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CAU

• §

CA

VE

LAN, (

Geogr.)

.,,

royaume d'A!ie dans

,, Jes lndes , triburaire dt celui du Pegu ,,. ,C'eft un

ro'yaume imaginaire.

Lei/res

Jiir

l'E11c:yclopidie.

CAUSTICITE' ,

f.

f. (

Cbymie.

)

elt

ia propriete

qu'ont plu!ieurs fubfiances de faire une impreffion vi–

vt

&

brulante fur Jes parties animales; cttte action

di: une veritable diffolurion.

/loyez

ce mot au

Suppl.

&

CAUSTJQYE ,

DiB. raif. des Sciences ,

&c. M ais qui

efl:-ce qui confiitue cette propriete ? Ce n'eft pas une

des quefl:ions les moins inrerdfantes de la Chymie; ii

efl: certain que

la chaux augmenre frnfiblement

la

cmiflicitc

des alkalis ,

&

les uns am ibuent cet dfet

a

unc por.tion de terre calcinee qui demeure combinee;

d'autres

croi~nt,

avec H ·offman, que la chaux kur

fournit un principe terreux, igne

&

.n0n falin.

//o)•ez

G:H>AUX,

Difl.

r.aif. des Sciences,

&c. M . Pott, dan!

fes

Recherches

fur la Chymie de Ludolf, imagine qu'il

refulce <le !'union des parties fulphureufes de la chauic.

M.

Meyer explique ce phenomene par la prefence d'un

foufre

par~iculier

ou acide gras.

//o;•ez

CAUSTICUM,

Suppl.

Mais !'opinion la plus vraifemblable,

ell:

que

la

cattjlicite

depend uniquement comme le dit M. Mac–

qucr, de l'etat de

~ibene

ou de concentration ou

fe

~rouve

le diffolvant.

ll

refl:e

a

favoir quelle

efl:

la fub–

ftance qui en arrete l'aCl:ion par une efpece de fatu–

ration ,

avant qu'il foit rendu

cau~ique

?

Plu!ieurs

chymirtes celebres penfont, avec le doB:eur Black, q ue

ce n'eft qu'un air tixe,

&

ii faut convenir que quand

on a une fois adopte ce fyll:eme

ingenieux , tous !es

fairs paroi!fent ft ranger naturellement clans

l'ordre

cles confequences qu'il prefente.

floyez

A1R FIXE,

Suppl.

.Cependant comme les proprietes qu'il donne

a

l'air

en forment redlement un nouvel etre , on ne doit pas

blamer ceux qui refofent

de

l'admettre jufqu'a ce qu'il

foit rigouret1fement demontre, d'autant plus que l'e–

J.afticite, qui efl: le fign.e principal auquel on peut le

.I'econnoicre, appartient aulli

&

peut.etre plus priva–

tivement au principc: du feu (

Voyez•

PHLOG1s<r1<t;iE,

Suppliment.) ;

qu'il n'efl: prefque point d'obfavations

relatives

a

la

caujlicite,

qui ne prefente des effets tres.

analogues

a

ceux qui

lui font propres,

&

qu'ain!i i!J

ell: tres-poffiblt: qu'il foit la caufe prochaine

&

im.aie-·

diate des phcnomenes atcribues

a

J'air fiKe.

Si l'on a

ece

tant de terns avant que de le

foup~on­

ner, c'eft que !'on n'a pas encore fair affez d'attention

que le ph!ogirtique devoit ecre compte au nombre.. des·

fubrtances qui peuventl fcrvir de •bafes

&

produire .des

fels neqtres. On en avolt pourtant un exemple birn.

fonfible dans la combinaifon de ce principe avec l'a–

cide vitriolique,

&

l'on en -aura un bie9 plus grand

nombre, lorfqu'on fera plus avance clans la canooif–

fance des

favons naturels

&.

des fels elfentiels , ani-'

maux

&

vegetaux' dont les

u~s

foot' des

(els

fimples

a

bafe phlogill:ique'

!es autres de veritables hepars

OU

fels

a

trois parties.

Voyez

H.EeAR'

Suppl.

Rar.

Cette

explication, on rend

tres- bien

raifoo de la.

caujtici~

#

de plufieurs corps de nature tres·-differente ; l'alun

>'

le' beurre <l'antimoine, le mercurd fublime

&

'l!u.tres

fds metalliques font caufl:iques', parce que l'acide

s'y

trouve en meme .tt:ITIS

tres. coocen~r~

&

peu engage•

&

les alkalis del'1ennent plus caulhque!L

&

plus .de–

liyuefcens ,

a

mefurc: q u'on leur enlov.e leur

phJog.i!li~

que ,

foit en ks

traitant avec. lj11ch

aux~

fair

etY

Jes faifant pairer fur des terres. .mfoilliques alterees de

principe inAart1mable , foit en !es calcioant: comm.e leS.

metaux, foit en leur prefentant des lames d'atgent qui

le

chargent de cetre portion de principe inflammable,

ain!i que l'a obferve M. Beaume.

(Get article.

efl

de:

M.

DE

MoRVEAU.)

.

CAUS<f!CUM,

(

Chymie.)

C'ell:

le.-

nom que M . Meyer.

auteur des

Effeis

de

Chymie fur la. chaux

viv~

,.

traduits

de

I'

Allemand par M. Dreux, donne •

a

une nouvel–

le

fubfl:ancc

a

laquelle ii actribue primitiverncnt la pro–

priete

cau~tique,

&

tous les phfoomenes. qui en

de~

pendent ;

JI

l'appdle auffi

acidum pingue.,.

c'dt-a-direl,,

acide huileux, ou COJnpofe d'acide

&

de feu, dena:

CAU

mination qui rapproche'

a.

bien des egards' ce fyrte–

me de !'opinion de quel.ques chymill:es qui croienc quc

le

phlogifiique n'eft pas le feu pur

&

elementaire.

mais un cornpofe de feu.

Jloyez

PHLOGISTIQ!IE,

Suppl.

Cependant ii leroit difficile de Jes concilier,

&

le prin–

c~pe

de

1'1·

Mey<ir differe efrentiellement de nacre phlo–

g1 rt ique quel qu'il foit, puifque ce chymifte pretend

que !es metaux expofes

a

la calcination ' re¥oivenc d\l

feu une q uamite ·ae fan

caujlirnm,

done

le

poids ell:

fonfible , candis qu'il efl: demontre qu'ils perdent clans

Cette opfracion le phlogirtique

OU

principe metallifant,

Suivant M. Meyer, le

caujlirnm

eft une fubll:ance fub–

tile ,

~laO:ique,

mii<te, analogue au foufre, la plus

prochaine ·de la plus pure matiere du feu ou de la

lumiere , compofe

indeftruCl:ible d'acide

&

de feu ,

ex–

panfible, compreffible, volatil

&

fen!iblement pefanc;

ii a une force aftringente; ii s'unit par

le.

feu

a

la- cerre

calcaire, aux alkalis, aux terres metalliques; fa-pre.

fence confl:itue le caraClere propre de !'alkali volatil

degage par la chaux; enfin ii s'ecbappe en partie clans

l'air pendant la combultion ,

&

une petin: partie

fe

combine avec !es cendres.

.

M. Meyer a donne clans le mcme ouvrage une ta–

ble des affinites de fan

cattjlicum

:

mais fi l'hypothefe

qu'il a etablie fur l'exirtence de ce nouveau principc

fecondaire, paroit •s'accorder, au premier coup-d'ceil •

avec quelques phenomenes, elle efl: dementie par

U!J'

plus grand nombre.

1°.

II

n'eCl

rien moins. que de–

montre ·que la qualite cauftique foit due

a

la prefence

de la matiere ignee fimple ou compofee.

Tlo;•ez

CAu..–

sTicht.

Suppl.

2

°.

Le

fru ote plus qu'ii ne donne_

a

la pierre calcaire·, cela ell: prouve par la diminution.

de fon poids.

3°. 11

fe peuc bien, comme le die M.

Meyn ,, que la perte qu'eprouve \;1rl chacbon pendant

- fa combufl:ion'

&

qui va ' felon lui.

a .;.{. '

foit due

en

partie

a

!'evaporation d'un foufre compofe d'.acide

&

de feu

~

cela efl: tres-vrnifemblable; ma:is ce foufre:

n'efl: point fan

caufticum,

car rien ne prouve fon in–

dertruB:ib1lite; pu1lque i'art fepare le phlogiftique de

l'acir.k ·vitr-iolique' on ne voit pas pourquoi l'acide ve–

gfoil

re.fifl:eroit davantage

a

cette deiunion. D'ailleurs

s'il ne refl:e. qu'un feiz:ierne de cendres, il ne faut pas

croire q ue le furplus du poids total

fUt

celu~

de l'a.

cide , ou encore mains du feu , dont la pefanteur

at

ete jufqu'ioi ao moins. infen!ible; independamment d'une

portion ·d'eau qui demellre rnujours dans le charbon.

&

qui manifell:e

fa

decrepitation

lorfqu'on, l'exp0fe

brulq

ucmcn~

a

un grand fou,. il

dl

encore certain

qu'u~

ne partie de

fa

r~rre

s'e\eve ou: efl:_ emportee- clans la_

c0rnbullicrrl' tout. de meme qu.'une portion d'alkali

fe

diffipe dans

le:.

foie de foufre-' le chacbon etant un ve–

ritable hepar terreLTx clans l'erar de ficcite.

//oy.

HE PAR,.

Supplement. (Get article

efl

de.

M.

DE.

MoRV.EAU.}

CE

CEANO'THE. , (

Botanique:.

)

en

Latin,

ceanoth111:

Linn.

gen. plnnt. Evon)'mus

Com>11•. HorJ.

en A nglois

n'ew

Jerfey thea:

Carat:ere ginErique.

La'fleur· efl: compofee d'un calice moliopetale, di.'

vife' en cinq parties terminees en. pointe,

&

de cinq

petaks. crt:ufes en cuilleron• qui s'c!'tendent horizontal<:-·

rrient.

L e pill:il efl: forme d'un embryon triangulaire,

furmonte d.'un rtyk qui

ft:

divife- en trois parties cou–

rdnn. es de ltigmaces obtus ;

l'embryon. devienr une

c'apfule

a

trois, loges, clans chacune defquelles on trou.;

ve une femence prefq,ue. ovale.

Efpem.

I.

Cea11othe

a

feuilles

a

0

trois nervLTres.

Ceanothur folifr tri11er;iis.

Linn.

fp.

pl.

'I'bree-nerv"d cea11othur.

a'

ft·i_-··

z. Ceanothe

a

fi:u1lks

en

Janee, fans nervures ,

-

pules arrondis!