VOL
lea
pi1
11.
Au moyen de ce frortrment, ila peuvenr
~n
coarner enfemble¡ mais lorfqu'on urlre le pi–
ron,
ce
fronemenr n'efl
pu
afl~z
forr pour empl–
Cbrr le
vo/11111
de roorner rour feul. Dms les mon·
cr
l
r~~rmon
on fe ferr pero de
'IJ0/11111,
& quand
on l'y cmploie, il
y
efl fixlmenr ad pté.
<.:omme
do~ns
le
grolles
horlog~s
le mouvement
de la lonnerie ell plus rapide, " que le
vol••~t
ell
be2ucoup plus coofidt!rable, comme on peut le voir
d.1111 la
fil·
f.
17.
18. it
y
a un rellorr rp. done l'ex–
trlmitt! enrre d n• uu rocher
P P,
a~ohpré
fur la rige
du pignon, par ce moyen, l'horloge fonnsnr le vo–
lanr
&
fon pignoll rournena
enfemlil~,
& la foDnerie
funt
arr~rée,
il peut
~ncore
rouro r p.1r Ion mou-
ernenr
3CCJUÍ ;
Ce qui produit un bruit aflez femblap
ble ;\ c:elut d'one creflelle.
Poytz
Hoa LOGil •
Vo1AMT,
tlrmt de M'uoier.
ce loor deox pieces
de bois qui fonr arrachées en forme de croix l l'ar•
bre du tournanr, mifet au·dehors do la
c~ge
da mou•
lin
1
venr étant garnies d'échelons,
&
vlrues de roi ·
le•, rournent quand les toiles font renduea,
&
qu'il
vente af1ez pour le1 f.1ire aller; oo les appolle auai
Jflollu,
&
•lln
ti~
mouli11
. (
D.
J.
)
VotANT, (
H~fl.
tln
"'od6r.
)
on a donné ce nom
dans le dernier liecle
a
des bandes de taff'etas qu'on
rachoír aux jupes des dames,
&
donr le nombre fe
mettoit
a
dtfcrétion; il y en
avoi~
qoelquefois deux.
rrois, quarrc, ou cinq . C'éroit autanr de cerceaux
tJol••u,
paree qu'ils n'étoient coufus que par le haur,
&
que te \
1
eot faitoit voler le bas
a
<lifcr6tion. Les
vo/IUir
étoient
qaelq~o~efois
de d1ff'érenres couleurs,
&
alors
~"
les nommoit
'IJOI,IIr prtlint•illu,
qui fu·
ren~ tellem~nt ~
la mode , que chaque
•ol••l
étoit
encore de plulieurs couleurs . (
D.
J. )
VoLANT, (
H¿fl.
tlu modtr
tlhommu .
)
efpece de
íurrour léger qut a peu de pl1a dam le has ,
&
qui
a'Cifl doulilé qu'eo cerrain• endroirs.
(D.
J.)
VoLAMS, f, m. pi.
(llipée.)
le~
pipeurs appellent
wt/1111,
les r-:jeu
01,1
perches donr ils onr coupé le
feuillage, & qu'ils plient
&
atuchent par le bout
aus eavirons ife la. loge,
en
y
faifanr des entailles
pour
y
inférer es gluaux.
(D.
J.
)
VoLANT, (
.11u.)
morceau de liége taillé en for–
me de '6ne o'btus , couvert par·de(Jous de veloura
ou d'aurre éroff'e,
&
percé eu -deUus d'uue douzaine
de petits trous, dans lefquels on met, on range, &
on difpofe en catice une douzaine de plomes uni–
formes , oiJ de tootes couteurs,
&
d'une grandeur
proportionnte
i
la grofleur du c6ne. que aeux per–
fonnes fe renvoienr avec des raquettes ou des tym–
bale•.
C'eA
un jeu ou qp exercice d'adref1o agréa–
ble, bien Imaginé, tres· fain, & qui le pratique avec
railon dans toute I'Europe.
(D.
J.
)
VoLANT, adj. (
Bl•fon.)
on appelle
oifi•u 'IJO/•nr,
Ul'l
oir'eau qui e(\
éle
v~ en l'air, les ailes éreudues ,
comme s'il vololt;
i1
dr.itavoir les alles ph1s ouver–
res
&
plus étendues
quet:elui qui ell dit eflorant.
La maifon de Noel
en
Languedoc, porte d'.1zur
i
la colombe volante en bande, becquée
&
membree
d'or'
a
la bordure componée d'or
&
de gueules .
(D.
J.l
VoLANTES, ,.,,,, (
]11rijpruJ.) 'IJoytoz
REsTI
VDL•MTJ:,
1/0LATERRJE,
(
Glog.
'"''·)
ville d'ltalie, daos
1' Etrune, 1' u
u~
des douze premleres colonies des
Tofcans ,
&
plus ancienne de cinq cens ans que
Rome meme. Strabon.
1 P.
p.
I).J.
dit qu'elle efl
firuée dans une vallée,
&
que la forrereffe qui la dé·
feudoit éroit fur le haut d'une colline. Elle foutinr
troi~
ans le fiége contre Sylla, devint enfuite un
monicipe,
&
cut le titre
de
colonie . Les thermes de
1on territoire font nommés dans la rabie de Peurin–
ger
llfJIIIl
vol1111rn4;
cette ville conferve fon anden
uom; car un
l'appelle
1/o/ttrra,
ou
Polttrr6.
11 y
-avoit encore dans le dernter fi eclc uoe maifon de
tnn
v01lio~ge
qu'on nommoit 1'
Ho{pilt~litt,
bSrie fur
le
champ de baraille o!) Carilina tur
lUé.
Pl'rt'e, en latín
Aulur p,¡;mr
Ftll&(ur,
poere (a–
t
riqul.'. naquit
a
llol•ttrr•.
d'unc modon noble
&
allí~
aux plus gr.tnds de Rome;
il mourur dans fa
patrie
l~é
de
~S
ans, fous la huitieme snnée du re–
gne
d~
c.Cron. 11 érudia fous un philofophe lloi'den
nommé
Cor~tulur,
pour lc;quel il
con~ut
la plu hau–
te el\ime. ll a immorralilé daos ft's ouvrages l'ami–
tié
&
la reconnoifiance qu'il avoir pour cet illullré
"'attre;
&
a
fa more il tui légua fa oibliotheque. &
la fomme de vinar·cinq mille écus ; mais Cornutus
ac fe préyalut que
des
livres, & la ifla rout l'argent
aoz
h~ritiers.
-r,,,
XY/1.
VOL
3
9
P~rle
éradia fous Cornorus avec Lucsin
onr il fe
fit admirer; il méritoir fon ellime
&
celte de
t
ut
le
monde, éranr bon ami, bon tils, bon frere,
· bon
parent ; il fut challe, quoiqoe bes u
gar~on,
pido de
pudeur, fobre ,
&
doox comme un agneau .
11
ell
tres-~rave,
tres-férieux, &
m~me
un peu trille dsn
fea ecrin ; & foir la vi¡rueur de Ion car élere fupt<–
rieure
A
celle d'Horace, foir le zele qu' il a pour la
vertu,
it
lemble qu'il corre daos fa philofoph ie un
peu d' aigreor
&
d' animolité centre ceux qu' il at-
raque .
·
On ne peut nier qo'll n'ait écrit duremenr
&
obf–
curement;
&
t•e n'etl point par polirique qu'il ell:
obfcur, m:1i1 p;1r la rournure de fon ¡:énie; on
voi~
qu'il entonille fes
p:~roles,
&
qu'il recourr
~
des
fi–
gures énigmatiques, lors
m~me
qu'il oc s' ag1c que–
d'inlinuer des muimes de morale; mais Scal!ger le
pere ,
&
d' aurres exl·eltens critiques, n' onr• point
rendu
~
ce pocre toure la juflice qui lui étoit dde;
M. Defpréaux a mieu1 jugé de fon mérire,
&
s'ell
atraché
1
irnirer ptulieurs morceaux de fes faryres.
(D.
J. )
1/0LATERRANA·PADA,
(G~•K·
,,,,)
ville ou
bourgade d'lralie dans I'Errurie,
a
l'embouchure da
Cecinna, avec un porr, ft'lon Pline,
l. 1/1. c. v .
Ce lieu nommé aujourd'hui
Vt~tli,
ell placé pu l'iti–
nt!raire d' Antonio
entre
Populonit~m
&
ad Htrtlllt!m,
a
vingt-cinq milies du premier
j
&
a
dix-hiur millt'l
du fecond . (
D.
:¡. )
VOLATIL, adJ. (
Gr•"'·
)
ce qui s'
~vapore,
fe
dillipe fans 1' applicarion d' aucun moyen arrrficiel.
11
y
a deux
alkali~,
l'alk2li fixe
&
l'aiJcJii
vo/11til.
VOLATILISATION,
f.
f. (
Gr11111.
Chimi~.
J
VO–
LATILliER, v. acl. termes relattfs l l'arr de com•
muniquer la volatilité
a
des fubllances fixes. Cet art
confille
i
appliquer
~
la fubllance j,(e une fublbnce
moins fixe; puis une moins 6xe encore; encore une
fubflance n1oins fixe,
jufqu'~
ce qu'il y
en
air une
derniere qui donne des afies au tout.
'
VOL.ATILlTÉ, f.
f. (
Gram.)
11 parolt que
cette
gua lité qui conlille
:l
fe diffiper de
foi·m~me,
rient
tieaucoup
a
la divifibilité extreme. Ce princil!_e n'ell
pourrant pas te feul ; la combinailon y fair auffi beau•
coup.
VOLCJE,
(
Glog_.
11n,.)
peuptes de la Gaule-Nar–
bonnoile. On divifoit ces peuples en Volces•aréco·
rniques
&
en Volces·teétofages. Soo enr on les dé·
fignoit fous le nom générique de
Celtu,
donr its for–
moienr une des principales cités. Les
Poku-•rhomi·
quu, llolcil •ruo"'i",
Jans Srrabon, /.
1
P. p.
1
86;
I.'SC
Polt11
11rifomii,
dans Prolomée
.1.
/l.
s'érendoient
jufqu'au bord du Rh6ne. Prolomée leur donne deuz:
villes qu'il marque dans les rerres
¡
favoir
Pindomll–
gur
&
Ntm•uft2m Colonia.
Les Volees- teétolages,
Pok11 uflo[11gtr,
s' éceodoient
_jufq~J'aux
Pyréuées ,
depuis la vJIIe de Narbonne qut éto1r dans leur pays.
Samfon dit qu'ils occupoient rout te haut-Languedoc
& davantage.
Poytz
TE~TOSAGE~
.
M. l'abbé de Guafco te prupuloir de donoer l'érar
des lciences chez les
V&lur.
JI ne manque 3 ce pro–
jet que des monumens hifloriques qui puitlent aider
a
te renaplir. Nous favons feulemenr que les pho–
céens
d~lonie
apres avoir fondé Marfeilte, éublirent
des colonies dans lt' pays des
Polcu
,
comme dans
tes viltes d' Agde, de Rodez, de NImes, & que ces
colonie' commoniquerenr an1
Polcu
leur langue
&
l'ufage de leurs caraéteres.
Quand Rome eur
conqui~
le pays des
Polur,
elle
en changea le gouvernement, y envoya des magif–
rrats pour l'adminiflrer, &
y_
fema des colonies. Les
Polur
devenus en quelque forre Romains d:111s
leur
gouveroement, dan1 leur laugage, dans leurs mreurs,
daos teur go4t, le devinrent auffi en gr.1nde partie
daos leur religion. Les pon rifes,
les flamines,
les
augures, prirent la place des druides,
&
fübflitue–
rent teurs cén!monies & teurs lolemnirés
a
celles des
pr~rres
gaulois. Enfin ce
nouv~:¡~ ~~Ice
chcz les
f/ol–
ur
céda :wx lumieret du chr11l1antlme.
{ D.
J.)
.POLCJE·PALUDES,
(
Gtog. 11nc.
l Dion Caffius,
l. LF.
J•b
finem,
nomme ainli
les marais aupres
defquels les
Bato'ltr
artaqoerent Crecí na Severos,
dans le rems qu'il vouloit y faire
co~mper
fon armée.
Ces marais devoient ltre au voi6nage de la Mrefie.
(
D .
J.
J
:a
M'
•
1
¡
-
.
VOLCANS,
(
Ht
1 • .
11111.
mer11
og. montu
tgnt-
flomi.
C'ell ainli qu'on nomme des
m<.~ntagoes
qui
vomiftenr en de cerrains rems de la fumée, des flam•
mes, des cendres, des .pierres,
des
torrens embra-
8 b b
1
fé'
1