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SOL

en

H3'!.

le

p~rti

catholique romain prit le defTus,

&

depUis lors

Sofe11re

& Ion cantou Cont demeurés at–

tachés

a

la rel1gion rolll{l,ine.

Longit¡

2í.

6. latit.

47 .

24:· .

(

D'éb

Id

'

Scbiffmg

1 o

)

, né a

Sofe11re,

a laillé une

hifloire <'crite en allemand de la guerre des Suilfes

contré Charles

le

1~;~,éraire

,

duc de Bour.,.ogne.

Cet ouvrag<! ell d'aurant plus pré¡:ieux que l¡>aureur

s'étoit trouvé lui-méme ·a prelque roures les batailles

&

aélions de guerre qu'il décrit. Le manulcrit a été

gardé julqu'a ce jo\'r au grelfe de Berne,

&

impri–

J}lé pour la nremiere fois dan> cette villc;: en

1743

,

r11-jol. ( D .

J ,

)

~OLEU!\E,

canto11 t/e,

(

Géou.

mod. )

canton de la

Suilfe,

&

l'onzieme en ordre.

ft

efl: borné au 'nord par

le canton de J3!lle,

ljU

midi

~

au levant par le can–

ton de Berne, ;\U couchant par ce meme canton

&

en partie par les terres de 1'\!'veque de Bale.

[l

s'~tend

le

Ion~

de

1'

Aare, en

partí~

dans la plaine

&

en parrie

aans

le mont Jura.

Il

en aUez grand

mai~ for~ étt~it;

dll rene, e•en un pays pa{jablemen't

fernle en groms, en plrurages

&

en bois . Tour ce

canron efl attac)lé

-3

la religion carholique-romaine.

On

1'~ parta~~

en douze ballliages,

&

les baillifs ne

iont pas obllgés d'aller rélider aans ceux qu'on no

m–

me

b(li/fíage¡

intérii!IJrs .

(D.

J.)

· ·

SOLFA~~.

LA , (

Géog. mot{.)

la

Solfora

des mo–

derne~ !

entre

N~

pies & PouzzQies, en le

Forum–

Vt~l&a¡l¡

des anc1ens, ou cette colline d'Italie que

Pline appelle

Leucog,ú cofles

a

c~ufe

de la blancheur

du rerroir .

Il

y avoit au

m~me

e11droit des fou rces

d 'eaux qu'il

nom~e,

/. XXXI. .

&- }.

~eucog.ú

lj'ontu,

&

~ont

on vantolt les

vercu~

po!l.r Ja guéri!on

de~

pla1es.

( D .

J.)

SOLFA'~A~A,

f.

f.

( ffifi. 11at.)

c'en ainli qu'on

nomme en 1tahen ur¡ er¡droir du royaume de Naples,

dans le voilinage <)¡e )'ouzwJe

1

qlli paroit brOier per–

p<'cuellement,

~

ou

1'

on trouve un g rsnd nombre

d'ouvertures qui donneiJt palfage a Jes vapeurs l'ul–

fure.ufcs &

.~

de la fumée que le feu [outerrein fait

forttr du fem de

1~

terre qul efl: au-deílous . Les pier–

res qui fonr autour de ces orífices ou ouvertures

font

d~!!S

UIJ

rr¡ouve~¡~ent p~rP.étllel,

&

lorfqu'on y

Jette

guelq~es

corps légers, 1ls fonr repoullés

~

dilf

o

u douze p1és de haureur; & l'on yoit dans cerrains

en~rqits

le fable bouillonner comme de l'eau qui ferpit

fur

l~

feu . Les pierres qui fe

tiren~

de cct e[pace de

t~rrem

fqnt tres-chaudes, friables, blanches & com–

me c

alc;ir¡ées; -pour peu qu'on y creufe

1

on rrouve

d.es

cend~es

.. On en tire auffi une tres-g rande quan:

tlt

~

de Vltnol bleu

&

d'alun ; la chaleur du cerrein

ép~rgne

les frais du bois pour

l'év~poration

de ces

f~ls,

on ne fa ir que laver dans de l'eau

les

pi

erre~

qui en font chargées , on mee cecee dilfolution dans

d es cl¡audieres de plomb que l'on place fur les ouver–

tures

d~

ce terrein, done la

c~aleur

efl: a!fez grande

pour fa1re bo11llhr la d11foluuon, apres quoi !'eau

ch~rgé~

de ces fels fe ¡net dans

de~

cuves de br>is

ou

ils fe crynallifenr; le débit de ce vitrio! & de cet

alun fait un revenu allez con!idérable,

·

Tour le terrein de la

So!{ata1·a

efl: creux , & réfon–

ne fm.¡s les pi<'s . Ayanr écé cqrr¡rne miné

p~r

les feux

fouterr~ins,

il

feroit dangereux d'y palfer

a

cheval,

paree qu'on feroit en danger d'y

~nfoncer.

Que!ques

perfonnes croienr que les feux qui font fous la

Sol–

fatara

co111muniqqenr

p~r-<leO'ous

rerre 'avec le mont

Véluve, qui en .en

a

quatre licues; & l'on prérend

que lor[que

Ce

volean elt tranquille, la fumée en

plus force dans .la

So!fata¡il,

& au concr:¡ire que lorf–

que le vol,an vomit des lla1]1mes

~

éprouve ele for–

tes éruptioqs, ce terreilJ en moins agité.

Cet endroit

~toir

déja

~onm¡

des anciens, qui l'ap–

pelloienr

Forum

Vulcani;

il

a été décrit en vers par

Pétron~

, Les [nodernes l'appellenr

Solfat11ra

ou

So/–

forlltll ,

foufriere; on croir que ce font le1 refles

d'une montagne qui

a

été Mtruite par

les

embrafe–

mens

foucerr~ins

,

&

qui a été

chang~e

en .une

plaine.

·

'

·

SOLFlER, v. n.

m Mt!fique ,

c'efl: prononcer les

fyllabes

de

la ga111me

ut,

rf,

mi,

&c. & enronner

en m!me te{IIs les

[ons

qui leur conviennent ;

&

e'en

t~n

exercice par

le~uel

on fait commencer cel!x gui

apprennent la muljqÜe, afin que !'idée de ces

diHe~

temes fyllabes s'unilfanc dans leur ¡;fprit

a

celle

des

intervalles qui s'y rapporcent,

ce~ fyllab~s

leur ai,

dene a fe rappeller ces intervalles '

.

ll y a diverfes manieres

defolfitr.

Plu!ieurs nations

~nt

gar<lé 1'ancienne

m~thode

des

fix

fyllabea de

SOL

l'Arérin. D'autres en onr encore retranché comme

les

Angloi~ ,

qui follienr fur

ces

quaere

fyll~bes

feu–

lement ,

tm

,

fo,

fil,

la .

Les

Fran~ois

au

onrraire

om ajouté fa fyflab e

/i,

·

pour rcnfermer fous des noms

dilférens tous les fept fons de l'oélave .

Les

inconvéniens de la méchode de

1'

Arétin font

cr>nlidé

rables; car faure d'avoir . rendu complerre la

gam.me

de .l'oélave , les fyllabes de cecee ga mme ne

ligm

lienr

n1

eles rouches fixes du clavier

ni de de–

grés du ton, ni meme des inrervalks exatlement dé–

rerminés:

la, fa

peut former un interva lle de rierce

majeure en defcendant, ou J e cierce mineure ert

monrant

, ou d'on fe

mi-ron encore en montant.

Voy.

GAMME,

MuANC.iS

. C'etl encore pis par la mérhode

des

An~lois:

ils

tro

uvenr a ch

aque inllant ditférens

intervalles qu'il$ ne peuve.nr exprimer que par le9

m~mes

fyllabes, & toures

les

quarrcs norrcnt rou–

jours les memes noms, qui devroienr érre ré[ervés

aux [eules oélaves.

La maniere

<le

filfier

établie en France par l'addi–

tion du

ji

en infiniment Cupérieure

a

roue cela; car

la· gamme le trouvanr

~omplette ,

les muances de–

viennenr inutiles,

6>

l'an~logie

des ot1avts en par–

faitement obfervée: mais

les Muficrens ont encore

glté cecee mérhode par la bifarre

imaginarían de

rendre les noms des notes roujours fixes & dérermi–

nés [ur les rouches du . clavier,

&

non pas (ur les

degrés du ton; ce qui cha rge inutilemem la mémoi–

re <!e tous

l~s

diefes ou bénwls de la cié; ce qui

óre au nom d es notes le rapporr nécelfarre avec les

imervalles qui leur font propres , & ce qui elface

en/in, aucanr qu'il

~lt

en eux, coutes )es traces de

J~

modulation ,

Ut

ou

r;

r)~ Ion~

point ou ne doivent point étre

~elle

o u telle rouche du clav1er, rnais rel ou rel

degn~

du ton; quant aux touchcs lixcs , c'elt par des lerrre5

de l'a lphaber ql!'elles doiven¡ s'expr; mer; la rouche

que vous appcllez

at,

je

l'appclle

C;

celle que vou'

app~!l~z

rf,

je

1'~

pell e

n.

Ce ne Iom pas

~es

lignes

que ¡'invente, ce font des lignes tour écablrs,

&

par–

Jefquels je

M~ermine tr~s-nerre~1eot 1~

for)damenta!e

d'un ton: ma1s ce ton une fo1s ljxé, - Jites-mor,

¡e

vous prie,

~

votre tour , con¡ment vous en :¡,ppellez;

la tOIJique que

j'~ppelle

ttt,

& la fecr>11de 110te que

j'appelle

rt,

&

la

médian~e

que j'appelle

mi ,

&c. car

c•en la le poinr elfenciel. Q u'on y réf!échtlfe bien

&

l'on rrouvera que ríen n'efl: m ins narnrel q ue ce que

les Muliciens

fr~n'iois

appellent

.folficr.

{ltl

nnturel.

Cerce prétendue natur<;: p'elt du·tllOIIIS

~OflllUe

chez;

nul auere peuple . (

.SJ

SOLI ,

or1

SOLOS,

tn

Ciliáe,

(

G;ou.

an&. )

cetre

vil!e qui prit enf11ite le non1 de

P~mpeiopolis ,

éroie

!ituée fur la c3re, entre les embouchures du

L!1111U~

!5r

du

Cydmm

P omponius Niela ,

l.

/ .

c. xiij.

l'ap–

pelle

Soloii,

& diequ'elle apparrenJit aux R h cliens,

res habitans

Con~

app<;llés

Solenft<,

p~r

Diogene

Laerce.

·

Soli

étoit la patrie

d~

Chrylippe, philof<>phe g!ec

de la

[eéle

des Sto'iciem, difciple de Cleanthe, Juc–

celfeur de

Z~non

,

Il

a

die de la vertu, que l'aélion

de la

na

ture la faifoit naftre par une efpece de con–

comirance,

&

que cecte mc!me

a

ion produi[oit par

contre conp la fpurce des vices. C'ell un beau prín–

cipe lur l'exi¡lence dq bien

!5r

du mal moral; Chry–

!ippe mourur 1gé de

73

ans dans la

143

olyml'ia~e.

Aratus poece grec éro•t auffi dé

Solos

en Crlic1e •

& vivoit dans la.

n6

olympiade,

276

ans a

van~

J.

C.

Il

a compofé deux poemes grecs qui tiennent entie–

rement

a

1' A

flronom ie, les

pbénomenes

&

lu

prQglll•

!liques,

fwpl•~.

Cicéron avoit fa ir du prem ier une

rraduélion en vers latins, done il nous rene une gran–

de par'cie, Grotius nous a donné une belle édition des

phénomenes d' Ararus en grec & en latín.

L¡1gd. Btf-

(av.

I 60:J.

in·4".

·

.

Crantor autre poete grec,

&

philofo phe de mérj,.

te, naquit pareillement

a

.Solqs

en Cilicie .

ll

quirta

fon pays nacal ou il .Stqir admiré, P.our fe rendre

a

Athenes,

&

y deve11ir <lifciple de

Xénoc;ra~e

avec

Polemon . Ce ·dernier aya11t [uccédé

a

Xénocrace dans

l'académie vers la

li11 de la 116 olympiade, eot la

g loire de voir

a

u nomgre de fes écoliers , le

me!

¡e

Cranror qui avoit

~té

aurrefois fon

~011dilciple .

Il

palla pour !'un

de~

piliers de la feéte

pl~tonique;

&

fi

vou~

voulez c011110lrre que! cas on en faifoic, vous

ñ'avez q_u'a.lire

~s

deux

ver~

d'florace,

epijl.

~. 1.1~

V· 3.

1

qu1 d1t:

011i

-