CEL
irr nli re,
form~nt
lies zones circulaires. Ce
zone~
{o
t fcparce par des
trai c~
circulaires , formc ks uns
,. de ere -pccics poincs blancs •
&
Jes autres' par de
p
cm poinc
n ir
places alcernacivemenc
e
rouleau
efl:
le plus rare de cous ceux que l'on
connoic.
On en voic une figure au
volume XXIll ,pl.
L XIX ,
11•.
10. du
Difl. raif. du
Sdww ,
&c.
Remarque.
e
ado
mtlli
a ccc place par
Da~gcnvil-
lc ,
&
d'aprcs Jui , pl r plufieurs auceurs, a"' nombre
de cornets ,
co111u
;
mais
Jes corners doivent avoir la
coquillc exa£tcmenc conique
a
bafe Du
fommet plat ,
au lieu que les rouleaux ,
jlrombru,
ont ce fommet co–
niquc comme leur 'extremicc opporee. Le
cedo 11ulli
qu i
11
cette forme , elk done une erpecc de roulcau. O n fait
d'atlleurs qlle ce coquitlage a un opercule ecroit, ob–
long , carcilagineux ,
&
que fon animal a coos Jes ca–
ra ere! de la pourpre , c'efl:-a-clire ,
les yeux places
fur un renfiemcnc nu cote exterieur des
cor~es
vers
lcur excrcmice ,
&
le
manceau roule rur
le
dos en un
can I ylindrique alonge comqie un cuyau mobile qu i
fcrt
~
la rerpirncion ; de force qu'il,
re
range naturelle–
mcnt clans la foconde fe£tion des
lima~Ons ,
c'efl:-a-dire',
dans la fcetion des lima\:ons opercules
o~
nous l'avons
place.
f"IJ)•tz
nacre
Hrjloire ualurtlle des coquillage; du
Si–
'1igal,
publiee en 175 7 ,
page
82,
pl.
/I
I
enliere.
(
M.
f'ID AS ON.)
§
EDRE, (
Bola/f.)
en
L atin,
cedms
,en Anglois ,
ctdar./rtt ,
en Allemand ,
uderlf.
DJns la plilpart des arbrcs auxquels on a donne le
nom de
adre,
k s parties fexuellcs , la fruClilicacion ,
le fcui llage '
le
pore ' la nature meme de
la fcve.
1cmo'gnenc
ft
parfoicemeat de leur proche pnrente avec
les
~~n
' vriers, que nous nc pourrons nous empecha
de luivre l'exemple de pluficurs fameux botani!les qui
lcs one rnnge
fous
le genre des dernicrs.
Le
cedre
du L ibnn , qui porte un cone ecailleux
&
coriucc
a
rcmrnces nillts' ne polTc plus dt'pui
long–
tem, pour un vrai
cedre;
L innceus en a fair un
fa.
pin. Pour nous frnpper de In difference de:
ccLJx.ciaux
fap ins par !'arrangement
fi nguli r des feuillc:s, nous
le plncerons fous la denomination generique de
milefe.
011s avons 1lrj:\ parle d'un
cyprcs qui pone:
le
nom de
adre
bkwc.
Nous crouvons clans Miller, fous
la denomination grnerique de
cedre ,
crois arbrt
qui
n'avoient
pa~
encore de p\Jce deccrminee;
&
fans pre–
tend re:
le JUCl:i!ic:r de leur avoir affignc celle-ci , nous
allons cepcndant rapporcer cc qu'il en die.
Caraflere ginEriq;u,
L:i fleur ell: monopetale, dlviree par le bord en cinq
panic,,
JI
s'y trouve cinq 'Ecnmincs adherences
ii
un
cmhryon nrrondi. qui dc;vient line filiquc: ovale
a
cinq
cdtule ; ctllc:s-c1 ont chacune cinq valvules
a
dou–
ble touvcrcurc: ,
&
s'ouvrcnt de bas rn hauc. La cou–
vcrcu~e
c. crric:ure ell: ep:u(fo
&
boircure .
l'intciricure
ell trc mince
&
rc:couvre
immediacement
la femon.
Ct.
Cttc
fc~cn<:t:
cfl:
cpailfe
a
fa
bnfe ; mais dans
fa
pnrne lupencurc: , elk eft place
&
mince comme Jes ni–
l s qui adhcr nc aux emences des pins
&
des fopins.
Efpeu.
1.
...Ir
?t
feuilles conjuguees , • folioles jointes en
r ncl nombrc
&
obturc:s ,
ii
fruit oval
&
uni.
Se–
,-,,,
r11ba.
t.lr11s /1/i/J pin1111/iJ
;
f olio/i; mullijugolis, obJufis
;
f ru–
u
·air
1.l1•ro.
Rc1·b,,Jtls
ntd
r-lrt~.
•·
Ctlrt
'
l'
uilles
onj uguees ,
a
fol ioJes opporces ,
Un!•
I
J
fleur
ramculcs
eparfcs.
cJru;
/o
1is
p1111101i;
;
folicli; oppo)iliJ , glt1bri;
;
.ftoribin
r mn tis Jparfis.
Jl/t1b.1
o•y
sru:
•
t1lrt
fcuilles
al
rnes
[i
p ies , cordiformes ,
' ~le
&
01ntues
i
ii
fruit pentagon I , cer
ine
en
c
EL
263
Ctdr11s foliis 0!1tr11i; jimplicibw
,
cordolo-ovotiJ
,
ocuti; ,
/1
utlu
pmtag&no mrur&nalo.
Cedar
fuitb
jingle ltavu.
L a premiere
cf
ece croit en A merique , dans lcs
iles
des pofTcffions Angloires.
'ell: un arbre d'une caille
&
d'un volume confiderJbles , qui s'eleve q uelquefois
a
80
picds. Les habicans de ces
iles en font des pi–
~ogucs
, fon bois efl:
trcs- propre
a
cet ufagc; comme
11 efl: tc:ndre , on le crcufe aifemenc,
&
fa
legercce le
rend propre
a
foucenir di!
lourdes charges fur
l'eau.
On en fate auffi cks b ircrics ,
&
ii ell: d'autaoc meil–
leur pour en confl:ruire &s armoires , ·que fon odeur
aromatique
&
fon amertume qui
fr
communique
a
tout
ce qu'on y renfcrme , cmpcchc les infoCtes de jamais
y
depofrr leurs ceufs :
'ell: par la rneme raifon qu'on
ne l'e pl<?ie pas en fucailles ; la refine qui produjccc
got1t amer venant
a
fare mire en dilTolution par la
panic rpiricueufc du vin '
le gateroit entieremcnc.
L e
f~uillage
de cc:t arbre rcpand au plus chaucl de
l'ece une odcur dffagrc!_able
&
dangaeurc. Dans Jes lies
Fran~oifes
de I'Ameriquc, on
l'appelle·
wire
ocajo11:
le norn de
cedrt
lui a ece donne
a
caufe de
fa
refine
aroniacique.
L e bois du foconcl efl:
tres-connu en Angleterre.
Ccc arbre vicnt de lui-meme dans les plus chaudes con–
trees de l'Amfrique,
&
ii
efl
m:s cornmun clans 1'1le
de Cuba,
a
la J an\a'iquc:
&
a •H
ifpaniola.Ooen ren.
comrc auffi plufieurs dans k s lies Bahama ; mai je ne
fache pas qu'on en aic d2couverc duns aucune des lies
L eew:ird. L a J ama'ique
&
l'ik de• uba en
produiCcn~
quelques-uns d'une tJille
Ii
prodigicure ,
qu'on en
pcut faire des planchcs de fix pied de large. Ccux des
lies Bahama ne font pas fi gros ; on en voic cepcn–
danc qbi one qllatre pieds de d1ametre ,
&
qui s'ele-
. vent
a
une grande hauceur quoiqu'ils y croi!fcnt or–
dinairement fur des rochers
OU
ii
ft:
trouve
a
peine
c~
qu'il
faut
de tcrre pour Jes
(uCl:encer. Le bois qu'on
appom: en Anglecem: des lies Bahama , pa!fe ordinai–
rement fous
le nom de
boiJ
de
Madere;
mais ii n'efl:
pas, douleux que c'e!l:
le mcme que cdui du Ma–
hagony.
I:.a precieure qualice de ce bois pour tolls
les ufa–
ges dome!l:iques efl: maintenant a!fez connue en Angle–
ccrre ,
&
ii ell: furprenanc que cec arbre ait echappe
jufqu'it prHenc
a
l'actencion des voyageurs. Le feul au–
teur qui en aic
falc
mention eft M. Cacesby , clans fon
Hijloire nature/le
Je
la Coroli11e
&
des
Zle;
Bahama.
On le mfllciplie de Cemence , ainfi que la premie–
re efpece. Celle qu'on fair venir des
iles Bahama dl:
la meilleure; celle de la J ama'ique n'a pas bien
reum.
die re feme comme le• graines des plantcs de
fem:
challcle. Cet arbre pouffe: vigoureurcment ; ii nc fauc
l'arrnfcr · que cres-peul pendant l'hyver;
&
avane de
tranlporcer les jellnCS fojcts du remis chacun clans
Ull
pot fepare , on aura foin que ces pocs emplis de tcrre
aient
CC
deUX jours clans une Couche de can pour !cs
echauffcr.
L a troifieme _efpece a
~ce
decouverce par
le
docceur
H ou!l:on
a
ampeche. II n'a pas vu la fkur de cet
arbre,
&
ce n'e!l: que par le rapport de Ja forme de
fon fruit avcc celle des fruics
d~s
efpeces prcceden–
tes ' qu'on s'arroge le droic de le reunir fous le meme
enre.
ec arbre s'ebncc ordinairemeoc
a
la hauccur
de
80
pieds
&
plus. Ses fcuitles rdfemblenc a celles de
l'hamamcelis.. On ne
fa
it rien de 13 qualite de
(on
bois , parce que pcu de perfonnes curieurcs one cu
occafion
de
voyaocr clans la parcie du nouveau
mo~de
ou croic cet
arbre~
ii pouffe de trois pieds la premiere
annee du foin de
l:i graine; mais
a
peine dans Jcs_ftx
anpccs fuivantes
fiiic.illa mcme cnk. II f.iuc
l'elc–
v er
&
le conduire comme les deux premieres efpeces.
(
M.
k Baro11
DE
TscH
ouo1.)
E LERJ.
ET,
(Hi.fl. nat.
Bo1~11i1. )
c'eCl: une
planre qui , avec
le: rncr
itc de In rarece ,
'!'
d'excellcn–
ccs qualices pour le goi)c
&
pour
l.i
C
nte. Par
_ra
o~me cxtc!rieure, c:llc di: ;rlfa fcmblable au
cllm
ordt-