Table of Contents Table of Contents
Previous Page  783 / 940 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 783 / 940 Next Page
Page Background

COM

cortl-e

Cl\m

a·rc au-deifous de 6od eíl donnée-,

&

qu~-

•un en cherch.e le rayan ; faites avancer la l.igne mar–

quée fur la queue d'aronde, jufqu'au degré propofé

fur la ligne des cardes; prencz enfuite la carde don–

.née entre les pointes les plus proches du centre,

l'ouverrure des autres pointes donnera le rayan

cherché.

5°.

Un raya n étant donné, trouver le fi nus

'<i'un are c:¡uelconque ; arnenez la ligne marquée fu r

ia c¡ueue d'aronde, jufqu'au degré de la ligne des fi–

nus done on veut avoir le finus; prenez le rayan en–

tre les pointes les plus éloignées du centre, l'ouver–

n•re des autres donnera le finus cherché : mais fi le

iinus cherché étoit au- deífous de 3od, alors la dif–

férencc des ouvertures des pointes oppofées donne–

¡-oit le fmus cherché. 6°. Un rayan étant donné ,

'trouver la tangente d'un are c¡uelconque au-deífous

de 71 d , fi la tangente cherchée efi au-deífous de 26d

30'; faites gliífer la ligne de la queue d'aronde juf–

c:¡u'au degré propofé fur la ligne des tangentes; pre–

nez le rayan entre les pointes les plus difiantes du

centre, l'ouverture des autres donnera la tangente

cherchée, fi la tangente requife efi au-deífus de 26d

30': mais au-deífous de 45d, la! igne de la coul.iífe

doit erre amenée jufqu'au nombre de degrés donnés

(ur

la ligne des t angentes ; alors en prenant le ra:yon

entre les pointes les plus difiantes du centre , 1ou–

.verture des autres donnera la tangente ,

&c.

(E)

CoMPAS SPHÉRIQU;E

ou

o'ÉPAISSEUR: on fefert

·ce cet inílrument pourprendre les diametres , l'épaif–

feur , ou le calibre des corps ronds ou cyl.indriques;

tels que des canons, des ruyaux, &c. Ces forres de

compas

confifient en quatre branches, aífemblées en

un centre

dont deux font circulaires,

&

deux au-.

t res piares', un peu recourbées par les bouts.

Pour s'en fervir, on fait entrer une des pointes

piares daos le canon,

&

l'autre par-dehors ; lefquel–

les étant ferrées, les deux pointes oppofées mar–

quent ['épaiífeur.

Voy<{

CALIBRE.

Il y a auffi des

compas jpl.ériques,

qui ne different

rles campas communs, c¡u'en ce que leurs jambes

font recourbées pour prendre les diametres des corps

ronds.

ehambers.

(E)

CoMPAS ELLJPTIQUES: ils fervent

a

décrire tou–

tes forres d'ellipfes ou d'ovales. On en a imaginé de

clifférentes Cortes, dont la confimllion efi fondée fur

clifférentes propriétés de l'ellipfe. Par exemple foient '

cleux droites

e

G

,

G L,

(fig.

.2.

Géom.)

é~ales

eha–

c une a la rnoitié de la fomme 'ou de la difference de

deux axes

e

B,

e

A,

attachées !'une

a

l'autre par

leur extrémité commune

G

,

enforte qtl'elles puif–

fent fe mouvoir autour de ce point, comrne les jam–

bes d'un

compas

autour de fa tete. Soit le point

e

fixe au centre de l'ellipfe,

&

foit

L B=CA,

le point

B

décrira l'ell.ipfe. Cette confirullion efi dérnontrée

article 69 desjéll. coniq. de

M. de l'Hopital,

&

nous

y

renvoyons le leaeur. Au refie, cette efpece de

compas

ainfi que tous les autres femblables ,. eíl af–

-fez peu'commode par .toutes

~o~es

de raifons.

Ceux c¡ui ont

b~fom

de.decrue fouvent des

e~iipfes

&

autres feawns comques , d1t M. le marqws

de l'Hopital, préferent la rnéthode de les décrire par

pluiieurs points; paree que

le~

rnéthodes

d~

les dé–

erice par des mouvemens connnus font faut•ves ,

&

1'eu exaaes daos la

pratiq

ue. (O)

.

C

O

M

p

AS A

Z I

M.UT

HA L; ce

compas

rev1ent au

campas de variation,

&

~iffere

du co_mpas de

~er

ordinaire de plufieurs mameres , en V

OICI

!a defcnp–

tion. Sur la bolee qui contiene la rafe e.fi adapté un

1 arge cercle

A

J3_

(

Pfan.

de la NavigtU.J!g:

',:5 .)

.dont

une moitié efi dlVtfee en 90d ,

&

fubd1V1fee diago–

nalernent en minutes. Sur le cercle

A B

efi pofé un

index

be

mobile autour du centre ou point

b,

ayant

une pinnule

b

a

élevée perpendiculaircment ,

&

mo–

;bil~¡

fu; une chamiere. Une foie fort fine

a<

va du

e o

M

7s7

n1lfieu de l'index au h<;ut de la .P.Ínnnle, pour fat"'

mer une ombre fur la hgne du mi!teu de l'index. En–

fin le cercle

1

~

t;íl

traverfé

a

angles. droits par deux

fils, des extrern1tes defquels c¡uatre hgnes font tirées

dans l'intérieur de .la

bo'l~e:

&

fur la rofé,

il

y a pa–

r eillement quatre l.ignes nrees a an9les droits. La bol–

te ronde, fa rofe, le cercle gradue,

&

l'index; rout

cela efi fufpendu fur deux cercles de laiton

B B,

&

ces cercles font ajufiés dans la bo1te quarr 'e

e c.

Vfage du compas ar._imwlzal p our trouver l'ar._imuth

du Soleil, ou plútót jon amptitude magnwque , pout

en déduire enfuite la variatiorz du

co1npas.

Si

l'on

-veut,

par exemple, obferver l'arnplitude OIÍentale !u

So~

leil, ou fo

n az

irnuth, on fera parvenir le cemre de

l'index

be

!

i.tr

la pointe ouefi de la rofe; de forte que

les c¡uatre lignes de l'extrémiré de la rofe, répondent

aux quatre autres qui font dans l'intérieur e la bat"'

te·. Si au contraire on veut obferver l'amplitude ac–

cidentale, ou l'azimuth apres midi, on tournera le

centre de l'index direaement au-deffus de la pointe

& de la rofe. Ceci étant fait, on tournera l'index

be

jufqu'a ce qtle l'ombre du

fila!

combe pofitive–

rnent fur la fente de la pinnule, & le long de la

li~

gne du rnilieu de l'index : alors fon bord intérieur

marquera fnr_le éercle le degré

&

la minute de l'am–

plitude dn Soleil, prife ou du coté du nord, ou du

coté dn fud.

Mais l'on remarquera qtte

fi

le

compas

étant ainli

placé, l'azi muth du Soleil fe trouve

a

moins de 45d

du fud, l'index ne marquera plus , paifanr alors au–

dela des divifions du limbe: en ce eas, on tournera

le

cornpas

d'un quart de tour, c'efi-a-dire qu'on fera

répondre le centre de l'index

á

la pointe nord ou fud

de la rafe, felon l'afpea du Soleil; alors le bord de

l'index marquera le degré de l'azimuth magnétic¡ne

du Soleil, en comptant du nord cornme ci-devant.'

Voye{

AMPLITUDE.

L'amplirude magnétique étant une fois trouvée ;

on dérerrninera la variation de l'aiguille aimantée de

cette

fa~on.

Exemple.

Etant en mer' le

I

5 Mai ' 7 ' 5'

a

45d de latitude

nord, les rabies me donnent la latirude du Soleil de

19d au nord,

&

fon arnplitude orientale de 27d 25'•

nord,

&

je trouve par le

compas atimttthat

l'amplitu–

de orientale du Soleil entre 62

&

63d, en comptant

depuis le nord vers l'eíl, c'eíl- a- dire entre 27d

&

:~.8d,

en comptant de l'eíl vers le nord; parranr l'am•

plitude magnétique étant égale

á

la vraie amplitudc ;

l'aiguille n'aura point de variation.

Mais fi l'amplitudc orientale que donne le

compas

s'étOÍt tronvée entre pd

&

5Jd , en comptant tOtl•

jours du nord vers l'eíl, on auroit en en cGrnptant

de l'efi vers le nord, l'amplitude rnagnérique entre

37d

&

38d, plus grande de

10d

que la vra1e

arnpl.i~

tude; ce qui donne la variation de 10d au nord-eíl.

Si l'amplitude orienrale trouvée par l'inihument

efi rnoindre que la vraie amplirude , leur différence

donnera la variation occidentale.

Si la vraie amplitude orientale clt rnéridionale;

de.merne qtie l'amplirude donnée par l'infirument

>

&

que celle-ci

{o

ir la plus grande, la variation fera

au nord-ouefi, &

vice

verja.

Ce que l'on a dit de l'amplitude nord-eíl, efi le

meme pour l'amplit·ude fud-oueíl: comme ce que

l'on a die pour l'amplitude fud-efi , efi vrai de

l'arn~

pl.itude nord-oue!L

Voye{

AMPLITUDE.

Enfin

{i

on trouve les amplitudes de différentes

dénominations, comme par exernple la vraie ant–

plitude de 6d no rd,

&

l'ampl.itude magnétic¡ue de

~ d

fud, la variarion qt•i dans ce cas-la efi nord-efi

>

(era

égale

a

la fomme des amplitudes vraies & ma–

gnétiques. On doit encendre la meme chofe des arn--.

plimdes occidentales.

On peut trouver de meme la variation par

le;s,