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1S4

C O M

• J;:.Mre deux

li~oes ·~oites

do

0

nées trouver une

woy;eqr¡e prop<?rtl<>,nn:elle, Portez

cha~UI)e

des deux

lign~s

donnécs fur latli'g•re des parties egal<;s du

com–

Jff'S

tf.e_prol!ortior<,

a

fin

de

f~voir

le nombre que cha<:u"

J}fi

<¡11

conti<:}nt;

&fuppo~e,

l?ar exemple que la mom–

OfF.

ligoe foit de 20

pa~nes

egales, &

la

plus grande

~"'+s.,

portez cette plus

gr:'n~e

a l'ouv-erture du qua.-

1"i}Rt,e,;gjT;Jquieme plan, qm

~enote

le nombre de fes

J]arti,es,:

lecqrnp,as•de propnruon

refiant

a~

n.fi

ouvert.,

prenez l'ouvert;ure du vingtieme plan, qui marque

!,

oo1,11b~e

des

parti~s

éj!a les de la plus petite ligne;

cette ouvermre, qm don contemr trente des memes

p.ruities., cionnera la moyenne proportionnelle ;. car

;¡,o).ant

a

JO COmme JO for¡t

a

45·

• 1

M

ais comme-le plus grand nombre de la ligne des

J?l~ns

efi 64, ú quelqu'une deslignes propofées

co~'lenoit un plus

~rand

nombre de parties égales , on

pourroit faire ladite opération fur leurs moitiés, tiers

ot~

t¡uarts,

&c.

en cette·forte: fuppofant ,-par exem

7

J!le, c¡ue la moi ndre des lignes propofées foit de

3

2.

& l'aurre de 72; portez la moitié de la grande ligne

-¡).

l'ouverture du trente.ftxieme plan,

&

prenez l'ou-

el,'ture du feizieme; cette o uverture étant doublée

donnera la moyenne proportioonelle que l'on cher–

che.

Ufoge de

la

ligne desfolides du compas de proportion.

'Augmenrer ou ruminuer des fo'lides fernblables quel–

conques felon une raifon donnée.

.Soit propofé, par exemple, un cube duque! on en

!lemande un qui

(oit

double en folidiré : portez le

~9ré

du cube donné fur la ligne des !elides

ii

l'ou–

V(lrture de te! norpbre que vous voudrez, comrne

~

Ra~

exc:mple, de :z.o

¡'¡

:z.o; prenez en!uite l'ouverture

d'un non;J.bre double, comme efi en cet excmple

l e

nomb<e 40; cette ouyerture eíl; le coré d'un cube

~ouble

du propofé.

·

Si l'on propofe un globe ou fphere ,

&

qu'on

.Y.,euiJLe en faire une aurre qui (oit rrois fois plus grof–

fe, portez le diar)1etre de

la

!phcre propolée a l'ou–

v erture de rel nombre qui vous plaira , comme par

exemple de :1.0

~

2.0, & prenez l'ouvertt\re de 6o,

ce Cera le diametre d'unc autre fphere triple en fo–

lidité.

Si les li a¡¡es font trop grandes pour l!rre appli–

t]Uées

a

l'o~verture

du

compas de proportion

>

prenez–

en la

moitié, le

tiers ou le quart, ce qui en provien–

dra apres l'opérarion fera

moitié,

tiers ou quarr des

ilimenfions que l'on demande.

Etant donnés deux corps femblables, trouver que!

rapport ils ont entr'eux. Prenez Iequel vous vou–

drez des cotés de !' un des corps prOP.Ofés , & l'ayant

porté

a

l'ouverrure de quelque folide, prenez le coté

h omologue de l'atttre corps , & voyez

a

que! nom–

bre des folides il convient; les nombres auxquels

ces deux corés homologues conviennent, indic¡uent

l,e rapport des deux corps femblables propofés.

Si

le premier ayant été mis

a

l'ouverrure de quel–

'\'-'e folid¡;, le co té homologue du fecond ne peut

S

accommoder a J'ouverture d'aucun nombre, port,ez

~e

coté du premier corps a l'ouverture de quelqu'–

autre folide. jufqu'a ce que le coté homologue du

íecond corps s'acc 0 mmode

a

I'ouverture de quelque

nombre des folides.

VJO.ge

de

la ligm <Ús

métaux.

Etant donné le dia–

metre d'un globe o u houlet de quelqu'un des íix mé–

t'attX

>

~rouver

le diametre d'un autre globe de me–

me p01d'i, & duque! on voudra defdits méraux.

Prenez le

diam~tre

donné & le portez

a

l'ouver–

nlre des deux po>nts marqués du carafrere qui dé–

z:ote le métal d':' bouler , & le

compas de propor–

l lO'!

demeu.rant a¡nfi ouverr, pre nez l'ouveÍ'ture des

p~unrs co~es

du caraEtere q11i úgnifie le méral donr

~n

veut faJre le boule r; cene ouverture fera fonrua-

metre.

·

COM

Si

an lieu

de

globes

on

prepofe des calps

fern:

.l}la_bles ayant Jllu lciem:s faces , fa,iles la meme opé.–

ratton

<p.<e

Cl-delfus pOI:If

~rouver

chacun des COtés

h omo logpes, les uns apres les at\tres afio d'a.voir les

longueurs, I_argeurs,

&

épailfeurs des corps qu'oo

vem confiruae.

Ufoge

des ligru.s

tÚs

Jinus, des tangerues,

k

flQan–

tes, lotji¡u'üy

en

a

de

tracJes_.fu~

le

campas

propor–

uon.

Par plufieuFs ltgnes qu> font placées fur cet in.–

.ftrument, nO\IS avons des- échelles pour diili!rell$

rayon,s ; ef?fo,rte qu'ayanr uoe lengueur 01) un rayan

donne,

qut.n

exe¡;;de pas la plus grande érendue de

l'ouverture de l'infirument

>

on en trouve les

co~

des, l-es íinus,

&c.

Par exemple, fuppofons que l'on

dem~mle

la coFde , le íinus? ou la tangente de dix

degres pour un rayon de rro1s ponces; donnez

trois

pouces a l'ouverture de l'infirumc:nt entre

6o.&

6o

fur les 1ignes des cordes des deu¡c jambcs, alors

la

meme longueur $"étendra de 45

a

45'

fur laJi•oe des

tangentes,

&

de 90

¡\

90 fur.

la

ligo e des fmusde l'au–

tre cot

é de l

'inftrument; enforte que la [ioae des

cordes

éta.nt

mife aun rayon que!conque ,

t<~utes

les

amtes fe [(ouvent mi(es

a

u meme rayon C'e!bpour–

quoi íi daos cette difpolition on preod avec le

cam–

pas

ordinaire l'ouverture entre

ro

& 10 !ur les li–

gnes des cordes , cela donnera la corde de rux

de–

grés; en prenant de la meme maniere 1'ouverrure

de

1o en 1o fur les

li~nes

des únus, oo aura le finus de

.dix

degrés; enfin

h

1'on prend encore de la meme

maniere l'ouverture de 10 en 10 fur

les

lignes des

tangente~ ,

cette difiance donoera la tangente de dix

degrés.

Si l'on veur

la

corde ou la tangente de 70 degrés,

pour la cQrde on peut prendre l'ouverture de

la

moi–

r,ié de cet ¡¡re, c'e·fi-il-dire J 5 ; eerre dtfiance prife

deux

fois

donoe la corde de 7od. Pour rrouvcr

la

r,angente de 70d pour le meme rayon, on doir faire

ufage de la pet.ite ligoe des tangentes, l'autre s'étcn–

danr feulemem jufqu'a 45d: c'efi pourquoi doonant

trois pOUC<!S

a

l'ouverture entre 45 & 45 fui Cette

p rife ligne, la rufianee entre 70 & 70

de~rés

fur

la

meme ligne , {era la tangente de 70 degres pour un

Jaybn de tr<O>is potlces.

Pour trouver la fécante d'un are, faites que le

rl\yon don né foit l'ouverture de l'infirumem entre

o & o fHr la ligne des fécanres; alors l'ouverture de

10 en 10 , ou de 70 en 70 fur lefrures lignes, dorv–

nera

la

tangente de 1o ou de 70 degrés.

Si l'on demande la converfe de cp.1elqu'un des cas

précédens, c'ell:-a-dire íi l'on demande le rayoo dont

une ligne donnée efi le linus, la tangente ou la fé–

cante, il n'y a qu'a faire que la ligne donnée, íi c'efi

une corde, foit l'ouverture de la ligne des cordes

entre 10 & 10, alors l'iofuument lera ouvcrr au

rayon rcquis; c'efi-a-dire que le ra.yon tlemandéeft

l'ouverrure entre 6o & 6o lilr larute ligne. Si la 1igne

donnée efr un únus , une ran<>'ente, ou une fécanrc,

il n'y a qu'a

fu~re

qu'elle foit l 'ouverrure du nombr<t

donné de dearés. alors

la

rufianee de 90 a 90 fur les

únus' de 45";\ 45 f,;r les tangentes, de o

a

o fur les

fécantes

>

donnera

le

J;ayon.

U..faue du compas de proportion en

Trig~nomltrie.'

¡ o ,

La

0

bafe & la perpendiculaire d'un triangle rec–

tangle érant donnee,

tr

~uve

r

l'hypothénufe.

S~ppo­

fons la bafe A

C (Pl.

T

r.go,

om.

.fz.g.

z.)

=;.4o mrlles,

&

la

perpenruculaire

A B

=

Jo; ou_vrez l

mllrume~tt

julqu'a ce que les deu

x ligues

des hgnes ,

c'ef!;.~-dJ­

re les deux ligues des pani.es égales, fa

tren~

un an–

gle droir; puis pour la bafe

p

ren~z

40

pames de la

li•ne des parties é

gales fu

r une ¡ambe,

&

pour la

p~rpendtculaire.:¡o

parti.es

de

la

meme !igne !ur

~·au­

tce ¡ambe; alors la d1fiance du nomhr: 40 fu r 1, une

des jambcs , all nombre Jo

fur

l'~urrc

¡amt>e, etant

pr:ife avec le

compas

ordina~&e,

lera

la longueur de