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SO L

d 'Apollon am ibué au

fllti l ,

o u de quelques rllyons

de feu qu'on éclaire par derriere par le moyen des

Jampions ou lances

a

fe

u un peu éloignées ' craince

d'embr•!fer ce papier . Pour pl us de fureté on peut

y

mett.e de la corne ou du

verre

peint de couleur

d'aurore ou jauoe,

a

ve

e

des couleurs trjlnfparentes

1

qui n'aient pas aflez de corps pour le reodre trop

opaque, comme

13

gomme gutte .

L:>rfquc l' imavalle de ce centre ·ell d'un diametre

plus g raod que de

20

a

j O

pouces

1 0 0

peut mettre

au

centre du

fo leil

une giraqdole , ou roue de feu

1

q ui y forme un murbillon, pend.¡m gue le refie du

,{oleil

jcne (es rayons au-dehors

t

obfervant que les

feux de l'u n

&

de l'amre artifice loient exallemem de

la m@me couleur.

11

efi vilible qu'on peor étendre la furface du feu du

.[oleil ,

en

fa ifant plulieurs rangs dt fufées anachées

[ur

des cercles de fer concenmques,

&

plus graods

les uns que les autre<

~

c'efi par

ce

moyeo

qu'o~

3

fait

a

Paris de ces

flle~II,

qu'on d1t avo1r eu

6o

p1~s

de diametre,

·

Soleil d eau tour11ant

(i•r

fin centre .

11

ne s'agit que

de couvri r le plat des fu lees de la girandole pour l'eau

de feux bril lans arrangés du centre

a

la circooférence

1

pour former la fig ure d'un

fileil

qui rournera fur fon

centre par le mouvcment de

circu l~tion

caufé par les

fufées poíées en jame, dont le feu croife par-deflo us

cell e c¡ ui formem le

folei/ ,

ce qui produit un tres-be!

d fet lu r l'eau .

So t EIL,

temJe

de 8/a(on,

en armoirie on peint le

foleii

d'ordinaire avec douze rayons , done les uns Cont

d ro• ts ,

&

les autres en ondes;

&

fon émail efi d'or .

Q uand il efi de couleur ,

&

repréfenté fans aucu ns

traits du vifage, on l'appelle proprernent

ombre dtt

foteil .

( D .

J. )

So t.EJL,

f.

m.

(H ijl.

l/6t. Bot. ) roro11a.folis,

genre

de pb ntc a Aeur radiée, clont le ddque efi compofé

de plufieurs fleurons ,

&

la couronne ele demi-Acu–

rons: ces fl eurons

&

ces demi-Aeurons font portés par

des embryons ,

&

l"éparés les uns des aueres par de

petites feu ill es pl16es en gouniere. Dans la fui te ces

embryoos devienneot des femen ces garnics de deux

feui lles . Tournefort ,

it¡ft .

rei berb, Voyez

PLAN TE.

So¡.EI

L DE MER ,

on a donné ce nom a

di ff~rentes

efpeces d'étodes de mer qui diffe rent des étoiles pro–

p r<'ment dites , en

ce

que le< rayons ne partene pas

du centre; le milieu du corps des

{oleils

efi arrondi,

~

les rayons fortenr de ce cerclc . Rondelet ,

biff.

de~

z oopbitu , cb. xvj. Voyez

ETOILE

DE

MER.

SO LEME, (

Gflogr. mod.)

peticc v•llc de France ,

dans le Maine, fu r la Sarte, il une licue de Sablé.

Les bénédiélins

y

ont un ancien monafiere rernarqua–

b le par fon ég life.

Longitude

17.

q .

latitt1de

47·

so.

(D.

J . )

SOLEMt'IEL, adj. (

Gram.

&

Tbéofog. )

chofe qui

fe fait avec beaucoup d'appareil

&

de cérémonie .

Ainfi nous difons fetes

filemnellu,

otfices

fitmmeü,

proceiTtons

fllemt~eflu .

Les

f~tcs

filmtiJt lleJ

dans I'Eglife romaine font

celles qu'on célebre avec plus de pompe

&

de

cér~monies que les nutres ,

a

caufe de la grandeur des

myfieres ou de la dignité des laints en mémoire de(–

q uels elles fo nt infiiwées. Ainfi PSques , la Pentecll–

fC,

Noel fo nt des

f~ces .folemnefle~.

La

f~te

du pa–

t ron de ch:tque paroifle efi pour cene pJroille une

f~tc

filemnef/e.

D:tns quelques diol·efes, par exemplc cians celui

ele Pari., on dilliogue les grdndes

f~tes

en annuels,

fotemndi

majeurs

&

fliellme/¡

mineurs,

jolvnme ma–

j u¡

&

folcmnc

min~I.

L

t préfentacion de J efus-Chriíl

a

u temple,

1'A

ícenfion, la

f~te

du S.

acrement

Iom

des jours

{oiCilmeli

ma jcurs , la piOpart des fetes de

la Vierge' font des

fllemue/¡

mineurs; c'efi ce qu'on

¡¡ppelle dans d'amres diocefes

t¡n¡Juel

&

flmi -ammel .

Voyez

AN NUf L.

· SotEMl\EL, (

]t~rifprutl.)

fe dit de ce qui efi

rev~tu

des formes les plus amhentiques.

Jln alle

falmmtl

efi celui qui efi pafré devaot un

olttder pu'blic avec le nombre de témoins requis .

Qu elqucfoi , pour rendre un a8:e encore plus

fo·

Jemnd ,

on

y

fai t intervenir certaines penonnes done

la confidt'ration donne plus de foi

&

de poids

il

l'alle.

O n emend quelquefois par teflament

folemnd

touc

t efialllCIIt re!;U par

011

Oln cier public,

a

la différence

du tefiamem olo{!raphe qui efi écrit de main-privée.

poyn-

AcTE, FoRMALITÉS,

f•oR ~ E .

TESTAMENT .

( A)

.

.

OLEMNIT~~

f, f.

(Grqm. )

1~

pompe, la mas¡¡i-

SOL

licence, cénfmonie qui accompagnc quelqu'aélion re.

marq uable daos un ¡our

difiingu~

par quelque

cir–

c<;>n,fiances. On dit a

folmmité

d'une fe te ; la

,{ole'!'–

"'

u

_d'un mariage ; une entréc

fllmmelle ;

la

folenmtt;

du fermem .

SOLEN, f. m. (

Concbyliolog.)

&

par Pline

t~nguii,

c!efi )a rneme coquil le que l'on appelle plus commu–

ném~nt

en fransoi

couteat•

,

mancbe de couteat•,

&

dans le pays d'Aunis

co11telier .

C'efi f'ous ce dernier

nom de

coutelier

qu'on a

confid~ré

dans I'Encycl o–

pédie le coquillage ; nous parlerons ici de la {eule

C09_Uille ,

C'eil une coqu illu bivalve dont le corps efi lo11g

ouvert par les dcux ex trémités, quelquefois droit

&

quelquetois arqué.

La clafl e des

(o!elli

dont le corps efi droit , com–

prend les efpeccs fui vames:

1P.

le

jile11

ou manche

de coureau blanc ;

2.".

la couleur de role

1

ven·Jnt de

l' Amérique;

3•.

le hariolé;

4°.

le

.folen,

nommtf

l'o1ix;

~

0

.

le brun ;

69.

le

m~

le, c'efi-a-dire le plus grand;

7P.

la femelle, c'efi-il-dire le plus peti t;

liQ.

le

(i¡/m

re!femblaot

a

l'on(!lc par fa couleur ;

9"·

1<."

filen

imi-

. tant le doig t par 'ta longueur ; ro

0 •

le

film

retle m–

blant

~une

Aílte;

n°.

le

film

fai t comme un rofeau;

11Q.

le

(.len

tres-long, tres-étroir, de

coul~ur

brune,

avec un mufcle noir vers la charniere.

Q n ne connolt que deux efpeces de

fll~u

ou man.

ches de couteaux fai ts en are; favoir le

j o/CIJ

courb6

en forme

ele

fabre hongrois

1

&

le

film

qui fe trouve

dans le Í.1ble.

R umphius décrit un manche de coutcau d'une feulc

piece, qu'il a¡>pelle

film aren4riun

c'efi un long tuyau

~

pluíieurs reprifes ou nwuds .

Le

filen

d' Orieot , conletH' de rofe, efi fort' rar.e –

Klein, dans fo n trart<

de tubulii mari1tÍI

avec figu–

res , a donné le nom de

filen

a di fferens tuyaux de

mer, dont il a formé quelques genres

difiingu~s

par

des caraéleres qui leur fon t propre ; fon fy!lcme efi

tres-méchodique

&

heureulcment

~x~cuté.

(D . ] .

)

So L

EN , (

Chirurgie . )

efpece de boite ronde, ob–

longue

&

creufe, dans laquelle on place un membre

fra8 uré, une jambe, une cui fl e, pour y

~tre

mainte.

nue apres la rédullion dan• fa fituation nncurelle.

M .

Petit le chirurgien

a

perfeélionné ¡:erre machine avec

beaucoup de fagacité.

( O.

J

)

SOLENUS,

( Géog. nnc. )

fleuve de l'l nde, en-de!ia

du Gange. Son embouohure efi ,

felon Ptolomée ,

/.

V/J.

&.

j .

dans le gol fe Colchiqne, entre

Colcbi–

Empo,.imn

&

c.lligicmn-Prol/~1/tOrium .

( D .

'].)

SOLETAR ,

f.

m.

¡

Gram.)

forre de terre.glaife,

dom on

re

fert en Angleterre pour dégrai Oer fes !al–

pes; oo l'a ppell e aufli

jnuflere ,

SOL ET UM, (

Géog. tmc

)

vi lle d'ltalie dans la

a–

labre, au-deflus d'Otrante. El le étoi t déferce du tems

de Pl ine, /.

!JI.

c.

ij.

Elle a été repeuplée depuis.

C'eíl la

m~me

ville 9ue

Snlentia

,

done les habitans

fon t appell és

Salmtim ,

&

qui donnoit fon nom

au

promontoire

SolmfÍIIUI/1:

c'efi préfentemcm

SolftO.

f~lon Léandre,

&

Solito,

íelon le

P.

l-lardouin .

( D. ] . l

SOLEURE, (

Géog. mod.

)

en latin

Snlodumm, So–

lodtll'llm ,

&

en allemand

Solothurn ;

ville de

Sui!f~ ,

cupitale du canton de

m~ml!

oom , fur la rivierc

d'

Aare '

a

12

licues

a

u midi de Btle'

3

l O au nord-efl:

de Berne dans le Salgre u , c'efi-a-dire dans le pay•

des anciens Saliens.

Cecee ville ell remarquable par fon an tiquité, par

fes éd1fices , par Ca fo rce ,

&

par fa grandeur pour le

pays . O n y a trouvé

des m

édailles, <les infcriptions,

&

d'aucres monumens

9.ui

jufi ifiem qu'elle étoit déja

connue des Romaíns .

Elle

fue ruinée par les Huns,

les Goths , les VanJales, qui

ravagerent la Suiflc

tour-a-cour . L'églife collégiale de S. Urfe palle pour

avoir écé fondée par Berrltrade, mere de Cl1arlema–

gne. Les jéfuites Qnt dans cette villa une bello mai–

ron '

&

les cordeliers un rres-beau couvenc' done

ils louent une panie aux ambafladeurs de Francc.

So/eurt

devine une ville impériale fous

les empe–

reur d'Allema<Tne,

&

les ducs de Suabe en

furen~

ent'uite gouver.;'<:_urs . Daos le quatorzieme fi ccle , fes

habitam stallierent avec Berne

i

daos

le

fiecle fui–

vant, ils fe joignirent aux cancoos cnnrre le duc de

Bourgogne;

&

apres la guerre de

1481,

ils furent

re2us au nombre des cantons . Son "Ouvernement

civil ell 3-peu-pres le

m~me

qu'a Bernt!

&

a

Fri–

bourg, le pays érant divifé

en

baill ia5e , qui n'onc

a

la vériré dans leurs jurifdi

ions que des village>'

excepté Oleen, qoi e(l une perite ville.

Q,uant au govvernernent fpirituel ,

il

efl arrivé qu'

t!ll