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VOR

VOORN,

( Géog. mod. )'íle

des Pays-bas,

a

l'em–

bouchure de la Meuft.

daos la Hollande méridio–

nale

au uorcl des iles ...:

~

Goerée

&

d'Over-Fiakée,

d,mc' elle efl féparée par l'Haring-Vliet. La Brille &

Helvoet-Siuys en fonc les principaux lieux . C'ell: de–

la qu'on s'embarque ordioairemenc pour

1'

Anglerer–

re. L'ile

de

l/oor11

abonde en grains,

&

produit na–

turellement une efpece de genl!t

a

grandes racines,

par le moyeu deíquelles on maiotieut dans leur for–

ce

' les d iguPs

&

les levées.

( D .

J.

)

. .

VOPISCUS,

f.

m.

(

Hijl. anc. )

~erme

latín. u.ltré

pour figni.fier celui de deu x en fans ·JUmeaux qUI v¡eut

heureufement a terme. randis que l'auere ó'y vierte

pa~ .

17oyez

}UMEAUX

&

AvoRTEMENT.

VOQVER, c,e mot o'ef1 pas fran<_iois,.quoiqu'il fe

lile daos le

TrevotiX;

c' eft

vogm:r

que dtfenr les Po–

ticrs de terre & autres

ot1Vr1e~s.

Vo:yez

VoGuEa.:

VORACE, adj. VORACITE,

f.

f.

(

Gram.

l

qu1

dévón:, qui ell: carnacier, qui ne fe .

don~e

pas le

rems de macher. Cee

~pithete

COOVJent a prefque

tous les aoimaux.

11

y

a la

voracité

de l'eí"pece, &

)a

'IJOrtJ¿·ité

de l'individu; il y a des OÍÍea'UX

tiOYIICe.f.

La

tJoracité

de t'efoece viene de

IQ

facilité

de

la di-

. fleftion. La

voraúeé

d.e l'individu ell un vice, quand •

l efpece n' ef1 pas

'l!orace..

<

VORDONIA, (

(Jéog.

mod.

)

ville des étau dú

turc, daos la Morée, fur Le Vaíilipotamos,

a

une

lteue & demie au-deffous de Miticra -. M. de Wite

penfe que c'ell l'ancienne Amydée .

(D.

J .)

VOREDA, (Géog..

anc.)

vtlle de la grande Bre•

tagne: elle ell marquée daos l'ieinéraire d' Antonio

fJU r la route

du

retranchement

a

Porttu

~

Rott1pis,

entre

Longtt'IJIJIIIIm

&

Brovo'lacis,

a

14

milles

du

premier de ces lieu1.

&

a

n

du fecond. M. Wef–

feling croir que c'ell O Id Penrerh. (

D.

J.

)

VOR_OTJNSK, (

Géf,g. mod.)

principauté de l'em–

pire rutften, daos la Ruilie moícovite. Elle efl bor–

née. au nor.d

&

au lev

aFJt par le

duché de Rézao,

au

mi di par le pays

~es

Cof:tqu.es,

&

a

u couchaoe par

lle

du.ché

de Sévérie.

La riviet·

e d'Occa la era verle

du

mil.li

au nord. Sa c-1pitale porte le mt!m.e nom.

(

D. J .

)

VOROTINSK,

(Géog.

mod.)

ville de la Rulfie, ca–

pitale de la principaueé de mcrne norn. fur la gau-

che

I'Occa.

(D.

J.

)

VOROU-AMBA,

f.

m. (

Hil/.

nat.

Ornitb.)

oi–

fean noél:ur-ñe

l'tle de

Mada~a!Cár,

qlii

.t;

d ic-on,

te cri d'un p erit chien ott d'ón enfane nouveau· né.

VOROU-CHOTSJ,

f.

m.

(

Hifl. ntJt. ' Omitb. )

oifeau de l'ile de M adagafcar, qu1

ne

v1e que de mou–

ches .

11.

eft blanc,

&

fui e <toujours les broufs . Qgel-

vou

'VORSE", LA,

(

Géog. mod. )

riviere

de

France en

Plcardie. Elle prend

ta

lource aux con.fins du Ver–

maudois , traverfe Noyon,

&

te

jerre dans I'Oite.

(

I!J.

J . )

VOSTANCE, (

Géog. mod.)

vil

le de la Turquie

européenne, daos le €ornéllotirari, fur

le

V

ardari,

a quacre lieues de Srurachi . Quelques géographes

pr~reodent

que c' ef1 l'aocienne

Antlat·iftus,

vil le que

Pcoloniée,

l .

[I/.

c. xiij .

mer dans la M:icédoiue.

au pays de p¿1:1gonie.

(D.'

J.)

VOTATION, í. f.

(Hifl . dt> Maltht.)

ce moren

géoéral ell l'aél:ioo de donner la voix pour quelque

éleél:ion; mais

il

ell fur-rout d'ulage daos l'ordre de

Mal che,

a

ca

u

fe de l'exaélirude requife daos les for–

malités de l'éleélion du grand-maitre. Lorfqu'il

s'aglt

de oommer les rrois premiers éleéleurs,

il

faut que

rous les vocaux don nene chacun leur bulleein,

&

fi

le

uombre de ceux

ci

n'égaloit pas celui des voraux,

on les bruleroir, &

ren

reconuneticerott une nou–

velle

votation.

Il

faut, pour qu'nn chevalier poi'{Je

Etré éteéleor, qu'il aie le· qua

re

franc des bulletfns,

eu

bálotees, en fa

faveur; & lorfque aucuo o'a le

quart franc des futrrages ,

il

faut recommencer la

votation (D.

J. )

..

..

VOTER

v. o.

(

Gram

&

]11rifpr.)

rerme u6té

daos quelques ordres

&

communaueés, pour dire

do11-

,1er .fon

'()_fZII;

ou plutée

fon

Ji~tfr,.ge,

r,our quelque

d61ibératlon.

Voyrz

DtLJBÉRATi vN,

SUFFllAGE,

Vo1x.

(A)

VOTIFS , JEúx.

(

A11tiq.

r·om.

.)

lttdi

~tivi;

les

jeu)'

votift

~coient

ceux au x"quels on s' engageoit par

quélqQe

"!reo;

&

ceux-la écoieue ou publics, lorfque

le

v·reu

étoit public, ce qui arriv.e ou daos les

ca–

lamirés publiques ,

OU 3Ll

Wrt

d'un COmbat,

OU

dl!OS

quelques autres occ&frvi>5

;:;:vC!'!Z:!res on p:trticu!ie–

res, lorfque quelque autre perfonne privée les faí–

foit repréfeneer. Les premie1;s éroient donnés par les

ma~ill:rars,

fur un

arr~r

du Íénae: nbus avons

110e .'

mfcription qui fait rnerrtion d'un de ces

je11x voti{!

&

p

1

ublics pou r l'heuret:Jx rerour

d'

Au~ufte:

'Ti

Cltmd.

&c.

'Ludas Votivo.r

pro

reáitu

lmP: CfZ(. OÍ'i)Í F. lfu.

gtifli .

On

en- erouverl plulienrs autres exemples dans

Gruter

&

dans Thomaíioi.

(D.

:J.

)

·

·

' VOUA, f. f.

( Comm.

&

Mifrn·e ..

)mefure des lón–

gueurs done on fe fert dans

le

royaume de Siam.

Elle

revienta •Une de

1

1105

toif'es moins Un p_ouce.

VOUDSIRA,

l.

m.

(

Hift .

-nat.

Zoolog.

J

petit

ani•

mal quadru¡;Jcde de l'ile de Madagafc;ar, qui reflem•

ble

a

une belette; il a le poil d'tln rouge foncé'

&

fe nourrit de miel.

11

répand une odeur femblable

~

celle" du muíc.

·

-

ques

Fran~ois

l'onc nommé

aig~·ette

d_e

hfZuf."

' .

. VOROU-DOUL ,

f.

m.

¡

Hift . nlit. Ornttb.)

OJ·

feau de l'tle

rle

M<d.tgafca_r, qui eft une et"pece d'or–

fr~ye.

On prérend

qu ~i l

íene de loin un homme mo–

ribond ou arcenué par qúelque mabdie,

&

qu'alors

'

il

viene fai re des cris aux environs de

fon habita–

tion .

/

VOROU·fATRA,

f.

m.

!Hi/l. nat.

Or~1ith . )

eí–

pece d'aucruche de l'ile de M:1dagaféar, qui oe vit

que' daos- les dderts,

dl

done les ceufs font d'uAe

groffeur prodigieuíe.

VOOF.DE

,

f.

m.

(

Hifl .

nllt..

Bot.)

le

votúile

oti

ir'

efil'•

&

le

paflel, ne Iom: qu'une feule

&

m~me

P.,lante connue des botanilles fous le nom

d'i(atis;

oti

la oo!llme

p~(lel e~

La

nguedoc,

&

'l!ol1ede

en

~or­

mandtc; les deux feules provinces de France

ou on

la cultive foigneufement.

On a décrit cette planee fous le nom de

pajlet;

il

ne

r~lle

.qu'a dire un mot ici

d~ 1~ pr~paration

pour

la cetnture.

· VOSSE,

C

m.

(

Hift.

n11t.

Zoolo_[.)

animál quadru·

pede de l'ile de Madagal'car, qu í refl cmb le

a

celui ·

qui efl .connu en Fraoce lous le

110111

de

tejfon.

Voy .

cer

'"·tu/e .

VOSAVJA,

(

Géog. anc.

·licu de la G:n1le belgi–

que , íelon la cable de P<mtii!ger, qut le marque fur

la route d' AntU(J03CUÚ1

a

M)lyence. entre Bourobri–

ce

&

Bingium,

a

9

mi Hes du premier de ces lieux,

&

a

12

milles du fecood. Tout le monde coovient

que c'ell Ober-Wefel.

(D.

J.)

VOSGES

ou

V AUGES, (

Géogr. tnod. )

en latín

Vogefius

Saltun

chafne de moucagues couverees de

bois qui féparent 1' Alfa ce

&

la Franche-Comeé de

la

Lorraine, & s'éeendcut jufqu'a la

for~c

des Ar–

dennes. Elles occupeoe une pareie du duché de Lor–

raine, . vers l'orienr

&

le mi di. le nom de

17rifj{e

viene

du latrn

Pojrzgus,

que les plus anciens aureurs écri–

vene

1/úgejtls,

eomme font Céfar

&

Lucairi. Les au–

teurs pofiérieurs

nt dit

17ifagru,

&

l'appe.lleÍit fou–

vent _un e

for~t,

un dé{ert,

foitfl.r,

eremtu;

car dans

le viJ. fiecle c'éeoic un vnu dé(eree de

mooea<~'nes

&

de bois. CetJe forer défat

o~

m.ontagne a

tgujours

app~rrenu

pol!r la plus grande P:trtle aUlc peuples

Belges,

Letlll;

le re!le étoit do territoire des Sé- ·

quanieos,

&

c'etl

1~

qqartier ou s'établit S. Colom-

.,ao . (

D.

J.

)

· ·

·

··

· ·

·

Celle qn'on lui doone, coofille

a

Ja

f.tire fermen·

ter apres l'avoir cueillie, juíqu'a ce qu'elle commen–

ce· a . fe pourrir: cette fermeocation développe les

partkules colorantes qui étoienr coneenues dans la

plante-, mais on ne íe met point en peine de les

fé·

puer comme on fait aux lndes celles de l'anil, pour

les avoir feules: on mee le rout en pelorre, qu'on

emploie daos la reinen re; auai quatre livres d'indigo

dunnent-elles autaot de

tt:intur~

que deux cens livres

de paf1el,

&

M. H t:!llot. c_roir qu'il y auroit un bé–

néfice réel & confidérable

a

t~availl'er

le pallel com–

me . les lndiens eravaillent leur índigo; quelques ex–

pérrences

rr.~me

qui en ont été faite'S d'apres les mé–

moires. de M . Atlruc, fernblent prouver que cette

opératJOn nc íeroit ni d"fficile ni difpendieufe.

Le ·paflel, o u le

vouede

s'emploie en le failant feu–

lement di"floudre daos l'eau chaude,

&

en y

m~lant

une

ce.rt~

ine quantit~

de chaulC : fa teinture ell cepen–

dan t

·foil

de,

&

quoiqile les

teintoriers foient dans

l' ufage de mE icr de l'indigo daos la cuve de pallel,

M , Heliot s'ell affuré que cer ingrédieot n'étoit nul·

lement néceflaire pour rendre folide la cou.leur do

~remier,

qui ef1 _aum bonne íarJs ' ce rnélange • Ceci

lemble encare fllfre une exception

a

la regle; car oo

ne voit ici ni tartre vitriolé, ni alkali volatil; mais

1' an al yfe du

vouede

fait évanouir cette d itliculté:

il

contiene

n:~rurellement

les

m~mes

' fels -qu'on ajoure

~

la <:Qve d'indi

0

cro,

&

n'a

befo"io

que

de

la chau:x qni

.

.

.

.

e~