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6t

S

E P

'te mérropolicain,

&

les fepr fuffrag3ns qu'on viMf

de nommer. Les

fouf'criprion~

du e ncJie affcmblt

il

Orltans

en

~u,

prouvcnr qu'au rems de la more de

Clovis,

13

monarclue

frao~oife

n'éroir plus bornée

que par la

Septima11i~

&

par le royaume de llour–

gogne .

La

Septima1zie

fue foumifc aux Gorhs rant que leur

dolllinac1on (ubfi{b au-deH des Pyrénées; ma1s la ré–

volucion qui dépouilla leur roi Rodcric de coure l' Er–

pa~nc,

leur fic perdre en

rn~me

rems ce qu'ils poffé–

(IOJenr dans les Gaules . Les

arrafins , mininrc · du

reffencimenr d'un fcul parciculier, dérruiúrenc tout-:l.–

la-fois en

¡r;,

&

l'empire des Gochs,

&

la nacion mf–

me prefque enciere.

L'enrrée de la France leur étant ainú dcvcnue

li–

'bre , ils l'inonderenr fouvenc d'arinée

formidables,

&

pénecrerenr par 1'Aquicaine jufqu'au cemre du ro–

yaume . Charles Maree! ¡¡-ouvcrnoir alors les Fran–

~ois

en qualité de maire du palais ; il réprima les in–

cur!ions des Sarrafins ,

&

arreca leurs progres, par

la viéloire qu'il remportJ fur eux en

7

p. entre Tours

&

Poiriers. Cependanc cecee défaire, qui avoit coucé

la vie

a

leur chef Abdérame,

&

qui auroit épuifé un

peuple moins nombreux, ne les ayanr pas

emp~chés

de paffer le RhOne; Charles les

for~a

apres un long

fiége de forrir ,d'Avignon, que le duc Mauroncus leur

~voi r

livré .

ll

les pourf'uivir encore en

Septim1111ie,

&

repm enfin fur eux en

737,

roures les villes qui

avoienc aurrefois apparrenu aux Gorhs,

a

la réferve

~e

NJrbonne qui leur refla . Cene place ne fue ré–

duire qu'en

712,

depuis la proclamacion de Pepin.

(D.

J. )

SEPTJMTANE POR

T E ,

Septitnillltfl P•rta

( Topogr.

,de l'anc. Rome .

porte de R•Jmc cnrre le Tobre

&

le

Janicule;

e~le

fur ainfi nommée de Seprimus Severus,

leion Spaman ; cer empereur J'.anobl ir encore en y

faif~nc

co11flruire des

b~ ins

pour le. puhlic.

( D .

J.

)

SFPTIM!NlC!A,

(

Géog. a11c. )

vill

de

1'

Afrique

propre: elle ell marquée da11s l'icinéraire d' Anronm',

fur la

ro~te

.d'

A/Jimt

a.

Thm<t,

entre

MadajfiuMI

&

Tablata,

a v¡ugr-c.ong

mlil~s

du premier de ces lieux,

&

a

Vlllgt-miiJe du fecond; C'éroit Un fi ege

~pifcOpaJ .

(D.

J. )

.

SEPTIMONT'IUM , ( A11tiq

rom . )

f~ce

des fep r

montagnes Je

Ro

me, qu'on célébra ao mois de

Dé–

cembre , apnh que la íeprieme monraune fue enfer–

mée dans la ville; on offroic aux die"ux ce jour-1:\

fept facrifices en

fep~

différens cnclroics, mais

11011

pas conflammenc fur ces monrngnes; ce

\n~mc

jour

les empereurs faifoienr des libéralirés au peuple .

(D.

J. )

EPTIQUE '·

Í.

m., &;

adj .

tenne de Chimrtie , coll–

eerltaltt la matted medtca!e exterm,remedé

ropiquc

qui corrode les chairs. C'efl un e(charotique

putr~fianr, rel que la pierre

ii

cauccre

le beu rre d'a nti–

m~inc .

Le mor

flptiq"~

efl g1·ec; il' fignifie

putrí:Jinnt,

quo a !11 verru de ddh udre

&

de faire corromrre ;

du verbe

. ¡... ,

pnrrefacio

,

je fais pourrir.

Voyez

CA uSTJQU&, EscAilOTIQUE.

M. J>rmgle, de la loc1écé royale de Londres,

&

médecin des armées britanniqu cs.

3

donné

a

la luíre

de fes obfervarions fur les maladies des armées dans

les camps

& da

os les garnifons , des mémoires ex–

c~llens.

lus

a.ld

fociété royale. fur les fubflances

ftp–

tlquu

&

a

nn

-flptlq'lei.

Ses expériences prouvcnt

qu'll

y

a beaucoup plus de fubflaoces qui réfiílenc

a

la purréfaéllon, qu'il

n'y

e11 a qui la favorifenc: l'eau

de chaux

&.

le quinquina lonc d'excellen .

anci-fipti–

quu,

au pomc que des morceaux de cha1r

~

í.lemi–

po.urrie, mis en macéracion

d~ns. une

infufion de quin–

q_Uina, onr rendu

~

cene cha1r {on premier érat.

Voy.

(.¿Ul NQUl NA, GANGR[NJ! .

( Y )

S

t.!'

l'll

!

E,

t:

m. (

Architefl.)

nom du maufolée

de la fanulle des Antonins, qui felon Aurélius Viélor

fue élevé dans la dixieme ré¡¡-ion de la ville de Ro

me~

C'.!cait un grand b3rimem 1folé , ave'c fepc érages de

colonnes, done le plan éroir quarré: au-deílus éroienr

d'aucr~s

écages qui fai foient

un~

large retr3ite; ce 9ui

donno1t une figure pyram1dale a ce b!timenc

rermm~

par. la llacue de Seprime 'evere, qoi l'avoic fa ir conf–

trUire . Ce omu fo lée fue appellé'

flptizolte,

du latín

flptm¡,

&

zo11<t ,

c'etl-3-dn·e

~

fepr ceincures ou rangs

de coloones .

Les hiíloriens fonc encore rl)ention d'un aurre

flpti–

Zfi/lt

plus aneicn que celui de 'epcime Sévere,

&

pr~

des chermes d'Antonin.

( D .

J. )

SEPTUAGEt AIRE, adj.

&

í.

m. qui a acecine

J'age

de foiJanre

&

clix ;u¡s ; on ne peur ni faire mee-

SEP

t~e !

ni retenir en prifon un

{tptu11g~11aire

p:>ur

d~!t

C!VIIe .

EPTUAGÉ fME, (

Théolog.

l

rerme de calendrier

qui fignifie le rroifieme dimanche avanr le cart!one. Ce

dimanche

&

les deux fuivans qu'on nomme

fl.xa,

.<fi–

mt

&

gt1Í11quagijime,

l'Eglile exhorte fe

e

n fa

n

"a

J¡¡

pénitence . pour les préparer

a

la

m

rrificacion du ('3-

reme qú'elle va biencOt comrnencer .

Quelqucs-uns croient que la

Jeptuagijinu

a

roris Io n

nom de ce qu'elle eil envirnn

o

jours av.1nr P}ques,

&

que le pJpe Télefphorc fi<a

3

ce jour le cummen–

cemenc du careme .

Voyez

CAA

E~l!

.

En

Angl~terre,

les lois du roi Caout ord nnoienr

que le

rl'ibunau< feroient fermés,

&

l'cxercice de

la juflice feroir furpendu depuis la

ftptua.r</im~

ju{–

qY'~

qui11dma Pafllu

,

c'eil-~-dire

la

quinZIIÍile de

Par¡uu .

L~

droir canon défend la célébr3tion des mariages,

depuis la

ftptuagé./ime

jufqu'apres les oébves de Pa–

ques; mais aujourd'hui cecee défen(e ne commence

qu'au mercredi des Cendres.

,SEPTUMANI, (t"iéog.

a11&.)

peuple de la Gaule

narbonnoife, leion Pline,

lib. /JI. ch. iv.

Comme il

leur donne la ville

Biliter<t

ou

Bilta<t,

on voir que

ce le ne les hnbican du diocefe de Béziers. Pompo–

nius

Mela,lib. !J. ch."·

écricauffi

Septumatti.

Le pays

de ces peuples efl appellé

Sfptitmznia,

par

iJonius

Apollinari~.

par E.,.inharr

&

par Aímoin;

&

ce nom

Lui avoic été donné

a

c3ufe que la feprieme Jégion

y

avoic eu fes quartiers .

( D. ] . )

SEPTUM L UCJDUM,

(

Anut.

l

ou

doi.fon tratJj–

pao·etltc;

elle li!pare les

deu~

venrriculcs lufléneurs

do ce1·veau; elle eíl ainli appellée

a

C3ufe de fa rranC–

parencc .

V~yeoz

CERvsA

u.

SÉPULCHRALE, COLONNE,

(

Archit. )

c'écoir 311-

ciennemenr une colonne élcvée rur un fépu lchre ou

COmbeau, ilVeC une épitaphe gravée fur (On fu(l.

fJ

y

en avoi r dé grandes qui rervoienr aux combeaux

des perfonnes de diflinélion,

&

de perites pour ceux

du commun ; celles-ci éroieur appellées par les La–

rins•fi et.t

&

dppi. On

donne aujounl'hui le nom de

colomu flpHicbrale

3

tomes les colonnes qui porrenr

des croix dans les cimccieres, ou qui fcrvent d'orne–

mem aux

m~u rolées .

( D.

J.)

ÉPULCI-JRAUX,

í.

m. 1

Hijl. ecclif. )

héréciques

qui nioienr ls dc(cenre de

J.

C. anx enters quanr ill'a–

m~,

&

difoienr qu'il

n' y

.!'coie deícendu que quanr au

coro,s , donnanr

a

u mor

e11[cr,

le nom de

.J;puldn·e.

~E

ULCHRE,

r.

m.

(

Gramm.

&

Ht/l . l flpul–

chrum

;

combeau ordinaire deíliné

i\

cnfermcr les

mores , ou les os

&

les cendres des corp< morr•, (orí–

que

l'ulage étoit de

les braler.

Voyez Ser

"L·

CHR 11M.

Les

(épulcbru

magnifiques, ou pour mieux dire les

combcaux des princes, des gramls, des nches de la

cerre ,

íe nommoient

p_yr11midu, matifOIEu, 11101111-

mens, cé11u1aphu, 11o1ltn .fépulcbralu

,

é!f<.

111Jis les

pauvres cicoyens u'avoienc que des

flpulchru

de reu

de monrre; on les appelloir en latín lu ivanc leur for–

me ou leur ufaze ,

,·olunull<i!, mmj.e, /•bella , labr",

are

<e ,

columbana.

Les

columel/.e

écoienr de perites colonnes fembla–

bles

a

de bou'tuers ou rroncs ele rierre que les La–

rins dppellem

ctppi ,

3vec cecee diff'érence

qu~

les co–

lonnes éroienr arrondies

¡

&

leurs rroncs qu3rrés ou

de quelque figure irrégulierc . Properce eu parle

ainfi:

1

puer ,

&

cituJ

IJ.tc

aliqu11 pr.tpone coltltnlta,

Et dominm11 fXqttiliir die habitare ttllllll.

On f.1i t que les exquilies écoient cercains

lieux

hors de la ville, ou l'ou exécuroir

a

more les crimi–

nels,

&

ou les pauvres écoienr enrerrés:

Hoc rniflr.t plebi j111bat commune

fcpulchrum .

Horat.

lib.

J.

.fnt.

viij.

Les tables,

mmfo,

écoicnt des

pierr~s

quadrang.u–

laires plus longues que lar¡:es, affifes lur une peme

combe, foir

a

Aeur de cerre, foir fu r quarre bouquecs

de pierre élevés d'environ

~

ou 3 piés ;

&

commc le

verbe

po11ere

écoir d.: commun ufage pour fignifier

rnettre , poftr,

les Lacios difoienc

po11en me1if4m,

pour

déúgner la flru ure,

1~

P?firion. ou

l'alli~tre

des

com~

bes des mores . L.'infcnpt1on flllvanre quo fe trouvc a

Milan ,

&

que Gruter

a

recueillie ,

S~o ,

6,

pourra

fervir d'exemple.

M.

M.