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S E R
1e
.fequÍIJ
de Turquie fcul ement poJJr 11uatre roupies
jufte , ce
~ui
eft
+
fo ls moins que l'autre .
( D.
J.
)
SER,
f.
m. (
Poids h rAIJff<r . )
poids dont oo ufe
aux Jndes oricnt3les, parriculiérement dans les .érars
du grand-mogol , ainlj que l'on
fai~
en France
C..
ail–
leur. de la llvre .
11
y
a de deux forres de
fir,
run
qui ell employé
a
pefer les denrées
&
chofes propres
¡¡
la vie,
&
l'au¡re door on fe ferr pour pefer
les
mar–
chandifes qui entrenr d:111s le oégoce . Le premier eft
de feize onces, poids de mare , qui ell égal
a
une
li–
vrc de J>aris,
&
le deuxieme n'cfi que de douze en–
ces, aufli poids de nurc , qui font
les
rrois quarts de
la
livre de Paris; enforce que ce dernier
flr
dilfere
d'
tlll
quarr du prcmicr.
( D.
J.
)
SERA., (
Géog.
n11c. )
vi!le métropole de la Séri–
quc , felon Proloméc, /.
f?/.
c. x';Jj.
Le oom moder–
ne fll
Camba/<eh ,
felon Niger,
&
Sindil!fU
1
felon
Mercaror .
(D.
J. )
SERACM,
f.
m.
/<YIIJ< dr r<l•tÍol} ;
c'el} ainfi qu'•m
appdle l'officier qui rien r l'étrier du caia des jani(fai–
r es en charge' l'accompague parrout
a
cheval'
&
lui ferr corome d'aide de camp. Au bour d'9n cer–
tain rems, il obrienr le rirrc de
cbp11t,
&
enfin de–
vienr lui. méme caia des
jani(f~ires,
fous le comman–
clemcnr de l'aga du corps. Pocock .
tii(loire
¡/'
J!.gyp–
f e .
(D.
J.)
SERA!
ou
SERAY,
¡erme ¡le r<latio11
¡
ce mot fi .
gnifie une
maifon,
mais une maifon grande
f,l.
aropie,
un patais . C'eil .le non¡ du palais du
grand-fei,g~eur,
qu'on
~ppclle
mal-a-propos
flrail
1
car
il
s'~cmflr(l'i
en rurc¡ mais
)'uf~ge 1'~ ~mporré.
,Les palais
des
ba–
chas
&
des
¡¡urres grands de la l'orre preonepr
aq(ij
ce
nom ¡ c'eft encere celui qu'o1¡ donne
a
ces Mrel.
leri~s
publiques, ou vonr loger les caravanes; car
oo les appc!le
carpvan.ferflÍ
ou
tllrVall
,fo,rai'.
Q.uel–
ques-uns écnvenr ce nom par un
k ;
d al!tres, com–
me Thevcnor, tlans fon voyage des lndes, éarivenr
quervan
.r.rní';
un uf:1ge
vicieu~
a prév;¡lu,
~
déci–
ilé pour
.ferrail ,
lorfqu'il s'agit d'un palais des fouve–
rains onenraux ,
&
fur. rour de ceux ou leurs femmes
fonr enferméc• .
Voyez
EllR~IL .
(D.
J.)
ERAl'
011
ShRAI'
011
SULThN·SARAI '
011
BACHA–
SEilAl , (
Géogr. mod.)
ville du
Capch~c,
f'ur le Voi–
ga , oil le kan fa iloit fa
réfid~nce ;
mais
les RuOes
onr ruiné en
1736
cette vil le, ou plurór ce palais .
L ou¡.
81.
lat.
p ..
( D.
J . )
SI:.RAl'j'
1
f.
m. (
TijfoY41Jd. )
outil
a
préparer
les
chanvres , les )ins, les orries,
&
aurres plantes dont
les riges fonr
plei~es
de fil aa¡ens , pour les mettre en
étar
a'
erre filées .
L es
firrmt
fonr des ais en forme de grandes qrdes,
armés de denrs de uros tils-de-fer,
~-rr:tvers
defqucls
on fair paOer ces pfanres, apres qu'elles ont été aupa.
r avanr grotlierernenr concaflées
avec
un inftrumenr de
bois . Ces clepx apprtrs qui les
réduifen~
en fila(fes
&
en érar
d'~rre
filées au rouet ou au fu fea u, ne fe don.
nenr que lorfqu'au forrir de
l'~~u
ou elles onr éré
rouies, on les a bien fair féc))er au foleil.
(D.
J. )
ER All , L!!, (
Gfog. mod. )
perire riviere de France ,
Elle prend
f~
lou rce dans les r¡¡onragnes de J\iichaille,
vers le grand abergemenr, courr dans le Valromey
1
&
le
per~
dans le Rh6ne, au-deílous de Rocheforr
1
a
fepr ou nu it liCUes de {bn origine . ( D.
J , )
ERANCEI\, v, atl. (
1(/ferand<rie. )
c'ell faire
paO'er les ch:anvres , lins, ornes
&
aurres rn:1tic.>res
prop; es
:1
~r:e
íllées par les ferans, Les chan.resfi–
¡-tmcrs,
ce lont les chanvres qui
O
lit resu aet apprtt
1
&
qui foor r¿duirs en fila(fe , Les dc11 rs du (eran doi–
vcnr
~:re
plus ou n¡oin
ferrées, felon la tlqeíle donr
011 veur que loir le chanvre ,
On a
ordi11a 1r~men¡
plufieurs
ferans de dilférenre
grandeur . QuaAd on veur
/crn/ltrr
1
on les att.1ehe au
pour d' une rabie , fur un clcabeau, ou aurrc uftenlile
de ménage ; le prio¡cipal eft qu'ils foienr fermes
¡
qn
p~ fle
le chanvrc plufieurs fois a-rravers de ces poinres
de rcr;
&
qua nd il eft bien peigllé, bien propre
&
bi en
el
air, 011 le mer en borre pour le vendre
¡\
rne–
fure qu'on en
firr/11>'6 ;
ou bien on le fil e
1
foir
a
gn¡o¡q
rouer'
a
la quenouille' ou au
fuf~nu' fuiv~nr
les dí
f.
férens ufa.P,es auxquels oo le defline .
(D.
J.)
ERANCOL11
1 MARBIU ,
(Lifbplpg.)
le
r¡¡~rbre
J!rnn(olin
e!l un marboe ifabelle
&
róuge , ou cou–
Jcur
d'agarh~
des
Pyrén~cs .
Ll
carriere d'oq on le
¡ire efl daos la vallée d'Or , proche de
$er(lncolin,
dans
l'év~ché
de S. ijcrrrand , l.ion a été long-tems que
J'on ne pouvoir av(Jir de ce rnarbre que par mor.
reaux; mais depuis que
1~
C,eur M1ffon a rrouvé le
•f•~r~t
de
f~ier
le
m~rt>r~
¡lans }e roe
av~C d~S
[j:ies
<JUÍ
S E R
rournent A volonté, on peur avoir routes forres de
marbres par grandes pieces. (D.
J.
)
SERANDII3, (
GEogr. mot/.)
noo1 arabe de
111
plus
fameufe !le de l'Océan orienral. Le fchéríf Al-edrifli
tui doune So parafanges de longueur,
&
auranr de
Jargenr;
&
le géographe perfien la mer fort prochc
'de la córe des Indes
1
entre l'équareur
&
le premier
climat. Tour cela nous indique qne cette tle efl la:
m~
me que celle ¡le Ceylao .
( D .
.7.)
SÉRAPÉON,
f.
m, (
antír¡. ti'Egypte. )
temple fa–
meux d'
Al~xaodrie ,
ainli nommé
par~
qu'on y avoit
dépofc! la ftarue du dieu Sérupis .
Rufin qui éroit
a
Alexandrie
lorf~u'il
fubúftoir en–
.core, nous en a fait la defcriprion . C'eft un lieu élevé,
dit-il, non par la nature, roais de main d'homme .
ll
etl, pour ainfj dire, fufpendu en l'air. Ce va!le
ba.
timent eft quarré'
&
fou¡enu fur des vourcs depuis
le rez-de-chauílée jufqu'a ce qu'on loit arrivé au plain–
pié du temple, auquel on monte par plus de cene
degrés . Ces voOres Jonr parragées en plufieurs appar–
temens fépnrés les uns des aurres, qui fervenr
a
dif–
férens mioifieres fecrers . Sur ces voOres en"dehors
fonr de
~randes
falles pouc cooférer, des refeéloires,
&
l:t ma1fon oú demeurenr ceux qui onr la garde du
temple. En-dcdans régnoienr des porriques qui com–
pofoient une efpece de clolrre au·rour de ce Meimeot
quarré. C'étoit au milieu de ce clolrre que s'élevoit
le temple de Sérapis orné de colonnes,
&
donr
les
murs éroient de marbre ,
Prolomée, fjls de Lagus, l'avoit fait blrir, felon
Tacire, daos un Jieu ou il y avoit eu long-rems au–
para vanr une ahapelle confacrée
a
Sérupis
&
a
Ifis,
fur une
peti~e
émi nence dal)s le quarrier nommé
Rba–
cotit,
clonr il failoir le plus bel ornemenr.
'Phéophil~,
parriarche d' AlexAndrie, ayant pris la
réfolu¡ion de ruiner abfolumene le paganifme dans la
capitale de I'Egypre, fir r:>ut ce qu'il pur pour ohre–
nir des ordres afio de rnerrre
~n
exécurion fon def–
feiri . 11 obrinr en elfer de l'empereur Théodofe en
390 ,
uu édit qui tui permerroit de démolir tous les
temples.
L'expédirio~
de Théophile
[e
fit avec tour le zele
deftruéleur done
il
éroir capable,
&
il n'éroir pas pe–
rir, Les chafes ne fe pa flerent p;15 fans tumulte ; les
pavens, au rapport des aureurs ec<.'léliafliques, on–
rrés de ce qu'on vouloír aholrr leur ancienne religion
1
fe rer
irerenrdans le
s;rRpton,
comme daos une cita–
delle;
de.lails fe défendoren r,
&
fourinreot les atra–
ques des chrc!rien.s . Quelques philofophes s'éroient
m~lés dan~
cerre émeure en faveur de leurs compa–
triores ; mais Théophile appuyé du préfer d'Alexan–
drie
&
du eommandant des rroupes, ayant eu J'avan–
rage, un grJod nombre de f.wans du paganiline cruel–
lemenr perfécurés, furen r obligés de prenclre la fuite,
&
de fe difperfer dans plu{ieurs vil!es de l'empire .
On nom rne entre aurres le philofophe Qlympus
&
les gramm1irie111 Ammooius
&
Helladius. Ce magni–
fi<¡uc temple de Sérapis fur détruir de fond en com–
ble,
&
que!que rems apres on bftri r a fa place une
églile
a
laquelle or¡ don11a le
nom
de
l'cmper~ur
Ar–
¡:adius.
Ce re•nple avoi¡ une hihliorheque
~ui
devinr tres–
célebre
1
&
qui n'éroir cependanr qu un fupplémenr
de la bibliorheque d'Alexanúrie, aufli l'appelloir-on
fa filie; mais avec le rems cerre filie deviur belle
&
grdnde; ell e échappa aux tlammes qui coulumerent
celle d'1\lexandrie. On
ero
ir que ce fut dans le
Sf–
rqp.éon
que Cléoparre mit les deux cens mille volurnes
de cetle de Per"aflle, donr Marc-Anroioe lui lit pré–
fenr. Ccrre adrflrion
&
d'aurres que les conjoAaures
1
ameneren r
1
rendirent
la bibliorheque du
Sfrnp;o,
plus nornbreufe que celle dont elle riroir fa
naifli~nce,
);>i)l~e
plus d'une fois pendant les révolurions de l'em–
pire romain
1
ell~
fe rémblit roujours de fes perres.
En un mor, elle a fubjifté ouvrant fes rréfors au> cu–
rieux ¡uli¡_u
1
au
vij.
ijecl e' qu'elle eut enfin le meme
forr que la mere,
&
qu'elle fur bríllée par les Sarra–
fins quand ils prire0r A.lexandrie l'an de
J.
C.
641.
¡o.
J. l
ÉRAPfiiNS
1
f.
m, pi. {
'TMolo.r.)
aages du pre–
mier or·dre de la
premi~re
.hoérarchie .
Voy<z
ANGI!S
&
H!FJI ARCH!t .
Ce mor vieot de l'hébreu
zaraph,
brOler ou enAam–
mer ;
&
l'qn
crpit que ces e(jmrs céleftes font ainti
nommés de l'amour divm qui les confume, paree que
d~
rous les auges
ils
font les plus prl:s du rróne de
l'Erernel. lfai e,
;h. vj.
les ciépeior comme des
anges
qui éroient au-defl"us du tr(lnc du Seigneur,
&
qui
avoient