.
'•
· v -oM
VOM
399
dans le ed de donleur de. caré, qui a fon
fie~e au~
Quant
~ ' la
mérhode pius parficuliere encore
au~z
dellus do diaphragme.
1/oyt:¡ aphorifmt
l8.
fié/. .....
moJeroes ele preferí re des émériques au commeoce-
&
il n'ell fait mention qu'une fois daos
fe? ·
livrc;s
mene
~e
prefque
·tout~s
les malad1es aigucs
l'exp~-
des épidémies (
li'D.
V.)
de l'emploi de ce fecours
rience lui ell ·
encor~
tres-favorable .
·
•
.
contre un
tholtJ;II morbut,
daos lequel il dit
~voif
Ce remede, qu'.on donne •or(jinairement . apres le
donn'é de l'ellébo¡;e avec fucces.
, · pre111ier, oq tO\lt au plus
apr~s
le fecond redouble'·
Les principales maladies chroniques daos lefquél·
mene,
&
q.u'on ¡¡ coutrime de faire.
Pr~céder
pat
les il l'employoit, étoient la méla!lcolie; la manie
i
quelques f:pg11ées, a l'avamage finguher d'ex·cirér la
les fiuxions qu'il Croyoit venir du cerveau, &
'~om:
nature fans
troubl~r
"S
'détermi'natíons; fans s'oppo'-
. ber fur les organes ext6rieurs
d~
la
t~re
i
les dou•
fer
i
'fa' march,e éritilfue; en
é~raqlanr
au conrraire
leurs opiniltres de cette partie; les f(j)iblelles des
égatement tous les organes
excré~oires,
au
lieu de
membres ,
&
principalement dei genoux;
1'
enflore
faire violeuce
a
la nature en la follicirant d'opérel'
univerfeiJe.• ou leuoophlegmarie;
&
quelques aurres
par un cerrain
~Qu~oir
l'évacuation critigue que
d~'S
maladies chroniques tl'es invétérées. Hippocrate qui
le
COIT]mencement d.e la maladie elle noir deflinée
·a
employoit quetquefois le
fJOIPijfimt,.t
daos
tOUS
Ce$
un autre; !=e qui efl J'inconvé!'lieot le pÍus
grave~
de
cas , oloit faire vomir auiJi les phthifiques, & meme
l'\ldrninillnHÍPI1
prérnarur~e
des évacuans réels
&
prd:-
avec· de l'ellébore hll!nC, qui
é~it
le vomioif ordi.!.
premenr
di~s.
· ·
'
naire
d~
ce
tems-1~
.•
&
<llli cll: un remede fi
(¡ro~·~·
L'enwloi de ce remede t111ns le cours d'une
mai~-
·,J'oytz
E¡.tbQR~.
t
die aigue, qu da11s d'aurres tems que daQs
le .com-
En général.
les
~ncien~
ont mal manié·
h~s ·émé~i-
'1
mlmcem-.Cnr; ·aemande plus
d'¡men~ion
&
plps· d!ha-·
ques; &
cel~
ell
arrivé vniífemblablernent pance qu'
J>ileté
cle
la' par>t du
,m!fd~cjn,
paree ·que
cet
emploi
ils n'en avajeqt que de mauvais·, · toit qu'ils
fu(fen~
¡
efl PlOins
g~oéral,
&
que l'inliication de réveiller
impuillans, comme la décoC}ion d'hylfope
d'flippo~ ~
par .une fecou(fe urile les forces de la parure qui
p~,crate; foir qu'ils f9Qenr d'un emploi
rr~s-in~Qmmode
• rott prtre
~ fuccqm·b~r
.d:Jns
fa
marche,
-&
cela fans
,dans
l~s.
maladies, .co11.1me .fes raves. des
métho~i-
rl_fq!ler de les
~pulfer! .P~rce
que certe·
indi~~rion., .
ques; lotr
en(in,qu'1ls
fu~eot ~rop
vtoleos, COIJ'lme
d•s· Je, ne peut
~rre
ta1fie que· par
le praticien
~e
l'eJiébore
bla.ncde tOUS les
311CÍe{lS
l
•
plus CGJ'!fi>IJlhlé; jJ eft
m~me
clair
a
pr~fent
que c'efl
Les
mé
de~wsmodernes au cqntra•re , fqnr tres-
fllure d'ayoir fu choifir
ce
terris de la maladie,
&
habites dans l'aJm.ini!lration
~es v~itifi'
q'ui
font
r·
uger fJinement
de
l'état des
forc~s
4u
malade' que
devenus entre l'ei:Jrs mains le
reme~e
le
·pl~s ~én~-
es
é~étiqqes
réulfilfoieqt quelquefois•(i mal lorlqu'•pq ·
ral, le plus
efqcace ~ ~
.::n
m~111e ·~ems 1~
plus f9r
ne les
donnoi~ q~~ !l~ns, l~s 9~5
prefque
d~f~ij>érés
•
de-tous ceux que la médc:Qme emph.,ne;
<%
!l
eil.
vra•f~
~ ' a, ti~re
de ces fecours
dout~ux
qu'•l yaut !llieoJ:
femblable que ·leq-r prat1que prévaut en
~e
pQmt. fur
renter daos ces cas, felon !a
qla~ime
de Celle.,
qu~
,la
pratique a\lcienne
~
pa
r· l'avaot11ge qu'¡\ la
phar~a-
. de
n'~n
renrer aucun, <:ornme
il
le fa ir eJ'!core
dal'!~
•cie moderoe
d~a·voir
éré
enrich.iede · pi ufieurs
é~é-
les
a11gine~
fup.purées,
p~r ~X~'1\PI~,
A.
u relle. ces
·tiques
tr~( · e~dces,
mni
s en m~me
fems sfirs
~ 1~·
~as
ou l'o!1 peut dQnqer l'émérique avec fucces dans
IIO&HIS ..
'Quoi qu' iJ en' foit,
le tres.fráquent ufage
les cours des mall!Qies
aigu~s, peuv~pt ~trc
natureJ.
que tes
m~deciQs
moderQes fonf des
émétique~,
peut
lement
ram~nés
au
q~
vulgaire
<fe
leqrs emplois d:tns
ftre ton{iMré.
~ m~me
d(lit
l'~rre
( pqur
~tre
!IP·
. Je commenocment
d~s
maladies; car e'
~ll pr~cif~.
préc::i~ ~vec
quelqJJe ordre
J,
par rappprt aux in·
fll~nr
'lorfqu; une nouvelle waladie furvient,
Oll
~um-
.commodifés ou
i~tdifpofifions l~geres
1
par raJlport
menee dans · le
~oqrs · ~·une
aurre maladie, que
f'i·
•ux
n~aladie~
aigues' , & par
rap.por~
aullí
maladie~
mérique
co11vi~n~ éminemq~eo.f ,
Qr ce cas p'\Jne ma-
chroniques,
,
ladie ·aigue entée f1,1r une 11utre forr peu obfervée par
Au premier
~gard ~
il ·efl f(\r que
·~OUff<~
les
~ndif-
la folJ!e
de~ méqe~ins,
e!l un objef rres-jritére!la!l't •
-po.firio.nsMpendanres
~·un vi~e
des <fige(lions
l
&
~ (uigneuf~men~ ~bfery~ P.~r le~
grands
'ma~rres; ~
pr•nclpalement.
d'~n v~~e r~cen~ ~e
oefte
fonél¿on ,~
~ef ·~f~t
fe détermme
pnoc•p:~t.ern~nt ~ar ~a !lquvelf~
que
f~U.ftf, ~~s
ttidi{pqfittonr,
d1s 1e, fonr
tres·~ffica-
~qéhine
du pou!s.
f•ytz
Pout~
(
Jt?edmnt. )
cemenr, tres-direllemenr,
&
meme
tres-cfouc~menr
Qn ·voit
~laireme'nt
·· p<!r
~etre
maniere dont nous
com~atrues p~r
le
'IJtJmijfottmfl
artificiel
~
& nqtam-
~nvifag~ons l~o~ilité
des
~métiqu~s
dans tes maladies
ment
~~e 1~
pdrg;¡tion,ordioaire,
c'ell:·a:dir~ 1~
pur·
aignes; que nous ne
!'
eflimons poinr· du tour par
gatjqq par en·has, .qu'on
n'~mploie
que
~rop
fou-
l~évacu'arion q~·
il procure ;
il
paroi~
en
~ffet ' qu~
vent aq !ieU du
'1/0IIIijfomtn,t,
eft
intt!fie~re
a
C~ der~
C~e!l
Uq
bien
~f-es- fubordqori~, tre~~f~~Qnd~ir~,
pref-
·nier fecours
a
plu~eurs
titres '
.
qu'l\cddeotel,
qq~
célui qui
p~u~ r~futfer
dé
~é~te
:
Pr;~emiei:ement
une
m~decine
gliffi.
fouvent fur
le~
~vacuacio11;
aolq quo.iql:!e ·les-
'fl'lala~es,
les
~lf11\a!l~ ~
glair~s ~ 1~ au~res
impurttir
qui tont les
pr
i~~ipil-
guelq~~s
medec;n• n•a,ppfépicnt le
~ori
etfer des émé-
les
~ufes
matérielles de ces forres d'iqdifpo(
\tio.os~
~iques
que par les maríeres. qu'ils
c~afient
ae l'efio-
&
par
c~n,fé~qenr
ne les
e~lev.~q.t
pqint; •u li
eu que
~ac ~
qn peur
~ílurer ~llez ~~o~¡;-alement
que.
c'ef1:-·~
l~s ~mét1q.ues le~
enl!fvent
~nf¡ulhhlement,
&
le\:1\"
;~e-
·
p~•"e
cqmme
~yacua.qrque ce
r~n~ed~ ~ll:
uule dans
tion. prQpre ell
m~me or~inairemen~
fuivie. d'une éva·
'le
~raitem~nr d~
s. ruatadi~s
aigues. .
l:Uauon par
1~5 f~
Ues. QU.l
·a,cheve
l'éy._cua~IOq d~ ~ou-
En
~ffe~.
on
obf~nre·qu~ l'ethcacJ~é
Efe ce
re~ede.
·tes les
premi~res
voi.es.
,~fi a··P.~U-
pres la mtme daos
~e
cas, foit que t'ac-
'
:z.~
....
e!l po.tio,ns
purgativea
fo.n_~
foq
yenrrejettées
tion ·de
v~mir (ai~
(uivie d'·une
~vacutio~;> con~déra
...
.()U
vomies. par un
el\omac
·~mpur,
&
cel.llfans
<¡U'
ble, foit
qu~ll~
ne P.ro.dui(e que la
tor~ie ~e
l'eau
elles.
~tra1uent
qu'l
,l.Qerrcs.•petite P,orti
on. d~s
mat1e-
qu'on.
~
donnée au malade, devenue
mouffeuf~
& u·n
res
~i~i~es con~en
uesdan~
ce
\!if~ere.,
&
des-lors.
pt"u
colqr~ei
. .
e~
qui efl précifément
l'é.v~nem.e~;tt
le
'C'efl
UO
remede dO().
O~
a
p,qre, perte •.
1
plns.
fréquen~,
&
~el.uifur
l~queJ
les
l\I'~Í\es
les plus
3'~.
-Vaélian d'úf\
éméciq~e
1
ufuel. , ell plus douce
expérim~ntés,
d.oi
v~ntroujours
cotr~.P~er. ~1
faut ob-
qu~
l'aél;ion d'uoe
m,édeein~
ordio,aire, au J?Bins. e.lle
ferl(~r encor~
a
ce
fuje~;
que qua,nq me!
m~
on, p<;>ur"!
e~
b,eauooup plus cou11re ,
~ elle a
de~
futres:
~.oms
l:'_?i~
pr?cqrel,"
quel.q_uefo•~
P;ar
l.'~tr~éuque un,~
évacua-:
fk~.et,~(~s·
.. Qn
~prc;>yve
pe(,l ,da.nt1~ 'l!omiffim~nt:.
rl el\
· t1on ut1le,
a~
ne po,urr01r Ja11JJIS,
~rre
qo'a. la fin ou
"rai '· de!
~ngoifies
qni
vo. nt quc;lque~o·~
jJJiqq'a
1'~-
dans. l.e terns
cri~ique
qe la·
~a.l3;qie, ~ ~ans.
le cas
vanouiflement,
~ -quel
q~t;s feco,u(fes,
l(iolen~es;
ma1s
~r~s ·
rare m} la.
·natur~ pr~.p~rer~lt un~ c;r~(~
p.arles
ces.
(~co\).ll,es
&
ces angoi(fes ne font
poin~
dange-
couloirs de
l'~~orua.c,
&
1am:ais daos.
1~ co.m,
m.enc~-
reofes,
&
ell~s
ne .
fon~
que m,oruenta.nées ;,
&
eo~n
ment
d~s
ma,l,adies
aigu~s; ,
rems,
~uqu,el.
n~us
avons
aJJres
l'oplération. d:un
ém.~tique,
q1,1i
e~
commun.e·
d,it que. les m,édecins mod.ernes, 1
empl~r.o•en~
aflez
menr terminée en m.oins
.Q~ deux.
heur~s. ~
le futet ,
gén,éralemeo,e& avec
fucc~s , E~.tin. ,
on. d01t'
l,'em~l,'qu_er
qui · yient
<k
.l'eCfllyer o'elt
poi.nta
tfoibli,
n~ll
poinr
que l'dFer des émétiql,\es d<;>nnes.
~ans. 1.~
comJTiel)_ce..
fatígu~. iu
~ fouffré. 'ppinr
u,ne foif
fmr.ol;'tune, ne re-
1
m,en~
des n:J.aladies·:aigues,'
e~'· ¡,~¡.
les.
co.nfidéta~i~ns
fie
p,oin~
~xpo.féa.
Une ConJ,bipatiO
,I,l ifi.c<;>mmade ;, ail.
que n,OUS l(enons d,e p_rapofefi>.
bu~n
d1tfé1,'el1t de 1ef-
lieu que c
elui qui a pris une
m,éd,t;cio~
ordinaire •
fet de ce remede dan.&, les. in,difP,ofi.tions. dont. nous
tourm'enté toute la
journ~~,
éprout,¡e
d~s
foiblelles·
a.t:ons parlé. plus ha.\lt· .
1
\
,
Jors
rl)~me
q.o'iJ n'é¡)rouve. point de tran.chées, fouf•
Quant
a,
l,'·empJo,i des,. émétiques. CODtre. les, maJa'•
fre
ap.r~s
l'·opération d.u
r~n:J~de
un,e fo.i f toujours ip-
dies
c~ron.iques ',
il,
~1\.
tres·rare o.u.
p~e.fque n.~l
dans
eomm_o,de '· ell fo,ible
eo~ore
le
leo.d.~m~m,
efl. fou!. , la prat1que
mode~J.l.e; ,
11
..a .feu,lc:Jl'!ent. heu
a,
~~~re
de
vent
~o9flip~.
p,eJ.1.danr p'oGeurs i,ours •. ·
·
;
pr~fer~a~if po.~,r
ceux. q,UJ !on.t, fuJets
a.
t¡u~lque~ ~a-
-4••.
f;:nfin nne méd,e.cine ordioa,íre en.
~omm,uné-:
ladies a. parox.lfme, &
·pnnCJ,p,a,le~ent
aux. rnalad!es
menr. un. breuvagoe
déE«i(labl~. ~
un
~rn~t•que,
·me!-
. cop ulfi;xes
&
nerveufes; co"?:me ép1lep fie.
apopl~x1e,
me dQ,ux, peur
~tr~ ·~onné
da'ns une liqueur in,6píde . paralyfie,
~c.
car quant
.a l'ufag.e
.des
émé~1ques.
cu
agr.~a¡,l«: ,'donr ell~
n,'altei:e
poin~
le 6{06t..
. ·
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