S E R
les place
da
1
la
r ·e
la
plus rerol6c de
la
mer
Ron.,e.
nG toar ce qoe
1
ancit-ns on fn de •rJi rou-
eh:m
l~s
Sjrn ,
c'e~
u'ils font les
premo~rs
qoi
2ienr imdginé de tr v.úllcr la foie. C'er\.
d'~UJ<
qo'el e
er\.
v~nue
a
u~ P~rlt-s,
&
des Perfes aux Greci
&
2ux Inlieru.
La
premiere
éro~
qu'on en aor
vu
eu
urope, fur apres la conqu re
de
la Perfe par Ale–
lC.andre;
&
c'éroit encare de ce pays-la que le.s Ro–
m1ins la droiem , qul nd Icor empire fut deveou ilo–
'rilflnt .
Voy~r.
ou: .
(D.
J.)
ERET ,
LE ,
(
Géot . moJ.)
Srretb,
ou
Molti&r..JJI,
r iviere de
13
Turquoe en Europe . Elle a fa fource
daos la Tranlilvanie, pafle dans la loldavie, oil
·e lle arrofe
Soczowa
&
Targorod ; enrrant enfuire
d 1ns
la
Valaquie, elle
v
re<.JOÍt le Mi!lovo
&
le lhr–
dl lach; en
fin
elle fe vi
¡·
ctrer d1ns le D.1nube, un
peu au-<lelrous d'Aniopo
i.
( D . ] .
)
EREUX, adj. (
Gram.
&
Meó.
)
il fe dir du fang
&
des hunJeurs, lorfqu'ils fonr
d~layt!s
d'eau.
A
i:~G
flrm:~
efl prefque fy nonynJe d:
~IIN'-'< .
SERF ,
f.
m.
(
Grarn.
&
J uriJerud. )
du latín
fir–
"Ntlf,
en une perf\Jnne olfujerrie a cerrains droiti
&
d evoirs fervile.s envers fon fcig neur. L'érat des
flrfi
-en miroyen curre celuí de la liberté
&
l'elclavage .
Chez les Romains il
y
avoir des cfclaves qui éroient
d ans une dépendance abfolue de leur mairre .
11
y
en avoir aufli de femblables en France fous la
p reoniere
&¡
la feconde race de nos rois .
M ais ceo fervirudes perfonnellcs furenr abolies peu–
l -peu fous la feconde race de nos rois , ou du moon
elles furen r
miti~es ;
&
comme il
y
avoit chcz les
R omains ceruin
c[claves
qui éroienr arrachés
3
la
c ulture el' un fond parriculier,
&
que l'on appel!oir
-dfiriptitios
fiu
11tfdif1os
,:leb.e,
le!quels culrivoient
le fond
a
leur volonr<f' nJ yeonaor qu'ils rendoienr
a
)eur malrre, tuus les ans , une cerrainc quantiré de
b lé
&
aurres fruirs ; de meme
aulli
en France l• plO–
parr des l11bi!ans de la campague
~wien r
firfs,
c'efl:·
a-dire artachés
~
cerrains fonos dnor ils ne pouvoienr
lrre íéparés.
Les barards
&
les aubains «'roicnr
firfs
du roí .
Vers le comnJencement de In rroifieme race nos rois
111franchirem plufieurs
commun ~u !és
d'habi!ans, aux–
<¡uelles ils donncrcnt de< chane de cummune ou pcr–
millioo ele s'alrembler . Louis burin
&
Philippe le bel
21fra nchirenr rous
lcsfirft
de leur domaine, moyennant
lioance .
Le roí donnoir quelquefois
a
cerrains
fir(f
en par–
t iculier , des lerrres par lefquelles ils éroienr répurés
bourgeois du .roi,
&
ce!loienr d'<!rre
firfs.
Les feigneurs donnoienr
a~Hi
de icmhlables rcrres
ia
leurs
fl•J s,
au moyen cletquclles ils éroienr répu–
tés bourgeois de ces íeigneurs.
Ceoendanr plulieurs ícigneurs ne confenrirenr poinr
il
l'alfranchi1Temenr de leurs
flrft;
Je forre qu'il etl:
rer\.é de< velllges de cetre efpece de fervirude dans
)es provinees régies par le droir écrit
&
dans quel–
t¡ues-unes de nos coutume', tellcs que
Dourgogn~,
Bourbonnois ,
ivernois
&
quelques aurres .
L'utage de ces dilférentes provinces
&
courumes .
n'etl: pas unit0 rmc par rapporr
~ux
flrfs
.
Dans quelques pays les hommes lonr
firfs
de
~orps,
c'en- a -dire, que Icor perfonne
m~me
en
íe.-w,
indépcndammeot de leurs biens; ils ne peu–
venr fe
délivre~
de la íervimdc,
m~mc
en abondan–
tlant mur
a
lcur ícigneur, lequel peur les révcndi–
quer en rous lieux; c•en pourquoi on les appelleflrfs
>Ü
m}s
&
dr
pourfoítt
.
En il'aurres pays les
{6rfi
ne
fon~
répurts
rels
qu'i\
'Caufe des héritages qu'ils tiennent du feigncur
a
Ce!te
condirion:
ces
forres de
flrfs
font ceux que l'on ap·
pelle
main11m·t.sblu
ou
mortaill11bfu .
Les
firft
deviennenr rels en plufteurs manieres ,
favoir
1•.
par la nai lrance , l'cnfant n6 dans un ;ieu
rnainmorrable fu it la condirion du pere;
2.
0 •
par con–
vcnrion , iorfqu'un homruc franc va demeurcr
en
líen de onainmorre,
&
y
prcnd un mein ou rene–
mene;
3°.
par le
dumicil~
annal en un lieu mainmor–
table!
&
le payeme_nr qu'unc eeríonne frao?che fair
au íeogneur des droots dils au !eogneur par tes main–
morra1Jles ;, 4°- par le maring e
a
l'égatd des femmes;
car lorfqu une femme franche fe marie
~
un homme
flrf
&
de mainmone, pendane la vie de fon mari elle
elt répurée Je mémc condi!ion que lui.
Les droits que les feigneurs onr íur lcurs
firfi
fom
différens , felon les pays; ils dépendenc de ta' cou–
t U)1lC ou
uía~e
du licu,
&
des rieres des feigneurs¡
S E R
e'e pourq oí t•o'n ne parlera
i(i
qoe
el
eu~
qui
fonr
r~
plus ordon ires ; encare ne fe
uvem-lls
~s
roujour réonis n f.tveur du (etgnear .
n des premiers elfe de cerre fpece de
f~r
i- •
rode
er\.
<¡_Ue le
fir/
ne peur
e~mer
<bn
1'
¡r de é–
ricarure fan s le contenrement de fon (cigneur.
Par rapporr aux femmc , le feigneur a le
d
ir tic
for-maría e qlli conlille
en
ce
qne le lcigneur pren
les hérin ges que la fcmme , fen-e de corp> ,
a
•h ns
le
Ueu
de la
m~inmorre,
lorfqu'elle
a
le mJrier ail –
leurs .
Les héoinges affis en un heu de m.,inmorre fnnr
repures de
m~me
condttion que les aorres , s' il
n'y
a tirre ou ufance au concnire .
Les
firfi
ne peuvcnt vendre
&
aliéner leurs
h
<ri–
cge•
mainmort:~bles
qu'aux gens de
13
fei
•neune '·
de meme condition,
&
non
i\
deo perfonne frtnches
ni d'une aurre feigneuroe , ft ce n'etl du confenre–
menr du feigneur, ou qu'il
y
:Ut
~íance
ou pJrco':'rs.
lis ne peuvcnr pnreilkmenr dotpofer de leurs boen
meubles
&
héritd
es
par rethtmenr ni ordonnance de
derniere
volon~ ,
fans le confenremenr de leur íd–
gneur .
Vrvtltlt
libtrí, mtriunrur ut
fervi.
Q.uant aux íucce!lions, le ·
flrfs
mainmornbles ne
(e
!uccedenr l<!s un aux aurrcs qu'au
~
s qu'ils de–
mepreor enfemble,
&
íoienr en communauré de
biens,
&
i\
Mfaut de pareos communs, le l"ei!ncur
fuccedc
a
íon mainmorrable.
La communion ou communauté une fois rompue
entre les
firfs
m1mm:>rrables, il nc peuvcar plus fe
n!uni r tan le confcntcment de lear [eigneur.
o
le fi r(
s'abfcnte ,
l.¡:
feigneur peu! pourvoir
~
la
culture Jé
li:s
hérirages, afin que les droits foicnt
payés; nnis le mainmorrable peur réclamer l'hériC3-
ge , ¡>Ourvu qn'rl vienne d3ns
les
dix ans.
Q uelqne favorab le que loir
l:t
libené, le
fir(
ne
peur prcfcrire la franchife
&
la liberrt! conrre Ion
fcigneur pu quelque laps de rems que ce foir .
Le rémoignag-e des
jerfi
mainmorcJble; n'cll
pns
rC<.JU pour les reigneur .
f7oyrz /es &outumu
d' Au–
vergne, Dourgogne, Doorbonuois, ' overnois, llcr–
ry, Vi rri ,
13
Marche ,
&
les commenureurs, le
~/off.
de du C3nge
a
u mor
Jr•·;;us,
cdui de Lauricrc
an
mor
flrf,
&
le
mors
CoRv h , EscLAVI, MArN–
!oiORTE,
MArl<MO~
TABLE , MoRTAlLLt: ,
Mo~TAIL·
LA
OLE ,
t:KVITUDf .
¡Al
E
10. 1'
Ano
N N E,
efl celui qui
a
compofo! de la
taillc avec fon feigneur'
&
n'e!l pas r-.lillable
a
YO–
Ion
re ;
i1
en parlé de ces forres de
fi.rfs
dans les
courumes locales d' Azay le Feron, de Buz:mc;ois , de
Dauche, de aiot-Gcnou
&
de
Mézieres en Tourai–
ne,
&
de
Saior-Cyrau en Drenne.
SERF ntsiFJCIAL
ou
DÉNEPICIER, étoir unflifarra–
ché
a
la g lebc dans une rerre qui 3voit
~ré
donuéc
~
riere de bénélice ou
ficf:
ces forres de
firfi
pn!foient
a
u nouveau bénélicier ou fendar-.rire avec l'hl!ritage.
Voyn
DtNÉFICE, FJEF,
&
le
glo!Jaire
de du Cange
a
u mor
flrvi bmejici11rii
.
SEKF CASt ,
.fervus cafotut,
éroit celui qui éroic
artaché
a
une cafe ou hériragc .
Voyrr.
le
glo.f!
de du
Cange ,
a
u mor
utflttu
&
Tervi uftti .
SI!RF
DI!
CORPS ET
DI!:
POURSIIIT(,
dl
ce(uj qUi etl;
perli:>nne!lement
firf
&
en fa per!onne, indépendam–
.menr d'aucun héritage,
&
que le
fei~oellr
peut récla–
mer
&
pourfuivre en quclque endroor qu'il
aille .
V.
l"llrticlt
116
átt .sncitttiiU
<OIIttJmts
du ducM dt
BdMr·
~ogne.
SERF COUTUlUER ,
Dll
rÍputé
tt/,
dans la COUtume
de la Marche , quiconque doir
a
fon feigneur
par
cha–
cun an,
a
cauíe d'aucun hérirage, argenr
a
rnois raíl–
les
pay~ble
a
trois termes, 'avoine
&
geline .
Voyez
la di/Tertatio11
de
M.
de Laurier
for
le
ttntmtnt,
ch.
iv.
&
fon
ti•Jfoirt
au
mot
flrf.
Sn.P
DE
nevonoN,
~toit
nn feigneur ou aurre
qul, quoiqu'il ne ffir pas
flrf
d'une églife, ccpendant
par un motif d'humiliré
&
de dévorion fe
d~claroit
.flrf
d'une telle églife,
&
donnoit tour fon bien :\
Dieu
&
aux fainu
&
fainres que l'on
y
rév~roit.
Voy.
lt
mtrcurt
ti'
A•t1t
J
750,
p.
92.
S!:RP Dt: OOUZE
OENllllS,
de
jix ÓtttÍtrs,
de
qu4-
trt
denien ,
étoéenr des gen& de condition fervile qui
payoienr
a
leur
fei~neur
une
efpec~ d~
raílle annuelle
ou capitation de douze deniers, fix denien plus ou
moins.
Voytz
la
coutu"'t Jt
~ourbolllfois,
11rt.
189
&
20o4,
le
gio.JJaire
de du Can'e, au mor
&ll!itlll
&
aa
morflr'VIIs.
SaF ECCLtsrASrlq$11!, n'écoit paa un eecléftalli–
que qui ffirfiif, mais un la"ic qui étoit maché
A
uno
man-