1000000051

274 / 900

CEC
Cennotl:.111 /olil! lanceolatis, enervila , Jlipulls /ubrotun~
i is. Linn. Sp. pl.
Ceamthus with Jpmrjhaptd leavei , &c.
3. Gem1othe a fruilles ovales veinffees , affifes for le!
branches' a fleurs folitaires laterales.
Cea11othus foliis o'vatis , venojis , ft./Jilibus, flqribu1 Jin–
tularibus alarib1ts. Mill,
Redwood.
La premiere erpece nous vicnt de l'Arnerique fep.
tentrionale. En Anglecerre & en France, cet arbutle
s'eleve fur plulieurs branches greles & ca(fantes' a la
h auteur de quatre ou tout au plus cinq pieds. Ses
fe\l ill(!s ovales & d'un fort beau verd font oppofeea
d eux a deux; fes fleurs d'un blanc tirant fur le ,gris
de perle. forrnent par leur reunion des bouquets ar–
rondis qui terminent chaque tige, & rendent .cet ar–
bu!le tres-pnrant. 11 fleurit depuis juillet jufqu'en oCl:o.
bre & quelquefois jufqu'en novembre, ce qui le rend·
d'autant plus precieux !, qu'il a tres-peu de conct1r–
rens dans cette faifon, ou !es fleurs om abandonne la
plupar~ des arbrns & arbu!l:es: c'e!l dire affez qu'i l
~onvient d'employer les danotbes pour la decoration des
bofquets d'ete & d'aucomne 1 comme ils font d'une pe–
tite taille , ii faut Jes placer fur !es devants.
Miller confeille de !es multiplier par les marcotcs
faitos en automne, & couvertes d'un peu dt: tan pour
empechc::r le gelee de trop penetrer. II ajoute que cette
couverturo previendra le deffechement de la terre , oc–
cafionne par IC! hale du printems : ii recommande
d'etre fobre fu r Jes arrofemens de c=s marcotes , do
crainte qu't!les ne fo pourri!fent , & je. ne pas
qu'on nc reuffiffe a multiplier ainli les da
Mais la grande abondance de:! graines qu'ils produi.
fent, offro un mor,en fi f'\cile de Jes reproduire, que
tous· Jes autres qie paroiffent fuperfius, d'autant mieux
que fleuriffant au bout de deux ans, on ne tarde gue.
'te a tm ctn~ pourvu , & qulel!e fort bion me–
me dans Jes annees les plus hu li l'on tient en
p ot un porrn graine a uoe honne expoficion.
JI faut la Eecueillir en oCl:obre & en novembre, &
la femer taut de fuite clans de petites. caiffes qu'on
metcra pendant l'hyver clans une caiffe 'Vitree. Si l'on
veut, on. peut attendre jufqu'en fevrier & meme en
mars & avril, en mettant le:: femis fur une~ cou che
tcmperee ; la pluparc des gra]nes germeront encore.
Le lecond princems, on plantera les petits arhu!les.
a un pied en tout lens Jes uns des alltres ' clans une
planche de bonne terre legere. lls fonc tro.p. menus.
J?OUr lt'S planter en amomne; lcs faux degels de l'hy.
ver Jes jttreroient hors cle terre : mais la frcande au.
to.mne , apres cene premiere tranfplantatio.n , on les.
lc:v.cra avec Coin & , pour mi.eux faire , eo matte, &
on Jes. plac;c::ra clans les lieux qu'ils do.ivenl orner.
La feconde efpecc croit au ¢ap de Efperan.
ce: on l'a d'abord cor,nue en Hollande fous It nom
d'alaterno'ides. ~elques ameurs lui one donne cdui
Qe eJ Africana arbore[cms;. 01ai~ ·M. LinnQ'.lLI~
1.'a a ce genre-ci. .
s'eleve a dix OU douze pieds , & fe mqltiplie
· de ma.rcotes & de boutures; ell.: d-:mande penda,nt l'hy.
Vt;I' le memc abri que Jes myrthes.
L ;i troifieme tfpece ell: indigene d~s ltes de l' A me.
l!ique, & s'eJeve a.dix-huit OU vingt picds l c::lJe fo
;multiplie de femence qu'on doit gauveroa felon la
~eth.odc; propre aux plantes exotiques tend res: elle
dem<1nde la fer·re cha_ude ' & veut etrc arrofee avec.
bea._ucoup de precaution pendant l'hyver; trop d'hu–
ro_idite la feroit. perir, ( M . Ir Baron OE T scHouor. )
* CEB, ( M.,ytholog. ) divinite ador(c: a Merupbis,!
c'etQit une efpece de fatyre o.u <le finge. C'e!l- h me.
me divinite Egypticnne. qu'oo appelle· Cer,opitbiqt(e ,
~u lieu de Ctr1opitbeq11e, dans le Dit1. raj.[. des Seim·
.as, &c.
CECILE , (Hi}!. de Danmiard:. ) avolc foS dame
d'honncur de la rclne Philippine, epoufe d'Eric; X,
IQ~ 4e Danemarc~. Cc: prince co d~vint amonnmx; &
C EC
la combla d'honneur• .qui ne fervirent qu'a l;i faire
mepnfer davantage. II vooloit forcer les feigneurs de
fa cour a ramper d~vant elle; mais la fiertc D anoife
ne pouvoit-s'abaiffa jufques-13. Un jour qu'elle fe pro.
menoit for un char richement orne , Axill, i-e.
nateur, la rencontra , & la falua profondement ; le
luxe de fon equipage la lui avoit fait prendre pour un~
princeffe, mais un infl:ant apres ayant . reconnu fon er–
reur, ii revient rur fes pas , arrete le char de Cel'ile,
& la maltraite de la maniere la plus ignominienfe:
,, Va dire a ton roi, Jui dit ii, que le trone d'un prin–
" ce effemine n'e!I: pas plus difficile a renverfr r que
,, le char d'une courtifanne , & qu'un jour fa paffion
,, pour toi lui coutera trois couronnes ,,. L a pri'diClion
fut accomplie , Eric fu t detrone. ( M. DE SAcY. )
CE.CROPS , ( Hijl. anc. Mytbolog.) fut un d~ ces
aventuriers des .fitcles hero'iques , dont la fable a de.
figure l'm!l-oire. 11 etoit originaire d'Egyptc OU de Phe–
nicie, d'ou fortirent Jes premiers heros fondateurs des
empires. II e{l: a prffumc::r qu'il eut des ennemis dans
le lieu de fa nai!fance , puifqu'il fut chercher• une
patrie nouvelle. Apres avoir erre dans la Grece a la
tete d'une colonie, ii fe fixa clans I' Attique, qu'il par–
rngca ea douze cantons habites par aurant de tribus'. On
le regarde comme le fondateur d'A chenes, quo1que
d'autres pretendent q u'il ne fit q oe la fortifier d'uoe rita.
ddle qui porta fon nom. Le peuple de I' Attique qui
devint dans la fuite le precepteur odes autres nations,
~toit alors plorige clans la plus epaiffe b_ar_barie: il. en
adoucit les mc:eurs par le fecours de la rd1g1on. J up1ter
& M inerve devinrent l'objet du culte public. Comme le
fol de l'i\ttique etoit fablonneux & ftfrile' ii etabli.£
la maxime religieufe que celui qui n'offroit aux dicuic
q u'un peu de gazon ou de. fle urs , Jes honoroit autant
f!Ue ceux qui immc..loient des taureaux, ou qui bru–
loient dans knrs temples les p.arfums de l'Ar\bie: c'e.
toit accommoder la religion a la pofaique & aux befoins
du peuple. C'e!l- a Cecrops qu'on attribuc l'honneur
d'avoir fonde l'areopag~, tribunal incorruptible au I'\
fc ience & l'equite prelidoicnt a la fortune des ci–
toyens: Les fages dont ii etoit compofe , tenoient leur
aff=til&' fur une montagne confacree au dieu Mars ,
afin que la prefence de ce dieu terrible en ecartf\C Ja.
f.raude & le parjure. L 'aete de fe reproduire n'etoic
avant Cecrops qu'un accauplement brutal, infpire pa~
un befoin honceux. ·Ce legifl:ateur ctablit le mariage •
&.. ce fur .en confequence de cem: union qu'on intro–
duifit la coutume de le reprffenter avcc dc;'ux ,vifages.
Il ne fut pas le plus ancien des legiflaceurs, puifqu'il
fut precede par Mo'ife & . por Minos , mais iL
Nlt. du moins la gloire de preparer la Grcce a deve–
nir, .J'honneur des nations. ( T~N. )
.-. § 'CECRYPHALES, ( Hift: fine.) forte de' voile
que Jes dames .G.recques mettoie~lt fur leurs chcveux. .
:, CE CI:IBE, Ca1C11b11m, ( Geograpbie. ) encre la ville
de f '.undi fur la voie A ppienne, & cclle <;l'Amycles ,
~toit un -canton de vin delicieux que la lyre d'Hora.
ce a. 'Cel6bre pluli rs fois.
Du te'ms de .Pline .le naturali!l:e, ce fameQx vie:no–
~JC ne fub!i!l:oi t p'lus 1 ii s'elevoit fur de haucs f~U·.
pliers clans des marais litues pres du golphe d' Ae1y-..
cles; foit par la negligence ,des colons , foit les inC<lll•
venicms· du t¢rrein ,' foit la tranchee que fit Neron pour
aller par eau du .Jae .crle Bages jufqu.'a Ollie , Jes plans
& le v,in' ·de Caube difpar irifenfiblemc:m. (C. )
, CEDO NULL! , f. f. . nat. Concbyliolog. ) ef.
pece de rouleau, ainfi nomm6 a cau(e de la fupfoo6
tire que lui. doaf'\'e for Jes aucres efpeces la beaut~ du
ddlin qui forme fos coukurs.
' $a forme reprffence . un double cone . p~intu alllC
deux e::crremites ' une fois plus 1ong que large' a (om.
met con!que, fo1"me de dix fpires, c'e!l:-a-dire, de diic
tours de fpirale ~onvexes , une fois plus court que la
premiere fpire qui forme l'ouverture de _la coquilk;
, Le fond de fa couleur ell un beau Jaune,orange
marbre de taches blancho:s , q \1i > quoiqqe d'~inc.: forme