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VOL

.VOLICE,

LA~'f.E,

f.

f.

terme tie CouvNur,

nom

qu 'ou donue

a

la lacre d'ardoife • qui. eft deux fois

plus large que la quarrée. La !arre

volue

a la m.!me

lo ngueur

&

épaiffeur que la quarrée. La borre de

vo–

Jíce

n'ell que de

2S. (

D.

J.

)

·

VOLIERE,

r.

f. (

Archit

)

lieu expofé

a

l'air,

en•

fermé avec des rreillis de fil-de-fer, ou l'on tiene dif–

férens oifeaux, íoic par curiolité, o u pour avoir le

plailir de les encendre chanrer .

Voui!:RE, (

Arcbit. domejl . )

on appelle ainfi un pe–

tic eolombier ou l'on me-e des pigeons domet'Hques,

qui ne vonc point a la campagne

aveo

les autres pi·

geons.

( D.

J.)

VOLILLE ,

f.

f. (

Commer. de boi.r.)

petire planche

de

bois de íapin ou 'de . peuplier,

rres- ~égere

&

p~u

~paille.

Le bois de íapm ou de pe_upher fe débtte

pour l'ordinaire en

v.alt.ilu,

ou pemes planches de"'

puis rrois jufqu'a cinq lignes d'épaitleur, fur dix pou–

ces de large,

&

lix piés de long, pour foncer des

Gabiners,

&

faire des bieres. (

D.

J . )

·

VOLITION,

f.

f.

(

Logique, Métophyjique.

)

la

'!Jolition,

die Locke, eft un aéle de l'efprit fa,ifant

p.uoitre avec connoitlance , l'empire qu'il fuppefe

avoir fur l'homme' pour l'appliquer

a

quetque aélion '

parrkulierc, ou ponr l'en dérourner. La volonté e!l

la faculté de produire cer aéle . Quiconque refléah!–

ra en

lui·m~me

fur ce qui fe palie daos fon efpnt

lorlqu'il

vem,

trouvera que la volonté, ou la puif–

fance de

vo11{oir,

ne fe

rapporre qu'a nos propres

al}ions, qu'elle fe termine la fans aller plus loin,

&

que la

volitio1J

n'ell aurre chofe que

cette

dérermi–

riarion .particuliere de l' efprit, par laquelle

il

tlche

par un limpie etlet de la penlée', de produire, con–

tinuer, ou arrerer une aél1on qu'fl fuppofe

~ere

en

fon pouvoir.

(D.

J . )

·

·

VOLKAMERIA,

f.

f.

~

Hijl. tzat. Bot.)

nom donné

par Linnreus au genre de planee appellé par Houflon

dugiaffia,

&

par le chevalier Sloanc,

palíuro affini,r.

Le calice ell d'qne feule feuille tres-perite, rurbinée,

&

légéremenr deurelée

~;:n

quarre ou cíni:¡ endroirs

fur les bords; la fleur ell mono.petale, & entr'ouver–

te; le tuyau ell cy lindrique, ayant deux fois la lun·

§»eur du calice ; Ion bord efi divíl"e en cinq fegmens

qui font contoumés les uns vers les autres; les éta·

m ines fonr quarre grands lilers chevelues, leurs bof–

ferces font fimples ; le g erme du pitlil efi quadrangu–

lair'e; le llile ell tres·délié, ayanr· a_:.peu-pr'es la lon–

p;ueur des étamines; le lligma

ell

fendu en deux; le

fri!IÍC efl une capfule rondéletne

a

deux loges, rcnfer.

mane un.e feule nois clivifée en deux cellutes. Lin–

FJrei ,

gen. pla1zt. pag.

J O).

H outlon, A. A. Sloane,

hijl , plnnt.

]amai'c. voJ:

/l.

p.

23 .

(D.

J.)

· VOLLENHOVE,

J>A

s

DE, (

Géog. mod. )

4'et1te

contrée des Pays -bas

dam

I'Over-lllel, ou elle for–

me un des trois bailUages.

Je

la province. Cette con•

trée s'étend le long de la córe du Zuyderzée qu'elle

a pour bornes a l'occidenr;

la Frífe la termine au

feptentrion, la D t<enteli'

a

l'orienr, & la Mollande au

fnid i . Sa principal e ville pone auffi

1e

nom de

Vol·

lenbove

Les autres lieux les plus remarquables lont

Stee nwic k , Kunder,

&

Bloc kzylt.

{D. '}.)

VOLLENHOVE, (

Géog1·. mud. )

pe~ite

ville des

Pa ys~ba s ,

dans l'Ovefliflel, capital e de ll! conrrée de

méme nom, fur

le

Zuiderzée,

a

2

lieues

de

~te~n~

wic k ,

&

~

)

de Zwol, par l:t route de Leuwarde.

So n ch lteau fur bari par Godefroi de Rhénen, éve–

qu e d' Urrecht,

&

dans la fuite la commodité du lieu

engagea des particuliel's

a

y élever les maifons dont

la ,.,¡ (le s'e lt formée . C

'e.íl

une des plus

contid~rahles

de

la p rovi nce, par f

a fi

ruation

~

fon commerce.

Long.

:z. ~.

30.

/aJ.

52.. 44,

( D.

J.)

VOLO

, ( G

éog. moti.)

ville de la Tu.rquie euro–

p~e nne ,

d

J.ns

la pro vtnce de Jann:t, entre Dé.mérria–

de

&

Ar

mtro

, fur un golphe' de fon nom, oq elJe a,

un aílez bon porr défsmdu

~ar

une forrere{le,

a

14

líe

u

es fud-ell de Laritfe,

·

'

La forreretle eft a cent pas de la marine, & ·tes

~ure~

y tiennenr _garnifon; c'eft a

f'olo

qu 'on fait le

~tfcutr

pour les

flo~res

du

~ran~~feigneur

, .

~

c:_>n

l'y

ttenr_ dans des magafins

p~rncul•crs .

Le terrtru•re de

la vt.lle

confi~e

en. JJ.laines

ferril~,

&

.en

~oJlines

~har

gées de

vtgnes ,

f?oio

fue furpris

&

pil!é par l'ar–

~ée

oava.le

,des

~éníriens

en

y5ss ,

mars

tes

Turcs

J

ont

fowfie

deputs f::e

rems·líl d'une neuvelle cifa–

delle.

Tout .cpncou;t

~

jufi.irie! que

f'olo

eff

la

P."fJI{;r

.les ann.ens' o_u J afoo fic b¡uit•

&

me

cm~

a

J'eau pour

Ja

premaere

(QIS

cette pef

~élebre

,

gui ¡¡.u

rc.:rour

de

·V ·OL

CQ!cbos, fut! plaéée parmi les éroiles du firmament,

~

c'eft daos le port voifin appellé par les ancieos

apbtt<e,

que fe

iir l'embarquement des argonaures.

fc;lon le rémoignage

d~

Srrabon.

Le

mé,me géographo

ajoute qu'on y :voy01t des fources

tres-abondar~tes;

c'efi toujours la meme chole, il n'y a point dans

toure .cerre córe de fources plus fécondes que celles

de

Yo/o,

& c'eíl: ici' que la pluparr des barimens qui

fe trouvenr en parage, viennenr faire de l'eau.

Lon_(.

41. 16.

/at.

39· 36.

(D.

J . )

V

OLO,

golfe de,

(

Géog.

n~ud.

J

gol fe de la mer Mé- '

direrr·anée, dans la Turqute Européenne, au fond

duquel eíl: .

b~rie

la ville qui lui donne Ion nom. Ce

gol fe nommé. par

le~

anciens

jinu.r Pela{gicru,

court

au nord, & a le meilleur de · les ancr agcs

a

f/olo,

qui

ell le port le plus proche de La rifl e ; c' eft pres de

ce porr, comme je l'ai déja dit, qu' éroir l'ancienne

Argo.r, Pelagijúlm,

d'ou les argonaures firent voile

pour le fam'eux voyage de .Colchos. C'ell auffi dans

ce porr qu'arrivoient les nouvelles qu'on apponoit

de Candie au grand-feigneur, auffi-bien que les Jet–

tres qui lui venoienr d'Afie

&

d'Afrique: enfin, c'ell

encare

prt}a

de·!~,

je veux dire au voilinage du pro•

montoire Sépias, que s'eft fait le plus grand naufra–

ge dont on · ait entendu parler daos l'hiftoire du mon–

O€; car Xerxes y perdit

s-oo

vaitleaux par une tem–

pt!re qui arriva d'un venr d'ell.

{D.

J.

)

f/OL0NES,

(

Hifl anc.)

ell le nom -que les

an–

ciens Romatns donnerenr .aOJe. efclaves' qui dans la

fecunde guerre punique, vinrenr s'offrir pour fervir

la ré'pnblique daos

fes armées; paree qu'elle man•

quoit d'un nombre fuffilant de ciroyens.

Voyez

Es–

CLAVES .

'

. O

o

croit que le nom de

volo, volone.r,

fut donné

a

ces efclaves, pJrce qu'ils s'éroienr prélenrés . volon–

rairemeot. Feftus mer cer événPmenr apres la batail•

le de Cannes; mais

M:~crobe,

fot.

lib.

J.

cap.

ij.

·le

place· avant cette bataille.

·

Jules Capital in d it, que l'empereur Marc-Aurele

forma des légions d'efdaves, qu'il appella

vol•ntai–

re.r,

& que daos la fecunde guerre punique ces rrou-

pes avoient éré· appellées

t¿o/ones

.

' .• ·

.

· ·

Cependant Augutle avo tt déja donné le

riom de

f!Oio,ztaires

aux rroupes qu'il avo1t formées des

af–

frmubí.r ,

comme nous l'a()ure Maorobe

a

l'endroit

yu 'on vieor de cirer.

V

OCK, (.

Géog. mod.

l

vil le de l'empire Ruf·

fien,

ns la prov ince de Rzeva, aux confins

du

du•

ché de ·

.\1os ~ou,

au bord

de

la

for~t

de Wolkous–

kile.

(D . '} . )

VOLON fAIRE, adj.

t~11111~

d' Ecole ;

la

p l d pa~t

des philoíophes emploienr

le

mo r

'Doiontaíre

dans le

m~

me fens que celui de

.fpont1mie ,

&

tls

l'appliquent

a

ce qui procecie d'un príncipe intérieur.• accompa–

gné ci• une l parfaire cunnoHlance de cauí"e: oomme

lorfqu'uu ch ien

CO!Jrt

a

fon rmngt:r, i(s difent que

c'ell-la un mouvement

volont aire.

Ariftore

~

fes feélateurs rellraignent le terme de

volontaire

aux aél:ions produires par un príncipe in–

térieur <¡ui en connoit toures les circonftaoces. Ainti

pour qu'uf:le aélion foir

vo/rmtait·e,

ils demandeut de

me

chofes\;

la premiere

1

qu'ei le procede d'un princir;e

intérieur; aomme Iorfqu'on fe promene pour fe di–

vertir, ils difenr que

cerre

aélicm ell

vo/ontaire,

p,ar–

ce qse c'etl un

effer

·de la vol'Onté .qui commande,

&

de la

faculté mouvante qui obéit, l'une &

l'autre

étant des príncipes inrérieurs • Au

con~raire,

le mob–

vement d'un homme que l'on trafne en prifon eíl: une

aélic;m involonraire, paree q utelle ne part ni de fa

volonré, ni de

la

faculté mouvante ,

La fecunde condicion, eft que celui qui fa ir l'ac–

tion en connoiíle

la

fin

&

les circonftances;

&

.dans

ce feos la,

les

atlions des blres bruces, des enfans ,

&

~e

ceux qui. dorment ne fonr pas proprement des

aél•ons

vo/o11ta1re.r.

Vo!,.ONTAIRF, adj.

dans l'é,·onomit animalt,

fe

die

des mouv.emens qui dépendenr de

la

vulonré.

1/oytz

MouVEMI:NT.

·

Les mouvemens

"volontairu

font exécutés par le5

efvrrcs aoimau:t; l'ame n' cll qu'une ca ufe détermi•

nante d e ces mouvemens. L'ame . raifonnable dérer•

mine par fes volontés décitiv€s le mouvemens

'IJOion•

eairu

&

libres des hommes. Les mouvemens

t~ulon­

tah·e.r

d.épendent de la faculté déterminante que·l'ame

exerae fnr le

~orps.

Le foRJmeil fufpend les m0uve–

mens

'IJfJion_tatre_.r .

Les mouvemens

'IJolontait't.t

peu–

venr

~rre

luppnmés daos une partie fans que le fen–

timent foit éteint •

· V

o-