1.58
C A· T
C
A
T
nes ,
~gale&
·a
leur longueur. Les femelles contiennent
the V'II,
p~ge• 13.
Les P ortugais l'appellent
ttvas .il'etf..
ehacunc un ovaire couronne par· un fl:yk fendu en deux
phtlnti,
c'eft-a-<lire, rai[ln d'elephant;
&
les Hollan-
fti<>mates cylindriq_ues , une fois plus long que
It:
ca- dois
mans druiven.
J. Commelin , c\ans fes riores
fut
lie~
&
blanchatres , herilfes dt: poils.
l'
Horn1s Malabnric11s,
1.:-appell::'
'EJitis fjl'Veflris,.
-
S~s
deux ova.ires, en
m·~ri!fant,
refl:ent enferm es avec
Sa cige ,efl: cylindrique , grimpante
a
0
la hauteur
]eur corolle clans
le
calice, qui relfemble a· un ceuf, de quinze
a
vingt pieds, vene, brune , de quatre
ii
:foifanr , d'une feule piece, tres-dur, ouvert feulement dnq lignes de diametre, peu ramifiee., charnue, vif-
cm-delfus pour laiJTer palfcr
l 'e~i
des flt:urs males, verd queufe. . .
,
d'.abord , enfu ice verd-blaneharre, long de fix lif?nes ,
Ses · feuilles font alternes, difpofees circulairement le
&
de moitie moins large.
loog c\es tiges
&
des branches'
a
des difl:ances de trois
G11!1ure.
Le
cntriconda
crolt naturellemcnt au Mala-
a
fix pouces , pcntagones , larges de oepf a douze pou·
bar clans !es terres fablonneufes. .
ccs , un peu mains longues d'environ un huitieme •
Ufngts.
Ses fru its
'OU'
pour
0
parJer plus exaCl:ement tres-obnifes
a
leur origine' echancrees
d'un
fixi~me
de -
fes calices fervent
d'ornem~nt
aux Malabares qui les !em longueur, pointues
it
l'extremite
oppof~e ,
fendues
enfilent comme nous enfilons ks perks , pour
fi:
fai re jufqu'a l'e,ur milieu, en trois lobes, dont celui du mi·
des colliers, des bracelets
&
des tours de ceinture.
lieu efl: prefqu'une fois _plu,s
l<rng
que large, marquee$
•
Remarque.
Le
calricontla
n'a encore ete rapporte par outre cda de detJx petits angles
de
chaque cote
&;
aucun aqteur, quoiqu'il fut evident qu'il elt unt:
t(-
de plufieurs crenelu.res o.u deotelures fort obrufes
~
pece particuliere de lJrmc
de
J ob '
coix'
qui forme
Ll!i
epaiJTes '
f~rmes'
rudes' fragiles' v.erd-brunes deJTus.
genre de plante qui fe range ,naturellemeQt dans la fe- plus clair delfous , ou elles fon t relevees de fept co–
.:tion des ma'is qui t-fl: la huiticme d·e la facn ille des tes grofficrcs , rayonnantes,
&
porrees fur un pedii:U·
grnmens Oll
)1QUS
l'avons placee.
//O)'C:;;.
nos
Families
le
cylindrique ' egal
a
leur echancrure po'fl:erieure •
des plwues , v.aluwe
Ii ,-
page
39.
(
M . AD ANSON. )
marque en-deJTus d'un fillon, ouvert d'abord fous un
CATTU
MOLA
GO,(.
111.
(Hijl.
naJ. Bota11iq.)
ef- · angle de quarante- cinq degres , enfuite horizontale,
Jiece .de poi.vre ainfi nommee au Malabar,
&
fort men : det1x fl:ipuks caduques accompagnent ce pi!–
b ien gravec, quoique fans fleurs
&
fans fru its , par dicule.
Van:Rheede, au
volume
VII ,
plnnche
XIIJ.
page
25
de
Du cote Qppofe aux fouilles inferieures , fort u'ne
fon
Horttts Malabnricus.
c;e oom veut dire
poivre / au-
vrille ramifiet: en trois
d•
quatre branches , auffi Ion·
=g~
ainfi que ct:lui de
daro-miri
.que Jui · tlonnent !es gues qu'elles.
Brames. Les Portugais l'appellent
piemento do mato,
&
Les fru illes fuperieures ou v.oifines de J'.extremite
Jes Hollahdois
witte ptper.
J. Commclin, dans
f.esno-' pes branches, portent une vrille pareille, inais a
urn~
t es_,
Q,it que cette plantc: a beaucoup de rapports avec feule brl\nche, Jes amn;s etant convtlrties, .en partie, _
Je
piper f a:mineum
du Brefil cite par Pifon.
en une grappc, d'abord une fois plus courte que Jes
Sa rige
ell
grimpan.te,h,aute de cinq ou lix pieds, feuilles ,
&
compofee .de cinq.uante a foixante fleurs
en
cylif
\clriq.ue, de trois lignes de diarnetre, verce,
cJi.ar- <ltoile ; verd-blanchatres , de quatre lignes de .diami:–
nue , fl:r'iee OU fil ionoeee , divifee en qut:Jques bran- tre, portees fur
UO
ped,uncule egal
a
leur long._ueur ,
ches al ternes'
&
lailfant rorcrr quelques racines coniques ·qui ert de deux lignes.
'
.
oJ
•
-
amour de t:ihaqUt: nceud.
Chaqu.e fleur ell: hermaphrodite, polyp6tale., com+
Ses feuillt:s foot taillees·-en cceur, longues de trois plette, reguliere , placee au-delfous d0> l'ovaire · ellc
>a·
fix pouces , d' un tiers moins larges, rondes,
&
un confifl:e eo un calice fort .petit,
a
c.inq feuilles cadu–
peu ech:i-ncriies
a
lwr origine' pointoes
a
l'extremite ques' en .une corolle
a
cinq petales elliptiques , poin–
()ppofee, entieres '
epailTe~ '
fermes, verd fonce ddfos , tus ' une fois phis longs que larges, qui tornben.t
fo.u.•.
pl
us
cl
air ddfous, relevees
de
cinq cotes rJlyonnantes , vent c::nfemble comme s'ils ,etoient reunis,
&'
en cinq
pprtees pendantes· O,l\ inclioees fous Un angle de qua- etamines
a
antheres blanches, auffi longuos que la
CO–
r antt0-cinq degres , for un pedisuJe cylihdrique, une
roll~.
L'uvaire
ell
porce
for
un petit difque,
de
maniere
fois pl us court q1,l'elles, marque d'un fillon en-clelfus, qu'il efl: 6loigne dc:s era1nines
&
de la
corolle~
ii
clt
&
arcache aux ciges fous un angle de quarante-cinq fpherique, formonte d'L!n fl:yle cylindriquc, term inc
ciegres d'0uvcirture ,
a
des dinancc:s
de tro'is
a
quatre par
~Jn
fl:igmate hemifphe.rique' velu e11-deffus.
. '
p ouces.
·
L'ovaire en murilTaot devient•une baic: ovo'ide, obt ·
N
l'oppofe de chaque fe.uille fort un epi femblable tufo
~
Jongue de douze a,quatorze \ignos, d'un fixle–
a
celui du poivre non commun appelle
miri
I"ar lcs me mains l;irge , verJe,
2
une loge,, contenant deux
Brames ,
&
figure par Van Rheede fous
le
nom de
a
trois pepins ovo'ides, longs de cin{j
it
li:c
lign~s
,
mo/ago codi ,
clans le:: rneme
volume pla11-Che'
Xlf,
p.
23 ,
une fois mains larges ,
e!eve~
verricalcment. ,
·
mai~
fes fl.ems
&
fe~ iruits
font pills grands que ccux
Culture.
Le
ct;tulama
croit
naturellem~nt
fur
la cote
du miri.
•
du Msilab;H·.,, fur-toLtt clans !es env..irnns. de Paroo
&
-
Citlture
L.e .
cat/¥ molago
croit for tOUtC la cote du
de
Mangatti" au milie-ll des ·plus epailfes
fon:!ts;
ii ell:
Malabar, dans ks rerres fablonneufes.
II
fleuric une toujours verd •
&
p
refq.uetoltjours charge de fleurs
fois
cous !es ans en juillet, comme
It:
.poivre noir com-
&
de fruits.
·
. ,
:
~
. _,
mun,
miri,
&
.pom: fes frui ts
a
maturite quatre mois
~alites.
Ses tige.s
&
fes
feuilles 0nt une faveur
le.
-aprils.
'
gc~ement
_amC!re
_&
afl:ringente' fon fruit
e.ffacr,e
&
:
fi!!!alitls.
Toute .la plante eft: infipide
&.
fa ns.acrete ,
brula1u.
~
quo1q
0
u'elk .
relfe.tnble
alfez
au
poi vrc commuh.
Ufages.
·On n'en fait
auc.unuJ'ag°e.
. , ...
Ufages.
San
fpc l'i.::e J?ar expreffion,
fe
boit a.vec le
Re.n1ar9tte.
.
.La v.igm:1efl: uri genr<= de
pi.an:re qui
fl:
kurv~
·polilr diffipe;:
Ja,
t~ux,
. •
range naturelkrnent clans la fam iHe des caP.rie'rs,
c'efl:~
Remarqut.
Le , p.oivre ,
piper·~
qpoique coqfondu par -it-dire, <l.e ces plantes qu.i 011t !es fi.eurs po-lypetales,
M.
Linne , avec le faur.urus , qu<liqu'indique par cot poffrs au -delfous de: l'ovaire ,
&
l"ovaire.'11- une feule
a,uteur comme
UM
'plance monococyledone , 'apparte- loge.
//oycz
nos
Fmnillesdes. pla11tes , volume
JI:
pag.
408.
nante
a
la famille i:ks arons, ell: neanm0ins dic0tyle- ( M.
Ao~NSON.')
•
done,
fort
diffe rence du faur·urus,
&
ne peut fe .pla-
CATULLI f. m.
(Rift.
nat. Botamq.)
plan.ccliliacee
cor qui:
:dans
la
fa.mille
des blitons , ou nous l'avons du Malaba.r, alfez .bien ·gr;ivee , fous ce nom
&
fous
placee.
,V:o)'tZ.
nos.
Fa;nafts,
d~s
plaJJtes" volume
II.
pa-
celui de
catulli-pola,
par Van-Rh
~de.,.
au
volume
l/
1
,ge
262. ( M . ADANSON.)
·
"
de.
Iao
.Ror.ttis
Mal11baric11s ,
imprime en i'6g.z•,
pJan-
CATUL.A:N1 A,
f,'
fn {
Hi.ft.
11at. B9ta11ique,
.)..
nom
che
XL,
pag.
79.
Jean C:ommelin , dans
fesi
note>
dlfr
,Bramt: d'une efpeoe .de ·vigne du Malabar fort bien cet·ouv,rage, dit que c.ette planre e(t la meme que B er–
gravee fous
le
oom de
vaflia. pira ph ica ,
par ·;i.rarr. Rhee- man fit graver en i 687 , daos fon
Hoi:tus-Lugduno-Bata.–
-07,
au
·•'IJo/11111~ ~~l.
de.
fon._
lbrttu
Malabnrims,
plan~
vus
,.
.ppge
_
69
3 ,
planch~
Ck'I
,
fous ,le norq:
~le'
1Ja1·: