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1

r

1'

VOL

'smduit

~ m~p;i~r J~~

ordres de

r~~ f~¡p/rieur$. ?-~·

J,.e~ 'l!~•·'l.tlt/~IIÚ ~IJ

p,or_tant

J'~•)I,IY(Ince

4ans l'efprtt

de

s pa

y.liws dé.tr

uifent

1;¡

cont;i¡¡nc~ qu~

l_e . général

c;

~er.cl

)s ~ l~ur

.iQfpi.re~

;

!J.lllitli!Jlr.etJfe§

Y.•~•mes ~u

l;

rigan cfag~

J

!lll·J

i~-~ d'í

!RP9~'tf!r

9es prov•üons

d¡~r,~

h~s

camp.Ji

1

U~ ~acneot.

ils enterren.t lei,Jrs denrées,

2~

m~ ro~

il~

le$

1iyr~nt

IJ\1"

.flatn!l)e~

p,our qu'elles ne

ijevjeJ)IICO!

p~s

la

prqi~

du ,l;larbdre,fold(l.t.

3"· Entil)

les déglts que font les

IJ!IIr{lt~!/eru;.r_.jpui(ent

le paf$ •

Yo

gén<$r~l ~omp~~

!)9Uvqir

f~J'ire

(ub(jller foo armée

-pepdant

guiQ~e

jour,s daos

UFI

c~!l)p,

H

le prencJ en

~onféqueAce; ~a

u boi,Jt de hui,t, ti

1~

tro.uve que Jout

~ll dévall~¡

il

etl cjqnc oblig4

d'~baodonoer ~Juta~

QU'il lle le vouloit,

t}!)e

polition

peq-t-~rre

eífentJelle'

la

réü{ij~e

de

fes

proj~-s;

il porte

aill~urs

fon ar!l)ée,

&

le$

m~!l)eS

ÍOCOI)Véniens la fuivent.

N~c.etlaire.ment

~1

arrivct

d~-1~

qye

~o11t

fo.o plan de; f.tQlpagot: ell:. dé–

rangé;

d

~voit

toUC pr4vu,. le

~~~s

de fes ?pl!ra.taon,

~fOit fix~,

le

momeu~

Q'ag•r

~tQlt ~~teroun.,t,

ll

ne

JtJi rell:oJt pltJs

qu13

edcuter, lorfqu'tl s'ell: :ppperc¡q

qu~ tou~es ~~

vues

é~oieo~

renverfées- pa

les défor–

dres

~es

mar4u(/mr¡

qu'i' avoit efp4ré

d'arrfr~r.

ll

.faut

~

prélent 4ue le géoér:Jl

4épeod~

des événemeos

au lieu qu'il les ei).c fait

dép~ndre

<1!1

kJi. .

u

n'e~

plu,

tOr

de r!¡:n; cQm!l)ent

po!Jrroi~~il

lfnc?Ore compter

f.ur

~~~

fúccts?

Or~ s~étendroi~

;Ji!,ment

davaotag~

für

les

m~u~

infjois que prq¡fuit

la

maraude;

mai~

)'efc¡uille que oous venoiJs de

tr~c~r,

fufijc pour

en–

gager les otficier?

3

veiller fur fc;Qr

troQp~

avec une

j!tten~ion

fcrupuleufe. Cependaot

l'hun1anit~

demao–

~e

qu'oo leur préfente un

~aqleatJ

ql!i parl9nt Jjrecr

Jemenc

~

eur co;1,1r, (era f.1ns

do~,!

te!

fur lui l'in.pref:–

fion

1&

pi~•

yive. Qu'ih

le

peignent la licuatior! crqel–

le ou fe trouvent réduits les

inf.o rtun~s

habítaus des

~ampag~es

ruinées par

1~

guerre

¡

que leur

imagin~-·

,tion les tranfporte daos ces

m:tilo~J•

déval\ées que ''

i:haume coqvroit,

&

que le défefpoir habite:

ils

y

ver–

I'Ont

l'e~preinre

de

la p!us atlreufe (J)rfere,

leur~

~q,urs ler~nr

énlUs p.1r les

larr'le.~

d'une

f~rnille

que

Jes contributioqs onr jettée

da.1s.l'ét~t

le plus dépiQ·

rabie, il!i feront térnoins du

re

tour de ces

p~yfans

qui, la

tri~efle

fur le front,

revie11nen~ elC~énul!$ p~r

Ja

fatigue que leur ont caufé les

trl)vau~ ·

que, Pn'

~lfcellité,

on leur imnofe; qu'ils

le

r~tracenc

teul"·

P.Jent ce qui s'elt pallé lous leurs

yeq~.

lis ont cou–

(luit 4-es

fourra~eurs d~n~

les grauges des

fllalheurem~

Jaboureurs. lis les oot vu

d~pouil!er

en un

rnomc;r¡~;

le$ fruits d'une année de cravail

&

de fueurs;

"les

'raios· qui devoieot les nourrir, les

cienr~es

qq'íls

¡voient recueillies leur ont ·éc4 rnis. On les

4

nQQ•

feUJijll}Cnt privés de h:ur fu!>fi{bJriCe

<li~UeiJe, roa!~

toute

efp~ce

efe

re(Jou~:ces

ef}

ao~aotie

·

~oqr ~QlJ.

-N·a~ant

plus ¡fe nourriture

~

donner

~

Jeurs troq:–

pea..u~;

•1

faur

qu lils s'en

<f~(4{fent, ~

qu'ils perdeq¡

fe

fcrcour~ qu~ils

en

pouvqi~Jlt

tirer;

lo4

'moyens de

fulttver leurs terres leur ·tone

~rés

¡

tour ell p rtlq

pou~

eux, tout leur

e~

arr;¡ch'é: il pe leur rellc;

po~r .

foutenir la

caducir~ d·u~

pere trf?p yieu"

pou~

Jrav~lller

lui-m4me, pour

n~_urrir q!l~

femrne 4!plo·

r!!e

&

des enfi!ns encore

for~les;

J( • ne leur

re(\~

gue de_s bras lan"'uilfans,

qu~ils

n'auro •1t mfme pas

la

conlolatlon de pQUYoir employer

4

leur

pro

lit pea:

d :¡nt 'que

la

guerré l'ubtjtleq autour 'd

'ei.Jx.

Cette

peintur~ , don~

on n'a

pa\

cherc!}é

~

char

ger l

es

cou~

leurs , ell fa

o~

doute c:tpJble d'attendrir,

6

l'on n'e(\

PI!~ qáp~urvu

de

fenlibi!it~;

m.1is CO!Jlrnent ne gé111i·

l'•llt-ell e

p.1s

cene

f~nhbJiité

·en fongeanf que

de~

Jlo rnmes

lt

vrés

~

tant do! mau"C fom ·

ene~)

re ac;cablc!s

par ' les horribles dáfordres que

CI)1Uf11et~eni

ehez eux

~e~

fo lqa ts .elfrénés • .qui vieunent

' l~ur

eolever les

grolft er~ ~llm ens

qu•

leur

re(loie~t

pour fub.tillel¡"

~

uelquc;s

¡ours

encqre~

Leur argern; leurs 1.1abits,

~rne~

&

leur~

filies iout violées

a

leurs yeul(. Qn

s frappe, oo menace leur vie, enijri ils font en

1?1me

l

tops les hcas

~e

la

~rucalicé· ,

qui fe •

ftatt~

que

f~s fur~ur~ f~ront •gnor~s

ou impuo¡es.

Mal–

~eur ~

ceux qlll

favent que de pueilles lwrreurs

~~itlen·r,

taos ch'ercher

~

les empf::her 1

·

'

· L'es m,qyens

cfarr~ter

ces défof.dres doivent

~rr~

fjmple!

~ conf~rmes

a

l'efprif de la naciop donr

le~

!-ro~,pes

lqnt co01pofées,

M.

e maréchal 'de

Saxe en

~n?•que

de.

f~ge~,

dQnt

~1

prouve ' la bonté p.u- des

r.a•f?~s foltd~s

... On

~

~iHl,

upe méttlode

·pefni~

•t

cr~ufc!

qu1

e~ ~~

tOUJ.Ours pun•r

de

anéll;h,Jn

k>l·

·~ d~~ ~ur

ell:

P.~"•s e~

marc}u"e

¡

"<:~la

fait que · per•

••

f~r¡o~

ne.

1«;~ arr~t.e'

paree

q~e

cbacun

r~pugne

a

,. fa•re

·pénr

\ln

md~r~~le. ~.i

qo

Le

'menoi:t 6mpJe.:

. 31

~_Fqt ~~ er~~~t;. q~

l)

~ ~J.

':!~~ . ~{lA~n~ ~o~

vo ·L

1, .

a~J gal~";

q.u,e

l~!s tt~'''flt!d'~'rl til~ea~ ~on~fi11D~

, au p¡tin

~

l'ea!J pour un, deyl' ou tro•s Q)Ois;

qw

, ?11

J~ur

ñr fl,lire les 9uwrages 9ui

f~,rrouv~o'

.tóa

,

.JOUF5

~ t'a'r~ dan~

une arm6.e

&

qu

OIJ

l~s

renvo.

~

1

·y~r· ~

leQr

r~gi~eo~

l!l

vciiJe

~.une

.atfajre, ou

lorf~

· que

1~

·géoéral le JUgeroi.t

~

propos; alors tour le

:: ll')OOde

COO~qurroit

a

~e.tte

pUIJÍtÍOO

.:

Jes officiers

,

~e~ · grands~gardes ~

des

po~es ava~c.~s

les arrir

teror~n·~

par centaanes,

l\.t

baeot6t 11

n'

r

auroi.t

:: plu$ ·de.

"-4Yitld_~urs, p'ar~~ <p~e ~olJt ~e

monde

7.

J;iel)cirott la maan.

4

pr~HeQt

al o

y

a· que les ma •

:: l)eureul$ de pris ,

~e gran~·pr~v6r, .

tou,t le mOIJ•

., de

4é~ouroe

'Ja vue quaod

•1•

~n

yotent; le gcfnf.

,, ral crie

~

caufe .eJes defordres qu1 fe commet.tenh

, enfin le gr:Jlltl-prevOt en prenct un, il et} P!"ncJI\,.

' &

les foldars · tfif.ent, qu'il

o'y a

que les malhelt-

reu

JI.

qui perdeot. Cé n'eft la que fa

ir~

DJQPtir

:: des

}}om":Jes

ll;JOS

rel]lé~ier

au

mal.

~ais

les

o5-

,

ficier5 ,

d•r~~·l)O,

en

I:Ja~eront

égale.lJ

)~lJ,t

paAer

6

.~

leurs .po{Jes

r

11

y

a

Ul)

remede

a c~r

\I~UI.

C'ti

· , de

fair~

incerroger

le~

foldats. que le

gr~nrJ.pre

..

,

v6~

aura pris dehors; Jeur f.ure

d~C,:Jr~r

a

QDcl .

, poll:e il$ aurqnt paflé,

&

envoyer

~~nli 1~'

prifuPS

· pour · le rclle

de

la camp,gne

le~ offlct~rs

qlii

y

" commandoitmt: cela les rendr:a

bient~r

y.igilans -

"

inexorables. M.tis IQrf'<Ju'il s'agif de faire·

mo11rir

" un h'omme,

il

y

a

peu d'officJers qui

'nc rilquaf.

" feoc ' deux o.u crois mois de ¡mfon,:

··

" Avec une attention fuiyie de la pare

fle'

pffider:s

fupt!rieurs

~ ~

de

l'e"~élitude

de

la

parr

~e$ o~

iert

parciculiers,

Ofl

parvu:ndra dans peu

a

dé~uare

la

maraude daos

qoe

arm~e.

Ou'oo d¡erche

~'abard

a

écablir daos l'efprit de• fol<iats, qu'il el} auffi hao•

re

11

X:

de valer

\ló

paylan·, que de

voler

fqr! camara–

l}e. Une fois cecee

i<l~e re~l:!e,

la

mara~d~ f~ra

au(fi

rare parmi eux, q4e

l~s

autres efpeces de yals. Une

nation oU. l'l}oniJeur parle aux hommes de

toU)

le1

~tats,

a

l•av~tntage

de rernédier aux

a~u~

bic:n rlu·

rftr ·que les autres. Sans les punir de rnQrt, qu'on

ne falle iarnais de grace aux

mflriiiUieul!~,

que las

appels fo1ent

fréq"~:os,

que lfs cl\efs

d~s ch~mbrées

u

il

fe trotlvera de la marau<Je fq1eor cr

Jité~

cornm'

~'ils

avoieot

marau<W epx

-n•am!>'s; qu1il Jbit dt1fend11

aux

viv>~ndiers

fous

les peines les plqs feveres

de

rien acherer des

foldat~;

que le chScirpenr

~otiq

foi'

rouj'>ur~

la fuite

d~:~ q~f<>rdre,

&

bie,,cct.r

il cetfert

ii'y avqir des

f/HY1ft14~rlr.(

daos

l'a rrnée, le général

&

les officiers feronc plus

exll& : rnen~

obé1s,

les

carnps mieux

approvi6onné~,

&

l'é(a~

confervera une

grande qQanrité d'honimes qui périífent fous la

maio

des bourreaux, ou qui meurent

atlalliné~

par

l~s

Nl'"

fan~

révoltés

ntre la barb"rie.

Arttcle

.M.

ltl

marr¡fJi.c

o

e

.W

1 N

~

.H...t.

.

.

.

Si c'ell

M.

le

•maréch~l

de Brogho qur a

fubll•t~

¡¡u fuppl ice de

mnrt

donr on puoilloit les

mltTflti

Á,_~

la baílona le, qu'on appelle

flbla~uer.

a

'lllq tJéc:

P.tt

'

le caporal, qu'on

:tPP~IIe

ap<?ral

flhlagf4eur..,

il •

f.

it une mnovation plein

fagelf t:

&

cJ

nt..~ma!lillh

car

a

conlidérer la nature

'fe:'

la fau{e, ti parolr

bi~

dur d'fiter la vie

~

un brave foldar ; dont la pa)'t

"íl

Q

modique, pour avoir fuccombé, contre la

drG–

ciplfne

J

a

la tentation de voler un chOUlC.

Les

C:OilPf

de

blton qui peuvcnf c!tre bqns pour

de~

allemandl,

fonr un

chacim~nt

peu convenable

1

de~

franc¡•)i,.

116

~vili~e11~

celui qui

!e'i

re~aic;

&

peqr . &re

IJl

ne

(!!lui qui les donne .

j~

n'11ime point qu'on bltoQot

Ífr¡

loldat. Celui qui a re¡ 1 une punicion hum•li•<tll '

craincira moins daos une aélion de 'toutiner·

a

l'enr'l

ffii'

un dos

b~tonné

que' de Í'ec.-ev:qir

!lll

1

coup de

(~

~ans

la poi trino.

le

'll:lrc!c~l

de

Sue

&ifoit

mieu":

il

condall}noit le

••r411Mflr

au pique'r·;

&

·~a¡q

l~s

tournées

~

lorfqu'il

eu

· r~<~controir

nn; · ir l' acct

~loit

de (llaifal)terlet

a10eres,

&

le faifoir buer:

·'

~us

aJOUtOilS

ici

q~«llques

réflexiont ' fur'

l¡ts

mo•

yeos ·

d'em,.,~cher 1~·

délertion,

&

fur

le~

peines

q~

on doit intliger aulC déferreurs •

Ces

rédelCíolu

aoos

fonr ' venues .

t~op

tard

p~ur ~ere

miies.

a

"Jeur

vqri•

table place.

.

-

'

Rlflexiont

fur

~~~

rnoyent

d

~mpl&her

/11

JifertiM•

~

(ur lu.peines

tf:ti'oa

'!~# i~foger

flliX

di.f''-fl.'!~';

l1

elt

pluüeurs caufes

de

Jc;l!!rtion.

11

en ell: qu•

efl•

frc:nt fouvent daos

1~

caraélere d'une nation,

~

qai

l\li

'

fon

t particulieres.

s•¡¡'

exifle

J

par exeq}pl.c:,

uo

PCI:

!P.Ie

léger,

inconlla~t';

11vide de

c:han~temeot

1

11

Rro

"1p

t

a

fe

~o(ic~r

de .

t~ut

, . il n'ell: pas

do

cea•

qu'qn o'

y

"trouve un grao<J

nc

imbre de

gen~ .

i

r,

~goí\tcint

des

~ts g~ans

q.tt~

ils

auront

embrat14s •

Si

cet. e.fprit

d'iq~aoc:e

~ .(

le

lé¡ereté

n:

ne

r>a~

~-·

'

-1'

• •

.. . • • •

llli