VOL '
fl~.
la tinrie de beurre, elle eA:
qÜ~I~uefois
taéhetée
de perites lignes couleur d'agate;
90.
la
tJo/ut~,
dice
~fPJa'ndion;
Io 0 .
la
tJoluttJ
cerclée d'une fa,fce blan-
c
c:he;
11°.
le cierge b:-ur, aurrefllent
die
l'otzix;
quand
il eA: poli. on l'appelle
/~
eygne;
n°.
l'aile de pa·
pillon;
13°.
la
voltlte
verdltre , cerclée de points
&
de z6nes
b:~rriolées
.
D:~ns
la claífe des
vo/utes
done le fommet eA: eou–
ronné, on compre
1°.
la couronne impériale rou–
te ,fafciée;
2.
0 •
la
m~me
moins fafciée; 3o. la meme
barriolée de brun;
4°.
la meme marbrée de noir.
A la clatle des
'IJO/utes
done le fommec eA: joint au
corps fans aucune
ar~te ,
appartienneoc
¡o,
le d rap
d'or ;
2.
0 •
le
dr:~p d'ar~ent;
3°.
le drap citron;
4v.
le drap d'or fafcié;
~o.
la brunette;
6°.
l'omelette;
,o.
la
fJolute
a
.réfeau;
s
0 •
la
'llolute
,mpennée' ou
repré(entant des ·plomes d'oifeau;
9o.
la
'1JO/t1te
bar–
riolée de raches bleues;
10°.
la
voltlte
grenue,
'en–
tourée de taches
&
de pointes;
u o.
la
m~me
toate
jaune.
.
.
La cinquieme
&
derniere clatre des
'IJOINter,
con–
tiene
¡o,
l'écorchée;
1°.
le nuage; 3°. le brocard de
foie;
4°.
le brocard d'argent;
~
0
•
le caffetas, en la·
tin
panntu flrictu
;
6~.
la tulipe, toutes coquilles re–
cherchees .
Auffi ell·il vrai que les
volt1tes
compofent une des
plus riches
&
des plus précieufes familles que l'on
aic daos
l'hilloire de coquilles;
&.
Rumpbius a eu
raifon de les nommer
eximi.e.
Ríen n'eA: au-detlus
des compartimens de l'amiral; l'éclac de fes couleurs,
l'émail de fa blancheur,
&
fa belle forme, le rendenc
encore plus recommandable que fa rareté. Les Hol.,
laudois font fi curieux de cette coquille, que quel–
ques-uns l'ont achecée jufqu'i mille fiorins; ainfi que
· Je
vice-amiral qui n'eft guere moins e llimé. Cette
derniere eft un fond blanc marqueté de tal'hes Ion•
gues, déchiquetées de couleur rouge foncé,
av~t~
Une
Ji~ne
ponéluée
f
V<!rS le milieu, COmme
a
l'ami–
ral . Comme elle v1ent de la mer & des pays éloi–
gnés, ils l'orit
ap~ellée
par excellence
le grt1nd
tJmi–
ral, famira/, /'amiral
d'
Or(Jnge.
Q1o1aod au
lieu
d'une ligne ponéluée qui
fe
tr01we tJans le has ou
au milieu de la grande fafce jaune, on compre jut:.
qu'a t1·ois ou quatre de ces lignes, cette fingularité
augmente le prix de la coquille . La
volute
nommée
.Ju
JPef!res
,
ell eocore fingulierement recherchée.
Pby~z;
Sp!:CTRES,
les .
{
Concbyliolog.)
La peau
de
chagrín eft remarquable par fa forface
grenue, tandis que fur une couleur fa uve tachetée .
ce blanc, s'éleve par étages une tete poincillée. Les
taches noires répandues fur la robe blanche de l'hé–
brai'qutl, imitent afiez bien des caraéleres hébreux.
Le tigre. ou léopard jaune
tacheté de blanc, eA:
rare. L'aile de papillon l'ell encare davantage: cer–
tains :yeux
&
des caches f.tites en croifiant fur les trli>is
rangs de bandelettes qui l'entourent, refiemblent af–
fez
i
celles des ailes de papillon.
La
couronne im•
périale
a
pris fon nom d'une f!te tres-plate chargée
(le tuoercules, qui régulieremenc difpofées , forment
une efpece de couronne.
Remarquegénh·ale
a
foire for la beaflté
des
v olutet
•
Leur clavicule ou fommec
eA: ordinairemant afiez
~levé
&
compolé de huir a dix fpires arrondies ,
fouvent cou19ées dans leur contour par de petits fi–
Jets qui tournent avec elles jufqu'a l'reil de la
'IJolute
1
rlont
13
pointe ell extremement fine; quand les m!–
mes comparcimens qui ornent la robe, fe répetenc
régulierement fur le fommet, ils rendent ces coquil–
les parfaites .
Oeux mots for !'animal qui habite les
fJolutu,
fuf–
fironc .
JI
eA: peu
difl~rent
de celui qui occupe le rou-
1eau.
11
forc de l'excremité oppofée au fommet un col
pench~
ave
e
une
t~te
rmtde, d'ou parrent deux cor–
nes cylindriques
t
cres-poincues. au milieu defquelles
font ficués deux points uojrs faillans qui
d~notent
fes
yeux, furmontés par la poiote de ces cornes. Un
petit erou rond, ouverc au milieu d'une place atlez
large au hauc de la
t~te,
indique
!31
pofition de la
bouche. Elle fait l'office d'un fUI$Oir pour attirer
a
foi les corps qui lui conviennent.
(D.
J . )
VoL
un;, (
Conc~yliogJ·aphie.)
en latín
hflix,
e'
eA:
le contour des fp ira les aurour do fuft de la coquille;
lequel full, en latin
eolurpella.
va en diminuaot
a.
un
poinr comme centre qu'on appelle
~¡¡
de la vo/utr,
( 0.
J :)
VoLUJ'E,
(
Archit. civile.)
c'ell un des principaux:
ernen¡ens des chapiteaux ioniques
&
cot:npolires .
11
repr~fente
une
eToece
d'écorce .roulée
~n
ligne fpi.
"
'Ium~
XI!
1/.
\
.
'
VOL
-
39>
rale;
&
le5 Grecs qui l'ont
inverit~l!,
oí1t
voulu re..:
préfenrer par-la les boucles des cheveux des femmes
fur lefquelles ils proportionnerent les colonnes iooi·
ques.
O
u
deffine ainfi la
voltltt,
feloo
M.
Perraule.
1°.
Ayanc marqué l'allragale. qui doit avoir deux:
douziemes d'épaifieur,
&
s'étendre
a
droite
&
a
gau–
che ·{ autanc que le diametre du has de la colonne
peuc le permetrre); du.haut de la colonne fur la fa ce
pu
l'on veut tracer la
volfltt,
tirez une ligne
a
nivea11
par le milieu de
1'
aA:ragale, & faices-la paífer au–
deJa de l'extrernité de cerce moulure.
2.
0 •
Faltes defcendre do haut de l'abaque une ligne
perpendiculaire fur une autre ligne qui pafie par le
centre du cerde, done la moitié décrit l'extremité de
l'allragale . Vit ruve appelle
~il
ce cercle qui a deux:
douziemes de diametre ;
&
c'eA: dans ce cercle que
font placés douze points qui fervent de centre aUJc
quatre quar:tiel'S de chacune des erais révolutioll). don.t
la
volute
eft compolée.
On
fait l'apérati!>n fuivante
pour avoir ces douze peines.
'
3°.
Tracez daos l'reil un quarré dout les diagona–
les foienc l'une daos la ligne horifootale,
&
l'autre
daos la ligne verricale; ces lignes fe coupent au cen-
tre de
l'~il.
·
4°.
Do milieu du cóté de ce quarré, tirez deux:
lignes qui féparent le quarré en quatre parties éga–
les; ces parcies donnenc les douze points dont
iJ
s•a..–
gic. On trace enfuite la
t1o/ute.
Pour .la faire, on mee
une jambe da campas fur le premier poinr qui efi:
dans le milieu du c6té intérleur
&
fupérieur dta
quarré,
&
l'autre jambe a l'endroit ou la ligue ver–
ticale lcoupe la ligne du has de l'abaque; & on trace
un quarc de cercle en dehors.
&
en has,
j~¡~fqu'?t
la
ligne horizontale, De cec endroit au fecond
poinc~
on décrit un fecond quart de cercle tournant
inté~
rieurement julqu'a la .ligne vertical e. Oo palie dela
au rroifieme poinc, qui eft dans le milieu do c6té
in~·
férieur
&
euérieur du quarré , pour tracer le
ctoi~
fieme quart de cercle tournant en haur
&
en has,;
jufqu'a la ligne horifontale. On vient enfuire au qua.
rrieme poinc d'ou l'on décrit le .quatrieme qu.art de
cercle rournant en haue & en has
J.
ufqu'a la ligoe
verticale. Du cinquieme point on
écrit de
m~me
le cinquieG'le quarr de cercle,
&
de
m~me
le fixteme.
du fixieme point qui eA: au'-dellous du fecqnd;
&
le
feptieme, du feptieme qui eft au-de llous du
troifie~
me.
Eo
allane ainfi de poinc en point par le
m~me
ordre, on trace les douze quartiers qui fonc le
con~
taur fpiral de la
volute.
(D.
J.)
VoLuTE,
f.
f.
(
Archit.
J
enroulement en ligne fpi–
rale, ionique qui faic le principal ornement des cha·
piteaux: jonique, corinthien & compofite. Les
':Jo/ti–
tes
font ditférenres daos ces rrois ordres.
V.
la-def–
fus le cours d'architeélure de Daviler, édition
1-7~0,.
&
la maniere de deffioer les
vo/utes
.
Les
vo/utn
d11
chapiteau corinthien qui font au-deiTus des caulicoles.,·
font au nombre de feize , huit angulaires , .
&
huit
aurres plus perites appellées
hélices.
Il
y
a
quarre
vol11tu
dans le chapiteau ionique,
&
huie daos
lecom~
pofire. Mais
cet
ornement eA: particulier au chápi–
teau ionique.
11
repréfente une efpece d'oreiller
011
de couffin, pofé entre l'abague
~
l'échine, comme fi
l'on avoit craint que la pefanteur de l'ahaque, ou de
l'eotablement qui eA: au-detlus , ne rompit ou ne
gatac
l'échine.
·Si l'on en croit Vitrove, les
volutes
repréfentent la
coelfure des femmes ,
&
les boucles des cheveux
.:
Leon-Baptille Albert les appetre
cor¡tJÍIJn,
paree
qu'élles reífemblent
a
la coquille d'un
lima~oo
'
&:
par cecre raifon ,
1~
ouvriers leur donnent le norn
de
limacer.
· Les
volutes
ne font pas feulement des ornemens
aux chapiceaux;
il
y
en a encare aux confoles·,
ame
lons & ailleurs. Dans les modillons, ce font
emens inégaux du c6té du modillon co–
' &
dans les confoles, les enroulemens ejes
de la con[ole font prefque femblables aux en-.
roulement du modillon.
Vohlte
a
J'envert. Vol11te
qui au fortir de la tigette
fe contourne en-dedans.
11
y
a des
vo/uter
de cette
fa~on
a Saint-Jean·de-Larran & a la Sapieoce
a
Ro~
me, du defiein du ca·valier Bernin.
Volute angtlláire. Volt1te
qui
ell
pareille dans les
qua ere
face~
du chapiteau, comme au temple de la
Concorde,
a
Rome.
Volutt
ar~e.
Volute
dont le liflel, dans fes rrois
co tours, elt fur une
m~me
ligne, comme les
voiu–
e.,s
de
l'ionique antique,
&
la
t~ollltl
de
Vignole.
.
·
Dddz.
·
llo-.
(