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,•

VOL

ciu fe u

&

de la

(~mée

prefque lans interr_uprion,

il

y

a des

rem~

ou il les exhale avec plus de vJolence. En

r6s6,

il

~branla

une partie de la Sicile: bienttlt apres_,

l'enton ;IOir qui eft

a

u fommet de la

monrag~~,

vom1t

qu.writé de cendres chaudes, que le vent

dlfp~rfa

de

toutes pares. Farelli 110Us a donné une relat•?n ,des

éruptions de ce

volean.

M.

Oldenbourg en a fa1e

1

ex•

trait dans les

'Tranj.¡¡{/ions !hilo.fopb._

ntJ.

4~·

Plus_ ré·

ccmment encore , !lonone LeontJnJ a m1s au JOUr

l't'Xdéle

topographie de Cette ffiOiltagne

&

de

f~S

'lJOktJIU.

Le monr llécla en Islande a quelquefois des

~rup­

t ions ·autli violente& yue celles du mont Gibe!. Mais

·1e

V

ét'ove eft un fourneau ,de feo

fi

célebre par fes

terribles incendies. qu'il

m~rire

un

a~ticle

a part.

·1/oytz

done VésuvE,

éruptton.r du

(

Hifl. natur. du

volcans ). Voyez

aulli

VÉSUVE •

11

réfulce de ce détail, qu'on trouve des

volca11s

dans wures les parties do monde,

&

dans les conrrees

les plus froides comme dans les pays !es plus ':hauds.

11 y a des

"Jokan.r

qui n'one pas touJOUrs e11fté

~

&

d'aucres qui ue fubfillene plus. Par

exe~ple,

celut d_e

l'ile Queimoda fur la córe do Bréfil, a quelque d1·

llanee de l'embouchure de Río de la Plata,

a

cefTé

de jecrer du feo

&

des flammes·.

11

en eft de mé!me

des mouta rrnes de Congo

&

.d' Angola. Celles

A~ores,

CJr-cour de l'ile de Tercere, .brGioicnt

cknnemenr daos ditféreos Jieux,

&

ne Jettent

fent que .de tems

a

autre de la fumée

&

des vapeurs.

Les tres de lainte Hélene

&

de

1'

Alcenfion, pro–

duiíent une eerre qui p.iroit compoíée de cendres,

de fcories,

&

·de

chc~rbon

de terre a-demi brulé. De

plus, comme on trouve dans ces iles , aulli-bien qu'

aux

A~ores,

des rerres fulphureufes,

&

des· fcor1es

femblables au machefer, qui fone forc propres

a

s'en–

:thmmer, il ne feroit pas étonnant qu'il s'élevir dans

la fuite des

TJolcan.r

nouveau" dans ces tles

¡

car la

caufe de ces moncagn·es brufantes n'eft auere cho–

fe qu'une . maciere fulphureufe

&

bitumineufe mite

en

feo.

Les J:?hyfid<'ns penfent que les tremblemeos de

terre

&

les

'L•olcan.r

dép~:ndent

d'une

m~me

caufe,

favoir des rerrcins qui t:onciennene beaucoup de fou–

fre

&

de nitre, qui s'allument par la vapeu1· inflam–

mable des pyrites, o u par une fermeneation de va–

peurs portées

a

un degré de chaleur égal

a

celle

du

feo

&

de la flamme . Les

fJolcan.r

fone autant de fou–

piraux qui lervent a la torrie des matieres fulphureu–

fes fublimées par les- pyrites. Quand la ftruélure des

parries inrérieures de

la

terre, eft telle que le feu

JlCUt palier librement hors 'de ces cavernes, il en fort

de cems en cems avec facilité

&

fans t'ecouer

(;¡

rerre.

Mais quand cecee communication n'eft pas libre, ou

qt¡e les pallages ne font pas

aílez

ouveres, le feu _ne

pclllvant parveoir aur foupirau x , ébranle la ter re JUf–

qu'a ce qu'il fe luir fair un paflage

a

l'ouverrure do

110/can ,

par laque!

k

il forr tour en

tbmm~

avec beao–

coup de violence

&

de

bruir , jettanr au loin

&

au

larg e des pierres, des cendres chlurles, des fumées

noi rc~ ,

&

d e~

laves

<le

!'oufre

&

de birume.

(D.

J.)

VO

LCEL ESY,

ternu

ti

e

C!Jaffi,

que l'on doit di re

quand

011

revoit la

b~te

fauve qui va fuyane, ce qui

·fe connote quand e

li é

ouvre les quarre piés.

VOLCES

ot1

VOLSCES,

1/.o/c,e,

(

Hijt. anc.)

peu–

ple de la

G~le

mériqi_onale, qui habiroie avant que

le's Romains en fillent la

conqu~te

, le pays qui eft

entre les Pyrénées

&

Tou!oule , c'eft-a. dire la pro–

vi nce qu e l'on nomme anjourtl'hui

Langt1edoL·.

On

le~

di vifoi t

en

flolce.r, Teflofoge.t

&

1/ofce.r ai·écomi–

fjttes .

Ces derniers occup01enr la panie dt: ce pays,

qui ell t'ur les bords du Rhóne, ou

fe

trouve main·

tenanr la ville d Ntmes •

1/0LC/,

(

Géog. anc. )

ville d'Italie, dans I"Etru–

rie. P·w iomée ,

1.

1/1. c.

j.

la marque daos les terres.

Ses habita os font

appellés·Polcentini

par Pline,

t.

/1/.

cap.

qui

le~

furnomlne

Etrufl_i;

-il

ajouce qu'ils

avoient donné leur nom

a

la vllle Cofia qui étoit

d~ns

leur terrieoire,

.&

qu'on appelloit

f:olfo Volcitn–

ttum.

Daos les prem1ers tems, au-1 ieu de

Yolci

&

de

l/o/ce11tini,

on écrivoir

Vulc{

&

Vuh-iente.r,

·caeRme

on le v_oit daos la rabie des rriomphe; du ca pi tole,

ou

on

lit:

Dr

Vu!finienjibt~~,

&

Yulcientibu~.

(D .

J.)

/70LC!ANJ, (Géog . anc. )

petiples de ' l'Efpagne

t~rragono•fe

,

.~onnus

p-rindpalement par la réponfe

Vlgoureufe qu _ds

firen~ ~UX ambafT~deurs

romains,

Iorfque ceux·cJ les folhc•terent de renoncer

a

l'al–

lia_nce

~es

_Car.thl_ginois. On croit que leur ville efl

au~~-~rd bui ·V-11/f-D~Iet.,

au

ror~ullle

d'

~rr~gon ~ Se~

Ion les archives do pays ,

1/i//a-Dolit

fe nommoít

autrefois

Volu.

Il

femit heureux que ce rappo·re

de

nom nous t'it retr"ouver une ville, ou du-moins la

demeure d'un peuple que les anciens géographes ont

ignoré ou négligé, & done ' la mémoire néanmoins

rnéritoit bien

d'~rre

tranfmife

a

la pollérité, par

f:t

part qu'ils eurent

a

la réfolution que les EfpagRols

prirent de préférer l'alliance des Carthaginois

a

cellt

des Romains.

(D.

J.)

.

VOLCKMARK, (

G'iog. mod.)

petite ville d'

At–

lemagne, a

u

cercle d' Autriche, dans la bafle Carin–

thie, fur la rive

~a

uche de la Orave. Cellarius con–

jeélure qne c'eft

1/irunum

des anciens.

(D.

J.

)

VOLE,faire

In,

(}tu de carte.r . )

c'efl faire too–

res les levées feul;

&

au quadrille, quand on joue le

fans-prendre, ou avec l'ami, quaod on a appelll!

uo roi.

VOLÉ

E,

f. f. (

Art. milit.)

c'eft la partie du ca–

non depuis les tourillons jufi¡u'a la bouche.

lloyrz

CANON.

(Ql

V GLÉE

DE CANON, (

Art. milit11ire.)

ell

une dt–

charge de plufieurs piéces qu'on tire t'ur l'ennemi o11·

dans une Jllace pour faluer \ quelqu'officier

gén~ral.

·flo_yez

S,.LUT . ( Q l.

VQLÉE,

terme · de Charron;

c'eft une piece de bois

' de lcl longueur de quatre

pi~s'

placée

a

de–

fur les erremo nrs,

&

qui ferr

a

lltracher a fes

excrémirés les paloniers.

J!o:¡ez

la

fig .

PI. Ju

Charron.

VoLh ,

r

J•rdin.)

c'ell le nom· qu'on donne

all

travail de pluiieurs hommes rangés de frene, qui

bat.

rene une allée de jardin, fur la loogueur en

m~me

eems. AinCi on dit qo'une all ée

a

été battue

a

<teuii,

a

rrois, qua ere,

&c.

volhr,

c'ell·a·dire

-aut~nt

de fois

dans eoure fon éter. du e .

(D.

J.

)

VoLÉE, (

MAréch&/.

J

fe die des chevaux qu'on met

au-deva nr rles aurres, quand

il

y

en

c1

plufieurs rangs,

pour tirer plus vtre une voiture. Ces chevaul( tont

plus propres

a

la'

'IJOiée,

&

CCUX·CÍ 3U

timen,

f'oyez

T!MON.

On appelle encere de ce nom plutieurs pieces de

bois

de

traverfe auxqt1 elles on artelle les che\·aux de

carro(!e.

l!

y a la

'IJolie

de devant

&

la

'IJolée

de der–

riere..

VoLÉ

E.

terme de PaumieJ",

qui

íignifie le tems

qu'une baile· efi

en

l'air, depuis qu'elle a été

fra pp~e

par

la .

-r.aquecre jufqu'a ce qu'elle combe aterre.

Aiufi prendre une baile

a

la

volie,

c'eft la prendre

en l'Qi.r avanc qu'elle ait touché la rerre. Les coups

de

vo/ée

funt plus brillans que ceux ou on prend la

baile au bond.

·

VOLÉE'

terme de

Péche;

forre de ret propre

a

faire

la

p~che

o u challe des oifeaux de mer.

Les

p~ c heurs

riverains du village de Marais, lie11

dans le rellort de l'amirauré de Quillcbeuf, qui font

a

la córe, pendant l'hiver, la peche des oifeaux ma–

rins, placenc pour cet effet de hautes perches ou ils

amarenr des filets , a-peu-pres établis comme ceux

des pa({ées póur prendre les bécallés ; ils les nom•

mene

volet.r

o u

vo/ée.r,

les mailles en one

fix

pouces

&

demi a fept pouces en quarré, comme le tilet

ell:

libre & vol_ant, les plus gros

&

les plus petits y de–

meurent pns également.

Lorfque les

nuits

font naires, obfcures, la marée

q_ui monee avec une grªnde rapidité dans cette .par·

tJe de l'embouchure de la riviere, ou elle forme par

fa précipitation la barre que l'on nomme de

quillt•

b~uf,

&

ou elle tombe ave:-..: le plus de violence,

elle am_ene en

m~me

tems av¡c elle un 'grand nom•

bre <forfeaux de mer.

&

plus les frords lont grands

plus elle en amene; ce font

ordin~irernent

des oies,

des canards

&

autres femblables efpeces qui fuivenr

le flor' qui

re

retirenr fouvenr avec

le

ff•fl ux ,

&

qui

fe tr o uvent pris dans ces pecheries.

Poyez la fig .

I.

PI. XI/.

de Péch6.

VO~ER,

v. neut. c'eft le mouvement progreffif

que fa1t en plein air

nn

oifeau, ou rout autre

ani–

mal qui

a

des

al

les.

f/qpez

y ,

•L

&

ÜISE.\U .,

Le

'llo,ler

efi naruFcl ou artific•el.

Le

voler

naturel eft celui qui s'exécure par l'af1em–

~lage ~

la firuqure des parties que la nacpre a def–

tmées a cetre aébon: telle ell la conformacion de la

plupart. des oifeaux, des infeéles

&

de quelqucs poif;–

fons.

En Virginie & daos la nouvelle Anglererre il

y__

a

aulfi des cerfs volans .

'I'ralff. philofoph.

,_,_o.

117.

En

168), dans plufieurs concrees do Lanauedoc; la terre

fut

couver~e

de faurerelles volantes ,

0

longues d'envi-

roiÍ