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MYR

J

1.

L,e

"'-Y'''

•iüonwl:

fes feuilles ont l'odeur de fa

noiJ mufcade,

& fes J

<unes rameau1 font ro • eatres.

u .

Lt mime

my.ee

;

fwilfe dorl<.

.

13 .

Lt myru

d

'Efpa~nt

J

larga ftuilla: les

Anglois

le nommcnt plus communément le

myru

J

feuille

á'••

rugtr;

mais fes feuil lcs on¡ plus de rdfemblance aveo

celles du lautier frnnc,

&

elles

yienn~nr

plu{jeurs en–

femple par touffes.

14.

Lt mi111t

.C

baies bla11cha.

15'·

Le myrlt á'Efpaf.'"

J

¡,,;//,

ltroitt.

t 6.

Et le

myree

a

flurr

doubl.:

r~

feuille en prefque

l!Uffi

grand~

que cclle du

myrte

roma:n.

Le

myr&t

commun d'halie

&

le romain, font plus

robuC)es que tous les autres :

lt

myru

citronné

&

cdui

~

feu illes

d'oran~er,

ron¡ les plus délicats, • infi que tou–

tes les efpeces

a

feuilles pan•chées

o

1

MY~Tf,

(

Pharmar.

&

Mat. mldíe.)

Le

myrte

n'etl

point empl oyé daus les profcriptio ns mar;itlrales dellj·

nées

a

l'ufage intérieur : fes

'feuilles

&

fes

fleurs

00(

pourtaut une qualité atlrmgenre tres-réelle, dont on pour–

roit tirer

par¡i

en M édecine,

{j

ces forros de remedes

étoient rares . On ne fe

fert guere que des baies con–

nues daos les bouriques fou< le nom de

myreilu,

qui

font auffi manifetlement • nringentes,

&

qui entrent daos

plofieurs purg•tions officinales,

tant poor

l'ufag~

inté–

rieur que pul!r l'ufage euérieur. L1 plus

ufité~

de ces

prépara¡ions pour l'ufage lntérieur,

dl

le fy rop des baies

compof~ ,

ou le fyrop

myrtín

d~

Mefué .

V

o

ci

la de–

fcript ion

de

ce fyrop, d'opres la pharmacopt!e de Paris.

Prenez des

b~ies ~e

my rte,

deot onces

&

demie;

d~s

nefllés qui ne (oient point mOres, une once; de la ra–

pure de fantal cl¡rin

¡

des fruirs

d'~pine

vinene

réc~ns

¡

des fruits de fumache ; des bala11lles; des roles rouges

mondées, de chacune deux onces: le tou t étant con ve.

113blement haché, fait<s -le macerer, pendan! ving-quotre

beures, au

bain~marie,

daos eau commune, trois hvres

¡

fdcs de coins

&

de poires fanvages, de chacun detu

11-

nes; conlez nec fone etpreffioo : ajoutez cinq livres

de beau fuere; clarifiez

~ox

blancs d'<!!ofs,

&

cuifez en

confiflence de fyrop.

C'etl-la évidemment le plus fort flyptiquc qn'on puilfe

tirer de la famille des

végéraq~

; au moins

la plupar1

des fubflances végétalcs, éminemment fl yptiqqes, fom–

tllet

ralfembl~es ~an¡

ce remede. Auffi etl-il

re~om.

mande dans toutes les hémorrhagies internes

&

dans les

cours de ''entre opiniarres, coqtre lefquels les atlringem

font inJiques ;

&

encare

ce

fyrop etl-il fouvem ilnpuif·

fant daos ;:es cas. Le fyrop d<

my.·te

fimple, que l'on

prepare aYec les fornmires féchées de cet arbrilfeau,

n~

polfede les vertu¡ du fyrop de

myre.

cornpofé qu' ia un

degre bien inférieur.

On retire du

myrte

une eau ditlillee limpie, daos la–

quelle on cherche en vain la vertu atlringenre de la plan·

te ( car les principes aflriogens ne font poim volatils),

~

qui ne pollode que les vertus communes des eaut ·

diflillees aromatiquts . Ceue eau • été connue dans les

toi l"ttes des dames , fous le nom

d'taN J'ange.

Quant

:l

l'ufage <xtérienr ; oo fait bouillir les baies

&

les feuillts de

myrte

daos du gros viq, foit feu les foit

avec les herbts apptllées

fortn,

pour en Faire des fo–

me.ntations

&

des lotions anringentes, fortjtianres, réfo–

lo llves; des gargaritines daus le reláchement extreme de

la

luett~;

des

;,.-JTNs

pour la eh Q¡e du fondement

&

de

la matnce.

On prepare auffi, foit des baies, foit dos petites bran–

ch~s

fleuries, des huileo par infnlion

&

par décoélion,

qur font , fur-toot la derniere

1

veritablement réfolutives

mai< point ntlringentes •

'

.Les

~~ie~

de

myrte

entren! dam la pondre

dídm,.rga–

r•t•

f~•g•.á•;

le fyrop

fi~ple,

daos les pilules all ringen–

tes; 1h01lt, dans l'emplatre oppodeltoch.

(b)

MYR.H:

ny

BRABIINT, (

Hif/. nat. Bot. ) my rtus

Jrr.b.,,,..

o

e

e(l une• plante ou arbutle alfe?, aromati–

que, qui crolt daps . les endroits marécageux,

&

fur-tout

dan~

quelques provmces · du Pays-Bas . Les

Boranill~s

lui <lnt donné différens noms. D odonmos l'appelle

eha–

"'."'~•,g""'

;,

~'etl

le.

<ij/111

/edon, foliís rorifmariní ferru–

,g'""l

?e C, Bauh1n; le

lrd~tm

fildiac um

de Clufius;

rofmar.num [ylw.ftrr,

five

b•hemÍ<•m

de Mauhiole

&<.

Cene

plante ell d'une odeur trcs-forte · elle eíl

u~

peu

ré.li~

eufe,

ce que

~'on tr~uve lorfqu'o~

écrafe fes (orn–

mrte

s

entre

les doJgts. Stmoo Pauli

célebre médecin

danois, a cru que ceue plante éroit ,; méme que le thé

des Chinois; mais ce fem imenr a été réfoté par le doc–

reur Cleyer, dont

la

lettre etl ioférée dans

le

J

V. vo–

lun;e des

aéfa haj11Íelfjia.

11

ell eerraio que les feu illes

de, cette plante, féchées,

&

enfuite iofufées comme do

!he,

ont ao gofn trcs-différem, mais qui n'eíl point

á'é·

MYR

fagréable. L e<

Fla m~nds

nomment ceue plante

;;ate/;

les gens de la camp•g11e en mcttont daos leors paillalles

pour éC"-rter le

ponai(es,

ffi315

il

etl

1

craindrc que Ion

odeur quien tres-forre,

n'emp~che

de dormir ceu¡ qui

aurojent reconrs

ir

ce remede. On dit qu'en tnettam

ceue pl•nre dans de la piere, elle enivre tres-prompte-'

n¡ent

¡

&

que par-la, nnn-rculement elle Óte la roifbn,

mais encare qu'elle rmd

jnf~¡¡fés

&

furieut ceux qui

en

boi~''".

MYR 7 Ed,

(

M ythol.)

furnom

de V

énus,

a

caufe

d~

~rre

qul lui étoit confacré:

formof¡;

1/tntrÍ

,grali_jim'1

myrLUI ,

( D . ']. )

MYRTET A, (Gio,g.

•n<.)

c'étolent, dit Orrcios,

des

b~ins

chauds en

ltllie, au voitinage de

la villc de

Baies. l is tiroient, con tinue-t il, leur nom d'un hois de

myr;<s qui étoit auprcs de la ville ,

&

qui contribo uit

i

rendre ces halos fi delicieux, qu'on n'y al loit pas Ol·•ius

poor le plaili r qoe pour la goériton des maladks. Ho·

race

CO

fait mentÍOil dans fes epitreS, /.

l . <p. X'll. 'lltrf,

f.

en ces mnts,

Jan<

myr¡~t•

reli1t911Í.

J e erais , pour moi·,

que ces bains de Baies ,

mrue~,

éwicnt de pures étu–

ves , o

u

les vapeurs foufrees qui s'e> halent de la terre,

caufent une chaleur

r~che q~l

provoqne la

r,1eur.

Cei–

fe,

l.

11.

e

x'llii.

parle de ces étuvcs de

l:hies d'une

m•niere décifive en faveur de rnon opinlon;

CJr

il <'e r–

prime ainfi:

/irlit calor t{i, tlbi

a

t<rra profll{ill ralidttt·

'llapor .edificio inrludít•r, jio¡t (uper .f;1aias

;,

myrtctis

habem«J.

( D .

J , )

.

MYRTIF'ORME, C.\ROSCULES MYRTIFORMES,

tlf

llnatomit,

perjres caroncules , oo corps

ch~um1s

qoi

fe jdigncnt a l'hymen daos les fem •nes, ou plutót qui

font d•ns l'endroit

ou

a

étó

l'hymen.

Voyn. nos PI.

d'And .

&

lwr txplieat.

voyez

"u(Ji

C ARO NCULE .

Elle< font a-peu-pros de la grolfeor des baies de myr·

te, d'oU elles

prenn~nt

leur nom;

qo~l ques

3Ureur., crotcnt

qu'elles font plus grandes dans les fili e$ ,

&

qu'dles

dc–

viennent peu.a -peu plus petires

d~ns

les fetnmes.

D'autres

l~s

Pont

venir, avec plus de probabili!é, des

membranes ro!TJpues de l'hymen, dnnt ils croient que ce

font des

fra~mens

retlrés.

1/o¡•a;.

H ntES.

MYR,TILLE,

r.

m. (

Hi(l.

nat. Bot.)

N ous nom–

mons aoffi ceu e plante

airtllt;

&

c'efl fous ce notn

qu'on

en

a donad les coraéleres.

L'airelle ou le

myreill<

en le

'IIÍIÍI

id~a,

foliiJ obf.,.

¡:is,

crmatil ;fruElu 11Í!(rÍ<ant<,

de

C.

l3.

P.

>]O.

&

de

'rournefort ,

l nfl.

rti herbar.

6o8. C'ell encQre

le

var–

dnísun

cault!

angttlato, f oliiJ

fJ'llatiJ, ferr11t11,

duiJ,Jis

de L innreus;

Hort .

Cliffort, 148; en anglois,

th• w•rllt–

with

bla<R,

[r11Ít.

Sa racine en

m~nue ,

ligneufe, du re,

&

rampe fnu–

venr (ous terre . Elle poulfe un petit arbriffean haut d'on

:l

deux piés, qui jt tte plufieurs

r~meaux ~rélc

,

an~u­

leux, fl exibles, difficiles a rompre. couvens d'one écor–

ce verte. Ses feuilles font oblongucs, grandes comme

celles du buis , mais moins épailfes,

verr~s,

lilles, ou

lt~ercment

dentelées en leurs bords. S-. ft <u rs nécs dans

les aiilelles des feuilles , lbn t d'une feu le piecc, ronJes ,

creufes, faites en grelots •tt•chés a de eourrs pédicules .

d'un blanc rougeátre. Quand ces fkurs

Cunt

pall~cs,

il

leur fuccede des baies fphériques, molles, pleines de (uc ,

grotres comme des baies de geuievre, creufées d'uo nom–

bril, d'un bltu foncé ou noiratre,

&

d'un goCtt atl rio–

genr tiram

fur

l'acide agréablt. Elles renfermcnt plu•

lieurs fe menees a!fez menues, d'un rouge-pile.

Ccrtc plante vient en terre

mai~re, ~ux

lieux incnltcs.J

dans les bois monta¡(neux, parmi les bruyeres

&

les brout;

failles , daos les vallées défertes, hu mides

&

ombragcu·

(es .

E lle fl eurit en Mai,

&

les froirs mCtrilf<m en Joillet .

O n tire le fue de certe plante,

&

on en fait un (yrop

ou un rob agreable. On

rou~it

les vins blancs de ce

mt–

me fue,

&

l'on en peut tirer d'aotres partís daos les

Arts .

( D .

J.)

.

MYRTOS,

(Gio,g. anr.)

ile de lamer Egee,

2n

midi occidental de la porore la plus méridionftle de l'ile

Eobee . Pline, l.

11/. r. x;.

dit qu'ellt dounoit fon nom

a

cene partie dr la mcr E,:ée qu'on appelloit

J11yrtou>n

"'arr,

voye?,

a

MIIRE,

l'ar&íclt

MiiRE

MY~TOUM-

(

D .

J .)

MYRUS, nom qu'on a dooné ao

m~le

de la mu–

reoe, Rondelet,

Hijloir< de, P oí./J. part . l . l. XIV. eh .

'11.

1/oy_n

MuRENE,

podf•" ·

MYSE,

ott MYSA, (Giog. )

riv iere d'Ailem1goe en

Bohcme . Elle a fa fource au• con6ns do pal2tinat de

Bav iere,

&

Ce

perd dans le M uld•w, un peu au-dclfu'

de la ville de Prague .

( D .

'J.)

MY·