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SEP

On drelft•ir une

c.-aban~

ele fcuillage5 dan5 la nef du

temple d'Apollo(l, qui repréfenroit la fombre demeure

de Pyrhon. On venoir en filcoce y donner alfaur par

la porte qu'on appelloir

dolonit:

on y amenoir ·apres

cela unJ·eune gar<;on ayanr pere

&

mere, qui merroir

le feu

ans la cabane avec une rorche ardenre: on

renverfoir la cable pdr rerre,

&

puis chacun s'en–

fuyoir par les porres du temple. Le jeune garc;on

fortoir de la conrrée;

&

apr~s

avoir erré en divers

lieux ou il/ éroir n!uuit en fervitu de, il arrivoit enfin

~

la vallée de Tempé, oil il étoír purifié avec beau–

coup de cérémonies .

( O .

'].)

SEPTJCOLLIS,

(

Gfog. anc. )

nom que l'on donna

ancienncmenr

a

la ville de

Ro

me. Rom ulu5 qni d'a–

bord n'avoir environné de murs

&

de fofiés que le

monr Palarin ,

y

ajour-a le mont Tarpe'ien lor[que Ti–

t us-Tarius

&

les 12bins de fa

fui re, eurent pris le

pHti de fe faíre ciroyens de R omc . N urna étcnclít

encore la ville,

&

y ioignir le monr Q:lirinal, ou l'on

avoit dre(fé un temple

~

Romuluo, lous te nom de

f2.!.tirintu .

Tullus

H

nil ius, quand il eut rranfporrá

a

Home les Albains, apres avoir clétrúit Albe , enferma

le mont Ccelius dJns l'enceinre de Rome . Sous An–

cus Marcius le rnonr J anicule,

Ji

rué au-dela du Ti–

bre, fur joinr

a

da vil!e par un pom de bois.

A

la

vénté le premier Tarq01n s'étoir comenté de .:onf–

rruire de belles pierres, au moins eu parrie , les m

u~

de Rome, fa ns fa ire u'augmenrarion

¡¡

Con enceinte.

Pour Servius Tullius, non content d'achever l'ou–

vrage que fon p_rédécelreur avoir commencé , il fir en–

ciare le mont Eiquilin

&

le monr Viminal dans

les

nouveaux murs qu'il érigea. Ainli Rome commensa

pour Jors

~

poner le nom fameux de

Stpticu/Jis ,

qni

\•eur dire une vil!e compolee de lepe <'ollincs.

( D .

J.)

· SEPTI EME, (

Arithmh. )

partíe d'un ruur di vi le en

fept parrics éga les . En matiere de fraélions , un

fip -

tiemt

fe marque ainli

....!...,

&

deux , rrois ou quatre

7

fiptiemu,

&c.

.!..,

.l. , ~.

( D.

J. )

7

7

7

Sr:PTlEMI':,

m Mtljir¡ue,

efl un intervalle dilfonanr,

que les Grecs appellent

JJtptacordon,

paree qa'il efl

formé de fcpr fom, c'efl-a·d•re, de fi x degrés díaro–

niqucs: il

y

en

a

de quarre forres .

La premiere , efl la

fiptieme

diminuée; elle efl' com–

polée de rrois tons

&

de trois femi-rons majeurs ,

co"lme de

l'nt

d1efe au

ji

bémol; fo n rapporr cíl: de

7~

a

u 8.

La fecondc, eíl: la

fiptitmt

mineure; elle efl coin–

po(ée de quarre toos,

&

de deux fe!ll i-tons nu jeur.s ,

comme de

mi

a

•·r,

&

chromariquement de dix femi–

t ons: íon rapporr eíl: de

~

a

La rroifieme , efl la

Jeptitme

majeure, compofée

de cinq toos

&

un fe mi-ron majeur ; de forre qu'il ne

faur plus qu'u n femi-ron majeur pour achever l'oéla–

ve: comme

d'11t

a

ji;

&

chrom.n iquemenr d'onze íe–

mi-tom ; fon rapporr efl de

S

a

1~ .

La

quatrieme,

eíl:

la

fiptinnt

fupcrllue; elle efl

compolée de cit\q tons , un lemi-ton majeur

&

un

lemi-ton mjneur, comme du

ji

bémol au

la

diefe ; de

forre qu'i l ne luí manque qa'u" comma pour faire un

oétavc; fon rapporr cfl de

81

a

t6o; mais cette der–

niere eípece n'ett point ulitée en Mufique, li ce

n'efl dans quelque tranfition enharmonique .

11

y

a

rrois accords de

fiptíem~.

Le premier efl fonda mental ,

&

porre fimplemenr

le nom de

fiptitmt:

mt~is

qoand la tierce en majeure

&

la

/tf titmt

mineure , il s'appellc

accord finji lt

ou

dumm11nt;

íl fe compofe de la rierce, de la quin–

re, de la

(eptimu,

&

de l'oélave.

Le [econd efl encore fondamenral,

&

s'appelle

ac–

co•·d defiptiemt

diminuée; il eíl: compofé de la tierce

mineure, de la fau fie quince,

&

de

laflptitmt

dimi–

nuée donr il preud le nom , c'eíl:-a-dire, de rrois tier–

ces mineures conlecurives;

&

c'efl le feul accord qui

foit ainfi formé .d'interval les égaux; il ne fe fait que

fur la note feniÍble ,

f?~jltz ENHA R MONI~liL

( S )

M.

R:ameau déríve cer accord de l'accord de do–

minante roniqne ,

&

de celuí de fous-dominante dans

le mode mineur, en r en e lorre; íoienr les accords

"'i

fol

~

/i

ré,

&

rifa la

ji

de dominante tonique

&

de lo us-Jominame dans le modc mineur de

14;

M .

Rameau joim ces deux accords, en retranchant

1°.

mi

dont

lefi/

~en

cenfé tenir la pl ace;

2°./tl

qui eíl:

cenfé contot1o

dan~

ré .

VOJez

AccORD

&

FoND,MI:M–

T"

L .

Voyez au.!fi mer f!tmms dt Mtljiqllt .

(

O)

Le rroHieme s'appelle

auorá de fiptuwu (ttptrjlllt;

c'eíl: un accord par fuppoticion, formé -par l'accord

S E P

6r

dorryinanr, an-de!fous duque! la ba(fe fa ir encendre la

romque.

Il

y a encore un accord de

fiptitme

&

fi xte, qui

n'eft qu'un renverfement de l'accorcl de neuvieme.

il ne fe pratiqoe guere que dam

le~

points d'..rg ue'

a

caufe de fa doreté.

Voytz

A

ce

ROS ,

CADf1'iCl!:

DtsS<>NANCI!

o

f

S )

SEPTIER , f. m.

(

Mefort dt liquida.

)

cene flle–

fure cfl différeme fuivanr les heux, ou l'efpece des

choíes mefurées ; elle fa lt en plulieurs

lieux de la

France la chopine ,

&

la m itié d'une pinte en fait

de vi n , d'eau-de-vie,

&c.

(O.

J . )

SI!PTI ER,

(

,]a11$t· )

ce m Jt en fJ it de jaugt>, s'en–

tend d'une cercar ne quantoté ou mefure de liqueur

qni efl la valeur de hu ir

pinte~

de Paris . Le muid

d~

vio doit eontenir trente-lit

fiptius;

Lc

demi-muid ou

feuillerre ,

dix-huit fiptitrr ;

le quart de

m u

id , neuf

fiptlerr ;

&

le demi-qo:Jrt ou huitieme de muid, q ua–

ere

(eptiur

&

demi .

.Savary. (D.

J.)

u

rJSR , (

Me{itre de fil .

1

le

(eptier

pris pour

me–

fu re de let, efl <:Oilll>O

de

pl ufi~urs

aorres mefures;

il

cont1ent quarre minots ou

fciz~

boi lfeaux,

&

lc5

douzefiptiur

font le

m

uid: le fel ainfi que les grains,

fe mefurenr

ra~

.

.Sawtry.

( O.

J.

)

.EVTIER ,

(

Mejitn ficht .

)

cerraine mefure de

grains, comme froment, feigle , orge,

&c.

de Jégu–

¡;nes , comme pois, lentilles, féves,

&&.

de

~raines

comme millet, naveere, chenevi ,

&c.

de fartne, de

chftraignes, de noix,

&

d'autres femblab les marchan–

diles . Cene mefure qui efl dillérenre fuivan t les lieux

o'eíl: pas un v ·

lf~au

qoi ferve

~

mefurer

tour

es

ce;

forres de chofes mais úne enimarion de plufieurs au–

tres meíures., t elles que pcuvent erre le mioot

>

le

boi!feao,

&c.

A París le

fiptier

fe divífe en deux mines; la mine

en deux m;aots, le minot en rroís boil!eaux ; le boif–

fcau en quarre quarts ou íeize lirrons,

&

le litron

contiene fuiva pt quelques-uns, trente..Jix pouces cu–

biques; les rlouze

feptiers

fom un muid; le

fipútr

d'avoine. eíl: double de celui de froment; en forre

qu'il efl compofé de

vin~c-quarre

boílfeaux, ou deux

mine• ; chJ'Iue mine de aouze bni (feauy, quoique le

muid ne fotr que de douze

fiptiers.

Les grains, les

graiues, les légumes,

&

la fannc, fedoivenr mefurel."

Fas, fans ríen bilier fur le bord de la mefure ; c'efl·

a-drre' que la meíure

ét~llt

fuffilamment pleine' elle

doir étre

ra í~e

ou radée avec une rat!oirl', iníl:

rumen

t

de bois deíl:iné pour cela . Les

ch~taignes,

les

no.ix

,

&

autres íemblables fru irs lees, doivent

~ere

a

uffi me•

furés ras; mais la mefure ne doir

~tre

rafée tímple–

ment qu'avec la main .

Dif!iumzain du Commuu.

(D.

J. )

SEPT ISLES

LES,

(

Géog. moJ.)

petites iles de

France,

a

deux

1

ieues

ele

la cote feprentrionale de

la Breragne,

&

a

cinq de la ville de Tré.\[uier . Ces

iles fonr au nombre de fept; ce

fo nt celles que les

anciens appelloient

SiaddJ

&

llyadttdJ. Long.

14.

~8.

latit.

4 J. 43 · (

D

J, )

.

~ EPTIMANCA!

(

Géog. a1zc. )

villc d'Efpagne:

l'ltl néra1re

d'

Antonon la place fur la roure d'Emerita

a

Sarrago!fe, entre

Amt~llobri&a

&

Nivaria,

a

víngr–

c.¡uatre milies du prem1er de ces lieux ,

&

a

vingt–

deu x mi!les du fecond ; Merula

&

d'aurres, croyenr

que c'eíl: préfenrement.

Stmfl/1&6 .

(D.

J.)

EPTIMAN!E, (

Gfog. mod. )

Srdoine donne le

nom

de -Septimtmie

a

i'ept cités, donr Euric roi det

V ifigoths s'emp<lra . Ce prince aufli célebre par les

cruaurés qu'il exerc;a contre les C arholiques , que par

fes intrigues

&

par fes

conqu~res,

íoumic d'abord,

ÍaAs coup férir

1

une parrie de I'Aquitaine,

&

for–

ma un gouvernement parriculier de íept cités, qu'U

occupa daos cette province.

La

.Stptimanit,

áinfi nommée des

fept villes qui

éroient fous la métropole de Narbonne, comprenoit

alors, outre le fiége da mécropolita in, les diocefet

de Belicrs, de

Ma~uelone ,

aujourd'hu i Mclntpellier,

de Nimes, d'Agae, de Lodeve , de Carca!fonne •

&

d'Elne, aujoord'hui

P~rpignan;

Cdr,

afin de rem–

plir le nombre de íept dioceíes, d'ou la province ri–

roir fon nom, les

G

Jths éri"'erent ces deux dernie–

res vil les en

év~chés'

&

les

i'ubniruerent

a

la place

de Touloufe

&

d'Uses, qu'ils avoient perdues en

~07.

apres la bataille de Vouilfé, environ

a

crois lieues de

Poiriers.

.

Ce changemenr efl atteflé par les íoufcriprioas

dtJ

concite

ten

u

a

Narbonne en

~

89 ,

fous le regae de

Rocarede,

&

par celles de ¡>luficurs conciles d'Ef–

pagne, auxquels affifterenr, co¡;nme fujers des Gorbs

~

le