SOL
Loire,
&
i\
dcux lieues au midi de Puy , capirale du
V
el
ay.
Lang.
2I_. 2
3.
latit..
4':
26.
(D.
J.
)
SOLILOQUE,
r.
m. (
Llttcrnt.)
el} un raifonne–
menc
&
un dr(¡:ours que quelqu'un fe fa ir
ii
tui
m~me.
f/oyez
MoNOLOGUE.
P
r
1
>rds drc que
fililoque
ell: propremenr un difcours
en forme de réponle
a
une queflioa qu'un homme
s'ell farce
a
lui-meme
o
Le'
flliloques
fonr -ievenus bien communs fur le
rhé.lrre moo.Jerne: il n'y a rien cependanr de li con–
trair~
a
I'Jrc
&
a
la na cure, que d'incroJuire fur la
fcene un a eur qui fe fai t de longs difcours pour
communiquer fes pení'ées,
&c.
...
a
ceux qui l'cnten–
deac.
Lorfque ces fortcs de découvcrtes fonr nécenaires,
le pocce devroic avorr foin de donner
a
fes aéleurs
des conlidens
ii
qui ils punenr, quand il le faur
dé–
c.ouvrir leurs
penl~es
les plus fecrerre<: par ce m'oyer>
les fj>ea.treurs en f.,roienr inftru rrs d'une maniere bien
plus nacurcllc: encnre efl-ce une ren r¡urce done un
poece
a
·.d
dcvr rr évirer ·l'Jvoir befoin.
L'ufa"e
&
l'abus des
flliloqutM
ef} bien décaillé o4r
le duc tTe l3uckrrrJham daos fe p1!f1<>e fuivan c: ,
L~s
,
.foiiioq'tes
J.IJt vcnc t!crc rares,
C'<tremement
courrs,
&
m.!one ne dorvenc erre ern
>1
y6 que daos la paf–
Gon.
l •JS 3'l1111Cj:
p,trbnt
a
eux
nHtne:)
J
faure d'au–
rres , prennenr les murai ll es pour confiJens. Cerce
faur!! ne fcroir
pa~
encare réparée, quand meme
ils
te
conlierqienc
a
leurs amis ppur nous le dire
"o
Nous n'employons en France que le cerrne de
rJJO-
,¡~/ogtJe,
poar
cxprirn~r
les· difcours ou les !cene• da ts
lelquelles un atlcur s'enrrerienr avec tui-m! te, le
mot de
fltiloque
écanr p·Irticul•eremenr conlacré a la
rhéologic mytbque
&
alfcé\ive. Ainli nous difons
l e~
flliloques
de faim 1\uguQin , ce (onc des médirarions
p:cures
SOLlNS,
r.
m. pi. (
Arrbitefl. )
oc fonr les boms
d es enrrevoux des lolives lcellée
avec du plicre l'ur
les potares, fab lieres ou
m~rs.
Ce lonr au(fi les en–
d uics de piarre po4r recenir les preriJieres rutles d'un
pignon . (
1).
'1.)
SOLITAlRE,
C'.
m.
(Mora/e. )
cclui qui vir leul,
féparé du commerce
&
de
la fo cieré des autres hom–
mes, qu'i l croi r dangereufe.
e Iuis bien éloi[!né de voulnir jccrer le moindre
! Í
icu le íur les rcligicux, le
fiiit¡¡ircs,
les charrrenx;
1e íitis rrop que la vie rerrrée elt plus innooenre que
celle du grand fllr}nde : mats ourre que 'da ns les pre–
mietls fiecles de I'Egllfc la perlilcurion failoi t pl us de
fugirr~
qu.- de
vra,.folitaircs,
il me femble que da>Js
nos liecles trRnquilie> une
ver
tu vraiment robufle
~f}
celie c¡ui marche d'un pas lerme :1-rravcrs les oblla–
clcs,
&
non p:ts cclle qui Ce lauve en fupnr. De que!
mémc
e~
cerre lagelli.: d'une com lcxion foible qui
ne pc_ur lourcl)ir le grand
~ir,
ni
vi.vre
parmi les hom–
mes lans cnntrac1er la conta"ion de leurs vices,
&
qu i
cra!nt de
q uítc~r
une 1:1lrru
fe
oiíive póur· áchapper
a
la cvrruprion? L'honneur
&
la probiré Conr-ils d'une
écolre li lcJerc qu'on ne puine y coucher fillls !'enca–
men
Q~e
feroi r un lapidaire s'i l ne pouvoir e11lever
une rache
e!'
une 6rneraude, f¡¡ns
rerrancher t ia plus
grande parrie de la gr<ineur
&
de Io n
pr~~
1
il y laif–
Jeroir la rache. AinO faut-il, en veillanr
a
la pureré
de !'ame, ne poin.t altérer ou diminuer fa vérirable
grandeut·, <¡ui
(e
monrre daus les rravcríes
&
l'agira–
tion t;lu commet·ce du monde. Un
fititaire
ell:
a
l'é–
l!'ard du re!le des hornmes cornmc un écre inanirné;
!es
prieres
&
la vie ooncemplarive, que perfonne ne
voir, ne íonr d'aucune influcnce pou r la [ociécé, qui
a plus befoiu d'exemples de verru fous fes yeux que
dans les
for~rs
. .
C
D.
J.)
(!) ,
1
'
'Tome X
t>.
Cl) 11
ne
paroh p.u
que l'aureur
de cet
~niolo
ait de grandes
pr~.
rendon' fur In
rerfeét-ion
chn.'dcnne, S'H f:tit voir qu'il fe con.
noft en
fait
d'honneur
"<:
de
probi~~
civile, il ne donne p;u moiru
~
conno1tre q•e
J3.
píbcé ¡{vangdique
de~ SoUt~irtJ
eft fon au.
deJfu• de
fe-~<~~
vue~.
C'dl
une
dpece
de
¡~r(ccutiqn
qu'on
fait
t:ncore aujourd'hui aux: Yrais foliraires , per(écqtion qui proviene
du li.bertinage &) de la
corru{nion
des ma:ur, ,
qu1
d~\'roteat
bien
~mpf:cher
que
1111
}itt/11
portaCh:nc
le nom de
tr411t¡lfWu .
Je ne
veux
p:u
comp::arer ici la venu
de
ceux qui
vtvl'nt dans
le m011de.
8c
rcfH\enr 3
fe•
:urraits
(edu[f,ou,
comb:utenr
Be
~difienr
pu
Joexcmple , avee la
ver
m pradt:¡uée loin
des
yeux
du mond.e
o
&
dans
)f'.-
dcfér~• ·
Jc
ferai feulement-
rcmarquer 3 l':mteur de cet arti.
ele.
que
ccme
feconde venu a auffi
(e!!.
ennemis
)¡
combanre ,
ruif~IIC
le
{1/itAÍft
0
J'il
tl'a
(OUJ
les yeax les
CXCmplcs (eaodaiC'UI;
SOL
SOLIT AIR E, (
Hif!. mollnc.)
nom de religieufe du
monall:re de P1rza, fon lé- par le cardinal B,arberih,
&
approu vé par un bref de Clémenr X.
l'an
1676.
Les reli:rien lés de ce couvenc, s'adonnenc encierement
:\ la vie
fllitnire;
elles gardenr un tilence coorinuel,
ne porrene pornt de tinge, vonc ronjours nuds pié!
fans landale,
&
onr pour habit une robe de bure
ce
in..
te d'une
gcoff~
aorde .
L~
cardinQI l3arb rln inll:iroreur
de ce rnonaflere. ne mena poi nr une vie íemblable
a
ce!le
de
les r·eltgtcu(es; c'écoir un hom111e du monde,
fin, inrrig-anr, roujours occuoé do rnll negc polirique
des
inr~·~r'
de di verle• nuillances.
(D.
.'7. )
oLc rACRE
'ver, (
Hifl.
11at. des
I'!ftfl. )
voila fe·
plus tonj de tous les animJux , s'il efl vrai qu'on en
air vu qui avoienr So aunes de Hollande ..
Q~elques
phyficieos prérendenr qu'rl
fe forme ordrnatremeuc
d.1ns le fcecos, :<JU'il vieillir avec
nou~,
.&
ne. íe rrou–
ve ¡amais que feu l dans les corps ou rl habtce, Que
penler de ce íylh!me fi ces fai rs écoienr vérirables ,
C<Jmrn\! H ippocra re
&
fes feébceurs le rourtennent?
que croire de !'origine de pareils animaux?
H~rs
des corps animés on n'en ajamars rrouvé de
lemb13blcs, auxquels 0•1 nnilr! prélumer que ceux–
ci devroienr leur naiflance;
&
s'il y en avoir eu
d!)
pecirs ou de grands , leu\• figure applatie
&
la grande
multirude de leurs arricularions n'auroienr pas man–
qué, ce femble, de les faire connoicre .
Il
faudroic
dona admeccre que ces vcrs ne fonr produits qu<! par
ceux qui
r~
crou venr dans nos corps;
&
li eela efl.
commem peuvenc·ils en
~ere
produir • a-moins qu'on
ne (uppofe que chJcun de ces vers ne íc fuffife
a
lui–
rneme pour produire Con i'emblable, víl qu'il fe rrou.
ve cou¡ours Íelll?
M us cene fuppolicion ne lev'.! pos roures les dif!i–
cu lcés qu'on pcur fa ire lur !'origine de ce ver !ingu.
lier, On pourra roujours demander pourquoi il ne
le rrouve ¡amais que (eul ,
&
que! chemin prennenr
les ceufs ou fes pems pour enrrer dans le corps d'un
amre bomme. Avec de nouvelles fuppofirio ns ,
il
ne
(e
rote pas dtffici le de répondre
a
ces difficulct<s
o
La premierc chfficul té dilparoirroir en fuppofa nt
que ce ver ' e!l du nombre de ceux qui íe mangent
les uns les aurres; le plus forr ayanr dévoré ceux qui,
lonr nés avec lui Jans un méme endroir, doir en/in
rcll:er tour leul. Pour ce aui efl de l'amre diffi culcé
on n'a qu'il fu ppoler que l'reuf
~u
le fcecus de ce ver
c!l exrrememenr peric; que !'animal le dépoíe dans
uorre ehyle, ce qu'il pcuc faire aili!menr li l'iWue ele
Ion ovaire ef} pres de f:t
ter~,
comme l'e!b celle des
limaces. Du chyle
il
enrrera dans la mane du íang
de l'hornme o u de la fcmme, ou ce ver habite. Si e'
el~
dans une fcmme , la communicarion que fon fimg a
avec le fcerus qu'elle porte, y donnera par fa circu.
larion enrrée
ii
l'ceuf ou au fceeus du ver, qui
y
ero!.
era aufii-tót qu'il fe Cera arreté
a
l'endroir qui tui COn•
viene . Que
fi
l'ceuf ou le
f~cus
du ver fe
rrouve
dans la marre du faog d'un homme, la circulation de
ce fang fera paWer ccr ceuf o u ce
f~rus
dans les vaif–
íeau;< ou
e~
fang le liltre, alin d•erre préparé
ii
un ·
¡J(age nécenaire pout·
la ~conlervarion
de narre efpe.•
ce. E t de-la on
con~oir
ai[émcnc commenr
il
peur fe
rrnuver m!lé dans les pat·ries qni entreno dans la
com~
p::>lirion du fcecus humain .
.
,
C'efl ainli qu'avec de• fuppofirions on peur rendre
raifon de tour, m@me de l'exiflence des chafes qui
n'ont jamais éré, comrn e l'onr fJit les phyficiens des
,derniers f¡ecles, qui nous
on~
expliqué de quelle ma-.
niere la corruprion etwendroi r des inlP.élcs. C'efl les
imicer que de batir par rapporr au
ver fllitairr
fur des
fairs, qui pour avciir
~té
a!rez généralemeuc
re~us .
n'en (onr pas pour cela plus véritables. M. Valiínieri
M
m
2
a ren-
'
du monde l
combanre
l chaque
pas qu'il
fait,
il
3
n~anmoin•
l
comba.ure
lt:J
aurre~
cnnemis
int~rn~s.
qui
fo
u bien
phu
red'luta ...
bies Ce n'eA pas
auuemenc que
l'lulllftn
b
l•
P''~lli
d'u
f •litAJ't•
¡,,,
d'H,
éulft li!."'
>
mais pour uo: ¡tas
connr
le
ri(que
de
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,.,,, ,
'"
~t~wcl11•nt
,
il evite
ar la
fiuto:
les enJroiu
o~
l'on
acqu~rt
le'
ru.1nieres
de
tt~~eht
f>lt.tle.s
:lU'C
étoffb
1~
plu•
(or ...
tCI.
11 n'ell pa,
n.1i
qu'un
f•UttJlrt
foit
J
l'l&•'ftl
tiM
''JI'
tlu
h~m,.,n
,,,.., .,,
¡,,
i,.u;.,¡.
Q!1oÍ'fa'il vive
féparé de
I.J,
(o ...
Cié
té,
il
fu •
d~'nne
pourcant de•
granJs
elCemrle'
&
de grótnJet
le~ons.
Outre
cel:.
fu
,,,-,,,
&
f•
TJil
u,,mpl.,;ll,
ne
fono
pa.11 6 cachée!
d•n1
/u
¡, ¡, ,
qu'elles
ne
foient
¡,,.,
lu
pu"
dr
¡._
{ 1tÍÚ¡
d~UI'\C ru.tni~re
(uffifmtC
e\
f'OUVoir
lofJifier,
&
1"1
tour..
s
ncr
:au bien,
fi
elle
rcut . Enfin ;,.
d•m• p•tr/, mri ,.,.,¡;,nu
~f(l.
f"
¡,.a,
o . o o
1:7
~rl•
•ttim•m
f•m,.
'''4J'.
_v,.
(Z).
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