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•

s.EP

SEP

· d

•

de cette race fe contenroienr, larfque quelqu'un d'eur

Que

íi

Too

~mp~che

_les

par~~s

amt~

mourair, de mr rrre une rarche ardenre fur le rom-

acquirrer an leur fdiC une lliJUre · On augmenre a

beau de famill e , qu'ils reriraienr 'auffirOr, paur man-

tlouleur qu'ils refrenrenr de

perre d'une

p~rfgnne

dé

.noi leur éroir chere, a n Icor Ore la canfolattan , de

rrer qu' ils avoienr ce privilege, mais qu'ils s'en

l uí rendre ce qu'íls rcgardenr

comme

un devmr . CeA:

porr01enr en faiGmr enrerrer leurs pareos dans la

[¡

été

·c.

é d rouc rems

conrrée de .Vélie.

f ur ce pié-la que la e

e a

envi ag e e d

drien mir une amande de quarre pieces 'd'or con-

l)armí les nations !]OÍ n'onc pas éré _plongées ans a

•>

barbarie. C'eft aulli en parrie la-detrus que fonc .fa11-

ere les canrrevenans,

6f.

érenelir cerre peine aux

ma~

· ·

eux qm ont

giftrats qui l'auroienr

per~nis_ .

voulur encare, pour

dées les l01s q,ut pnvenr . e

me íervir des rermes do JUnfconfu lre Ulpten,, que le

c ommÍS de tres-grands Crtmes; car elles 1e pr0p01e0t

au mnr de rel)(lre chacun foígneux de dérouroer de

lie11 de la

(;pulttJrl!

fUe confifqué

profané,

qu'

rels crimes fes enfans ,

Ces

pareos, fes amts,

q.ue

an exhumar· le corps ou les c_endres de celui qu'on

d'inrimider te crimi ne'!,

y auroir enfeveli. Cerre ordo,1111ance fue renouvellée

.Mais

<?11

refufa nr la

flpulture

a quelqu'un, ne VIO-

par D iaclécien

Maximieq' l'an

?-90

de !'ere chré-

Je-r-oo poinr

quelque maniere cnvers lm !'huma-

rienne .

níré

la juflice

M. Thomafius

quelques aucres

Des lois fi forme!les abligerenr les llo.mains d'éra-

ne fe croienr pas, paree que le more ne Cene pomt

blir leur rombe1ux hors de l'enceittre ele Rome,

l'ourrage qu'on fair

fon cadavre; cependanc ce n'et1

les élever [ur les grands chemins les plus fréquen-

pas roujours aflin pour

~rre

fé[é, iJe fen nr l'often[e

tés, comme fur

voie appi_enne, la voie ll:tminien-

que I'Oil noos

ir; on fair do rore

~~fenf~ ,

quat-

ne, la voie larine , ol} l'oo voyoir Les fépplchres

de~

<t u' íl ne comprenne par le pré¡ud¡ee qu on. lm canfe.

Collarins , des Scipions, des Serviliens; des Marcei-

.Apres rour les raiíons qui fe rirenc de I'IDJUre _falte

los'

(Se.

objecs propres

porter les pallillls

l'i mi-

'o!UX viiVaos, futlifenr pour en tnférer, que_ la

J~pul-

tatior¡ des

gr~nds

hommes qui éroienr couchés dans

ture

refuf"ée malicieufemenr, fouroit un JUfle lujet

ces rombeaux ,

done 'les noms éroient gravés fur

de ven"eaAce

aux ·

parens ou amis du déiunr,

que

chacun ,

{ D. ].

)

les loís" méme de la guerre ne s'érendenr pas juCqu'a ·

SÉPULTURI!

des Chinois, (Hifl . de

!¡;

Chille.

)

les

r efufer la

Rpulture

aux morts de

l'arm~e

ennemte;

flpultures

de ce ·pet¡ple Caiit hars drs

!les,

au-

c'éroir la

moins l'idée de Piaron,

fon auto.-

ranr qu'an le peur fur des haureurs; íonvenr on y plan-

ricé

peur ajourer celles

qu~

Grorius cire en

al:

te des pins

des

cypr~s.

Ju[qu'it enviran deux licues

fez grand nombre,

11.

xzx. .( D.

J.)

de chaque ville, on r'rouve des villagcs, des h.ameaux,

SÉruLTURI!, (

Antiq. greque

rom. )

le fain de la

des ouiíons difpérfées

6f.

la,

diverfifiées de

j'ép11lt11re

eft du droit narurel

du droit des gens.

bofquers

de perites collines couverres d'arhres,

T ous les peuples fe fonr

accordé~·

penfe.r ainfi ,

fermées de muraill es. Ce

!onr

auranr de

flpultu¡·u

l'anríquiré a regardé la

fépulture

des mores com-

dilf<~renres ,

l·e_fquelles forment

!In

point de vue qui

me un devaír inviolable, aoor qn ne _pouvoit fe dif-

l}'eLl: poinr délagréable.

pcn(~ r

fans encourír la veQg!'!an ee·des dieux. .

L,a

pluparr des

{épttlcbres

_chinois fonc bien ,blan-

Dans l'l liade d'Homere, Priam obrienr une fufpen-

cfiis,

Etirs

form~

de fer

eheval , On écrir le

lion d'armes pour enrerrer les morrs de pare

d'ao- nom de la famille fur la pri ncipal e pierre . Les pau:-

t re . Jupircr en•o1e Apollon pour procurer

lajépul-

vres fe coorenrenr de

~ouvrir

le .cercueil de cha ume ,

ture

Sa1·pcdon. Iris efl

dép~chée

des dteux pour en-

ou de rerre élevée de cinq

fix

pí.és

, en forme de

ga~cr

Achtll e

rendre ce devojr

Parrocle,

Thé-

(lyramide ; plufieurs er¡fermenr l¡e

c~rcueil

dans

une

t is lui ¡)romer

d'em p~cher

que ce corps ne fe cor-

pf rire loge de

briqu~, r~préfenranr

un tombeau.

r o111 pe, au cas qu'on le laifre une année enriere faqs

Po\Jr ce qui eft des g ranas.

des manelarins, leurs

j_ép11lture .

ftomere' fe fonde ici fur la courume des

fépttltu~~;

fonr d'uo,e

aflez

bellc flru&ure. fls canf-

·:Egypriens qui refufoienr la

{épulture

au défunr, s'il

rruilenr une vouré daus laq uelle ils lrenferment le

¡¡voir mal vécu . Ce refus faifo ir qu'on ne permerroir

(:ercuei l : ils forment au-defrus une élevation de rer-

·p as de rranfporrer le corps des impies au-dela du

re barrpe, haure d'environ douze píés

de huir qu

í!euve pres duque! é¡oi ent les

fépultures

des jutles.

de dix pouces de diamerre' qui

a-peu-pres la

De-la venojr l'idée que la privarion de

lafép:l!mre

fer- gure d'un chapean; ils couvrenr cerre rerre de chaux

moir

une ame les champs éli(jens,

la cquvrait

¡lf

de fable, done ils fonr .un maftic, afin que l'eau

d'i nfamie.

ne puifTe pas

pénérrer; ils plantenr ro ur-aurour

fers ici du, mor de

_{épttltm:e

pour les rems

a-:ec fymmérrie des arbres de difierentes efpeces.

rn~me

d'Homere, ou l'on brilloit les corps, d'auranr

Vis-aTvis eft une longue

<5¡

grande rai;>le ele marb1·e

qu'il reiloit roujours des os Qu des cendres du cada- blanc

poli, f'ur laquelle eft une cal!oletre, deur

vre qu'on merroir en C!Jrre eofermés dans des ur"

vafes

deux candelabres auai de marbre .. De pare

ues .

d'aurre , on range en plufieurs files des

figur~s

d'of-

L'ufage de bruler

le~

corps eut de la peine

s'é- ficiers , d'eunuques, de faldars, de lians, de che-

tablir chez les Romains , paree que Noma Pompi"

vaux fe

lié,

de chameau'X de ¡arrues,

d'a¡ures ani-

Jius défenJir qu'on brí\lar le fien ; cerre courume de- ma ux en ditférenres arriendes, 'qui marquenr du ref-

vint

c~pendanr

générale. t'ur la fi'1

la république·;

peél

de la douleur, auranr que leurs arri·fles font

m:us

elle fe perdtr au commencemenr du regne des

capabies d'exprimer les paflions ; vous rrouverez les

,cmpereurs chrétiens,

s'abolit

enrier~ment

fqus Gra. dérails de leurs funérailles

8\1

mot

FuNÉRA!ILUS

de.r

rten .

r:hinoil.

(

0 :

J.)

Perfonne,

m~me

les criminels ne pouvaienJ

SÉ

~ ~

uR E_, (

Gritiq.

Jitcréc.)

les Juíis avoíent

Err~

privés _de

lafop"ltttre

parmi les juifs. J oíephe,

~rand

foin d'enlevelir les mores_,

tenoienr

¡¡

des-

,anttq. )tJda,q. l.

I V .-.

VJ .

d1 r gue Mo'ife avoit com"

nonneur d'Erre privés de lá

fépultllre;

auffi

érair.ce

mandé qu'on elonnar la

flpqlture

rous ceux qu'on

ehez eux un olfice de ch,ari re que ce clernier foin,

•condamneroit

more pour leurs ' crimes Nous

Vo-

comme an le vair par Tobie, qui s'en faifoir un de-

yons que les Romains éroient all ez

dan~

meme

vo~r,

malgré _l':s' défeqfes de SennacMrjb,

quoi-

u fa¡te, car ,Pila re

pe~mir

qu'on dér,tchir, le corps de

qu ti courilr rtlque de la vie en ofanr enterrer fes

qu on le mtt

d~ns

le fépulchre quoiqu'il

~arps

.des I!i-aélires qu'an expafoir aux

b~res

J'ei\r iair mourír comme crimine!

de. léfe-~ajefté .

Les

Jérémie,

ch. viij.

1.,

menace les grands, les pr.!-

empereurs

DlOcié~•en

!"lax~olien

marquerenr par

~res

les fa ux praph·eres qui anr adoré les idoles

un de lc;_urs rc;fcnprs. _qu lis

empecl)eraienr pas qu'

faire jerrer leurs os hors de leurs

{rpultures

com:

on donnar la

flpulturc

a ceux qu'on avoi¡ fu ppliciés

tne le fumier qu'on jerre fur la

rerr~.

Le mem'e pro-

com~encemen,r

de la républ ique, rous les Ro,

phere,

_fh.

XJ(t./·

' !.!·

prédir que J ohakim, roí de Ju-

matns aVOte(lt f, ur

jepu/ture

d~ns

la vifl'e, 1!1ais fa loi

da, qu1 fe etongeOICdans tOUCeS ÍOr.teS de crimes

des douze rabies le défendir pour évirer 1' infeélion

feroít ·jerre a la vairie.

que les corps enterr€s pouvoiem caufer dans un 'clí-

Les

J ~ifs

ceo ndanr n'avoient poinr de lieu dérer-

.mar aum chaud que l' lralie. La république n'accorda

miné pour la

flp

des morr¡; plufieurs de leors

le drqir _de

f épulture

dans Rome qu'aux

veftale~,

rombeaux éroienr faics dans le roe; d'aurres éroient

un pem nombre de parriculiers qui avaienr rendu

dans_ les _vil les.

la campagne . fur les chemins , dans

,ies fervtc¡:s coníidérables

l'érar. Les Claudiens eu-

les Jardms. Les rombeaux des ro1s de J tida éroient

rene le privilege de conferver

leurjepttlture

·rous le

creuf~s

fous la monragne do

re.~ple ,

carn,me l'infinue

capira le. Le peuple romain accorda de meme par

Ezéchtel, quand il die,

ch. lxtl).

7 , qJt'a !•avenir la

une

or~onnance

exprel!e

Valérius Publicola

ll!Ooragne fainte ne lera plus !ouillée par les cada-

fes

dc'fcendans • l'honneur de la

flpultm·e

dans la vil-

vres des rois. Le combeau que Jofeph d'Arimarhie

Pj.ur

;ugu~

éJ:rir néanmqi!Js que qe fon tems

~e!l!f

ªvou pré¡>aré paqr 1\li-meme,

qu'il

dellin~

pour