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6o

SEP

EPT-DOR

ou

1AlLL!:

Dli

~PT

D JGTS'

ltriTit

M ptcbe '

f ru

d~

fih:c Ont on fe

fert

a

l'emhouchure

de la Loire pour (Jire la p,lche dt>s IJllmons

&

de alo–

f~s

. Cecee

p~che

,. rnmence

rdinairemenr eo

F~

rier,

&

dure jufqu' l:t fin

de

J uin .

uelquefois celle

do faumon c:-ommenc:-1!

3

l.¡ fin de o ¿cembre .

e lilec

e!l un de ceu• qoi font rramaillc!s,

'.JOYn

TllAMAI

L,

&

e!l le

m~me

que l'on nomme

tJ!ojitre

dJn

IJ

rí–

viere de

eine. L1 O!ppe du tlue ou rets de ces

rra–

meaux e!l de cro1

forre ; la premiere forre

a

2

pou–

ces

s

lignes, la feconde

:z.

pouces

4

ligo~s,

&

la rroi–

fiem e

:z.

pouces

3

lignes . Les hamaux ou hamails ,

q ue les

p~cheor

nommenr

gllrdtt'

fonr aum •le

deu~

forces; les plus grands o nr 1

r

pouces

en

quarré,

&

les moindres feulemcnt

10

pouce

9

lig-ue .

SEPTE,\118 RE, (

c~ltndritr

tlu

Rom11i~ .)

ce mois,

le fepcieme de l'année romaine,

&

le neuvieme de la

nOrr~,

éroit fou

la prore

ion de VulcJin.

Ül)

le

trouve perfonnifié fous la figure u'un homme prelque

nud , ayanr feulcmenr fur l'épaule une efpece de

manreau qui tlotte au gré eles veur .

ll rienr de

In

main gauche un féz:¡r<f- arraché par une jambe

3

une

ticelle. Ce lb A¡ru fufpeodu en l'air, fe Mbar aumnr

q o'il peor . .1\ux piés de l'homme Conr deux

cuv~s

ou

vafes prépnrés pour la vendange , comme le mar–

q uenr les q uarre vers d' .1\ufone, don¡ voici le

[en

:

,

Sept~mbu

c:meille les grnppes , c'efl en ce mois que

., les fru ics combenr .

Il

le

divertir ~

reoir en f'air un

., lézard arraché par le pié, qui [e Mmene d'une ma–

" niere agréable , . Le

f~res d~

ce moi écoienc le

3

les dionylia<¡ues o u

l~s

vendnnges, le

4

les j<!ux ro–

mains p<!ndanr

8

jours, le

1

s

fes grand

jeux

fÍruu–

Jjr

voués pendane cinq

J.

nurs, le t o la naifliwee

de

Romulus, le ¡o les mé irrin:1le .

r

D.

J.)

SEPTEM·COLl,ES, ( L ittér. )

c'ett ainli que les

aureors lacius nommenr par excellcnce

l~s

fep r mon–

ticulcs ou

coll in~s

que Home renfermoi¡ dans (on en–

ceinre .

Vi rgil~

dir ;

Scpr~m

1"4

Ul¡a .Jibi 11111ro cir.:umdedit

t~r>u .

Ces Íept :tncienr)es collioes de Rome, fonr le monr

Q uirinal,

le m

cinc

Vim irul, le monr Cnpirolin, le

monr Efqui lin, le 111 nr Palarin, le monr Crelius

&

le OJOilt

v tltl n; on en nj ura enfuire cmq nutres;

favoir,

co/li

s f/~rt

ulo~um,

mous l:;itorius, mons

t•–

f!acetlt,

le

V

Jtrc.un

&

le lJnicule.

e ces douze col–

lto~s,

les cle

ux clern

ieres loor [éparées des nutres p:¡r

le Tibre .

( D .

:J.

)

SE PTEMPEOA, (

Grog.

1111&. )

ville d'lralie dans

le P iecnum, felon

rr~bvn,

/,

f/.

p.

241. Fronrrn,

qoi en t:1ir une colonie romaine, nc

lui donoe que

le riere

d' Oppid11m .

O n voi¡ par une ancienne infcri–

rion recuer ll re pa r G rurer,

p.

¡os. n°. 3· que

Sup–

tempeda

éroir un munjcipe:

F/11111,

Pero11, Mu11icip. '].

Stptemg.

&

dans une infcri prron ra porcée

~

la

pnge

·

2.84,

fl .

t ·

on lir:

Ordo Septtmpedqnorll!l¡ .

On veut

que

ce

for r anjourd'hui

·au-Severino .

( D.

J.

)

SEPTEM-FB,ATRES , ( Grog.

m1c. )

moncn~ne

de

1'Afrique,. dans la Mau riranie ringi íano! .

Prolom~e,

l .

/ f/.

c. /· la nomme

Hep_tqddplms mons ,

&

la pla–

ce fur la core

f'eprenrrion'~le,

entre

E:o:ilijfi:

&

A!>y–

/a .

On luí

donr¡~

le nom de Sepr-Frer,s,

Septtm–

fr qtres '

a

caule qu'dle s'éleve en fepr fommccs qui

p¡lroitfen r

d~ m~me

fi rore . Cecee monragne domiue

fu r le dérroir de Gibraltar . (

D.

J.

)

$/JPTJ;Mf/IR/ ,

epu/&11/JIII,

(

Litth11t. )

c'efi -a-dire

les lepe nulrres de> fef\ ins; c'éroir fepr prerres nom–

més ainti,

t>u

limplemcnr

epulo>¡es,

&

qui écoienr

érablis

il

Rome pou r régler

&

arrangcr les

leélr fler~

11es, o u feflins publics que l'on donnoir aux dieux

dans d<!s o<;cnijons importantes .

f/~ytz

E

p

11 Lo

N,;

s .

e

D .

.7-)

SEPTE M RE , adj. (

Grarnm.)

qui ef\ au nombre

de fcpr . On drr le nombre

flptmllirt

des planeres .

li:PTENAII\li:

ou

RI!GSNT SEPTI!:NI\IRI!, (

}>!ri.fpr. )

e!l celut qur a profe{fé pend.1or fepr ans dans l'uni–

yerliré de Par:s.

Les

•·égt>l/ fopunairer

onr pour les bénéfices un

privile¡:e qur C'>nlifle en ce

q<~'i ls

font prt<férés <fans

les mors de ri ueur . cous les gradués nommés , ex,

cepré

~ux

do eurs en ,Théologie, lefquel5 concou.

rene avcc eux .

r opr

¡oui~

de ce

p~ivilege_,

les

rfgens flpttnairu

dorvq

nr a

v9rr Jeur

t¡umr¡uti/11/Um ,

E~

c.as

de con_eurrence entre plulieors profelfeurs

j eptr

aJrt

s•

de

drfférenre~

facplcc!s ,

le plus ancien

g.rad é ell: préféré .

-

S

E P

Cent qui ont

é

princi

JU

d'un

&

de plelll exerci

~

pendanr fr r ann

enrre · ,

e '

fan

inrerruprion,

nr le

m~me

prJ\'11

ge .

Le pri\'ilt'l!e des

fl/'Uif.rlru

a

lieJ

rr

rous

les

¡rradu~'

,

m~me

de

aurre

univerii~

,

p

ur des

b6lc!ñc

m~me

liruc!s h r

du dto

~1'e

de Pari .

Du refle,

m

me

ce privilege etl

cunrre

le droic

commun ,

il

n

res

it poinr d'e rention; rl

a

pen–

dant freo

<IJas

les univ!!rliré< de

'•en

• de Reom .

f/oyr..

lt•·

ltfllfr

d funi-.urfitl

de

PJri

IJ

pr•ti'{

~

de Rehuife ,

le

trlitl

tia

Mnrfiru

de

Draprer ,

tÚclarariotJ

du

.l6

7•Jtvi•r

lOSo.

( Al

EP

rEN

LUQ,

f.

m.

en

.A.Jironomi~ .

c'efl pr -

premenr une con!lellarion du nord, que

1'

n .lpf>elle

plus ordinJirement

urfl rnÍiwr,

ou

/11

prtire o11rfi.

royc.

O ua

E.

rpte11trion,

en

Cofmogr:~phie,

ligniñc 1.1

m~m

chok que

nord,

aiuli appdl<' de l'Jncieunc ont\el-

13rion

flpttflrrioo .

L'é

rle polaire e!l une "

ile de

cerc~

conllellarion .

Voy~'Z

N

RO,

PoL

\ IIU~,

&,·

D el:\

c{i

ven

u

le mor li?prenrnonAl

,flptt»t•·ioiralis ,

pour <I<'G(!ner rour ce qui

a

rapport au nord .

' m–

me

les fignl's

r~prenrrionau~ .

le

p.lrJlleles l'epren–

rrionau~ ,

&c.

four le

lignes

&

le

pnrnllele< qui

fonr ilu cOté de l'é<¡uareur ver

le norJ, ccrce dén •

minarion vienr de

ce

que l'on divifc la rerre en dcux

hémifpheres , tl'rrnin<' p.1r l'équ.tteur; eol ui qul e(l

du. cOrt! du

flpttntrion_

s'appclle

p~mi{pl•rrt

fipttn–

Jr~ollal,

&

l'a rre

bhmfPJurr

mlr~d•onal:

r mur ce

qui

1"~

rronve dans l'un de ces d,•u · hémifpherc ,

conferve lit dominario11 .

inli on die que

la

latirudc

flpttlltrionqlt

d'on lieu e!l

il

4

°.

p

ur drre que ce

lreu li! rrouve dln

l'ho!mifphere fcpre nrrionaf ,

&

e(l

~lnlgn.S

de

-4S

clcgro.' de l'o.'quareur

&

airrli do ref·

re,

&c.

(0 )

'FprE.

TRION,

( A11tÍI¡. rOifl.)

en

lari n

flpttntrio¡

c'érorr

le

uom ou le fobriquer que

l'on donurur

il

une cerraine d'pece de mime

ou dnofcur . M. de

Caylus a fa ir graver d'apr s un bronze anrique, la

r.-préf'cnrarion de ce5 forres de gen , dunr le gclles

&

f'arrirudc paroilfeor tre -comi"'ues, Les cfpeces de

caf\l·•r¡erces qu' il rienc ,nu

marns , ne rcflemblcnt

poinr du rour uux nOcre ; elles lcrvoienr nl'pnrem–

menc

a

marquer la melure,

&

api>Uyoienr les mou–

vcmerrs

d'u n~ d~ nli!

qui de fa narurc dcvnir l!rrc ri–

dicule .

Ce

mime efl nud,

il

n'n qu'une écharpe nu–

rour des hanches ,

&

elle cfl renouée fur le cl\ré.

La chaulfurc n'efl qu' on limpie chnuilon qui

p~rolt

n'avoir poinc de courure : la poinrc au-dcflus du ca–

Ion remonte

afl~z

haur ,

&

le devane le r.1bar (ur les

cordons qui le rio.mnenr· en érur . La dénomintltion de

flptmtrioll

d nnéc par

les R mnin

s nux mírnes ou

d,¡nl'cur

ai nli véru , e!l

employ.Se

dans plulieurs rn–

fcriprions, nommémenr

~

Anribcs,

oil

M .

de

Jylus

a copié la fui vanee,

D. M .

P11tri

fc¡ltenrrionis

An–

nor.

XII.

f2!'i A11tipo/lin

7

betltl't Biduo (altavit

&

plt~cllh.

Auuq.

de M . de Cnylus,

tom.

Ji.

(D .

J.)

SKn!NTI\1 N,

le,

(

Gro.f.

fTJOrl. )

l'un des qunrre

¡>oirm cardi naux . C'etl ccfui qui répond fur l'hori–

fon au poie hort!al,

&

par lequel pa{fc le méridien .

Ce mot Mtig ne en Géo rnphie la parrio du cicl

&

eelle du g lobe de la rerre qui e!l oppo(c!c au rn idi,

&

qui

fe

rrouve enrre l'équareur

&

le

poi

e . On a

donné

~

cene ¡artie le nom de

fiptell&l'l~n,

&

cclui

ele

fiptel¡trionq

.

rou r ce r¡ui e!l rou rné de ce cOré–

l:l, paree que les onciens y rermrqoercnc fepr éroi–

les qu'i ls nommerenr

flptem erÍOIIU.

C'efl

la

m~

me

conltcllarion que les A!lronomes oppellenr la

peti,

purfl ,

&

le peuple

/e

cbnri&t _de foint

J•cr¡un .

Com–

me les mors

/lOrd

&

flpttntfiM

lonr lynonyrnes,

f/.

01\D ·

(D .

.

7. )

SEPTE T'lliONAL , adj. c¡ui efl du {eprenrrion .

Ainli l'on die le poie, un fi gne, un pornllcle, un vcnr,

un quadra n ,

&c.

flpltntr/OIIa/;

1' Amériqu.:

flpren –

frionnle ,

le< narions

Jiptentriollllltt

.

SEPTERéE,

(.

f. (

Gr11mm. )

qui contiene un cf–

pace de rerre d'environ un arpene, ou un fcprier de

fem ence .

SEPTÉR[E, (

Anlir¡.

.rreq.) ,.,.:,,., ;

fcre que le•

habirans de Delphes célt!broienr rous les neuf nn! ert

m~moire

do combar

&

de la vié.loire d'Apollon cnn.

rre le ferpenr Pyrhon, La tradirion difoir que le com–

bar d'Apollon conrue Pr.rhon s't!roit

pafl~ ~

Dclphes:

que le moufire ayanr

~ré

blelfé , s'enfuir par le ohe–

min qu'on appelloit

fo;rl,

jufques dans la vallc!e

d~

T empé; qu' Apolfon l'y pourfuivir,

&

qu'il le rrouva

more

&

m~me

encerré .

.1\h:,

fils du mon!lre, lui avoir

rendu ce dernier devoir. Mais yoici quclle écoir la

cér~monie

de la ftre .

un