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)

\

VOM

J?olttft

a

hKI

tlroil~.

Pott#e

dont la tige parallele

•u tailloir, íort de derriere la fleur de l'abaque,

.:omme aux ehapiteaux compolites de la grande falle

des thennes de Dioclétien,

a

Rome .

Volute- de pa1·ten·e

.

Eoroulement de buis ou de

gazon daos un parterre .

.

PoJute évrlidée. Vol!tt1

dout le canal d'une crrcou.,.

~olucioo

eft détaché du lillel d'une 3!Jtre pat·

un

vui–

de·

a

jour. De toutes les

volueu,

cell~-ci ~fi.

la.. plus

k!ger.e. On en voie de

p¡¡reill~s a~x ptl~flre$

lOIJtques

de I'Eglife des P. P. !Jarnabrres

1!

ParJ$,

.

·

Pólttte

jl.1111'onnh. Vol"t11

done le canal

el):

'~rieh1

·

ci'un

rinceau d'ornement , comme aux

~haptteaux

e0ffi!'<'Jfires des ares antiques

o

a

.I~ome.

.

VDittt~

nnij[m1te. Volnte_

q41 femble forttr dq vafe:

~r

derriere l'orc,

&

qut

moot~

daos l'abaque. On

ta

pratique aux plus beau¡t chaptteaux

~ompofites.

Vo!tllt

o-pa/e.

l''t~lntl

qui a

(es

circonvolui:ions plus

ha ures que !arges, comme;,.on

~es

_pra·tigue aux cba–

piteaux angulaires mpdernes , 10nrques

&

compolj–

tu

& cornmc: elles font au

t~mple

de

la Fortune

"irlle.

&

au théilrre de Marcellus

a

Rome.

1/ol~te

rentrantfl.

Polt1ttJ

dont les circtln voluriol)s

rentrenr en-dedans, comme les iooiques

de

Michel:–

Ange

au Capitole

a

Rome.

Volult foitltmte.

f/o.lrttll

don~

le!

enor?ul~mens

fe

j-ettent en-dehors ,

~!?mme

aux

ordr~s

'emques du

portail

de~

P.

J>.

~e urllans,

4l

de celu1 de Samt Ger–

va is

il

Parrs .

Da'Vtler. ( D..

'J.)

VOLUTITES,

í:

f.

{lfi/f.

ttat.)

nam donné par

Jes na.turalilles

a

une coquille

uoivalv~

pétrifiée,

pa.rce qu'ell.e--eft en volare ou en fpirale. LíJ coquille

o!ílmmée

l'priJÍrt¡l,

etl de cette efpece.

VOLUTRINE, f. f. (

Myt¡,ul~g.)

divinicé des Ro–

rn

ains qui prélid

oit

a

l'eoveloppc des...- gr:¡ins.

o

VOLVUt.ES

,

volv«I,F, (Hijl.

nat.)

_quelques au–

te

urs oot donoé

ce nom aux fragmeos de l'entrochite

EfUe

l'on rtomme

trachite¡,

A

caule de leur forme fem–

blahle

a

eelle d'un'e r<r>ue. On a auffi donné ce nom

ftU:rt

entJ'tJ'chitn

ettes-mfmes·.

VQyez

TR09HlTES

&

EMTR.OCH!Tt;S.

VOLVULUS,

f.

m.

m

Médecine,

eft un nom que

donnent quelques autenrs

a

la paffion iliaque ; d'au–

tres t'appellenr

cho,·dapjits,

&

d'autres

mifirere.

f/oy.

lLJAQ....U~,

CHORD .-. Psus

&

M1s~REB.~.

f/rzyez

PAS–

aaow

TLI~Q.O~ .

VOMANO,

u,

(Géog

mofl.)

en

),uin

Pomqnus,

PÍVtere d'ltalie au royaurne de Naples, daos I'Abruzze

~ltérieure.

Elle y prend fa fource

a

quelques mili es

tf

Amatri; &

apr~s

avoir mouillé Monwrio, élle

vient le perdre

dan~

le gol fe de

Venif~ :

(D.

:J.

)

VOMANU.t,

(

Géog.

4/lc. )

fleuve d'Italie,

daos '

k

Picenum, felon Phne,

l. 111.

c.

xiij.

Silius Ita–

lioDs ,

l.

Plll.

v.

'439·

en fait mention dans ces

trers.

Hadri4-.

Staeque humeé/ata

Vomano

(Ce fleuve conferve fon

a

ocien nom;

ca~

il

s'ap":"

pelte encare le

l/pma1111.

{D.

:J.)

VOMER, f.

m. (

Anatop~.)

La

lame oíleufe qui

f~pare

la cc¡vité des narines ell fujerte

a

de grandes

i.l'r<fg ularités,

~ar

oo la

trouve daos 'te plus gra·nd

nombre de fo¡ets, boíluée tantl!lt d'un cóté, tanrtlt

de l'autre; de' forre qu'il s'en faut beaucoup que

le~s

cav>i tés des oarines ioient égales, ce qu'il n'ell pas

i'rrurile de favoir.

-

L es anatomilles prétendeqt que cette cloifon na–

í de ell compofée de cleux pie

s , une

fup~rieure

anréri eure qui apparrient

~

l'os ethmoj'de; l'autre io–

férieure

&

pollérieure,

a

laquelle ils

oa._t

dono~

le

pom

de

-pomer;

mais toot cela paroit

fe

re une er–

sreur , do

m

voici

J.¡

caufe.

La

lame oífeufe eflti mince vers fon milieu

eré, qu'elle fe brife, ·pour

peu

qu~oo

y

mu

fe feod d!eJie-ml!flle lorfqu'elle a été expo

que tems au foleil

&

a

la rofée; de force

q.uelque peine

a

la trouver clan, feo entier.

fiaos les

t~tes

des cimetieres; on l'a · done regardée

eotnm~

fa!te

~

<feex os; & en cón'féquence no

a

pl acé

1

arttculapon de ces deo; os dans l'eodroit

le

pl~s.

foible dC! la

cloifo~,

qu'on crouve ordinairement

br!Íe, fan, farre

_attent•~o

au

peu

~e

folidité qu'au–

rOtt

cette

~onn~xton

qut feroit contraire aux lqis que

~\l q

ature

s

eft rmpQfées daos

l'atiemblag~

des

05,

&

f.Ms

.conftdérer que daos les articularions par furface –

J~~t

~fl~

4•*

~t,, pr~~rtion~ ~

volume

~ ~

1'11:

v ·oM

fage des parties,

ee

qui ne fauroit 'conveni-r

a

l'arfi+

eulatiOII

foppof~e;

enfin

l'irrégularité de- cette con.

nexion. qui n'a prefque jamais la

merne

forme dant

. les fujets fecs, & qu'on rrouve

tant.ót

daos un

ea.

droit, tantót daos un auere, n'a

point

frapp.~

le com•

nlun de.s 3Datoll)illes; mais

fi

l'oo examine c;ette par–

tie daos les fujets frais, on aura le plaifir de trouver

la cloifoo dans fon eotier,

&

méme on la trouvera

telles dans plulieurs

r~res

feches qui n'aurónt pas étf

long-rems expofées

jJU

foleil

&

a

la rote,.

(D.

j.)

VO.MIQUE, f. ,

f.

(MPr/tcilfe.)

ccme

maladie

e!l

un

abfc~s

daos

1~

pqumon qui pr.oyient ou de ruber–

cules eros qui fonc venus

a

fuppurer,

ou

d'un.e in•

flammation

leo~e

qui n'a pi) fe réfoudre,

&

que la

uo

p grande

étendue de l'engorgemeot,

&

la tenfion

des

parti.es

OQt forcé d'abfcéder; les caufes

&

les

fag

nes fou,l' l

es ri)t!mes que ceux des abfccs.

La

refpi–

ration ell exrrémeme1¡t géoée.

Poye~·

PRTHISIE.

, La

vpmique

des poumons fll une .

m~l,a.die

occul·re

dans laquelle les malades paroi!lent ¡outr d'une

aíl~z

bonne fanfé;

ils ont un petit aofch daris quelque

partie

d~

ce vif'cere; ce,r

abtc~s

eft exactement ren–

fermé

diJns

un Wille

ou

Un!!• membrane qui forme

ttne elpe<?e de poche; ceux qui foot anaqliés d'arro–

phie, ou qui ont quelques vaiíleaux rompus daos les

poumons, font forr fujers .aux

vqmiqttes,

ils ont l'ha.

leine puaoée long-tems av:¡nt qu'elle perce, le fang

leur vient quelquefois

a

1;1

bouche en touífant, 'ils

oot le corps lourd & pefant; leurs toux font loogues

&

incommodes, ·elles fonr íuivies guelqoefois de l'ou–

verture de la

VtJI?JÍ9fle

&

de

l' expeq qration de la ma•

tiere qu'elle contiene, alors il leor forvient une tie–

vre nífe_z confidérable, le cracbement de fang

& des

agitatlons

dJJ

corps violentes: ces fymprómes ne font

pas toujoqrs fuivis de La more, on recouvre quel–

quefois la

faot~;

mais s'il arrive que la

t.~omit¡ut

en

s'ouvrant fe dl!cl)arge fur le. creur, le malade mour.

ra

fubiteruer¡~;

on a des exemples de cet sccident,

hommi11.s.

· Certe maladie ne peut qu'ecre extrémement

dan–

ger~ufe,

cornme il

le paroíc par la fonélioo de lt

parrie atraquée; mais on ne peut la prevenir, &

il

efi difficile d'y remédi er lorfqu'elle efi formée: voici

les vues que J'on peut fuivre daos le traitement.

1°.

D ant

l¡t

'ljomiru~

immineote

il

faut prendre

garde qu'elle .ne fe forme,

&

cela par les faignées

&

tqus les

remedes de

l'infilammation, les adoucif–

fans, les huileux

&

les béchíques doux ;

il faut or·

dopner ao malade le

m~me

régime qu'aux phithifi.

ques . On peut s'enhardir

a

ordooner les

e~pectB­

rans.

t.9..

Dans la

!Jomique

formée,

&

pr~te

ñ

fe

rom•

pre,

11

y a d'autres ' mefures

il

prendre pour dimi–

puer les dangers de fa ruprure,

s'il

efi pqllible ; car

elle efi

a

craiodre ponr le malade de 'qnelque

fa~OII

qu'elle fe fa(le: il feroir·

a

fouhaiter qu'elle {e vuidk

par métaftafe, eh preoant la rouce des felles ou des

urines: .cette :voie quoique longue feroi.t bien moins

dangereuíe; mais fi elle fe jette fur les bronches ·,

comme _il

e~

naturel que C!!la arrive • :¡lprs le daa–

ger efi . rmmtnent, car le pournq11 fe tr.ouve engorgé

Cle matrere purulente ,

&

les vélicoles font remplic!s

de pus, de

fa~on

qu'elles ne peuvent recevoir l'afr

ni

le chaíler; la refpiratíon devient interceptée,

&

le mal.ade eft comme eoglouti

&

fulfoqué par la

~auva1fe

odeur qu'exhale la matiere purulenf(: qni

fort des brooches par flot: daos ce dernier cas,

il

faot difpofer le malade de fa_son

a

empc!cher qu'ilue

foit étouffé par la rupture

áe

la

vomiftte,

&

poor

cela on le fait coucher

fúr

le ventre, afio d'aider

l'éruptioo du pus par 'les bron,ches

&

la

~rachée

ar–

tere; enfu¡re on lui fait refpirer une 'eau de fenteur,

ou on

l~i

en met daos la bouche pour empecher

la

puameur qe le fulfoquer.

Suppofé que la rupture fUt prochaine

&

irpmi–

nenre,

&

qu'on la prévit ne pouvoir fe faire d'elle–

mc!me,

Óf'!

pourroit l'aider o u l'accélérer en faifaoc

éternuer ou touller. le malade, en excitant le v.omil:

fcment.

C~s

moyens quoique périlleux, foot pour- .

tan~. íalutat~es da~s

Poccafion: fi

la matiere nf peut

forttr tout a la fors, ou paree qu'il y a plus d'un fac,

ou

pa~ce

qu'elle efl en trop grande· quantíté, alors

on d01t Qténager

le~

forces du malade,

&

prendre

garde de

llépuif~r.

Lorfque la ruprur.e &

l'éruptioo de

la

"DtnÍflll

foot faites, on doit

ré'mé~ier

a

u délabremenr qu'eil es

~nt

caufé;. mais ce poiot

·~fi

eocore plus dithcile que

~ pr~~~'l!~, ~~~ -~\JICel!~ ~c•n~

fon

étendu,

.toujoura

· .

arr~

/

'