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COM

JJ.-.J~pdex

r s

a tottjours marqué le

m&me

point (ur

J.'

are de cercle

tu,

on peut etre aíftm!' d'avoir un cy-

1ind¡;e parfait : mais

ú

au contraire

il

a patcouru plu–

ÚeUJ:s

di

vifio(ls de c;et are de cercle , on efi afimé

_qu'írn'eft pas d\tn meme diametre dans tome fa lon–

.gueur; car s'il fe préfente entre"les pointes

E

a

un

4ia.petre tl10indre que celui fur lequel efi appliqué

en c

ommen<;ant, le

compas ,

la force. du relfort

x

qui

.do.it

erre alfez grande' fera lever l'extrémité

o

du le–

~ier

o

e

a,

& pailfer l'extrémité

a

jufqu'a ce qu'elle

touche la

li1~fa,ce

du cy lindrc : mais

;\e

caufe que le

campas

e(l en équilibre fur les vis

K L,

le refiort

x

c::>t~tinuera

d'agtr fur le lcvier

o

ea,

qui devient en

~et

1nftant du

fe~ood

genre, puifqu'il Qcouve un point

d'a"pui imrr,obile en la furface ducyli.pdre

O

ti il vient

de s appliquer. Ainfi l'efFet de l'aéhon du reífort

x

paírera au point

e

aulli-bien que la platine

G F

m n,

Jufqu.'a ce que la pointe de la vis

E

venant

a

toucher

la furface du cylindré , mette un te<me

a

ce m_ouve–

!Jleln. En cet état l'exrrémiré

o

fera plus élevée qu'- ·

elle n'éroit auparavant, mais elle n'aura pas pt1 s'é–

lever fans é!ever d'une pareille quant.iré le point du

Ievier

rs

ce ntre lequel elle s'applic¡ue; mais cette ac–

tion'

a

caufe que le levier

r

S

ell: fixé au point

r,

fera

tranfmife entierement

a

l'autre e>.-rrémitéfquis'éle–

vera vers

t.

Le contraire arrivera

li

un plus grand

diametre vient

a

fe préfenter entre les pointes

Fa

du

compas;

car il fera élever la derniere

&

baiífer

l'atltre extrémité

o,

contre laquellc le reíTort ''' fera

¡¡ppiiquer le levier

rs,

dont l'extrémité

s

defcendra

au-deífous de la flcur de lys da"ns la partie de l'arc

de cercle

su.

·

Pour avoir

a

préfent le rapport de l'efpace par–

~ouru

pat l'extrémiré

S

de l'ind

X,

a

la clifférence

des diametres qui ont paífé entre les pointes du

cam–

p as ,

il faut remarquer que la

march~

de la pointe

a

eíl:

double de la clifférence des rayons,

&

par con–

féquent que celle de l'extrémité

o

ell: égale

a

celle

~e

la pointe

a

multipliée par le rapporr des panies

o e . ea

du levier. On a done

o:::::ax~:

mais le

mouvement de la pointe

S

de l'index, qui efi un le–

vier dp fecond genre, efiégal

a

celui du point

o

multi–

plié par le rapportde

rsaro;ona

doncS=o~

&

en fubll:ituant dans cette derniere équat.ion la va–

leur de

o

prife de la premiere, on aura le mouve–

ment de l'extrémité

S

de l'index ( en nommant le

rapport

o e. e a=.f&

le rapporr

rs .

ro= g,ex

primé

en parties.multiples de

a)

en cette équationf

=a.fg

,

qu i efi une quant.iré conúdérable par rappor

t aux

clifférences des diametres du cylindre.

Yoy<{ l'expli–

caúon des Planches d'Arts.

COMPASa l'ufage des

Fondeurs de cloches,

efi une

r eale de bois terminée d'ttn bout par un talon du cro–

ch':,t , dans Jeque! on fait entrer un des bords de la

cloche, pendant que l'on frotte l'autre bout de la

regle, qui efi di v>fée en piés

&

pouces , centre le

bord de la eloche diamétralement oppofé. Le poinr

le plus éloigné du talo n o lt la cloche arteint cfi fon

v ra i diamerre.

V oy •{

CLOCHE.

COMPAS DE CONSTRUCTION a J'ufage des

Fon–

deurs de cloclus,

efi un arbre de fer qui a deux bras

qui retiennent la planche fur laquelle e ll tracé le

profil o u échantillon de la cloche, lac¡uelle ferr ;\ for–

mer le noyau, le modele, la chape en faifant tour–

ner cene planche autour de l'axe , qui roule en-bas

par un pivor fur une crapaudine de fer ,

&

en-haut

par un tourillon dans un coler de meme métal.

Voy<{

/afigure 3. Pt. de la Fonderie des cloc!Les ,

&

l'article

F o TE DES CLOCHES.

COMPAS

a

l'ufage des

eordonniers;

ils s'en (er–

v ent pour prendre les mefures. Il eíl: compofé de

deux couliífes qui vont !'une dans l'autre, de forte

que les deux femblent n'en faice qu'un.e; au bour

e o

M

759

d'une

efr

u,n talon fixe ,

&

au bout de I'autr·e efi un

tafon pareil

&

au!Ii fixe fw: fa branche , de fon e

qu'~n.

tÍJ:'!-nt u';: de ces br,anches le talon qui y eíl:.

fixe la fmt

&

s ecarte de l autre talon , & laiífe un

efpace entre les dcux qui efi la mefure du p

ié. La

couliíre rnbbile efi marquée par parties égales

nu.mé–

rotées , enforte que l'ouvrier puiífe retrouve

r chez

lui le meme intervalle entre les deux talons , pour

choiíir une forme de meme grandeur que le pié de

celui pom qui on fait la chauírme.

Voye{ la Planche

du Cordonnier.

(

D

)

CaMPAS il l'ufage des

Éctivains,

c'eíl: un

campas

ordinaire dont ils fe fervent pour mefure.r la hauteur

QU

longueur des ligncs , des figures qui

re~ferment

les différens objers d'un érat, d'un bordereau, d'un

compte ,

&

pour fixer l'endroit ou l'on doit tracer

~haque

figure , afi.n d'obferver l'ordre

&

la pro–

portian.

CaMPAS

a

l'uf.'lge des

Épingliers.

Ces ouvriers

¡;'en fervent pour tracer la lame d'érain dont ils fe

propofent de fair.e des plaques.

Voy<{

EPIN G<LIER.

CoMPAS

a

l'ufage des

Ferblantiers;

il efi de fer.

&

efi fait comme tout autre

campas.

ll fert aux Fer–

blantiers potu· mefurer , compaífer ; marqu r des

ro nds

&

des demi-cercles , felon le befoin , fur les

feuilles de fer-bl anc qu'ils employent.

CaMPAS CaURDE

a

l'ufage des

Guainiers:

il efi:

fait par en-haut comme le

campas

droit, &a les deux

branches par en-bas recourbées el).-dedans ; il fert

ame Guainiers pour compalfer le diametre des mou•

les de leurs ouvrages.

CaMPAS DROIT

a

l'ufage des

Guainiers.

Ce

cam–

pas

n'a ríen de particulier; il efi de fer,

&

fert aux:

Guainiers pour mefurerleurs ouvrages.

CaMPAS ,

en H or/ogerie ;

-v.oy

•{ l'explication..

des

Planches de cet

Are.

Il y en a d

e deli

J< efpeces : le pre–

mier

A

ne differe des

compQ,I

ordinaires que par fon

are

A

qui fert

a

luí donner pLt1s de foliclité : cet are

a encere un aun·e avantage , c'eü qu'on peut

a

vo–

lonté le fixer

a

la jambe

N

en fefrant la vis

1 ;

&

par–

¡¡,,

au moyen de l'écrou

D,

faire parcourir aux poin–

tes du

compas

des dill:ances tres - perites ; paree que

~et

écrou tournant dans la jambe

M,

mais fans au–

cun mouvement progrellif, il fait avancer o u recu–

ler la vis

V

q11i fait parcic de l'arc,

&

par conféquent

augmente ou diminue la diftance entre les deux poin–

res. La plaque

Q

efi divifée en une efpece de perit

cadran, de fa<;on qu'au moyen d'un index qui efi fw:

l'écrou , on peut efiimer en degrés de combien on

l'a tournée. Les vis

S S

fervent comme attX autres

pour ferrer les pointes

P P

du

compas,

dont on-chan–

ge

a

volonté.

Les Faifcurs d'infirumens de mathématiques

&

les

Horlogers s'en fervent beaucoup, fur-t?.U,t ceux qui

travaillent en pendule: ce

compas en

general eft un

des meilleurs.

Le

cornpas

B

d'acier trempé , efi plus en ufage

parmi les Horlogers en petit on qui trava.illeot en

montres : ils l'appellent ordinairementcompas

d 'An•

gl~terre

ou

campas

a

reffort.

La partie

B

doit etre

grande autant c1n'il efi poJrilile, pour que le

reífo~t

en foit plus liant : la feule 10fpeilion de la figure fim

voir comme on s'en fert.

(T )

CaMPAS D'ÉPAJSSEUR

ou

HuiT DE CHIFFRE,

voyez l'explication des figures d'Horiogerie,

efi un

compas

qui fert a prendre des grandeurs ' des épaif–

feu rs,

&c.

On s'en fert dans la pfatique de phtfieurs

arts , comme dans l'Orfé vrerie , l' Horlogerie,

&~.

Les Horlogers s'en fervent beaucoup pour prendre

l'épaiifeur de certaines parties courbées, comme de

la

cuvette d'une boíte de montre, de la viro!e d'un

barillet ,

&c.

Sa perfeélio n conúll:e dans la grande

égalité des difiances

e E, e B, e F, G G

qui doivent

erre précifémcnt les ¡nemes' fans quoi on prend de