862
CON
aaifs
&
paiiifs qui concement un meroe objet. Cene
confojion
opere
1'<
~~n
ion
d •
droir:s
'3
· o~;
elle
a li u lorfqt•e l'héntJer pur • funpl e, le lega
liD
re
011
donarairc uni erfel, fe 1rouvenr
r~3nci
rs ou d
i–
rcurs du d funt auquel ils fuccedenr: nmis l'hériticr
bén ficinire 3 le pri il.!gc de ne pas confondre fes
cr 3nccs.
JI
y a auffi
onfujio_n
de
droit~ ,
lorfque l_e
p~oprié
tairc du fonds dommant de 1cnt propn ·ta1rc du
fonds fervanr.
Yoy. Lcg. ácbitori
,ff.
tftjiácjuj{. 1./i–
at cotl.
ad
úg.
fat
itl.
Bclordeau,
fu.
A.
an.
2.
6-
la.
.
art. 33.
Defpeiífes,
tom. l. part. / Y.
tit.
,,;¡.
BrodeaufurLouet,lct.
F.tmm. v.
(A)
o
FUSI
o
, (
Chimie.
Les
himifies modcrnes
d ' fignenr par ce mor le m ange de plufi urs diff.!rcn–
tes fubfiances
qui necontra8ent poinr d'union chi–
mique; rel que
cel.uiqui confiitue les poudres phar–
rnaceutiques compofécs, les po1ions trouble:.,
&c.
Les corps m lés par
confrifion
peuvenr erre
(i
par
s
par des moyens mécha niques; les ingrédiens d 'une
potion q-ouble , par exemple, par la réfidence ou re–
pos ; ceux d'une poudre compoli e , par le la vage,
&c.
Les différentes fubílances
miHées par
con.fujion
,
joiüífent chacune de toures leu.rs qualités fpécili–
ques,
(oit
phyfiques ,
(oit
chimiques, foir m dici–
nales.
C'cíl par ces deux propriérés que la
conji:fion
dif–
fere de la mixrion, qui n'efi pas diífoluble par
1
s
moycns méchaniques,
&
qui ne laiffe fubfilt, r au–
cune des propriérés fpéciliqucs des corps mixrion–
nés.
Yoy<{
MtXTIO
.
Quelques chimifies emp,Ioyent le mor de
confofion.
pour exprimer la fac;on d erre de différentes fubftan–
ces rres-analogues entre elles,
&
fi intimement m@.
lées' qu'elles ne fauroicn t erre féparées ni par le¡
n1oyens méchaniques, ni par les moyens chimiques :
J'eau
&
le vin , deux diverfes huiles effentielles ,
deux liqueurs vineufes diffi rentes , comme le
in
&
la hiere,
&c.
conftituent par leur melange une
confojion.
de cette clafie.
Cette
confujion.
confifie
é
idemment dans une dif–
tribULion cxa8e
&
uniforme des part
Í S d'un dS
cor¡;>s confondues pa.rmi les panies de l'autre.Or
e
r–
te
difiribucion uniforme déeendant de
1
' 'trme ana–
Jogie des di ers corps confondus , il efi dair que la
confojion
dont nous parlons peut erre regard.!e cm–
me une efpecc¡
d'a~grégacion,
puifque le formel de
e
demier genre d union confitle daos l'homogén i–
te des panies.
Yoy <{
la
naturc
&
les propri<r s de
f"ac–
grlglaumot
HI~II E ,page4o2 .
&fuiv.
l.
Hcn
k
el , qui a compré la
confufion
parmi
les
e fpeces de la conjonaion hi mique, regarde com–
me des
confujior.s
l"union de
div
rfes fubílances
mé–
o lliques ntre elles , celles des di erfes terres
i–
trifiées enC. mble celles des huiles ffen ielles avec
1
s huiles par e pr Ilion ,
&c.
(voy'{
(on
appropria.
río,
fea .
111.)
mais la plupan de
e~
union.s pou anr
~tre
d rruires par des précipita
ns,!les
rentrent d11ns
la claffc des mixtions.
Y oy<{
,
1rXTI.ON.uelques anciens chimillcs ont employ fon im–
roprement le mor de
ccnf'flion
dam le m m
fcns
que
nous
pr
nons aujourd'hui
eude
fowtion,
thf–
fol_
"on,
combiruzifon ;
mais c'
e.llla vraie diffolution
1miquc
qu'ils ont pr tendu e primer par le nom
de
onfufion.
,
amfi ce n'ell que le
mOL
qu'on pcut
1
~
r
proc:hcr.
es Phyficieos expliqu nt la
diffo–
luooo ar
la
«•r.fuJion
;
i1s
ont allit.r<! que l'urúon
des corps fo -'bles n'étoir qu'unc
confo/ion ,
en
prc·
nant certe
reffion dans le premier
(en.s
que nous
lui
avo~
dono.:. chn, cet a.rocle:
'cilla bofe qu'-
n a
dr01t
d
n:procber
~
ceux-ci. (
b)
0, F
iT
ATI
' ,
f. f.
( .RJ.itorif.)
panje
du
d.if–un
c;ui,
(.
oo
la di
ri.fion des ao ,
. o.,
onúa-
¿
CON
ire