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"

SO L

pa

ne. Pline, /.

111

e

j.

1J

compt~

3U

nombr~

de

cefie qui feplroicnr l'[(pJgne urr;¡gonooife de

h

Bé–

tiqu~,

&

de

la L ulitlnl .

lfi..Jor ,

lio.

XJr'.

or·i_r.

c. -ziij.

qui en

(31

h

plus luute mo,,

nc de l'Ef–

p:¡g:~c,

l'appelle

Sci:Jriur

motu.

'efi aujourd'hui

1~

Ion 1"

p

r¡; 1lllrdoum ,

irrrr

tk

los Vrrtimtrr.

¡D.

J.)

SO LO

,

l.

m.

( Gj•trm6,1l.

•i•••,

efP.ece de p3lec

:tve.:

.le<Juel le.; ancien

'

~er~o1enc;

oe

diffi'roic

du d1ti¡ue plr fa fi;ure fphénque . Poner,

orcb.rol.

.

rr¿c.

tom.

l .

p.

+H·

~OLSO,'

,

(CEo¡. moá.)

vil!

e

d'Efpn~ne,

dans la

zrllogne.

a

deux hene>

a

u nord de Cardona. pr

du Cardonero, fur une hauceur. Elle

a

un

é'·~ché

fnlfragant

de

Tarragone, fondé par Philippe

n.

avec

duca

de re,·enus. Les uns veulenc que cette

ville fo1r l':.ncienne

ere(fus,

&

d'aurres l'ancienoe

C aléa.

Úm$,·

19. 14.

lari:.

41. ;2.

(D.

J. )

OLS riCE, f. m.

mAjlronomi~,

ellle tems ou le

foleil efi ..Jans un des pomrs folfli tiaux , c'efl-a-<llre ,

ou il eJl

a

la plus grande difiance de l'équnreur, qui

ell d'environ

~3 de~s

--i-;

on l'appelle ainfi

qulji

J

fole

(lanu ,

paree que le loleil quand il efi proci1e du

fi!/ltce,

par le ..Jurant quelques jours avoir 3-peu–

pr~s

la

m~me

hauceur méridienne;

• que les jours

avJnr

&

apres

lefoljlice,

tone fen fi blemem de la

m~fl1e g randl!ur, comme

G

le folt>il refloic

(jltlrtr )

dans

l e

m~me

parallele

a

l'équaceur . Cela viene de ce que

la porrion de l'éclipti<JUe que

le

fo!eil décri t alors

p enclant que!ques jours ' en prefque para llele

a

l'é–

q uareur . C'ell de quoi on fe convaincra facilement

en

jete~

m

les yeu

x

(ur un g lobe .

Il

y

a

d_eux

./oljlicu

chaque année, le

.foljlice

d'éc~

&

leftjl_'llce

d'h1ver .

Le

¡oljlice

d'écé arr ive quand le foleil efi

dam

le

tropiquc

~u

cancer, ce qui tomhe a

u

u

J uin , auquel

t ems les ymrs fonr les plus lonas de l'année .

L e .fo!ftice

d'hiver arri ve

quan~

le fo! eil enrre dans

le premier degré du capricorne , ce qui arrÍ\'e vers

le

2.1

de Déceml>re, quand

il commeace

i\

revenir

vers nous,

&

que les ¡ours font les plus coun s .

Ceci doit

~ere

enrendu (eulcmenr pour norre hé–

m ifphcre fepcc¡urionnl, cnr pour l'ht mifphere méri–

dional , l'enrrée du Co!eil dlns le CApricorne ;,,it le

folf/h·e

d'été ,

&

Con encr6c

d~ns

le cw cer f;tit

lejol–

fl lu

d'hiver .

L es points des

foljlicu

font les poirts de i'éclipti–

que vers lefquels le l'olcil monee ou defceod en

'é–

Joi¡;nanr de l'équareur , Mais au-delii defquels il nc va

p omr.

f/oy ez

Ec

~J PTIQJJ 6.

,

~

Le premier p0111r qui efl: d,tns le

commenc~ment

du premier degré du cancer efi appc!lé le

point d'été

& :

J:aucre qui eft daos le commencement du premier

poinr du capricorne, le

point d'biver .

Les poinrs des

foljli,·u

fon t diametra lemenc oppofé

l'ún

a

l'aurrc.

Col'ure des

.fo!flicu,

efl

celui qu i plfie par

les

points des

.fo(flicu.

fi'oycz

Co tuRz.

Les poinr des

jolj/ices

rerrog rndent ninfi que les

p oinr des équihoxes .. Car les poims eles

joljlicu

fonu

toujours

a

90

degrés des poims des équareurs .

f/oy.

PRÉC!:~SJON.

(

o )

SOLTA , (

Géogr , moti. )

!le du golphe de Venife

fur la có rc de la úahnar•e , emrc la vi!le de ...,raa

&

l' ile

de Lézina, p1•es

de

r·•brro, Cen e ile étoi r nom–

mée pa•· les anciens,

.0/ynta,

Soloentia

&

Bolmtio .

E!le appartiem ;\ préfe1Ít aux Véniriens ,

&

on lui

donne rrence mili

es

de rour, maís elle efl prcfque

deferte

a

caufe de

fa

Jlériliré .

( D. '] .

)

-

OLTA

~·• AL-~0111'A t

1

,

( Hijl. drs

A rabcr . )

p remiere digniré cl¡ez les Arabes. Les hill:oricns o•·ien–

raux nous' apprcnnenc que Nbhmud Gazni ,

fils de

Sabelnekin, fue le prcmier

a

qui

1

halef, lils

d'

hmed

gouvc¡rneur du SégHlan , dorina ce tirre. Ce

fllt

alors

qu'on le fubllirua au riere

d'fmir,

qui jufques-la avoít

éré confiammeoc en ufage .

_ Le

'!'O~

de

.foltnll

efl: commun

i\

la langue chalda'i–

que, lyriaque

&

arabe,

&

fignilic

,·oi ,

pri11ct,

fli–

gfzetlr,

cmpcrctp·.

Les princes des Dynaflies,

<JUÍ

om

p rocédé ce!

le

des

G~znévides ,

ce•mme des Thnhé–

l'Íen , des

Sotlorien~ ,

des Sanunides , des D eyla mi–

tes , ne ponoient que:>

le tirrc

d'émit;

mais les Gaz–

neville>, le

lbowaralmiens, le

Sd.,iucides ,

&

les

princ·c mahomét3J1S qui fonr venus "deJ>UÍS, onc gé–

néralemenr porté le tirre de

.faltan

oujilftn11 .

ujour–

d'hui encare c'efl celuí que prcnnenr plulieurs prin–

ces mahomérnns d'Afie

&

..!'Afrique ; aulli bien que le

i(~nd-feigneu

¡

f/oy~:¡;

uUAN.

( D .

:J. )

·

SOL

O LTH

Ul,

r

c ;.;_r.

,

,f

)

peri

ile de Dln -

m1rcl... au mtli<'U du • o•l, ·

~~

Juurcur ..J

''ill

s de

opoenlut;u .

·

d

\1

lmo<'.

L

EDEL ,

G"

'.!· "'

:J.

'd

~-d·r

ll

-:.tl–

¡¡~,w

oln/;

p

nre

''ill•

el'

\11 ·

m

n~ .

tltn

IJ

" '"'lle

m~rcbe

el • BrJnd

•bour~t,

t\tr

iJ

rw~r

J•J

e.

n

préreod qut>

hnl

m guc

tic hAur

c~tr<"

vrllc ..Je

rui–

nes d'un anct n líeu qu'on npp

ll01

H~líopo.'ts .

&

qu'il

fit ab

rt~

ftJIUC

du •

1

t(

q

'U:l )"

J..JU

IC .

l.An

.

:9.

n.

1

-

.

o.

(D.

J

)

S

L •

BLLI

rt,

t.

f. (

Gr01m.

,.,

Jurij¡trud.

)

cft

In puifflnce ou quelqu'un t:ll ..Je

PJY'"

'

acqmrrcr

ce

qu'il doir, c'ell- -rhre, lodiJu' ll

a .tf!i•z dc

b1 n pour

le faire .

f~o~r.; 'oLV~Btr:í$' !~O

I'A

ILIH . (

-i)

O L

.ÚJ

L E., adj.

1

]uri

pru.l.)

jDh•.-nJ#.

el

celui qui ctl en érnr ..Je pay r , qu1

.1

..Jc quo1 r._lpon–

dre ..!'une dome.

n

~r..J1~11

{oh·1

'>lf

etl cclui qu1

.1

de quoi ré ondre

de -

mcublt'~

latll

<,

.1

ft

g

r..Jt!. Ce

rerme

en

oppofé

e luí

d'injoh·01M~ .

I 'Dj•r:.

OL\'A–

BJLITÉ.

( A)

O LUBLE, adj. (

Gram.)

qui peur li: réfo•1<lre.

La

quefiion que vous me propo!i..-z

ctl

..Jitli il•; rn i

je la c rois

.fo!ublr.

·o LURLE, adj. (

Gr•m.)

qui pcur

Ji

dirfouclre,

Cee–

re

fubtt nce

etl .fo/uble

dnns l'eJu; cerrc aucrc

ne

l'efl

que daos l'cfprir-d<•-vin.

SOLfi'E

~E

QPPlnUM ,

( G6ot..une.

J

ville du

nrique, Plme,

l.

/1/ .

c. .vnv.

IJ

lurn mme

Fla–

v ium ,

ce qui fait votr qu'ellc l!toir colonic romnme.

Grurer rappon e une ancicnnl.' io!cription rrouvée ,

Hermanfl~d,

&

fur !aquel! e o n lit ce mor,,

PI.

o/–

va.

O n croir que c'cll :\ préf'enr

olledr ..!Jn

lu

'J–

rinrhie . J'ai vu, die Orrclius,

T IJif.

entre

.

\\ cit

&

C!ngenfurt , deux petires vil les de la

l rinrhie ,

ti–

ruées dans l'éccndue

..le

l'ancit>n

l

urique, une cam–

pagne (j>ncieufe , cou ere

de rum.:s ,

&

u

u

1'

on

rrouvc d'anciens fragmens de marbre, des médall les

&

d'aucres monumens d'antiqu•ré. L e

h·tbu·ans du

pays appellenr ce licu

Soh:eltlt,

commc qu1

Ji

roa

le

IJamp

d~

101.

e p ourroir

~ere

la

ville

olv11,

done

fJit menrion

la

uorice des

·~nité>

•le 1 cmpire.

Edouard Brown , dans fun

~·oyt~gt ti~

I'ÍtJme,

p.

1

.¡ .

cfi de ce fe ncimen r.

·

L es

l

omains y envoyerenr amr fois une colonie

fous

Le •

nom de

colonia Solvenfir.

On croir que

ol–

vel!{e - oppid11m

ell aujounl' hur

Soljeld

ou

gf :Jeltl,

bourgade de la ba(fe ÚJrinrhie , entre S.

'Wc1t

&

Clagenfurr .

( D.

] .

)

SOLUS,

¡Gtiog.

111/&.)

ville de Sicile, felon Pline ,

L. /11.

c.

wij.

Les hnbitans de ce lieu font appellés

Soltmtini

par Cict>ron ,

&

la ville fe nomme cncorc

Soluneo

ott

So/01/to

.

olus efl encore le nom ..!' un

promonroirc de

la

L ybie, lur

la córc

d~

la mer

Arlancique, felon les périples d'Hannon

&

de

cy–

lnx .

11

y

avoir

a

u fommet de ce promouroirc cout

couvert d'arbres un temple d<!dié

il

la Vengcance

&

a

Neptdne .

(D.! ·

)

SO LVTION,

.

(.

m

M1ehématique,

afi lu r.!pou–

fc

:1

uue quefiion , ou la réfolu tJon de qnelquc pro–

blcmc propof<!.

fi'oy tz

R ts o t UT J ON, P lt O DLt!: –

ME ,

&c.

So tUT!<DN,

f.

f,

m

Phyjiq11c,

efi In rl!du

ion ..!'un

cor ps l'olide

&

ferme

il

u

u

~rae

fluide, par le

moy~n

de quclque mennruc .

fi'oyrz

MENST

R

u~

.

O n confond quelquefois In

.fol11tio11

nvcc ce que

nous' appello ns amrernenr

di.JJoltuion ;

cependam

ce

n'~fl

pas la

m~me

chofe , du - mou1S

i

rous

~gards .

f'oyez

ÜISSOLUTION.

Sult~eioll d~

coutillUité fe dir de l'érat d' un

corp~

d nt les parries ne fon t plus continues,

&

fom f<'–

parées les unes des aurres; par cxemple,

li

011

bit

un crou au milieu d'une cable , on di e nlors qu'll

y

a

Jollltion

de continuité dans les parties do: ccrrc ra–

bie.

1

O)

OLU TION

D5

CONTI 'UITÉ efl un

terme done fe

fer vcnr les Chirurgiens , pour ex¡Jrimcr un dérnn"e–

mcnt qui arrive daos les parcie

du corps , par le–

que! leur

coh~fion

uarurelle efl décruite, comme pnr

une blerfure ou aurre cauft>.

fi'oyez

Co TI 'ULT!,

La

.foiutioll de ,·omimiÍt¿

efl: une di v1fion , <lélunion

Qu féparation des partíes contitwes,

c'ell-~-dire

des

parries

[o

lides du corps . On luí donne un nom

par~

riculier, fuivant la narure de la parrie , la di!Férence

de

la caufe ou la maniere de l'applicacion , comme

plaie, ruprure , frnélure, piquure, ouvcrrure, con–

cufion, ulcere, corrolion, Jilacératton, e>foilarion,

carie,

&g.

fi'oyn

BtESSUit E·, R uPTtJRE,

f RACTU–

II.E ,

&c.

(Y)