COM
vemettt a 'un batean , ott qui tourne avec
tor~e
pen:
¿ant quelque tems, éprouve d'ab?rd un. ver;•ge
q~1
a nne nce que
h~
cerveau eíl: affetle, & b 1entot apres
il v.omit de la hile.
11
fuir de-la, que comme le vo-
· miífement de bile procede d7 canfes
Ji
legeres, il
ne faur pas tirer un prognoíbc fatal de ce fympto–
me dans les ceups de tete
,..a
moins qu'il ne feit ac–
compagné d'autres fymptomes dangereux.
, 10
°.
Pour ce
c¡u~
Tegarde les douleurs de
t
~te, il"femble· que ce
(olt
un defordre particulier au
cdl.ne&
a fés tégumens. Comme ils denote
m
que le
s fonc ·tlons du cerveau r.:e fonr pas détruites , il ne fa ut
pas les mettre -au rang des mauvais préfages: car
quand les fonltions ·du cerve<ru font extremement
d érangées, on ne peut pas déterminer fi l'on rc:ífent
ou no n, des élouleurs dans cette partie.
11°.
Les convulfions marquent clairement !I,ue1a
.
.:ompr~[fion;
la léfion du cerveau, a dérangé l'egali–
té de l 'alnue nce des efprits dans les nerfs qai fervenr
-au mouvement rutú'cula.ire.
IJ.
0
."La~paralyfie
arri-ve qt•and le cerveau -eft te!·
lement-blen:é ' que cette léíion a toralemeflt arreté
le cours
.des
efprits qui affiu ent dans les nerfs qui
-donnent le mouvement attx mufcles ; felon c¡u'une
partie ou .une -autre
du
cerveau anra éré compri–
mée
,--la
paralyíie affetlera, ou tous les mufcles, ou
c eux d'un coté du eorps íeulement, ou bien frmple–
m ent quelque mufcle particulier: c'eíl:·tm·rres: mau–
v ais prognoíl:ic , puifqu'il dénote la violente
com–
•J'reffion
de la fubfiance médullaire du cerveau.
·IJ
0 •
-La déchargc involentaire d'urine
&
de ma–
'tiere fécale, efi ici un des plus flHlefies fymptomes;
• -<lar les ner& qui fervent aux mufcles fphinélcrs de Ja
v-e!lie
&
de l'anus, tirent leur origine des derniers
nerfs de la moell e fpinale'
qui
paíl'e par les trous de
l!os facrum: d'ou il eíl: naturel de conchtre, que l'o–
'Tigine de la moelle fpinale dans le cervéau doit ette
léfée en meme tems.
·l
-
·J
4
v.
P our ce qui eíl:·de l'apoplexie
&
deh fievre
qui
r accompagne, elle montre une
compr~on
du
-cerveau qui a détruit t outes 1es fenfations .intlernek
&
externes, auffi-bien que les mouvemens fponta–
nés. Cet état apopletlique efl: prefque .rof•jo urs a'c–
·compagné d'un pouls fort
&
vif, pendanr Jeque!
1'-aélion du cervelet continue encere; paree qu'étant
a
l'abri fous la dure-mere'
i 1
efl: bien plus difficile–
ment comprimé.
1
5". Enfin quand le cervelet vierrr auíli a erre coro–
primé, p aree que dans la
compr~on
du urveau
tou–
te la force du fang qui devroit circuler agit prefque
cnrierement fttr le cervelet; la fuuilure du cervelet
f-e détruit par une augmenration de mouvement ,
d'o/1 la mort fuit néceífairement.
Caufls
<k
la
compr~on
du cerv.eau.
Ces divers ac–
cid~ns
que produit la
COfT!pr1Jion,
naiíl'ent d
ans lescoupS reS'llS
a
Ja tete, par l'enfoncement du
cdl.neavec , ou fans fraél-ure. Alors il peur arriver
que dufang ou que!que autre liqueur loit épanchée fur la
dure-mere, entre cette membrane
&
la pie - mere,
entre celle-ci
&
le cerveau , ou dans la propre fub–
~;ance
du cerveau.
Il
peut y avoir quelque porrion
os. dépla_cée entierement , o u en partie ; une poin–
t~ ~
os,qu• pique la dure-mere; le corps qui a fa ir la
P
3
'ers al relle dedans; l'inflammation des meninues
occauonné
·
d'
·r
l
0
Ji
d
e par une peute
JVJuon, ou par a con-
tu
on
u
pé .
a
il~
1
.r
.
'~:
_,
1
ncr ne.
o
a
es catues tmmewat:es
tze a
compr~Qion
du arvea.u.
Cure.
La cure ce iill
11
•
bl'
1
•
d
r
état naturel
&
~
,n 1
e:
ret!l 1r e eran:
ans aon
d
' , "
1 Y
mamtemr. On conn01t l'enfon-
cement
u crane par !'atto
h
d
•
P ar la víle feule fur-
uc ement ,u crane ' ou
•
tour quand les tegumens font
levés. ll fuur cependant ici quelqucfois de l'habJ!eré
&
de :a pru?ence pour ne pas s' y méprendre. Si
COM
l'enfó ncement
el
u cnlne
~11: ~
fenG.ble, qu'il ne faille
<fi;'C
des yeux pour le_ votr , tl efi pour lors bien avé–
re;
&
c¡u~nd
par la vwlence des fymptomes on s'eft
cru obhge de _lever les régumens,
&
de menre !'os
a
n~~,
·?n vo•t h:en auíli ce qui en efi.
S
1l n eíl:
que~10n
que de la conmfion du pericra–
ne , o n y
rem~d~~
par la faignée; ou fi elle ne réuffit
p_as , par une
1~c•íio~
cruciale qu'on fait
a
cette par–
tic avec
u~
b11loun dro1t, donr on porte oblique–
~ent
la pomte fous la peau, afin que cette inciGon
s étende plus li1r le pencrilne, que fur le cuir che–
velu. Par ce moyen , on débride cette membrane
on
~onne
iífue aux liqueurs, on fait ce!l'er l'inflam:
mauon
&
les fymptomes quien font les fuites. On
parafe cette plaie fi mplement; on met fur l'os
&
fur
le
p~ricra ne ,
un
pluma~eau
rrempé dans une liqueur
fp1ntueu fe , tclle que
1
eau-de-vie; on couvre d'un
dige!!if íimple la plaie des tégumens ,
&
l'on appli–
que fur toure la tete des réfolutifs fpirirueux.
D ans le cas d'épanchement, on a ordinairement
•recours au rrépan : mais avant que de fai re cettc
opération, il fant tacher de connoirre le lieu oñ eft
le defordre' & il n'efi pas toujours aifé de le devi–
mer; cependanr íi les fymj)tomes menasans , caufés
par la
cornpr~Oion
du cerveau
,
font extrememenr
ur•
gens' il fa udra appliquer le trépan
a
un endroir' ou
a
plufieurs endroirs du crane s'il.ell néce!l'aire' pour
fai re ceíl'er la
cornpr~(jion
,
&
évacuer la matiere
épanchée; car il parolr plus ra.ifonnable, apres avoir
prévenu les affifians fur l'incertirude du fucces de
l'opération, de tenterun remede douteux dans cetre
conjonélure, que de n'en point tenrer du tour.
Lorfsue quelc¡ne poinre d'os pique la dure-mere;
ou blefle le cerveau,
il
fau t l'oter au plCuot; car il
en réfulte les plus crucis fymptomes. Lorfque l'os
enfo ncé piie ou cede fous le trepan, on doit faire un
trou dans le crane
¡\
córé de la fraélure ' par lequel
trou on inrroduica l'élévatoire pottr foulevcr !'os
enfoncé.
R ijlexion.
D ans tous ces cas l'on ne peut qu'etre
effray
é deJa plf1part des trilles fymptomes dont nous
avons
fa.itle dérail: cependant l'on ne manque
pas
d'obfe
rvations d'heureufes cures arriváes dans des
enfoncemens ' des fraélures de crane tres-confidéra–
bles , dans-le déchirement des mérúnges , dans la
perte meme
d.'
une partie de la fubfiance ?u CCJ!'CaU.
Ces fairs confolans confondent notre fo1blc ra1fon,
&
nous prouvent qt'e le Créateur en cachant
a
nos
yeux le íiége de !'ame, lui a donné des
~~lfour~es
pour fa confer vation qui nous feront tou¡ours
•n·
connues.
Article de M.
le
Chevalier
DE ]AUCOURT.
CoMPRESSION,
tumede Chimrgie,
aélion depref.
fer une partie par le moyen d'un appareil
&
d'un
bandage.
,
La
compreffion
eft un des meilleurs moyens dar'
reter le fang.
.Voy•{
HÉMORRHAG/E.
.
.
Un appareil
compr!flif'appliqué
avec mreJJ,gcnce
fur la peau tlui recouvre un
.Gn.us,
proc~re quel~u~=
fois le recol ement de fes
~a
rotS,&
évne des •nc
fions douloureufes.
f/'oye:;_
CoMPRESSE
&
Co:<TRt•
OUVERTURE.
.
I1
eíl: des cas oñ la
eomprejfion
eíl:
néceíl'a~re po~r
reterúr le pus dans les finus, afin de
mett.r~ 1~
clú-
.
r.
•
•
•
cnt les mcdions
rurglen
a
portée de raJre plus surem
.
M.
&
contre-ouvertures néceíl'aires. C'efi aU1íi qud
Petit a imaginé de tamponner l'inrellin
reélum
a7s
la fifutle interne de l'anus, pour fa ire fé¡ourner e
d
li
r:tL..J
&
fa'tre prono
ncer uno
pus ans Ie
U)US IUlU
eux'
ll
.c.a.
tumeur
a
la marge du fondemeo r, laq_ue
\
r.on.
F,,..
cliquer le
lieu
ou
il
faut faire l'opérauon.
oy.
IS•
TULE
Á
L'A US.
, d
·
'
j
Cecre m t.hode de
eomprímtr
J
en rOtt par ou
o
pus
(or~ ,
s'employe avec fucces dan.s
d'au~rcs P~;;
ríes pour faire l'ouver(uredes fa s qu1 fourniJTent