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SOL
o t l!Tl'Oif,
(
Cbimi~.
)
la
fol11tion
des corps en
g~
n~r~l
ell
<JtJ
radicale ou fuperlicielle .
·oos diíons
q u'elle ell rad1Clle lorfque la compofilion du corps
d•fl,us en cncieremcnr
d~rroire,
&
qu'il en par con–
féquenr Mcompo fé <hns fes élémens,
&
en parries ro–
ralcmcnr d•ITimilaíres .
t
ous difons au conrraire qu'
elle ell fuperficidlc , lorfque les
mol~cules
qui com–
p n ent ce cor pi fonr fimplemenr
féparée~.
&
que ce
corp~
en conJeqoemmenr divifé en parties limilaires
&
m'!•-lines.
ous avons d.lférenres obfervarions
a
faire fur la
fo111tirm,
les corps
a
ddfoudre,
le~
mennrucs ou les
(j,lfr,lvan ,
&
les
diff~rens
moyens done on fe !ere
pour le' diflolunom; rous les corps folides, les aggré–
gats, les mixces,
les
compof~s
&
les
décompoTés,
quelques liqUiclcs
&
demi-liquides, par exemple, les
h uilcs ,
les
baumc~
liquides narurels,
&c.
fonr des
corps que l'on d1flouc.
On
divife les mennrues ea aé–
néral , en a<Jueux , fahns acides, (alias alkalis fixes"
&
volarils, inflammablcs, fpirirueux
&
huilcux,
&
en
mixres, pu
excm;>le, en aqueux.inflammables, aci–
des-inflammahles, falés-inflammables
&
falés-aqueux.
Quclques.uns joignenr
ii
ces mennrucs généraux un
menltrue univerfel ; cependanr on doir le merrre,
~om":le
j'cn
ai avení ci-devant, au nombre des
~ues
amagma~res
.
Les mennrucs aqueux , tels, que fonr l'eau limpie
de funrainc
&
de riviere ,
l'e~u
de pluie
&
la rofée,
le
caux
pure~
dinillées,
&
d•fférens phlegme•, dif–
folvcnr les fels , fur-rour , les mucilages, les
~élées
&
les concrénons gommeules . Les menfl rues fa lins
acidt s, plr cxemple, !'huile
&
l' efprir de virriol,
l'efprir
de
fel, de nitre, de vinaigre, de fuere, de
m iel , le vinaigre limpie
&
dillillé,
&c.
fonr propres
a
dl(foudre les corps rcrreux, pierreux, méralliques
&
demi-méralliques; les falins alkalis
a
u contra
~re,
c ommc le fel de rarrre, les cendres gravelées, le ni–
t re lixé, l'alkahen de Glaubert, l'huíle de raru·e par
défaill~nce,
l'efprir :rqueux
de
fel ammoniac,
&c.
peu–
venr di!foudre les cor s fulphureux,
huileu~,
onc–
tueux , gras ,
&c.
&
eolio les
inriammabl~s
fpiri rueux ,
comme l'efprit·de-vi n le mieux reélific!,
&
les aurres
efprirs
d~,:
cette nacure brife nr les [oufres minéraux,
n éa nmoins un peu conrrainrs par les alkalis falins, de
m~me
que les concrers bitnmineux, camphrés
&
ré–
lineux, les hui!es érhérées ,
&c.
&
chargenr leurs
pores des n¡olécules diviCées de ces corps. Pour ce
qui
en
des mixres
&
des mennrues compofés, cels
• que le vi11, l'eJ'pm-de-vin alkallfé, la liq ueur aqueufe
&
vincule de la rcrre
fol i~e
de rarrre , l'efprit vineux
d e fcl ammoniac,
&c.
il en facile ele connolrre
&
de
dérermincr la faculté qu'ils une de di!foudre par celle
d e leurs limpies mennrues,
&
par la raifon fin uu-
liere de leur mixrion
&
de leur compofirion.
"
Les moyens done on fe
ferr avanr la di!folurion ,
ou pcndanr qu'ell!: fe fa ir, fe réduifenr
a
la rrirura–
t ion ,
~
la commiuioo, 3 la dilfeaion,
a
la fu/ion,
1~
digclliou
1
la co:lion.
1
la dinilla¡ion
1
la cohoba–
ttOn,
&>.
On doir rapporter l'exrraélion
a
la
/olatio•¡
1
com–
me en éranr une efpece la
pl~s
uli¡ée.
tn
eflt:r on en
fait ufage tomes les fois qu'i l en quenioñ de dilfou–
d re telle nu
rell~
fubnance aélive daos les corps com- -
pofés,
&
de la léparer des aurres
p~rties ,
On prépare
par le moyen de la
folution
&
de l'exrraélion non–
feul ement
différ~nres reinture~,
les ellences, les éli–
xirs, les baumes
liquid~s,
les ir¡fufions, les exrrairs ,
les mucilages
&
les g,dées; mais forr fouvenr on fair
palfer ces corps par la difl ul\uion pour les faire en–
fui:e palfer par des précipiraríons, des calcinations ,
&
d'aurres opérarions. BoerhJave ,
Chimi~ .
( D .
J. )
SotuTJ O~ ,
(
Jurifirud. )
lignifie quelquefois
p•ye–
mmt,
quelquefo1s
11
fe prencf pour
décijio11 ,
comme
quand on dit la
.foiution
d'une quef'rion; quelquefois
enfin
il
lignilie
cejfatioiJ
de quelque chofe, comme
dans les proces-verbJUX des chirurgiens, lorfq u'en
parlant cl'unc plaie ils difenc qu'il
y
a
.folution
de con–
tinuité, pour exprimar c¡ue les chairs Conr
ouverre~
&
féparées .
(A)
SOLWAY,
(G¿ogr . rnod. )
en latín
/tan.e ,
/l!.flu•–
rium,
golfe de la grancle Bretagne, fur la c6re occi–
d enrale de l'Eco(fe, vers les confins de
1'
Angleterre .
Ce golfe en forr couverr de
b~f!C~
de
Cable ,
&
ferr
d e fépararion entre la grande
ijrem~ne
&
!'Eco(fe.
Sur la poinré de terre q\lt ella l'•lfue du golfe, on
voir une perire place nommée
Bulneffi;
ce n•en au–
jourd'hui qu'un
villa~e;
autrefois c'érnit une ville que
les Romains appello1ent
Blatum-Bulgjum,
peur-~rre
S
O M
2
9
do mor
~aolois
hukh,
qui fignifie
flparation,
paree
qu'~lors
ce lieu éroir la rete d'une mnralllt: que les
Ro~ains
eleverenr le long du rivage , ju(que pre de
Carl•lre;
lorfque la mer en balfe, on en voir encore
qoelque1 ruines.
11
y avoir au!Ti daos cer endroir un
pon qoe la mer a infenfiblemenr comblé par- le fable
qu'elle
y
a
jerré .
(D.
J )
SOLY~\1 E
,
LE5 ,
Solymi,
.<
Géo_g. anc. )
neuples de
J'Afie mmeure .d1ns la L yc•e , lelon Hérodore, qui
veur que les M1hens ayenr
éré
aurrefoi
appellés
So–
lymi;
mais Srrabon place les
Solymu
daos la Pifidie _
j).,
fon cems on voyoir cncore
pr~
de Termefle
dans la vallée de Bellérophon qui avoir dompré les
Solymu,
le rombeau de fo n lil• Ifand re, rué dans le
combar . Pline,
l.
f/
c. xxx.
dir qu' Era rollhene comp–
roir les
Solymu
au nombre des peuples de
1'
Afie qui
fe rrouvoienr éreinrs.
ll
y
avoir uoe colline
de
1'
Afie
mineure dans la Pilidie , au-deflus du promoncoire
Te rmeffien, qui porroir le nom de So lyme,
So/y11mr
coi/Íf .
Héfychius nomme aulli
Solymi
des peupfcs de
la
t'yrhie.
( D .
J.)
SOM CHE. ,
v~yez
A VMA CHE
&
A •MATRE.
OM
CO, (
Géog. mod
)
peme vil le ou plurílr
bourg d' Jralie, 1ür les
{ron
rieres du M ilauez
&
du
Ber¡:-amafque, au dioce(e de Milan. Ce bourg
a
donné
l'ongine
&
le nom
a
la congréga rion des clercs régu–
lias ·qu'on 2ppelle
(omafl¡tJu.
Certe cong régarion
commenc.;a en
J
~28 ,
6l
fes clercs furenr mis en
r
~61>
a11 nombre des clercs rel igieux fous la rl!gle de
-
Aug-ollin. lis fl euriflenr en [ralie .
1
D .
J.)
SOMASQUE, f. m. (
Gram.
&
Hij/. ecc!if )
reli–
gieux de la congrégarion de
S.
Mayeul; ils (onr fous
la regle de S. Aog unin . lis onr ér<! appellés
fomafi¡uu
du lieu de leur cbel: q•ordre
Somifqut,
vi!le liruée en–
tre Milan
&
Ber_game.
OMBRE , ad¡. (
Gram.)
qui n·en pa s
a
(fez
~clairé
de la Jumiere d u jour ,
&
ou l'on a peine
ii
d1fcerner
les objers. On dir un lieu
.fombre,
un rems
(ombre;
&
au fi-*uré, une humeur
fombr~.
uo
hommefombre ,
un
a
ir
.lqmbre .
SONIBRER sous
VOILES , (
Marin~ . )
on fe fert
ele
cen e expreffion , Jorlqu'un vaifleau éranr fous voiles ,
en renverfé par quelque grand coup de venr , qui le
fa ir périr
&
couler bas.
SOMBR ERAS,
lu!
DE ,
rGéog. mod. )
lle d'Afri–
que, au nombre de rrois, (ur la c8re de Guinée, a
u
fud de la baie de Sre Anne;
~!les
produifenr du vin,
de ·l'nuile , du coron , du bois rouge pour la relnrure,
&
des
carrne~
tle fuere .
{ D .
:J.)
SOMBRÉ RO
1LE DE,
(Gtog. mod)
perite tle
qu'o n range au nombre des V•erge
a
l'orienr de S_
J ea n de P orrorico . Cerre lle, quoique fous la domi–
narion des Efpagnols, n•en fréquemée que par des pé–
cheurs; elle en ronde, piare fur fes bords ,
&
rele–
vée dans fon rr¡ilieu par une monragne ronde; la rof–
femblance qu'elle a avec un chapeau donr les bord9
lonr q barrus lui a fa ir donner le nom de
Sombréro,
qui en efpa¡rnnl fignilie
cbapeau
.
SOMBRIÉRO,
LE
MONT, (
Géog. mod. )
monragne
d'
Afriqu~
daos la bJlle Erhiople,
a
u pays de Beng ue–
la ,
&
au couchanr de la baje de ce nom . Elle eft
place,
&
nommée par cerre raifon
Kl•p-mnts
par les
Hollandois, paree qu'a la
vo ir
de Join, elle imite en
figure un bonner
de
pr~
rre a rroi¡ ang'les .
( D .
J.)
SOME ,
(,
f. (
Mar.ine
cbi11oi.fe. )
vailfeau clonr les
C:hinoiS fe fer venr pour navtguer fur mer,
&
qu'ils
oomment
tchoam .
Les Portugais ont appellé ces for–
res de vatlfeaux
(o,,.,,
fans qu'or¡ fa che la raiCon de
cene dénomina ttqn ,
·
Les
fomn
(
car nous
avons
francifé le mor portu–
>~ais )
ne peuvent poinr
Ce
comparer
~
nos vaifleaUll:
~uropéens,
ni pour
1'
drt de leur
connru~ion ,
ni pour
leur g randeur
pu ifqu'ils ne porrent
~uere
au-delil
de deux cens
cinqu~nre
ronneaux,
6;
s' ll en vrai que
la connoifl:.nce de
la navigarion
foi~
forr aocienne
chez les Chinois ,
il en
cerr~in
qu'ils
ne
l'onr pn
plus perfeélionnée que leu rs amres
fci~;nces .
Leurs
icbotw!
ou
.fomu
ne fonr
a
proprtn:tenr par–
ler que des barques . planes
a
deux macs; Jls n'one
guere que So
a
9P.
piés de longueur; la proue cou–
pée
&
fans éperon. en relevée en haut de deux ef–
peces d'ailerons en forme de corne, qui fonr une li–
·gure aflez, bizarre; la poupe ef'r ouverr<; e•\-clehors,
par le milieu
¡
afin. que le gouvernaH
y
foic
a
couverc
des coups de mer; ce gouvernail qui en Jarge de
5
a
6
piés; peur s'élever
&
s'abai!ler par le moyen d'un
cable qui le fonrienr fur la poupe ,
.Ces vailfeaux n'ont ui artimon, 11i beaupré, ni mats,
de