-:¡ ro
COM
Si les pieces ne foat point engorg ' es·ou cham·
btées;
S'il y a fuffifámment de poudre daos1a place pour
fa
défenfe en cas d'attaque; enfin il doit examiner
fi
tomes les d'lOfes qni coocernent l'anilleric Iom en
bon érat & eo"quanrité fuffifante.
" •u
cl'oi.t
OIVOÍr une dé
a
u magafin ; ]e gouveroeur
Úne liutre ; le contróleur , s:11 y en a un ·daos
1'\
pla–
te, la rrOiíieme;
&
le garde-magalin
1:.
quarricme.
n's
ne doiventpásentrer·aans le magalin les uns· ans
les autres,
~
.. .
·
··
•
·
'-•
Ap.ri!s les.
con_mzljfair~s
provincia''--""
il
y
a
l.escom–
mi./[atrtf -ordinazres
1
qm e n
t.
les ml!mes fonllions,
&
qu'on
rép~nd
indifFéremmenr daos les places
&
daos
fes équ.ipages.
,
ti
y
a auHi des
commif[aires extraordinair.s
qui fcr-
vent de
in~me.
(
Q)
·
CoMJ\1lS"SAIRE G.ÉNÉRAL DE FOJ>l·TES, e!lun
íiue , qui , dans
l'ArriL!uie
,
eíl: o¡dinairement la
r écompenfe des
a ncien~
&
habiles fondeurs.
ll
dé–
pend, auffi-bien que les appoinremens
&
les privi–
léges qui
sy
attachent, de la pure volonré dn grand-
mal¡re.
(Q)
.
COMMlSSAlRE GÉNÉRAL DE LA C AVA LERIE,
eíl: un officier, qui
eíl:
le troiíieme de la cavalerie,
n'ayant au -delfus de lui que le meíl:re-de-camp gé–
néral & le colonel général. La principale fonélio n du
<ommiflaire génüal
eíl: de tenir un état de la cavalerie,
<l'en·tairé la revtlC lorfqu'illui pla1t; de rendre comp–
te au Roi de la force des regimens ,
&
de la conduite
tles
officiers.
11
commande
ordinairem~nt
la cavale–
~ie
daos l'armée , ou il fert avec la meme autorité
que le colonel général
&
le m fue-de-camp général;
il
a les memes honneurs
&
les memes appointemens
de campagne. Cette charge vaut íix mille liv. paran
fans le cafuel.
Il
a un régimenr qui !ni eft alfeélé fous
le no
m
de
rigimen~de
commif[airegén<ral.
(
Q)
COMM!SSAIRE DES GuEnRES, font des officiers
chargés de la conduite, police
&
difcipline des uou–
pes,
&
de leur faire obferver les ordonnances mili–
taires. Ils peuvent procéder contre cenx q¡IÍ contre–
viennent aux ordonnances , par interdiilion d'offi–
ciers' arrets d'appointemens'
&
meme des perfon–
n es , fuivant l'exigence des cas : ces interdiél:ions
&
arr~ts
des perfonnes ne peuvent erre levées fans
ordre de Sa Majefté.
lis marchent en toute occafion
a
la gauche du
commandant de la troupe dont
ils
ont la conduite
&
~olice. Dar.~s
une place de guerre ils marchent
apres le Jieutenant de roí,
&
en fon abfence apres
celui qu.i commande dans la pl ace.
Ceux qui font employés daos les armées onr le
dérall des hópiraux, du pain, de la viande,
&c.
fous
les ordres de l'intendant. lis font les inventaires du
grain qui fe trouve dans les lieux voifins de l'arméc,
&
ils ont la conduite des convois qui fe font par voi–
ture . M. Dhericourt,
él<m. d< l'art milit.
(
Q)
CoMMtSSAinE GÉNÉRAL DES VtvRES , c'eft
a
l'armée celui qui eíl: chargé de
tour
ce
qui
con cer–
ne la fubíiíl:ance des rroupes.
ll
doit faire les maga–
flJlS daos les lieux les plus convenables , pour écre
pret
a
faire fes foumitures lors de l'ou verture de la
campagne.
ll
prend l'ordre du général pour la mar–
che des convois: il fait faire la dillribution du pain
de_munition pa r des commis qui font
il
la fuite des
cat!fons, ou dans les vil!es, lefquels commis tien–
nent des_regifires de ce qu'ils délivrent aux majors
~u
aux
at~es-majors
des régimens, fuivant la rev)le
Jj
es
'
0
':''J(am.s.
Le pato de munition doit pefer
uois
vres •
e~
pour dcux jours.
U
a deux rier de
fro-
:;'e{t &&un
t~ers
de feigle, dont on tire trQis livres
e
~n q~nze
ln·rcs de farine qu'on petrit avec
di"hvresdeau.
(Q)
. O:ltMISSALRE
ES
:
O.IO!;'TRES,
(Marine.)
ofli-
e o
11
cier dont la fon ion efi de t:tirc des revuc
1i 1
r 1
aiífeaux HollandoiS, au dJfJut d'un
onfcoll~r
d.
l'ami.ramc!.
On appellc .cncor..
·c.n
H. lland ,
ommffiw Ju
pores,
ux qou
m
1
tnlp
on fur tour
e
c.¡_u
1
entrd
o u fort des pon de Pays- ba> · ·
commiJf~trtJ
JrJ
'l'tnce.s, e
ux qui ont foin d'ünnon cr le ente d.,;
hOCes onlifquécs
• d'y vcillcr.
~•am~m.
O~tMl S
AtR
eL
ÉRAL
DE > REVV~~.
(
Art mdtt.)
ell, en Anglcterre , cciUJ qui
fe
f.11t
r.:n–
drc; un compre ex
a
él de l'é_tat
de
chJque r<g
1
m
0111 :
l.~s
palfe en rcvnc; prend fom que les
a\
.1lien f(,. nt
bten mont
s,
&
que tOutcs le troupes toicnt
b
1
w
1
armccs
&
bien équipées.
/ bid.
. ,ous n'avons poi"!t e_n
Fr~n
e
de
parril
fli
ier,
Ll
n y a que le commtfflllre gen
r.olde la avnlcne
qui a b ien les mémes to n ron;, mai; pour la
ava:
lerie feulcment.
Yoy<{_
REv
tt.
(Q)
COMMISSAIRE DE LA
HAMURF DE
As;
RA.·–
CE : on nomme ainli en Hollande de; jugc;
omm
1
~
~our
_rcgler le affaire de la
ham~rc
de; a!ruranccs,
etabloe
a
Am!lerdam en
1
598.
e, ¡uge;lont au nom–
bre de
t1
ois,qui dot cm ¡ugcr conform mentau
r<–
glem_ens fiamé; toucha nt le faot de a!rüran
e',
pJr•
u culieremenr
fur
ce qui rcgarde les a
aric<
donr
¡¡,
ne peuvent chargcr les a!l't'orenrs au-dda de
ce
qui
ell porté daus ces réglcmens. lls on t
n~anmoom
le
pouvoir de condamner aux dépens.
D i8. dt Comm.
Yoy'{
HAMBRE DES
A
UllANCCS.
COMMISSAI RE DES 1Al'
F
CTURF~ ;
ce
font
ceux qui fo nr ommis de la pan du Roi
~
Paris
llc
dans les provinces' pour tenir la main a l'cxécution
des réglemens concernant la fabrique de ctolcs
des toiles, Ils font plu; connus fous le nom
d'infp<–
te«rs des manufa8ures. Y oye{
1,
SPECTEUR .
/ J. zhzJ.
COMMI SA l RE DES
PAUVR ES,( Hzjl.moJ. )
bourgeois chargé de recueillir les denicrs de
!.1
ta<e
pour le5 pauvrcs. Cette raxc fe fait tous les
ans
~un
bureau général. haque paroilfc a fon
eommijf.úrr.
11
eíl: le diíl:ribmeur d'une partic des aumónc5
de
cette paroilfc.
11
a foin, quand un pauvre meurr,
de
faire vendre le mcubles
&
d'en porrer le; dcnicrs
a
u
bureau. On donnc le titre de
commij[airt Ju
gr.mJburtau des pauvres,
it
ccux qui ont voi
<
allivc
&
plf.
five
a
ce bureau. Le commilfariat de; pau\•res on–
dui t au titre de mar_sutllier;
&
le commiff.mal du
grand bureau condtut
a
la direll-ion d
'hópit.il.• COMMI ION,f.f.(Cramm.)fedir
r
0
<l'un~r
dre qu'un fupérieur daru
une:
mailon donnc" un
m·
férieur , pour
~tre
exécuté a
u
dehors ;
1.
0
de
la char–
ge de quelque achar, ou
d'u~e
aurrc
a~airc
lc¡:crc ,
&
de pareílle nature, donnec
~
quelqu un qur vcur
bien la prendre;
J o
d'un emplor ou c_onllanl
ou
p•f–
fager auquel on a arcache des dev01rs
&
d~>
cmo–
lume~s.
Yoye¡:
OM~IIS,
&
les
arlidesfutYans.
• CoMMIS
10 , (
Frtjl.
anc.)
d'ou nous a':ons
fait notre v erbe
commetue
·
c,étoh hcL les ancrcni
l'afrion de mettre publique:Oent aux pri(cs
dcwc
~a
diatcurs , deux lurteurs, deux poclc>,
&e.
pour
f–
puter le prix de l'habilcré.
OMM ISSION,
(Juríjpr.)
c!l- un m31ndeme_n1 par
lequel le Roi ou quelqu'un efe
fe~ offict~rs
?e
¡ullo "
commet un juge ou auue offi cter de ¡ufhce,, pour
faire quelque fonél:ion quí a ra pporr l'admrruJlo–
tion de la ¡u!lice.
Quelquefois le rerme de
commiJ!ion
fe prend pour
la fonélion mí!me qui cfi délé._u
·e ;,
~cmpltr.
, . .
T oute
commiJ!ion
en général dort
erre
_par
ecnt •
autrement celui qui !'a donn 'e pournlrt
la
de
4 "
voüer.
.
Le commílfaíre , c'cfi-a-di e celuí qui
~ll
commu,
pour le fait dont il s'agrt, dozt avant_d_y procc:
cr
fairc apparoir d fa
eommiJ!ion,
&
c:o
1
1r
m ent
11
dans
!'a e.