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S E R

dono~

i

un

g~nbal ti~

h .

loldl•IÍ~,

qoi efl chtr>é

de

dUendr~

fes fmntieres conrre

1~

mcurfions J'es

fa,ques

&

des Tarrares.

ERDE, '.GfECHDl,

f.

m.

1

Hijl . moJ.

}

no'"

que les Tare' donnenr

a

an~

milice qui ,,•el( poinr

fur un pié fixe,

m;~is

c¡ui efl

levée oa

ca

lile

a

u

da fulcan. Ce mor

fign~lie html/11~

q

i

méprífi

la

.,;~

.

Dans les expéditioos ditficiles , le fulran ordonne la

levé.: d'un certaia nombre de ces loldacs,

i

qui on

t!onn~

dix afpres par jour; les janillaires

~x-m

Emes

$'y

enrlllent , pour augmenrcr leur paye .

Ces

falda

u

combarrenr avcc une férociré

&

une valeur

a

rour~

t!preuve '

&

ceu:r qai échappenr, oc peuvcnr erre for·

t és

fer• ir une fecunde fois dans le meme poll:e 1

q uand ils fonr ellropiés, il• onc une penGon viager;!

de d;x afpr¡;

par jour,

&

on leur donne le rirre

d'o·

t~Jral:,

ou fédenuir.:.

Voy~z

Canremir,

llil/. ottom.

SÉ RÉGIPPE, (

Géog. mod.)

riviere de

1'

Améri–

quc mémltomle, au Bréfil; elle prend fa fource dans

le gouvernemenr de

Sfdgipp~,

qu'elle arrofe,

&

va

fe ¡crrer dans Id mer du , ord .

(

O.

7

)

1>2RtGJPPI!

DEL

ll.H,

ou

S.

CbrijlopiJ~,

(

G(ot'.

mod. )

ville de

1'

Amériqoc méridi nale, au Bréfil;

c1potale du gouvcrncmcoc de m@mc oom, fur la rive

feprcncrionafe du Vaz1baris,

a

onz~

licues de Rio–

RéJI .

Le

gouvernemenc de

Shégif!P(

c!l entre Rio–

Ré-~ 1,

au midi,

&

la ríviere de

S.

Fran~ois

jlU nord .

( D . ] .

¡

SER EI

, (

PIJy(ir¡!lt

&

Métlui11e .)

on appelle com–

munément

fln in ,

l'humidité donc.l'air efl chargé,

p rincipa lemenr en été,

&

apr~s

las ¡ours les pl us

:fo–

ninr ,

quclques hf'ures

apr~s

le couchcr du

loleil,

lorli¡uc: le

vcnt

d l

au midi,

'&

qu'on n'eflime com–

munémenr que par un. femimcnr de froid qu'éprou-

' venr ceux qui

y

fon t expoles. Le

(crrin

n'ell autre

chofe que IJ rofét: du

fo~r,

o u la rolé<!

commen~an­

te , qu• n•en pas devenue encore fcnfible par l'accrolf:.

femene qu'elle tesorr penda

m

la nuic,

&

qui ell p¡r–

venue

a

Ion complcment peu de rems apre> le lever

du fol eil ; c'efl une erreur populaire que l'opinion

qui fait regarder le

flrein

comme une émanarion fé.

~he ,

plus nu tfible que la rofée proprement dice .

Voy.

Ro<FJ! ,

CIJimi•

&

MMeúne.

( b )

'É HÉ t

A

LA

(

Géog. 111od.

)

Ville de

1'

Amérique

mérrdionale, au Chr lo , dans l'éveché do: Sant-Jago.

Cen e villc qu i efl la premiere du gouvernemenr

d~

Chi li,

&

la plus pr<Jchc du Pérou , fut baric par le

gouverneur du Chili, P etro de V aldivia , l'an

IH+·

11

fui donna le num de

Séréna

fa patrie ; mais

les

Ef.

pagnols l'onr appellé depuis

Cor¡11imbo ,

du nom de la

v anée dans laquelle elle efl bane .

C'

efl un g rand

village, done les rues foou larges, longues

&

rirées

:~u

c<Jrdeau, mais dan chacune dcfquelles on rrouve

l

peine ÍJx maifons;

&

qu elles maifons encore ? Elles

font

toures bJfles, écroites,

&

couvertes de feuilles

d e

~almier;

elles ont roures un grand jardí n, o u l'on

cueolle tous les fruits d'Europe

&

du pays , qui fon c

d 'un goOr merveilleux,

&

daos une abondance éton·

oance .

ll

palf~

au nord

de

la villc, une bellc riviere , qui

prend

f¡¡

i<>urco: dans les hautes n;¡onragnes

des

Andes;

elle arrofe la vallée, qui efl toute remplie de bel:.

t iaux qui

y

pailfcnc

pele-m~le,

fans qu'on en prenne

aucun foin .

Le porr de la

Sér·éna

en fous le 3oe Mg. de laticu·–

d e méridionalc, dans une bai<"

fort érendue,

&

fi–

toée enviran

a

deux lieues de la vi

!le.

C'ell dans ce

port, aulli grand que commodc, que l'on décharge

les

na

vi res .

Como\e la ri viere qui fertiliCe la vallée . paffe aulli

d ans la vrllc, .:!le

y

apporte abondamment du vin,

el

u bl«!, des fruits, de la viande,

&

du poillbn; cerre

ville nc manque pas de couvencs, íl

y

en a de cor–

deliers , de dominicains, de peres de la mcreí

,

de

jéfuites,

&c.

Ce pays écoit aurrefois fort peuplé,

ji

ell

ii

préfenc

prefque défen; les Efpagnols, daos le rems de leQrs

conqu~res ,

&

?epnis, par les cravaux des mines d'or

&

de cuivre, ont rellemenc dérruic ·rous les habicans

de cetce conrrée , que les mines d'or

&

de cuivre

qui s'y trouvent, onc écé abandonnées, faute de mon–

de pour

y

travailler.

Lont"itutl~

de la

Shé11a ,

fuivanc le

P.

Fcu illée , 306.

Z4.

~~

l•tu.

29. H·

Jo. elle efl de

73·

H ·

4)·

plus

occidental~

q_ne l'obfervacoire de París. ( D.

J. )

SÉRE AJ)E,

f.

f. efpece de concerc qui fe donne

de nuic fous les

fen~rres

de quelqu'un ;

il

n'cfl com–

pofé ordinairement que de mufique inllrumcmale ;

SER

qoelquefois on

r

ajoucc de, voíx.

O

o app¡;-1:

aulli

fh·huuJu

les pteces gue l'oo compofc-, ou

q ~'on

joue

Jans ces oecafiom.

L:a

m

e des

flréudu

etl plflée

depois loog-cerm,

&

ne dure plu qoe ('1rmr

le

p~u­

ple. Ce .m!Jr •. iralien d'orrgioe, v¡eot fans dauco! de

fin'!Jl,

le íerern ;

&

pu mee

nym

e,

le

foir . S

E'lli

' ISSL\IIE.

a-lj. (

Hijl. moti. )

nrre J'ho1neur,

dérivé do !DOC

/'hénrté,

qa'oo em loyoit 1urrefois

p->ur les rots

m~me

,

&

IJ

France

~·en

dnnnoor poioc

d 'aurre. ,au,x rors du nord ; mais depois que le nom

de

1111lJ~fl~

en deveno C'>'TlmUn

a

COUS

(e

f<JUVCrdiDS

rois,

le riere de

flrén~!fi,,.

cll retlé

a

u>.

loo verJins

qui ne fon r pas reres couronnées; a

u~

républiques

de Venrie

&

de

G~nes , au~

rin es du

fanJ

de! Fr

3

n–

cc qu'on rraire

d'41tt/fo

firénijfim~,

e cepré .\1.

le

dauphin, pour qui ce tire.: ne paro1t poim alJez con–

ven•ble!.

SÉ llÉ

lTÉ

DE L'.-u&l!,

( Moral~ . )

vercu morale,

qui a

ia

lource dans l'innocence

&

le cempéramenr;

vive fans .!ere emportée , férieufe lans

~ere

$rave, avec

elle habite la paix, avec elle habite

la

JUrcté; hco–

reux celui qui la cooferve,

&

done

t

u

ces fes vallions

fom en h>1rmonie au milieu d'un monde enfiammé de

vices !

Il

faur fe munir de boone heure comre les mali–

gnes influences de fon clima c

&

de fon tempéramenc,

en s'accoucumant

a

fa ire rouces les réllerioas qui peu–

venc

donner de la

flréniti

a

l'cfpric ,

&

le mctrre en

écar de foucenir avcc Cilurage, les pecirs maux

&

leJ

revers de la forrune qui fon t communs

a

COl!

le hom–

mes .

Ce

luí qui po([ede cene heureufe <Lfpolicion n'a

poinc l' imagmacion croublée, ni le jugemem préYe–

nu;

il

efl roujours le m.!me, foi c qu'il le rrouve feu l

o u en compaanie; affable cnvcrs rour le monde,

il

excite les mémes difpo licions daos cnus C<'ux qui l'ap–

prochem; le cccur s'épan•>uir en

f<t préfeoce,

&

ne

peor qo'avoir de l'ellime

&

de l'amitié pour celui done

il rec;oir de

(j

douces influencei. j'envifage enfin cet

écar comme une reconnoi!fance habitnelle en vers l'au–

teur de

ll

narure; la gaiecé du princems , le chanr des

oifeaux' la verdo r"

a

e prés' la fralcheur des bois.

ranimenr la

flréwi#;

la letlure

&

le commercc d'un

tendrc ami,

y

répandcnc de nouveaux charmes ; en un

mot , c'ell le louverain bien de la vie que Zénon

:a

cherché fans le rrouvcr

(D .

7.

)

SÉRÉ !TÉ,

( Hifl . mod. )

citre d'h,rrmeur qui a éré

pris aurrcfqis par les rois de France ,

&

m"me par les

év~ques.

Nos rois de la premiere

&

de la feconde ra–

ce, en parla oc d'eux-memes, difoienc,

notr~

féri11it;,

jjrmit11s

11oj/rlf;

&

on voit qu' Adalard , éveque de

Clermonc , fappli quoir la

m~me

qua lité ;.le pape

&

le

faeré COI!ege, éCriV31l!

a

('empereur , aux roi< ,

HU

do–

g-e de Venile, Icor d nnenr le riere de

flréniflime

Co:–

Jar,

o

u

u x,

o

o

princ~ps ;

le

dn~e

de

V

cnile preod par–

ciculiercrncnr ce mrc de

flréw ité ;

le roí de Pologne

le donne aux éJeaeurs, quand il leur écrir;

&

l'cmpe–

rellr , lorfqu'i l traite avec eux, les qualifie

de féreni–

té í!effora/(,

&

les princes de l'cmpire de

fíréllité dll–

caü ;

les plénipotentiaircs

frdn~ois , ~

Munfler , le re–

ful'crenc

~

l'éleaeur de Brandebourg, fur ce que le mot

de

flrhtité

n' éroi r pas

fran~ois,

&

que le roi ne l'ac–

corooic

a

perlbnne; les princes allcmands ellimoient

amrefois plus ce cirre que celui

d'¡¡lteff(,

mais l'ufage

a

enÍJn

prév;~lu

en favcur de cé dernier ,

&

l'on qua–

lifie fi.•r-rour les éleaeurs,

d'•ltejfo éle.'loral( .

SERENUS,

(

M,Jtbo/.)

épichece donnée

l

Jupitec,

comme

a

u diclr qur regle le cems fereia, la pluie,

.SC

le

faifo ns .

(D.

J. )

ÉREQUE,

í.

m. (

Bottm.)

nom vulgaire qu'on

:a

donné

a

l'efpcce de

gen~t

appellé

g~wif/11

ttnfforiiJ

fi·utdcms

Íllc..

na;

par C. B. P.

f7ay~z

GENET .

(D.

J.)

~ E:'

RES

us, (

Géog. tmc. )

Su~ ,

les

S?ra

occu–

poient ce que nous

~ ppellons /~

C1Ji11t

flpttntrian41(,

&

quelque parrie de la g rande Tartaric orientale.

Ptolomée efl le leul des ancicns qui aic le mieux par–

lé de leur pays, quoiqu'avec plulieurs crreurs ;

les

aucres auteo rs en fonc des peoples d'Ethiopie. Hora–

ce,

l.

J.

od.

11.,

les joinc aux lnJiens .

Stlbjdlos

o,rimtis

ar~

s~rllf

&

bldos.

Lucain les place vers les fources du Ni! . H élio–

dore ,

l. IX

les compce entre

les

Blémies .

P

oipo–

nius Mela les met au centre de Scyches

&

des

ln–

diens, au lieu Je

les

placer

il

l'exrrémiré .

P'aufania , apres avoir forc bien décric les vers-i–

foie, fe trompe fur le¡

Seres

qui les élevoieoc,

~

,