VOL ·
11
y
1
eependanr quelques modernet qui on pris
deli
Geeafioo
de dire que le corps de l'homme pour·
ra1r
~rre
en équilibre dan• l'air, en
y
ajoucant u
o
grand vtfe.
11
ell
aif~
de faire voir qu'ils fe
rrorn–
pent;
1°.
paree q11'on
ne
faoroir fabriquer une ma–
chine
fi
mince qoi pilt rl!filler
l
1•
forre impuUion
de l'air fans c!rre brifl!e
¡
2.•.
il faudroir qo'on en
e
(ir
pompl l'air,
ce
qui deviendroir eurbnement drfli –
clle;
3
9
ce vaitreau devroir frre forr grand, pour
que l'efpace qu'1l occuperoir daos l'air peflr aoranr
que l'homme
&
le t'aiíleao. Enñn
il
faur remarqoer
que ce vai1leau auroit auranr de peine,
~
c:!'lufe
d~
11
r~lillance
de l'air, que les perites bouteilles qu'on
f¡
ic avec de l'eau de favon,
QJI
les pemes plume,s
qui
volen'l
en l'air en ont,
i
éaufe de fa .traQquilli·
&f.
Verdoc,
t.
/JI.
tlt /11 p•thoiD,t.
V
oLaa ,
lignifie prendre ou pourfuivre le g1bier
avec: des oifeaur de proie.
Un des plaifirs des gr nds feigneors, c'etl de faire
fltll6r
l'oifeau, le lacher fur le gJbhtr. ·
Yoltr
.¡¡"
toifo,
c'elt lorfque l'oifeau parr do poing
¡
tire d'aile pourfui'lanr la pe,rdrix au t;ourir c;¡il'elle
fait de terre .
Yeltr
JI
poinr tn
fort,
c'ell: quand on jerre les oi–
feamc de poing apre
le gibier. ·
Yoltr
ti
amollt,
c'ell quand oa laiíle
'IIOltr
les
Q.i:–
feaux
en
liberté , a6n gu'ilt · fourieanent les chiens .
f/oltr htlut
&
rrlll
•
!;u
& maigre •
woltr
de bql.l
trait,
c'eP.~é\-dire
de bon
¡rc5.
·
1-''oltr
tn
tro11p1,
cteft
q
and
on jette plufieurs oi-
fe
x :\
la fois.
·
Poltr
'"
ro11tl,
c'eft quand un oifeaa vote en toor-
n'ant au·deíl
as
de la proie.
·
'
Voltr
'"
lo•1g,
c'eft
t~oltr
en droire ligoe, ce qoi
arrive lorfque l'oífeaa a
envi~
de dérober fés fon-
nettes.
r
Yoltr
m
pointt,
c'ell lorfqu
l'oifeau de proie _
d'un vol raplde en fe levant ·oa
en
s'abaiAllnt.
Yoler eommt
un
'trait,
c'elf lorlqu!Un
fans dilconriouer •
Veltr
.1
rtprifl'i,
c'ell lorfqu:un oifeau fe reprend
plufieurs fois
a
·voltr.
'
Voltr
111
eoup11,nt,
c'eft lorfque l'oifeaa 'raverfe le
vent.
'
V
OLERlE,
f.
f. e!eft la chafle &\leC: les oifeaur de
proie ; on dit,
il
a la haute
'VO,Itrit,
qui'
~ll cell~
do
faucot\ fur le heron, canards,
graos,
&
le gerfaut
·fur lé facre ·
&
le milan. ·
La baile
'fl•ltrit
de
bas
Yol, ell le lanier
&
te la–
ner~~;
le' riercdet
de
faaoon exerce la bafre
t~oúrit
ou
e~
champs flll\ les failans, les
erdrix, les cail·
les,
€1&.~
. ·
·
·
VOLET,
f.
m.
(
M11,..;,,.
)
bouftote
oo
éompas· dé roure', qoi n'eft point rafpendue fur un
b:tlancier,· comme la bouftole ordinaire,
&
doot on
fe
ferr fur les barqaes
&
for lea chaloupes .
VoJ.&TS,
f.
m. pi.
.) fer'merure de
b~is
fur les challis
fenl!rres . Ce font com-
me des perite$ portes aux fenfrres de · mfme lon–
IUeur • de memo ' laigetlr
&
e
mfme haureur que
re
vlrrage .
ll
y
1t
des
wltll
brifés '
&
des
'110/tts
(é–
~artment;
cc:ux-ll fe plienr fur
l'~c:oin~,n,
ou fe
éfoublent fur l'embrafure;
~
oeox·ci onr des ·mou-
lur~•
dcvanr
&
derri' e • •
·
·
· '
·
··
Y41ttl
tl
or~ur~.
B
~
de grands ehaffis, partie
ceiorrc! par leur pla" •
&
P•rrie droin,
ac
garnis
le
l~ger
panneaux de \loUce oo de forie toife im–
prPnée des dt!u1
c:6~•,
qui fervent
i
C!JDVrir les
to-
yab..:
d'un buifer d•orgua. ·
·
Yoltll M
motllhu
4 ,.,;
ce
font des planches ar–
"ngées
au-rour de l'effielt d'une roue ae moulin'
a
eau' fitr lefqoelles l'eau faifanr eff'orr. en c:oalant
par-delTous, ou en rombanr par-deft'us, donne le rnou·
yerrient
a
la roue •
On
les nomrne aotrement
•üt-
Í'tllll
&
tllithOIII
•
(D.
J.
)
.
V
ouT,
1
Ee011.
·
rufl.;fllt.)
perit eolombier boor·
RC.ais
&
domellique
ou
l'on n.otlrrit des plgeons qui
ne fortent poinr; il y a au·dehors
UOF
petite 90ver•
•o que l'on titnt fermée a •ec un ais .
VouT
f.
m.
e""'"
tlt Bl•/ill.
)
c'ell un orne-.
menr que es anciens chevJiiers porroienr fur leors
lletomes , qui éroit dn ruban
large pf'ndam psr
detriere,
volant
au
gré do venr Claos leurs mar-
es
&
Jeurs co111bats ;
il s•arrachoir avec le
bo'ur.
rorril , done
leor cafque c!roit couverr •
(D.
.)
OLI!T ,
f.
m.
(
ori~.
tlu
Prowrb.)
on a oommc!
Wlttf
1
coovercl.~
d•.un pot oa de t¡llelqo'aorre v.afe
7'o•l
XJ?ll.
VOL
ou l'on
fo~rroit
des pois ou aotres ligomes : rémoio
l'enfeigne des trois
fHIIttt,
htlrellerre forr connoe
for la levée de
la
Lorre,
ou
l'uo voyoir rrois coa–
vercles de por d'or. Dela elt venue
cene
fa~on
de
parler proverbiale,
tril
for
lt
voltt,
paree qu'3vanr
que
de
merrre
~ouillir
les
P?i~
qu'on tiroit du pot
ou on le• gardo1t, on les traoat
&
oo les épluchoit
fur le coovercle ou
wltt;
Pérrone a dit; ;,
1
111,"
""'-"'''"
lif""'
,.,.§llbtlt
.
On
nomme aoffi
t~oltt
en Nermandie ,
une
forre
de roban, paree que les fille•-9 ornoienr les voiles
dont elles paroienr leur te!te. De
floltt,
el\ venu le
no
m
de
btnoltt,
qu'on a dit poor
b~l-'floiltt,
&
dela
on appell:t
brruolflttl
les j_eunes payfannes coetfée¡
de
c~s
vniles, qui defcenaoient plus bas que ceux
des
aurre~~
(D.
J.)
VOLETTES,
f.
f.
(
ttrmt
tlt
Cbt~nt•ritr.
) ce font
plulieurs rangs de perites cordcs qoi ciennenr route!>
chacune
par
un bour
a
une forre de fangle large, ou
a
une maniere de couverture
4e
réfeau de ch:tnvre:
lorfque ces perites cardes font arracMes
a
une fan–
gle, on les
~et
le long
de~
tlanes cfu cheval,
&
lorf–
qu'elles bqrdent une maniere de couverrare de ré–
feau , oa mee cette counrrore fur le dos do c:heval
de barnois ou de c:arroflé; qa,nd
il
vient
i
marrher
i
ces
'IIOielttl
brandJIJent,
&
fervent ainfi
a
chafler les
moocbes qui , daos
l'lr~
,
incommodent exrréme:..
menr les chevaux . (
D.
J.
)
VO.LEUR, (
Droit
~i'l1il.
} le
'llolfur
e1l puní ditfé–
remment chez les divers peapies de I'Eprope ·. La
'oi
fran~oife
condamne
a
morr.
&
celles des Roma iDI
le condamnoi.t
a
une peine
p~cuniaire
•
iflinguant
ml!me le vol en maoifde
&
non ·manifelle. Lorf·
.que le
'IIOin~r
éroic f'urpris 'avec la cho(e volée, avanr
qu'il l'eQr portée dans le lieu
01l
il avoit ré(olu
de
la
cacher
¡
cela s'appelloir chez ·les Romains, un
"Jol
mt~nififlt
;
qoand le
'lloltur
n'écqit décoavert qu•a–
pr~s
• c'étoic og
flol
non·m•niftlle.
La loi des douze rabies ·ordonnoit que le
'11Dit11r
Q'lanifefte
fllo
barro des verges,
&
réduit en fervi·
,ade, s'il étoic pubere • ou feulement barro de \>er–
ges, s'il étoit impubere; elle ne · condamnoit le
t.•o:-
lt~r
non-manifelle
q~'au
payement du double de la
chofe volée. Lorfque la loi Porcia edt abolí l'ufage
de barrre de verg\!5 les ciroyens,
&
de les réduire erí
fervirqde, le
t~oltqr ma~•fefte
fut cqnd4mné au
qua~
druple,
&
on continua a punir du
dou~le
le
'lloltlll'
non•m.1nifelle.
'
·
11
parotr
bizarr~
que
ce~
loix mif'rent une telle
dift'érence daos la
~ualiré
de ces deux crimes, &
dans' ta' peine qq'elles infligeoienr: en eífet, que lé
"okfl'
ftt
farpri~
avanr ou·
apr~s
avoir porté le vol
dans le lieu'
de
fa dellinatión; c'étoír une _circon–
ftanee ·qaJi ne éhangeoir paint la narure du crime:
. de Montefqu•eu ne s'eft pas
conrenr~
de fa1rc
c~tre
remarque,
il
··a
d~couverr
l'origine
de
cerrc
ditférence des roix roanaines • c!eft . que toute leor
rhéorie fur le vol,
~toir
tircfe des conllirutions
d~ La~
~d~inone.
Lyc:orgue, ..danl'
'la
vue d
donner
a
fn
ci,oycmf de i'adrefte,
cf~
la rufe
~e
l'aélivité.
voulut qu'on
e•er~ir le~
enfan• au larcin,
&
qu'oq
fooertlt ceox: qol s'y.
lai(1eraienr furprendre: cela
érablit cblfz les Grecs,
&
enfulre ·chez le$ Romains ..
~ne
gNnde difrérence
~nrre
le
manifefte
&
le vol
qon-qianifefte.
·
··· Rarmi' nous les
'Uolt11r1.
fouft"rént une peine capi–
tale,
&
cette peine n'ell pas jufte. Les
•o.ltu_rl
qu(
ne toeot point. ne méritent poinr fa morr • paree
qu'il n'y a aucunc proporrion entre un eff'et quel–
quefo~s tr~s-modique
qu'iiS
a~ronr' ~érobé,
&
la vie
c¡u•on leor 6re. On les facrdie, dar..on ,
i
la fdreté
publiqoe. Employe2:·{es comme forc¡ats
a
des rra–
vaax \:triles: la perre de léur
liben~.
plus ou moina
long·t'e~s,
les ponira afiez
rigoureufemenr de leuc
faure. afrurera fuffifammenr fa
'tranquillir~
publique,
rournera en·
m~me
rems au bien de
l'~rar,
&
vous
cS'Iirerez le reproche d'une iujufte inhumanicé. Mais
il
a piQ aux
~ommes
de regarder un
'IIOÚIIr
comme
ún "borrime impardonnable, par la raifon fans doore
q·ue l'argenr ellle dieu du monde,
&
qu'on n'a com–
munément rien. de plus cher
apr~s
la vie que
1'
inté-
rer •
C
D.
:1.
>
.
M•r•ultllr
, (
Art
milit11irt.
)
on appelle
mflrllll–
mrr
les foldats qui s•éloJgnent
du
corps'de
l'arm~e
pour aller piller dilns les environ•.
De
la maraude
naiftent les plus rrands ahus.
&
les fui res les plus
fic:.eofes. ·
1~.
Elle
~nrralne apr~
elle l'etpric d'indi-:
. foipline
qoi
fait aégliger fes dewin ao fOMat,
&
le.
. '
e
e e
-.
.coa•