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)

39°

" ()

~

de faluc, & que -Jeius-Cbrill ell mort

&

á

ré~aodu

fon fang pour le lalur d'aurres que des prédellmés.

On conviene cependanc généralemenc que D1eu ne

veuc d'une

volonté

conféqueoce le

fal~c q~e

des feuls

~lus ~

que c'ell aufTi d'une

tJolo11te

abfolue·, con–

féq u~nte

&

efficace, que Jefus-Chrill ell .more pour

le falut des prédeflinés; car comme. le

d!~ .

expn;fié–

ment le ceocile de Trente,

fl.!f.

V

c.

ttj .

qu1~qu~

ü

Satl'tltrJr du .monde fiit

m~rt

p_our tous, to11s

n~an­

moins

ne

re~or.1ent

pns

le bunfatt

de

fl

m1rt

:

VoLON

drrniere ,

(

Juri(prud )

ell un:

dl~po~tion faite en vue de la more,

&

que celu1 qm

d1~-

·

pofe, regarde comme la derniere qu' jl fera, quOI–

qu'il pu ilfe arriver qu' il en change: les.

~éles

de der–

niere

vol01zté,

font les tellamens

&

codJcJies, les par–

·tages des peres entre leurs enfans .

1/oy~z

Coo1CJL·

LE,

TESTAMINT , PARTAG.I!:.

(A)

,

VOL

P,

LE, (

Géug .

mod)

riviere. de Fr:wce,

daos le Languedoc, au diocefe de R1em. Elle fe

jette dans la Garonne , pres de Terfac. Ca.llel

p~é­

tend que fon nom latin doit

~tre

Vo/tJeflna,

~u1

a

donné le nom

a

un quartier du diocefe de Rieux .

(D.

J.)

1/0LSAS-SJNUS, (

Géog. a1tc.

) gol fe de la gran-

de Bretagne. Pcolomée le marque fur la c6re fep–

'renrrion:~le,

entre les embouchures des fleuves

ltys

·&

Nob.e11s

.

Ce, pourr-oit

~ere

aujourd'hui

Sant{jet–

Head.

(D .

J.)

POLSINN,

.(

Géog. a11c. )

Pokinii, Pt1/jinii

ou

Vul(imii

,

ville d'Errurie tituée au· bord du lac de

·fon nom·,

Voljinienjis Lacus,

du_quel Pline, /.

XXXV

J.

·c. xxij.

&

Virruve,

/.JI.

c.

i.J .

rapporrenr quelques

particularités .

Voljinii,

aujourd'hu!

Bo/finll,

.éroit ré·

·nomrnée p,ar la richeffe de fes

hab~rans,

les pi us opu–

leris des Erru[ques •

.

.

Cecee vil le étoic la patrie de Séjan . Tacite

&

Sué–

tonne vous peindront ron ódieux caraétere' fa puif–

·fance

&

fes

e

rimes. Rute,

l~ che,

orgueilleux,

dél~teu r , pie i-n de re tenue

a

u ·Úebors, dévoré en-dedans

·o•

une ambition iofatiable, il p:irvinc par fes artifices

~

erre le dépolitairc des Cecrers de Tibere, qui fouf

7

'frie <Ju e l'image de

ton

fa vori fO t rév'érée daos les places

-publiques, fur les théacres

~

dans les armées. Sé–

¡an corrompic la fe

m

me '

de

Drufus,

&

voulur l'é–

pouf'er, apres

avoir

emp.oifonné (un mari. Agrippi–

ne, Germaóicus

&

íes fils périrent par les artífices

de .

ce

monllre . ll porra foo inlolence jufqu'ii jouer

··Tibere méme dans

un~

comédie . Ce prin,ce en érant

inllruit, don na ordre nu

f~nar

de pourfuivre Séjan;

-H

fue le meme jour arrCté,

jug~

&

étranglé en pri-

fon,

On

ell ind.igné cle le voir peine par Parerculus

comme un des plus vertueux perlonnages quJair eu

·!a république romaine . Mais· voil:\ ce qui doit arri–

'll'er aux hilloriens qui mettenr la main

a

la plume

avec deffein

de

donner au pilblic pendaot leur vie,

J'hifloire ftateeufe de leur tems .

(D.

.'1

)

VOLSQUES ,

J.

ES

(

Géog. anf.

J

f/olfii,

peuples

d'ltalie, compris dans le nd'uve:lu Larium. Jls habi–

toienr depuis la

mer

d'Anrium ju{qu'a la fource du

Lir is

&

au-de la. La grandeur du pa ys qu'ils occu–

fOienr,

~

.été ca ufe que . Pomponius M.éla,

l .

/l.

e.

tv.

l'a dlfbnguée du Latlum, comme s'1l efic fait

11

en–

c:ore de méme qu' autrefois, une conrrée ft"parée;

·car

il

détai lle ainfJ les divers pays de l'ltalie:

Etrtl –

ria,

pojl

Latinm

Volfci,

Camp4nia

. Le périple de

S'cylax en fn it aurant, en d;fitnr que les Latins font

·voifins des

Poifques.,

&

les

1/oljques

voifins des ha-

bitans de

ta

Car..panie,

,

Les

1/ol/ques

éroienc une natíon tiere

&

indépen–

dante, qui bravoir

~~o

me , & qui dédaignoír d'emrer

daos la coofédératJOn que pluGeurs aueres avoient

faite avec elle . Tarquífl, fe loo quelques hitloriens,

fur le prcmier

de~

rois de

~~me

quí tic la guerre

aux

Poljq11es.

Qu01 qu'll en lo1t , il ell certain que

Rome ne trouva point

en

lcalie

d

1

ennemis plus obf–

tinés. J?eux cens .ans furiirent

a

p~ine

a

lt:s domp–

ter ou

a

les

d~tru1rc.

(

D.

J.)

·

VOL

T A,

LA (

G.éog. mod.

J

riviere d'Afrique dans

Ja

Guin~e .

Cette rivJt:re ell la .borne de la <:óte d'Or

3

l'ell: on ignore fon origine, la longueur de

fo~

cours, & l'on ne co'?n_olt poiot les pays <J!I'elle rra–

·ve~fe.

Oell

la prod•g!eufe

rapidi~é

de fon courant

~Ul

a porté les Porcugats

a

l'appeller

1/oita.

Son em–

bouchu~~

dans la mer ell

excr~memenc

larg·e.

(D.

J.

J

VOL

1

~,

f.

~-

(

Ma_nege.)

On appelle ainft ún rond

·op

une p1tle ctrcula•re, fur laquélle· on manie un

·cheval. 11 y a des

v~ltu

de deux pilles,

&

c'etl ijUan¡f

'P.~ ~!t~y~l?

en

maniant

~ mar~ue

UQ

~~r,cle

plus

~l'a

..

¡f

vo ·L

des piés de ·

deva.nt

,

&

un aurre plus petit de ceux:

de

derri~re.

D'autres fone d'une pille. & c'ell lorf–

qu'un cheval manie

a

courbettes

&

capri'oles, de ma–

niere que les hanches fuivent les épaules, & lle font

qu'un rond ou ovale

de

cOcé o_u de

_bi~is

aurour d'un

pilier ou d'un centre réel

~

ou tmagma•re.

.

D~mi·

TJolte,

efl un dem¡.¡·ond que le cheval fa

u:

d'uoe ou de deux pilles,

au

bout duque! il change

de main

&

reviene fur la

m~me

ligne. ·

Vol/e

rrnvtrfle,

ell celle o

u

le cheval maniant

de

córé

a

la

t~te

rournée vers le centre, & la croupe

vers '1a circonférence, de

fa~on

que le perie cercle

fe forme par les_ piés de devane,

&

le grand par ceux

de derriere.

La fituacion des épaules

&

de

la croupe, eu égard

au centre direélement oppofé

a

leur fituation dans la

volu

ordi11tlire,

fui a fait donner le nom de

renv~rfle.

On die faire les

jix voltes

manier un cheval [ur

les quatre coins de la

'l!olte,

le metrre fur les

e•l·

t.#,

fe coucher fur les

voltu,

&c. en parlanr de di–

vers

exercices

qu'on fait au manége.

Les

jix

'IJOite.r

fe

font terre

a

terre' deux

a

droite.

deux

¡¡

gauche' deux autres

a

droite'

&

rou

tes

d'u–

ne haleine, obfervant le terrein de

m~me

cadence.

m1nianr tride

&

avec prelleH'e, le

devan~.

en l'air.

·le cul ii terre

&

la

t~ce

&

la queue fermes.

lloyez.

TRIDE , PRESTESSE.

V

OLTii )

(Mar

in~.

)

rernJe fynonyme

a

rout~; .

on

dit prendre eelle

volt~,

pour dire prendre telfe

rotttt.

On entemJ autli par le mot

volte,

les mouveRlens

&

r,e viremens oéce(Jaires ponr fe diípofer a

u

combar.

Poy_~z

EvoLUTIONS .

VoL

TE,

e.f/ocade de

(

Eflrime.)

ell une botte qu'on

porte

a

l'ennemt

en

cournant fur le pié gauche: elle

fe porte daos les armes

&

hors les armes;

?"

s'en

fert contre un Efcrimeur qni artaque rrop v1vemenl:

&

qui s'abandonne.

On die improprement

quart;

ponr

volt;.

VoLTE

DI: QUAR.T!:

011

de

Q

_UAR.TE

BASSE,

efloc&·

de de,

(Ejérifn~.

¡

quaud l'.fpt"e de l'ennemi etl.l!e•

daos les

:~rmes,

&

qu'il s'avance crop.

1 12 •

On fa•t le

mouvemenc de luí porter une ellocade de

qttarte

_ou

de

quarte baffi:

2°.

dans le

m~me

inllant,

~u

heu

d'alonger le pié droie,

il

fant le poner

derner~

le

gauche, en le faifant pafier par-devane:

3°.

on tJeo–

dra le pié droie daos fon meme alignement,

~

on en

placera le bouc fur l'alignement du bout du p1é gau•

che'

a

la dillance d•une longueur de pié de l'un

~

l'autre, le ralon du pié droit

en

l'air:

4°.

le bras

gauche placé devane le corps pour l'oppofer

a

l'épée

Cfe l'ennemi:

s".

on etfacera le plus qu'on pourra.

Voyez

EJ:FACER

quart~

.

VOLTE

E~

TlERC!r

011

EN SECONDE,

~flocade d~,

(

Ejérm1~ .;

quan

l

!'épée de l' ennemi ell ho1

s

1,,

a r–

mt:s,

&

qu'if fe précipite fur vou s ;

¡li.

vous · fa1res

le mouvemene de poner une ellocade de tierce ou

de feconde;

2°.

au

m~me

inllanc, au lieu d'alonger

le pié droie en avane, vous le porrez derriere le gau•

che en faiíane

un

demi-tour

a

droite. c'ell-a-dJre

qu'on fait face

ou

on avoic le derrierr:> ;

3°.

le pié

droit fe place

a

deux longrieurs de piés de dlllance da

g:¡.uche;

411.

on plie un pen le genouil gauche,

&

on

tient le jarree droit bien éeendp;

o;

o,

la main droite

tournée comme pour parer une e!locade de tierce •

placée

a

la hauceur & vis-a-vis le nreud de l'épaule

le bras arrondi' le coude élevé'

&

l'épée parallele

a

J'axe des épaules;

6°.

la main gauche placée devant:

le corps' pour l'oppofer

a

l'épée de l'ennemi.

VoLT.E

F ACE,

(Art. milit.o)

dans la cavalerie, ell

un mouvement par lequel on fait retourner les efca–

drons de la' rc!te

a

la queue .fur le

m~me

terrein.

11

ne confille qu'a leur faire faire demi-tour

a

droire

¡

auffi

l'appelle-t~on

dans l'ufage ordinaire,

d~mi·tour

4

4roit,,

17o_yez

D.tMI·ToVR

A DROJT.I

&

EvoLU•

TJO!I:.

VOL

T~RRE,

(

G;og.

moti.)

ou plutc3t

llo/ttrrl,

comme d1fenr les Italtens

~

ville d'lralie dans la Tof•

clne, pres, d'un ruiH'e:Ju oomrpé Zambra, fur .

un~

montagne a

lO

mi11es au fud-ouell de CoHe' &

a

30·

au fud-etl de .J?ife

1

ave

e

un éveché que quelques•urtS

diíenc íutrragant <le Florence.

Cette vil le efl remarquable par fon ancienneté,

ayaor éré

connu~

des Romains fous le norn de

f?tJ/11-

Ierra.

E!I~

ell encore bonne rvpir par fes belles

fon.raines' done quelques-unes foot ornées de llafues

anc•ques de marbre, entieres ou

rqmpu~s,

outre plu–

fieurs bas-

r~liefs

'· épitaphes & infcriptions, donr Aor.

Franc. Gon a

ffiiS

au JOUr la defcription

a

.Pior~nce

~n 17~~··

en un vol.

in-fol. ;wec

ri~.

-

Vol-