~IS
CJSU.U
de,s Me!'uifi.e_rs
,
-c'eíl
un
outil ele
!er
&
acéré par le tranchant: il a un bi(eau
&
un manche
dej:)G>i5;
11
fert
a:
netÍ:oyer Íes morta,iJ:es' fjli!e le¡ te–
n~
•
{i-&.
Voy<{ lafig:
<JfD.
Pt.
de. Men.uifiri•-
·
,
.f;~S~AU
d '(!ifer rt.,
VO,YeZ
les
<;tSEA\JX.
.du
Serru-
1
.rler.
.
_
.
'
J
ClsE¡A'b
tie'P.rrut¿ul1r,
y oyez
ú .prepur.f!rticle
qg
Í
C~SEA\J
áe e/züurgifn.
·.•
.
1
CtsE.A\J'.de
R"l"'ur
,'
-v;~yez
le premier ar.U"4
CL-
SEA\1.
'
t
,,.
'
•
t
C!SEAY
de SculpteW.fTf rnarteline, ;¡oye{
MARTE-
LI:rt~·
.
--~·.
,
.
1
r
,
•
J
Ci'sE>\.UL, (
Swr,ur¡er;~
ces ouvriers on_t le
c!ftau
a
~f!ffud :
s:eft .un groS
c!ft_au
a
deux bifea1,1X
>
qui fert
~~O'+fle.n Le
fet;_
ch
~d:. ~a. forme
n'a -rien d,e particu–
(u;.t::
c'ell fa
mem~
~ue.cs:lle ~:un
burin gros
&
long.
C?n obferve feule111
er;t 9e)e
¡ette_r dans l'eau quand
on s'en e!f fervi,
&
de le retremper <¡l!elquefois. On
hu
dpnn.e le nom ,de
fifla!':.
a
chaud,
paree ,c¡ue ce
ci-
.
fiau
.n' a pas plutot.fervi
a
la forge' qu'il s'amollit en
fe,pétre111pant,
~
'qu'll ¡;¡e ferolt plus en en état de
couper du fer rrOJd.
Cifiau'd.fioid;
c"~ft
Y9
c!ftau
qui ne differe du pré–
~éd\!nt
qu'en ce qii'il ef.l: p10ins Jo n_g,
&
qu'il ne fert
jamals {ur le fer chaud.
, .
eiflau,>: afirrer;
¡:e font.des
cifoaux
a
deux bifeaux,
rnais dont le taillant eft tres-mince, ainfi que to ute la
~artie
f!t+Í
le précede;
leur ufagen'eft qu'a couper du
bois,
&'
préparer les
endroi.tsdes fiches, ferrures ,
t/ :
'C!SEA\J
de T ailleur,
v0yez
ú p remier article
C!–
SEA'I:I.
,!=ÍSEA\J
J
tondre
J
é
<lf.&onom.
nifl.)
yoye{ l'article
TO!
&DRE,&
le
premiér article
CISEAU.
C
!S.f.AUde Verrcfie
¡
voy<{;
VERRERIE ,
&
le prt–
mier
ar~if!e
C!SE.A\J.
CISELER,
v,
a
él:.
(.Art miclzan, en, m/ taux.)
c'efi:
former
tur
l'argent telle figure qu'on veut: on fe fert
pour cela n_on de burin, mais de cifel¡:ts.•
r
oyez
C I–
SELETS
&
CISELURE.
1
,
On cifele les pieces ge relie(comme <:elles qui ne
l e fonl point ; fouvent meme ces
_d~;tni_eres
en ac–
quierent autant que les autres, paree qu'on repouífe
leur champ en·dehors, aux endroits qu'on veut
cifi·
~r.
C ette maniere de
c!Aler
eft plus commune: l'au–
tre demande trop d'épaiífeur
&
trop de matiere.
On fe fert encore du terme
c!ftler,
pour réparer
les pieces qui ont été moulécs, Jllais dont les def–
feins n'ont ptl fortir du moule p.arfi!itement mar-
qués, ou fuflifamment terminés. .
,
•
e y.ter
une piece en
ce
fens, eft prefque la meme
chofe q'\Je
ruouclter
au burin en Gravure.
CfSELETS, f. m. ce font de petits morceaux d'a–
cier, longs d'environ
cin~
a
fix pouces,
&
de c¡ua–
tre
a
cinq lignes de quarres ' dont un des bouts eft
limé quarrément ou en dos d'an e ,
&
l'aurre fert de
wte.
Leur partie trempée eft quelquefois pointillée ;
mais leur ufage en général, cft pour cifeler l'ouvra–
ge en relief. D ans les différentes occafions, entr'au–
tres celles o
u
il s'agit de faire p_aro'itre des co tes con–
caves , o n fe fert alors d'un des outils donr nous ve–
nons de parler:
{j
ces cotes doivent etre unies • on
fe fert d'un
c!ftlet
uni: fi l'on veut
qu~eUes
foient ma–
tées, o n fe fert du
ciflút
pointillé.
Pour poimiller un
c!ftlet,
on prend un petit poin–
c;_on; & fur
la
partie qui doit etre trempée' on pra–
tJ<¡Ue de petits trous pretTés les uns entre les au–
tres, en
~appanr
avec un poins:on. Quand ces trous
font prauques? o n enleve toutes les balevres que
le poms:on a fa nes,
&
le
c!ftlet
ell poinrillé.
D 'aurres fe fervent pour poinriller de petits mar·
te~ux
dont la
te~e
ell taillée en poin;e de diamant ,
qm
font la fonéh<:n du poins:on. La tete de ces mar-
J;_~au.~
':l
on dern!--pouce
~n ~u:=é., ~les
pointesde
dj.a"JanJ y
on~
et,e
for~ees
a
e~ale_diftance,
&
trts.
ferrees,par le moyen d une peute ltme en tiers-point
a.yec
la~e_Ile
_on a pa_nagé la tete du marteau com.
;nt;
en echiqruer:
m~s
comiJle la lime eQ en tiers–
pomt,
tou~es
les
p~tites
divifions .quarrécs devien–
nel)t en pomte de diamant.
's::es
outil~
fondd'ufage du Serrurier, du Cifeleur
~e l'~rfevre,
du Graveur , de
1'
Arquebufier, du Bi:
¡ouuer, dt\ Metteur-en·ceuvre, du Damafquincur ·
&c.
lis prennent différens noms , fuivant leurs for:
ptes
~
Leurs u~ages
: on les appelle
bo~ges,
'"'foirs.
perlo1rs,
pla.no,rs,
&c.
Voyez cts mots a lturs anicles.
r
CISE
LURE, f. f. c'eft l'art d'enrichir
&
d'embel–
lir
les ouyrages d'or
&
d'argent
&
d'autres méraux
pkr quelque detTein ou fculpture qu'on
y
repréfenr;
en' bas-relief.
Voy.
ScuLPTUREjur
les
mltaux.
roy.
RELIEF. -
.
Pour cifele¿- \es o uvrages creux
&
de peu d'épaif–
feur, comme font les boítes de monrres, pommes
de cannes ' tabatieres ' étuis '
&c.
on commznce
a
deffiner fur
~a
matiere les fujets qu'on veut repré–
fenter,
&
0n
leur donn e le relief tel qu'on le déúre
en rrappa nt
pi
u~
o u moins
1~
métal, en le cha!fan;
de dedans en-dehors, pour relever
&
former les
fi–
g'un!:s ou ornemens que J'on veut faire en relief, fur
le plan o u la furface extérieure du méral. On
a
pour
cela plufieurs o utils ou bigornes de différentes for–
mes, fur les bouts o u fommets defquels on applique
l'intérieut du méral, obfervant que les bours ou
f6mmets de ces. bigornes , répondent précifément
au.x lignes
&
parties auxquelles on v eut donner du
relief. On bat avec un petit marteau, le métal que
la bigorne fofttient : il cede ,
&
la bigorne fait en–
dedans une impreffion en creux qui forme en-dehors
une élévation, fur laquelle on cifele les figures
&
ornemens du delrein, aprt:s qu'on a rempli tour le
creux avec du ciment.
Voy<{
CIMENT.
On employe quelc¡uefois les Cifeleurs
a
réparer
les o uvrages de métal au fortir de la fonte; comme
figures de bronze, mortiers , canons, toures
Cortes
d'o rnemens d'églife
&
domeiliques, comme chan·
deliers, croix ,
&c.
feux, bras de cheminée,
&c.
Voye{
BRONZE.
'
Les o utils dont ils fe fervent, font les cifelets de
to utes grotTeurs , les matoirs, les rifloirs
de
route
forre de taille, mdes
&
doux; les diJférens burms,
les cifeaux plats
&
demi-ronds, les
martealL~
gros
&
periis; le Tout filivant l'ouvrage qu'ils tra•tenr.
.Voy•{
les figures de tous ces outils
Planc.
duGrav.
&
for les établis de la
Pl.
du C!ftleur-Damafqumeur.
CISMAR, (
G iog.)
perite ville d'Ailemague dans
la baífe-Saxe, au duché de Holllein, pres de lamer
Baltique.
•
C!SMONE,
(Géog.)
riviere d'ftalie c¡ui prend fa
fource dans le Trentin ,
&
qui fe réunit
a
la Brentc
dans la Marche-Trevifane.
ClSOIRES, (
.Art miclzan. m métaux_.)
ce. font de
gros cifeaux
a
manche attaché
&
monte en p•e, dont
la branche fupérieure garnie d'un!!
meno~e
de
f~rf
fert
a
la lever plus facilement ;
&
par le pO!ds
&1
e.
fort du levier , couper d'un feul coup des
morce~x
de métal fort
&
épais. Ces outils font
a
l'ufage es
Bijoutiers, des Orfevres , des
Ferblanti~rs,
des Chau·
derdnniers , des ouvriers de la monn01e,
&c.
. .
CISSOJDE,
f.
t: (
Gi om.)
courbe a!gébrique q)' a
été imaainée par D iocles ce qui !'a fat t appeller
Pus
particuflerement la
cij{ord< de
Diocl~.
Y.
Col!R
8
~·
Voici comme o n peur concevoir la formauon e
la
ciQo'id•.
Sur le diametre
A B (Pl. d'.Jfn" 1
·fi?·
~-)
du
demi~cercle
A O B,
rirez une perpendic!-'-la•A,;;–
délinie
Be,
tirez enfuite
a
volonté les drotr(/A
&
A
e,
aans les deux quarts de cercles
OB
,
l
'¡_e
faites
.A
m=lll,
&
dans J'autre quart de
~ere
e
;:::¡