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COM

(fl\uífes epaiífeurs ' le

comprzs

ne s

7

ouvrant pas

ega–

:Iement des deux cotés.

K H D

eíl

une piece qu'on ajufl:e quelquefois

.fur -un de ces

compas,

pour

mettre~des-balanciers

Olt

-des.roues -droites: cetre piece efl: mobi le en

K

&

en

H,

de fac;on <¡u•on peu·t

a p~recher

f? n extrémité

J)

fort pres du bord du balanc1er monte dans le

com–

pas,

au moyen de de,ix petits trous qu'on per-ce dans

•chacune des parties

B

&

E

;

par-la on voit fi en

to\rrnan1: fur fon axe, tous les points de fon bord

fo nt toujours également difl:ans de

D,

&

par confé–

quent fi le balancier ·efl: droit. Ce

compas

fert encore

pour.mettre des balanciers de pefanteur.

(T)

COMPAS AU TIERs,V.

encore L'expL. desfig. d'Hor–

.log.

eft un outil dont fe fervent les Horlogers pour

avoir tout d'un coup le t iers d'une grandeur. Cet

infuument eft compofé de deux branches

A B, A

B.,

mobiles fur un centre

C

comme le calibre a prendre

les hauteurs o u maitre a danfer; la feule différence '

c'efl: qu'au lieu que les parties

AC, CB

foient d'égale

longueur comme dans ce calibre, elles fo nt dans le

rapport de 3 a

1,

c'efr-a-dire que

B C

eft trois fois

plus long qu'

A C.

Cet infrrument fert particulierement

a

prendre la

!;íroífeur de l'arbre du barillet, do nt le diametre doit

etre le tiers du diametre interne du barillet.

Il

ferc

auffi pour la rofette, que l'on fai t aulli un tiers plus

pettte, ou a-peu-pres, que le rateau.

(T)

CoMPAS a l'ufage des

Menuifiers'

il n'a rien de

p articulier; ces ouvriers s'en fervent pour prendre

des mefures .

CoMPAS D'ÉPAISSEUR'

a

l'ufage des

Orfévres en

gro/Terie;

il efr compofé de deux branches rerenues

enfemble v ers le milieu par une charniere; a une de

leurs extrémités elles forment un cercle parfait,

&

a

l'autre la moitié d'un quarré. C'eft au plus ou moins

d 'éloignement de ces branches, que l'on connoit

l'égalité o u la différence d'épai!Teur, en plac;ant le

compas

fur plufieurs endroits de l'ouvrage fucceffi–

v ernent.

CoMPAS

a

l'ufage des

Faaeurs d'orgue;

il efr re–

préfenté

fig.

61.

Plan

c/U!

d'orgue ,

&

ils s'en fervent

p our couper la partie a¡;rondie des bouches ovales

des tuyaux de montre.

.Voyez

BoUCHE OVALE. Ce

compas

eft c;:ompofé de deux équerres

be

g,

a de.

L~ prem1~re

équerre efl: cornpofée d'une poignée

a,

d une no1x

K,

par l'ouverture de laquelle pa!Te

la verge

be

de l'autre équerre qui peut y erre fixée

par la vis

K,

~\~ne

au1;e noix.

d,

dans laquelle la

verge

de

eft nvee, & d une pomte conique

.f

qu'on

place ·•m centre des ares que l'on veur décrire avec

l'autre pointe

g.

L'autre équerre eíl compofée de la

verge

he

&

de la branche

e

!1.

e

eft une noix dans

laquelle la _verge

he

efl: rivée;

¡,

eft une noix dans

laquelle pa!Te la verge

de

de l'aurre équerre qui y

peut etre fixée par la vis ", enforre que lor fque les

d eux v is

k

&

h [ont

deíferrées, on pent approcher

o u éloigner a volonté le rnontant

e"

du montant

a

d.

i

eft une boite dans lac¡uelle on met la pointe tran–

chante

g.

Pour fe fervir de cet outil, la pointe

.f

ILxée au

ce.nrre de !'are que l'on veut couper fur l

a table d'é–

t ain ou de plomb étendue fur

1

'établi, la

difl:ance.fg

entre les poimes égales au rayon des ar

es que l'on

ve~t

couper, on appuie le creux de la main fur la

po,~née

a

pour faire entrer la pointe.fdans le centre

de! are que l'on veut couper: on concluir de l'autre

mam la pomre

g,

c¡ui efi rra nchante

fur la table de

plomb ou d'étain que l'on coupe pa; ce moyen.

c?;,;PAS a. l'ufage des

Púntres, D1Jinateurs,

&c.

JI

,d.Oit erre

po,~tu ,

fcrme ,

&

fes pointes d'acier tres–

<iel!caleS: o'.' sen ferr peu, mais il en faut avoir

un

p our le befom.

COMPAS CAMBRÉ

Á.

ATURE, a l'ufage

de~

Re-

COM

liwrs Dorwrs;

ils s'en fervent pour coucher I'or fur

lc;:s !ranches ;

il

doit etre de fer; il a a la tete un clou

nve de!Tus

&

detrous

a

3 pouces de la tete; les bran–

ches de 6 pouces de long, tels c¡u'on les voit

Pl.

fi.

fig. B de la Relieure¡

il efl: carnbre dans fes deux bran–

ches pour avo!r plus aifement moyen de s'en fervir

dans les goumeres, dans les bouts des livres ·

c'eft

ce qu'on appelle

atare.

'

Les Relieurs-Doreurs fe fervent aulli d'un

compas

ordma!Te en cu1vre, pour mefurer la place ou ils ont

a

metrre de I'or '

&

n'en couper qu'a proportion.

.Voyez

DORER.

CO~P~S

COURBÉ

&

BRISÉ

a

l'~lfage

des

Sculp–

teurs;

1ls s en fervenr pour mefurer les groífeurs des

corps ronds, paree qu'il embra!Te les parties , ce que

ne peuvent pas faire ceux

a

jambes droites.

Les Graveurs s'en fervent aulli pour rrouver le

véritable endroit d'une planche qu'ils veulent re–

pouífer

&

graver.

Voye{.

G

RAVU

RE

ou

BUR!N.

COMPAS DE FORGE,

a

L

'ufa.ge

des S erruriers

&

au–

tre..s ouvriers ;

c'efi un grand

campas

ordinaire dont on

ufe pour prendre les longuenrs fur le fer chaud.

Les Serruriers en ont d'autres de différentes gran–

deurs , qu'ils appellent

compas J 'établi.

CoMPAS n'ÉPAJSSEUR,

a

L'ufage des

Sarurier.s;

c'eft un

compas

dont les branches font courbes,

&

qui fert 3. l'ufage indiqué par

Con

norn.

COMPAS DROIT ET COURBE ,

a

l'tifizge

des ou–

vriers qui travai/Lent en pierre.s de rapport ,

&

en tablet

4

terie;

voyez

la

Plan.che de Mar'}ueterie

en

pi

erres de rap–

port.

CaMPAS'

a

l'ufage des T onneliers,

efl: un infiru–

ment dont ils fe fervent pour former

&

marquer les

douves des fonds de leurs futailles en figure fphéri–

que. Cet inílrument efl: fait d'un feul jet debois pliant,

mais élafrique, dont les deux bouts fervent de bran–

ches

a

l'infirument,

&

font garnis chacun d'une poin–

te

&

d'une

vi

role de fer: ces deux branches peuvent

s'approcher

&

s'éloigner au moyen d'un are de bois

a vis qui les traverfe.

Les Tonneliers ont aulli parmi les outils de leur

mérier, des

compas

ordinaires qui font de fer,

&

dont les branches n'ont pas plus de huir pouces de

longueur.

COMPAS,

a

l'ufoge des .Vergetiers,

efi une efpece

de mefure marquée de poinrs, ;\ chaque bout de la–

quelle efl: en travers d'un coté feulement' un mor–

cea u de bois travaillé, haut d'env!Ton un pouce

&

demi, pour retenir le pié fur la mefure. Les Cor–

donniers s'en fervem pour mefurer la longueur du

pié de ceux qu'ils ont a chauírer.

.

Outre les

compas

dont nous venons de

falf~

men–

tion , il y en a un granel nombre d'autres

A

~

ufago

des différens ouvriers. Ces

compas

feront décnrs

au~

articles ou nous ferons le détail des ouvrages.'

qd~n

ils en vaudront la peine.

Il

n'y a prefque pomt ar–

tiil:e qui n'ait fon

compas.

COMPASSER, v. a&. c'efi prendre des mefures

avec le compas.

Voyez

CoMPAS.

,

COMPASSlON ,

f.

f.

(Morale.)

aRiiaion 9udoo

éprouve

a

la vfle , au récit ' ou au {ouvemr

es

maux de quelqu'un. C'efl: un. fentiment auquel

011

fe livre avec une forre de plrulir:

N on quia ve.xari que.mquam ejljucunda voluptas,

S ed quihus ipfi matis cartas, 'J«Ía cermrtfiiAYe

tJ!.

·

e du témoi-

Le plailir qu'on y éprou_ve v1ent

e?cor

de l'hurna-

gnage qu'on fe rend

a

[01-meme qu on a

nité.

11:

{i

~

"bl

Plus on a été mc.Jheureux, plus on e

(,

~eptl ~

Je

colnnallion. Non ionara mali ,

&c. Non- e hemehn

r

:u·

"

¡¡

·

t

on e ere e

on ne fe refi.¡fe point

a

ce entJJTien ,'

.

. c'ell

meme quelquefois les occalions de l exc1ter,

1

P

our cela

&

non par un fentiment barbare, que

1•

'

peup e