Table of Contents Table of Contents
Previous Page  282 / 824 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 282 / 824 Next Page
Page Background

SOL

Qt.1i 911itl

fit pulflmlln,

q11itl

jt¡flum,

t¡uitlllti/8,

quuiiiois,

.

·

..

Plenius ac tndJIIs Ch1;yjippo

&

C/'antore dtc1t.

Ce philofophe ht un livre de la confolation qui s'.efl:

perdu ,

&

qu'on efl:imoir beaucoup. On admire prm–

cipalement Ion traitédu

det~il,

dir Diogene de Laerce;

c'écoir-1~,

fans dome, le riere

de

l'ouvrage de notre

filicien . Nous

appre

non¡ de Plutarque, que ce philo–

fophe mit ce

liv.re

au jour pour .:onfoler Hippocles

qui avoit perdu fes enfans; Cicéron tira beaucoup de

chofes de ce rrairé qttand

il

com11of.1 un femblable

livre. Crnntor mourur d'hydropi!ie dans un Age fort

avancé,

&

laiffi1

a

fon ami Arcélilas tont Ion bien,

qui montoir

~

douze talens, enviren cinquante-trois

mil le livres de notre monn oie.

Entln, Cléarque difciple d'Ariflote,

&

célebre pé–

ripareticien , étoit de

Solos

en Cilicic. De plufieurs

O\!Vrages qu' il compofa, il ne relle qu'un fragment

de fon rraité fur

Ir (ommeil .

C'efl: de fon

art d'ai–

lllltr ,

qu'Arhénée a pris ce qu'il die,

l.

XIII.

des hon–

neurs que Gygés roi de_ Lydie, tlr

a

u e courrifane

donr il écoir amoureux,

( Le chevalier

DE

J

..A

'11·

eOVRT.)

SoL!' ou

Solrm'

OLI

Soler' m Cypre'

(

a;og. anc.)

ville de l'lle de Cypre, fur la célte fcprentrionale;

Srrabon qui en fa it deux athéniens, Apamas

&

Pha·

lerus, les fondateurs, la place aupres de

b

vil

le

d'Arfinoé. Elle avoit

aupar~vant

le nom d'

Ep;u,

quoiqu'~

proorement parler, Epéa

für

une aurre vil!e

M

ríe par D émophoon, lils de Thé(ée, pres de la

:riviere de Clarius dans un quartier rabotcux

&

in–

ferrile .

Philocyprus qu'Hipparque appelle

C-¡'1'4/IOI',

en

~toit

le roi, lorf'qu<' Soloo

y

arriva . Ce fage philnfo–

pke, la voyant

G

rml firu ée, conl'eilla

a

u roi de trunf–

porrer fa cour en une forr belle plaine qui étoit au–

deffous, d'y batir une plus grande

&

plus belle vil!e,

&" d'en accom agner la fl:ruébre de plus de jufl:e(fe

&

d'ornemenr .

Le projer de Solon fut exécuré avec beau coup

d'exaélirude;

&

des qu'on fut en état d'en jettet· les

fondemens, apres :woir fait les préparatifs néceffai·

r es, il !e chat·gea du foin de la pcu pler. Sa préfence

y

attira be.tucoup de monde, de rorce qu'elle ne fue

pas plut8t barie, qu'on la vir prefque remplie

J'ha–

bitans. Philocypnts de fon c8té ne m1nqua pas de

reconn;>i(fmce·.

ll

voulut qu'on appellat la

ville So–

/olz' Soli!

Oll

Solos.

ponr conferver dans

ron pays

la mém01re de ce grand homme

&

de fes bienfaits .

Ce

prin~e

13ifla un fils,

~ppellé.Ariflocyprtu,

qu i lui

fu ccéda

a

b

couronne, bten qu'tl ne vl!cOt pas lona.

retm apres lui ; car il fu t rué dans un combar

cont~e

les l'erfes, du

t~ms

du roí D srius .

·

La ville de

Solí

fut au•li

~•lié.rée

par les Pcrfes

trois cens lix ans avant

la

flliffa~ce

du Sauveur

d~

monde,

&

rint plus long-tem

qu'aucune ville de

Cypre: mais elle fue enfin prife au dnquieme mois

apre qu'on en eOr. fappé les murailles par les

fonde~

mens.

Cene ville avoit un port, un temple de Vénus

&

d'Ifis,

&

une riviere nommée apparemment

Clnri11s ;

M inerve

y

étoit auffi

adoré~

,

&

res

pr~tres

fe nom–

motenr

hypeccaq(hii.

Ourre les rois que j'ai nommés,

Arhénée fait

m~ntioo

d'Eunofl:us, que SoIon cékbra

plus qu'Jucun aucre dans fes ver-$ .

, Cene ville n'eíl

a

prélent qu'un villa¡re appellé

So–

'"',

ti

rué au c6té feprenrriona l ele

l'lle, entre les

caps de Cormachiti

&

d'Aiexandrette,

a

fept lieuos

de Baffo.

Str~ bon

place au-deffus de

Soli

l'ancienne

vil!e de

Lim;11ia ,

&

au-de(fous

le cap de Crom–

myon, ou de Cormachiti. (

L~

chevalier

DE

].AV·

COVRT . )

l

SOLI Clt fUM,

(G;o,r. anc. )

lieu d'AIIemaane

done parle Ammien Marcellin,

l. XXVII.

c. x .

C'en:

felon Herold,

So/mi ; (elon

Lazius,

Brettm¡

&

felon

Cl uvier,

Sultz.

SOL!COQUE ,

voyez

Sq¡¡ rLLE.

SOLIDAI!tE, (

J uriflrud. ) (e

dit de ce qui em-

'

porte une obligarion de payer la ror-alité d'une dette

C?m.mune

a

plufieurs perlonnes;

l'obli~ation

efi

fl·

lrdMrre,

quand chacun des obligés peut erre conrraint

P.our le tour .

11

en efl: de

m~

me d'un caurionnement

jolidaire,

c'efl::-3-dire, lorfque l'on a

fl:ipul~

que

ch~·c une des caurrons Cera tenue pour le tour .

Voyezcr–

¡!Prils

SoLIDtTÉ .

(A )

. SOLlDAlREME!

T,

adv.

(Grmnm.

&

Juri{pruá. )

SOL

líg nilie le droit que l'on a de contraindre ch.tcun ele

plufieurs co-obligés

a

acquitter feu l pour le

t

lit une

dette commune, (auf ron recours conrre re

e

-obli–

gc!s pour leur part

&

portien .

Voyez ci-apres

Sou–

DITÉ.

( A )

SOLIDARITÉ ,

f.

f.

(Commerce. )

c'eíl la qualité

d'une obligarion ou plulieurs débtreurs s'en •ageut

a

payer une. fomme qu' ils empruntenr ou qu'ils doi–

vent;

~n

lorce que la derre 'total e foi't extgible con–

rre

ch~cun

d'eux , fans que celui au profit duq\}el

l'obligarion eíl faite, foit obligé de dtfcmcr les au–

tres,

&

l'un plut8t que l'aun·e

Difli~mzaire

du Com–

mera. ( D.

J.

)

SOUOE,

f.

m.

en

Géométri~,

efl: une portien d'é–

te~due

qui a les rrois dimen!ions, · c'eíl-a-dire, lon–

gueur, largeur,

&

profondeur.

Voyez

DmENS!ON.

Amfi, comme tous les corps ont les rrois dimen•

fions,

fllide

&

co¡·ps

fonc fouvent l!mployé¡ comme

fynonym~~.

Voyez

CoRPS.

.

Un

(otrd6

efl: terminé ou compris par un ou plu–

lieurs plans ou (urfaces , comme une furface efl ter–

minée par une ou plulieurs lignes.

Voyez

SuRFAC&

&

LrGNE.

Les

fllides

réguliers font ceux qui fonr

terminés

par

des furfaces régulieres

&

égales.

Sous cette clalre fonr compris le tétrahedre, l'he–

xahedre

e

u

e

ube, l'oélahedre, le dodécahedre,

&

l'icofahedre.

Vo~ez

ces mots ,

&

RÉGUL!ER,

&c.

Les

(olides

irrégulieres font cous ceux auxquels on

ne peut pas '\f'pliquer la déliuition des

(olides

r~gu­

li~rs.

Tels lonr le cylindre, le c6ne,

1~

pnline, la

pyramide, le paraléllépipede,

&c. Voycz

CYLIHDRE,

CóNE,

&c.

La cubature d'un

fitide

efi la mefure dé l'efpace

qui eíl renfermé par ce

(otide. Voyez

CuJJA r uR E

&

Souorré.

Un anglefltide _eíl compo(é de trois angles plans,

ou dal'antage, qu• fe reocontrenr en un poinr .

Voy.

ANGL&; ou aurrement, un angle

fllide

comme

11,

(

Plancbe géom.

{ig,.

30. )

efl: l'inclinaifon de plus de

deux lignes,

A B ,

Be,

8 F,

qui re rencontreut a

u

m~me

poiot

8 ,

&' qui fom daos des plans différens.

Ainfi les angles

fllidu,

poor

~tre

égaux,

doiv~ot

erre COntenus fOUS

Ufl

nombre égal de plans égaux ,

de plans dilpofés de la ml!me maniere .

La fomme de tous les angles plans qui compofent

un ang!e

fllide ,

e(l toujours momdre que 360°. au–

rrement ils coullitueroienr le plan d'un ccrcle

&

non

pas un

fllide . Voyez

A

N

e;

LE.

Figures .fotidu fimblabln , "oyez

SEMBLABLE.

Btijlio1I (olide, voyez

BASTJON.

Lim folide,

v~yez

LJEu .

Les nombres

íolides ,

fonr ceux qui naillenr de la

mulriplication a'un nombre plan par un aurre nom–

bre quekonque.

Aiuú

rS

efl: un nombre

(olide,

formé du nombre

plan

6,

mulriplié par 3, ou de

9

mulriplié par

2..

17oy~z

'oMBRE .

Chambrrs. (E)

SoLIDE HYP.I!RBOL!QJTE AI Gu , eíl un

(olidr

formé

par la

révolution de l'arc

A

M,

fi,f.

2.0.

fifl. con.

d'une hyperbole équilatere aurour ae ron a(ymptote.

P,n cene révolucion, il fe forme une

e(

pece ele fu–

feau infiniment long,

&

cependant Torricelli qui lui

a donné ce nom , · a démontré évidemmenr qu'il efl:

égal

a

un

jolid~

ou corps llni. (

0 )

.

SoLIDE, ad¡.

(

Alg.)

probleme

fliide

efl: un pro-:

bleme ou l'équarioo monte au troifieme degré; on

l'appelle

probleme .folide,

paree que l'inconnue y efl:

élevée

ii

la rroilieme

puifftV~ce,

laquelle repréfeute

un produir de rrois dimenli ns .

Voy.

DIMRNS!ONS .

(O)

SoLIDE, adj.

m Phyji'{llt (e

dit d'un corps done

les petires parries fonr unies en(emble, de furre qu'uoe

fo rce d'un certain degré ne les divife

&

ne les fépare

pas les unes des autres.

Voyez

OLIDirt.

Oh nomme ces corps

jolidn,

par oppofition a fluí,

des.

Voyez

FLUIDE, FLUIDITÉ,

&c.

Cepend~nt

on peut dire dans un autre fens , que

rous les corps fom

.folides,

en enrendant la folidité

de l'impénérrabil ité. Les corps

.folides

ou impénérra–

bles qui fonr l'objer de la Phyfique, font difl:ingués

par la des corps fimplemenc étendus, ou conliáérés

avec leurs dimenfions ,

&

qui font l'objer de la Géo.–

mérrie .

Voyez

Co~

PS •

SoLIDE,

m Anatomii,

fignilie les parties du corps

contmu.:s

&

contenanres, ainfi appellées par oppoli–

rion aux lluides

&

aux parties contenues do corps .

'Voyez

CoRPS, PAI\TIE

&

Fi.umE •

Les

folides

font les os, les cartilages, les liga-

111CI1$