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COM

:tions am,queUes ]ls ne pouvoient fuffire; que ces

-officiers étoient prépoles pour faire les enquíltes

&

.entendre les rémoins, & en général pour la recher–

che des preuves; que c'étoienr eux que l'on appel–

loir

adjtaore.s

nurgiJ!ratuum,ftrvatorts

Loci, curator¿s

urbis , vicarii

magijlratuum ,

d:fonfores civitatis, qua–

Jitares, inquijitore.s , auditores, difiuffores.

ll

ajotare que les Romains ayanr conquis les Gau–

les,

&

y ayanr érabli le

m~me

ordre que daos l'em–

pire pour l'adminrfuarion de la juilice, y inll:itue–

rent des

enqu~reurs

examinareurs;

&

que nos rois

ayant rrouvé cer rrfage établi dans les Gaules,

le

conferverent.

I1

cite un édit de Clotaiie

ll.

de l'an

6

1

5,

&

plu–

:íieurs aurres ordonnances rendues en ditl" rens tems,

&

qui fonr rapporrées dans les capitolaires, oh il efi

p arlé de ces officiers, appeUés

mifli, diflu.ffores, in–

quijitore.s,

adjtuorts

,flu vicarii comitum,

&c.

D e-la il paffe a

u

détail des différentes fonétions de

potice qui étoierrr remplies par ces

offici~rs,

dont les

p rincipales étoient, dit-il , de recevoir les lois & les

-ordonnances par les mains des comtes, pour les fai–

re enfuire entendre

&

obferver atix cit.,yens ; de

vei!Ier

a

ce que rierr ne fll r entrepris, ni <Iucuns dif–

·c ours tenus contre le fervrce do ror o u le bien pu–

blic ; de maintenir le bon ordre

&

la difcipline en

t outes chofes, enforte que les gens de mau vaife vo–

fonté fulfent contenus dans leur devoir, les vaga–

b onds chaírés, les pauvres prorégés,

&

que les gens

d e bien vécuírenr en fCu-eré

&

en paix; de recher–

c her tous les a bus, malver fations,

&

erimes qui fe

commetroient dans le public; de faire arr&rer les

coupables, en informer,

&

faire les aurres inll:ruc·

rions pour patvenir

a

les faite corriger

011

punir;

!J'intertogeT Jes malfaiteurs qui étoient arrerés,

&

devoient d'ahord err e conduits devaót eux ;

d'emp~cher

le port des armes défendues,

&

qu'on

n'en rranfportíh atLY érrangers fans ordre du roi; de

veiller fur les étrangers qui arrivoient dant leurs

départemens, en tenir regitlre,

&

ne les

y

fouffrir

demeurer·que le tems permis par les lois ; d'avoir

l'infpeilion fur le Commerce, les Arrs

&

Métiers,

pour y faire obferver l'ordre établi par les regle–

mens; viúter les marchés, y procurer l'abondance

des vivres

&

autres denrc!es néceffaires

a

la

fubfif~

tance des ciroyens; empckher qu'il ne fe

comm1t

au–

cune fraude, foit en la qualité ou au prix , foit au

poids ou en la mefure,

&

fur-rom pour les grains,

le

pain, le vin,

&

la viande; fa1re enrretenir le pavé,

nettoyer les n1es, réparer les grands chernins.

Enfin, felon lui , ces

commiJ!itires

avoicnt route

l 'autorité des comtes en leur ablimce,

&

les repré–

fentoienr dans tomes leurs fonfrions:

ils

tenoient

meme, :\. ce qu'il dir, leurs audiences, mais

ils n<l

~onn?ilfoient

que des caufes pures perfonnelles,

&

¡ufqu

il

une certaine fomme feulemenr.

M .

de la Mare conviene que dans ce

m~me

rems

!e~

comres avoient des conJeillers qui aílilloienr au

¡ugemenr des affilires, au nombre de fept ou de dou"

ze, felon l'importance de la matiere; que ceux-ci

furent nommés en certains

lieuxfcahini,

& en d'au–

t res

rachimhurgi,

noms

déri~és

de la langue Alle–

mande: mais , felon luí, les

commij[aires

ou enque–

teurs étoienr des officiers diJférens des confeillers.

.

Dep~Iis

l'an

91.1.,

rems auquel finiírenr les capitu–

lalTe.s, ¡ufqu'au regne de Philippe Augufte, l'érat fut

fi

agité de troubles domeilique> on de guerres érran–

ge_re,s, que_ l'adminiílration de la juflice fur fort né–

gligee : les ¡uges établis par les leigneurs en change–

rent la forme ; &

M.

de la

M

are tienr que

ce

ne fur

plus

q~e

dans

l~s

villes royales, ou dans celles que

nos ro1s donnotenr en partage aux princes de

leur

fang,

qu~

l'ufage des

comnuffairu

examinareurs

&

<les confeillers des magitlrar:. fu t onfc:.-vc:.

COM

P our

pre~tve

de ce qu'il avance , il cite dc:u au·

tcu:s ,

_ld~Otr

ghellus

onr.~mporain

d'Hcnri

l.

qui

nvoa

1

an

1033,

&

Baldricus fous Philippc

1.

t'Jn

1039; le,Cqueb rapponentque de lcurrcm

,¡ •

3 , -

01 r

des

officu~rs

établis pour aider les ju

e

dan> la r _

cherche

~

l.a découverte de la

éru.!; <¡Uc

les

alf.ti·

r s leur .o:totenr rcnvoyées pour les inlhuire;

qu'il

~nten~otent [e::~

tl.!motns, en rcfé r icnr aux

jug~s,

affiíl:OJent enlulte avec cux

a

u jugcment;

que

par

rapport

a

leurs fon lions ils étoient

nomm~s

inpij

1:

lores

&

auditores.

. M.

de la Mare fnppofe done comme cerrain que

des .le

comm~nccmcnr

de la monarchie il y avoit .}

Pans des audneu rs ou enqul!teu"

e~aminatcurs

&

que la fonétiOn de ces offi<:iers éroir dillmac

&'c.;.

par ée de celle des confciUers, qu'il pr tcnd n'avoir

éré établis qu'en 13 27. Mais nous avons

déj.\

obter–

v é ci-devant

au mot

OJ\IMISSA!RES

AU

H

TE–

LET , qu'il n'y a point de preuvc certJinc qu' 1

1

y

eftt des

commif[aires

en rirre avanr l'an t

:¡.oo ·

&

l'on

t!rablira ci-apres

au

mor

ON EtLLEns

AU

CHATE–

LET, que ceux-ci font bcaucoup plus anc1en> que lc:s

enqueteurs examinaieuJs.

11

y a done lieu de croire que tour ce qui

c!l

dit

dans les anciens auteurs des enqulheurs

&

e

amtna–

reurs, ne doit s'entendre que des allelfeurs

011

con–

feillers des juges , qui réuniffoicnt alors les lonthons

de co_nfeiUen

&

cclles de

co_mmijfures

cn

1

qni:reurs

exammateurs;

&

que ce nc

hit

que vcrs

1

au

IJOO

que la fonfrion de ces derniers

commen~a

a

~trc

fé–

parée

a

París ,

a

aute de la grande alflucnc" des at:

faires; que dans les provinces ces diverles

fonllion~

demeurerent encore long-te•us tmics; enfin que

fo

l'on

nommoir qnelquefoJs pour faire les enqucres d'autrcs

pcrfonnes que de

confcillers, la fonaion de ces

commijfútes

n'érott que moment:1née,

&

que ce n'

.

roient point de>olftcicrs ordinaires

m

en

wre. P"oyc{

ce qui ell: dir ci-dcvant

au mor

COMM tS~AIRfS.

ous

na

nous t!tendrons pas davanr•ge ict fur ce

qui concerne les

coJnmijfaires

enquCrcur)-c~amina

..

renrs de P,tris, ayant

dJ¡~

traité cct ob¡ct

aJt

mot

COMMISSA IR ES

AV

C

HATELE

T.

A

l'égard des aur rcs

comnu.Jl,

;rru

enqucr urs-exa–

minareurs, le>ditfJrenr

es cr<l<t

tiomdc ce> office. font

marqu es dans le

diaionnaire des arrcis,

au mor

com·

miffaires'

n.

1

J.

leurs fon{bons font a-pcu-prcs le5

memes que cellcs des

comm1faucs

au chílrelct ; les

reolemens inrervcmtS

a

ce lujcr font rapporro:s

pn

J

oYy,

t onu

JI.

fiy.

f

Il. tit.

XY/.

11

y a eu des

cornmifloms

examinare.urs

~téé\ po~r

les éleétions,

&

d'autrcs pour les gremer>-a·fcl, ffidiS

ces offices ont t!ré fupprimés.

(A)

COMMlSSAlRES E VOYÉS PAR LE Ror.

Yoyt{

INTENDANS.

(A)

COMM lSSAIRES-EXPERTS; on donnequelquefois

aux experts la qualiré de

commijfoir<J ,

paree qu'cn

effer ils fom commis par juílice pour faJTe lcur rap–

port fur quelque

cho(e.f'oye{

lo pratique

d'lnthLn ,

liv. l . ch.

Lxj.

&

aux

now.

(A)

COMMISSA IR ES DES FOIRES

ou

DES GARDH

DES FOIRES DE

HAM PAGNE

&

E Bn1.1:, éiO:Cnt

des officiers dé

puré~

par le Roi a•.'

tun e, <le_

Ch.m·

pagne

&

Brie pour la confcrvauon des pny•it¡; '

de ces foires : ils avoient

~

lcur tétc un m• I r

U

garde des foires , comme on voit par •.

lttf"~

de

Philippe

[.

áu mois dt'D icemhre '33' ·

1ls

dOI_cn~

char~es

de faire

e~écurer

les mandcmen<du ma•trc

des foires , comme

i1

ell dit

dan~

une

or.Ionnotne<

du

meme roi

du mois de/uilüt •344· an. xv¡.

(A)

GnA

~s

CoMM rSSAIRES.

Yoyt{

PARLE,'lE. T

&

CoM u ssAIRES.

(A)

.

.

Ol\IMJSSA!RE

AUX

INVE"TAIRES,

étOI.en

d< ~

officiers créés pour la confelbon des

mv.

:ntarr"~

Cfl1

1

fe

f

m

des bicns des ddiutts. Par

e

i.t

<S

numl•

,1[;11