e
Chirurg.)
l'art de rapprocher
dans les fraél:ures les bouts des os rompus, en em–
braílant le membre avec
!Qs
mains,
&
e.n cas d'ef
4