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MYR

Lc.,11ot,

felo• Pline,

liv.

IV. chap

. xij.

&

Ptolnm~e,

/j.,,

Jll.

cbap. xiit.

Belon l

'appel.le

Lempo:.

3°.

111ynne,

yille de Troade felon Strab

on, ¡,..,

l.

<.

'f·

pag.

03·

-4°.

Myri11c,

ville de l'ile de Crer.e, que P linc met da

m

les terre• ; le

P.

H ardouin c:rojt qu'il fau< lire

Myc.11c

pour

Myrina,

rnais une telle correélioo dcvroit

~tre

ap·

puyce de l'•utnriré de quelques manufcrirs .

(D.

J . )

MYRLÉE ,

(Giog.

a11c.) Myrlcid,

"ille de

1~

By–

lhinie,

i

l'orient de l'.embouchu re de la rivkre Rhyn–

<lacus, fur la Prp pontide, entre les vil les de Cyfique &

de Pr.uffe; ,elle fut bitie par Myrlus, chef des Colo –

phoniens, dir Etienne le géograpbe . Phillppe, roi de

Mac~doioe,

61s de Démétrius pere de Perfée, la facca –

gea,

& la donna

¡¡

Prufj•s roí de Bythinie (on gendre,

q ui l'ayanr rét)lblie la nomma

Apamlc ,

du nom de

(a

femme,

a

ce que nous apprend Strahon,

liv.

XII.

pa¡[.

t63

. Elle po

rtoit ce dernier nom du rems de Pline,

ji–

cut

Apam.ra

,

'1'"''

n•nc

M yrl,a:a

Culophoniorum,

mais

cet

hi(lorlen a

tort de la menre dans les terres,

intta,

car <!le é¡nit fur la

cf>~

du confentement

m~me

de

Prolorné,e,

liv.

V .

chap. j .

en6o elle

re~ut

une colonie

romaine.

(D.

J.)

MYRMECJ .'\S, f. m (

Hift.

nat.)

nom vogoe don–

nt! par quelques auteurs

ii

des p'ierres fur la furfoce def–

euelles on rel]larque des efpeces d'eicroifcence>: on ne

~ir

point de quelle nature elles étoient .

MYRMECITES, f. m. (

Hifl .

nat. )

nom donné

par quelques aureors

3

une perite pierre femblabl e :\ une

fourmi: d'aurres p¡éteoden¡ que ce nom e!l dO

a

du íitc·

cin qui renferme nn de ces infe8es.

M

Y

R

M E

C

1

S O N, (

Mdui•u . )

e pithete d'une

,cfpece de pouls, .qui fignifie la

m~me

chofe que

formi–

ra"'

ou

fo•rmillant .

MTRMECIUM,

oo

MTRME'l'/UM,

(G/~.

a11c.)

ville de la Sarmarie, dans

11

Cherfon~ le

r•uriqne.

(D.

J.)

MYij.MIDONS, (

Glo¡:r. ) Myrmid011rs,

habitans

de t'ile d'Egine. Les P<)etes

nm

feinr qu'ils prirenr cene

dénomination des fourm is qui furent changees en hom–

mes

i

la priere d'Eaque, roi de cene ile.; mais ce fo–

briquet leur fut donnc! , paree que fou illant la terre com–

me

l<s

fourmi~ ,

ils

y

menoient enfuite leurs grains , &

paree que n'ayanr pninr

d~

briques , ils fe logeoient dana

des trous qu'ils creuCoienr

tn

terre . Ce nom de

Myr–

• ido"

dcvinr enfuire commun

a

tous les Theffaliens ;

i

ce que prc!ttnd Philoflr3tt .

( p .

j . )

MYRMILLONS,

(Hijfoirc •nc, )

fcme de ¡¡ladia–

t<urs de l'ancienne Re me, appellés auffi

Murmrtliontt.

;I'u rnebe fait venir ce mot de

Myrmidonr:

d'autrcs cro–

yent que ce nom vi•m du grec

P.•ll-'•1'',

qui

li~nitie

un

p ui.fJo" dt

"'",

tacheté de plufieurs couleurs, dont Ovi–

:de

fait menrion dans fe1 Halieuriques, &"que ces gladia–

teurs furent

~in fi

nommés, paree qu'ils porroient la figu–

re de ce po¡ffon fur leur cafque

ils étoitnt nutre cola

:armés d'un bouclier & d'une epé;. Les

M;mzillons

com–

b~rroient

ordinoiremenr centre une aurre efpcce de gla–

~tateurs appe~les

Rttiairu ,

du mot

rete,

filet de pécheur,

dans k quel tls t:lchr¡jenr d'embarraíi'er la t.!te de

leurs

adverf~i~es .

On appelloit ence re les M yrm illons

Gau-

1ou,

lolt que I<S prrmiers fufient venus des Gaules, foit

qu'its fuf!ent armc!s

a

la gauloife . Autli tes Reriaires en

comeananr conrre eux avoient·ils coutume de chanrer :

ftúd

lf?'

fug;, tallt, non te ptto, pi[!tm p•t• ;,

pour–

., 9uo1 me fois·tu, gaulois ,

ct

n'eR point

i

toi, c'efl

,

a

ton poiOon que j'en veo¡ , : ce qui confirme la fe–

conde c!rymologie que nous avons rapportée . SeIon Sut!–

~one,

Domirien

fupprima certe efpece de gladiateurs .

P·¡{r·

Gt.-.nrATEUJl.

(G)

Y~lOBOLANS,

f.

m.

plur.

(Bot . txot. )

fruits de¡

f~des on~ma)e~

defft!che•, dont on fait ufage en M ede–

CJne.

lis ont c!te inconnus anx ancions Grecs, mis en vo–

r;ue par les

~rabes ,

&

connus feo lement des nouveau x

Grecs , deputs Aauariu• , que Fabricius

fait vivre au

commencemem. du xi• . fiecle . Ce que Théophralle , Pli–

ne, & D tofcnnde •ppellent

myrobol•"*"',

n'e!l point les

"'Y!'obol•ns

des

m~dernes,

c'eR le

gland ungucnt•ria,

la

not x ben des boottqoes, qu'on employoit dans

les par·

fums & les ongoem précieux.

Avicenne

&

Sérapion comptent quatre efpeces de

my·

J'ohol~'" . fo~s

le nom

~e

lulillgc,

les cirrins, les chébu–

.Jes, les tndtens ou notrs ,

&

les cl¡inois . Les modernes

~~~

connoiíi'ent poinr ces dernieu, mais its connoiffent

~109

forres de

"')'r•bolans ,

les citrins, les chebules, les

lDdJ~n' ,

les belluics,

&

les embl ics : ces cinq efpeces

parotffenr

~tre

les fruirs d'arbres

di!f~rem,

& non d'un

Jn~rne

ubre .

.

~e>

ntf_robola•s

citrios,

myrobola.,i cier;,.,

ojf.

font des

Ú!JJIS

d~tchts , oblor¡g~ ,

¡:ros comme des ohves, arron-

MYR

dis en forme de po're, moulles par

J~s

deux bnots, de

couleur

jaun:ltre ou cirrine.

11

regne

le plus fouvcnr

cinq grandes cannelures d'un bout

a

l'autre.

&

cinq a

u–

tres plus perites, qui font entre les grattdes. L'écorcc et–

térieure efl glutineufe,

&

comme gommeufe, ép•iffe d'o–

ne demi-li_¡ne , amere , acerbe, un peu acre; elle coo–

vre un noyau d'une couleur plus claire, anguleul, oblong ,

&

comme fi llonneux. renfermanr une omande rres-rino.:

on ne fe fert que de l'ecorce,ou de la chair qui ell féche.

C~s

froits viennent fur un arbre qui etl de la grnfli:ur

du prunier fau vage,

a

feu illes conj ugées comme eelles

du

fr~ne

ou du forbier: cet arbre etl nommé par J on–

llon dans

.fa

Dendrologie,

arbor

"'Jrubolan~(tra

,

Jorbi

foliis,

mai) nous n'en avons aucune defcrip•ion.

Les

myrobolllnt

chébules,

myrobol~ni ehcbul~

nff.

(ont

des fruits' defféchc!• , femblables aox citrins , plus grands,

imirant mieux la forme des poires,

&

parcillemenr rele–

ves de cinq c6tés: ils font ridés , d'une couleur prefque

brune eu-dehors, d'un roux noir3tre cn· dedans; ils nn t

le

m~me

¡;olit que les

mY'oholans

cirrins, mais lcur pul·

pe

el!

plus épaifle, & renferme un gros noyau anguleux,

creux, qui conrient une amande graffe, oblongue, du

mEme goOt que celle des prt!cédens.

L'arbre qui porte ces fruirs a des feuilles limpies, non

conjt~gées,

& femblables

i

celles

du p~c

her:

il s'appclle

arhor tn\'robol1111i(cra ptr/ic« f olio.

D.ns

Jonllon Dendrul.

h

defcriprion de ce! arbre nous

man

que . L'arbre que

Veslingius dans fes notes fur Profper Alpin décrir fuus

le nom d'arbre qui' porte les

my•oholans

clléboles,

&

qu'on

cultive au grand Caire, n'eR point celui de Jnn!lun, car

ourre qlle fes rameaox font garnis de longues c!pines poin–

llles, fes feuilleo ditferent entlerement de celle do pl!cher,

puifqo'elles font deux-i·deux fur une queue commune ,

~rrondies

&

rerminees en poinre mouíi'e .

L« .

myrobolans

indie

m

0~1

noirs

~

myrobolani

i"'_dic~ ,

¡,,

'"~'"' ,

off.

fonr des frum deffechés; pl us pems que

les citrins. oblongs' de la longueur de neuf lignes. lar–

JZel de quatre ou cinq , ridc!s ph1r6t que ca:melés, mouf–

fes aui deux eurc!mités , noirs an-dehors, brillans

en·

dedans. comme du birume oo de la poii folide, & cr<o·

fes inrérieorement d'un

(ji

Ion: c'ell par cene raifon qu'ils

paroiffent plíl t6r des fr uiu qui ne fom pas mOrs, que

des fru irs parfairs, car cette cavité femblt: dc!linée

i

re–

cevoir l'amande, & en etfer, on en trouve une impar–

faite dans quelques·uns . lis onr un goOt un peu acide,

acerbe méle de quelque amertume , avec une certaine

~e

reté qui ne fe fait pas d'abord fentir.

lis

s'anachent aux:

dems, & excirenr la fal ive . On rrouve quelquefois dans

les boutiques, parmi ces

myrohof•nr,

d'aurres fruits plus

angoleux

&

plus grands, ren fermanr un .noyau; ou _foup:

c;onne oue ce font auffi des

myrobol~ns

!Odtens, mus qu1

fonr mürs.

L'arbre qui les porte

tR

de la grolleur du prunicr fau–

vage ; fes feuilles fonr femblables

a

ce!les du

faule.

11

s'appelle

arbor

"'

f'oholnnifcr~

,Jalicu folio,

dans Jonllon

D endrol . vnil 3 ro ut ce que nous

<o

favons.

Les

myrob•l~ns

bellirics, "'

robola11i

/ullirh~,

off.

font

de• fruits arroodis, un peu

an~uleui.

de la fi gure . & de

la couteur de la noix mufcade, (lranr fur

le ¡aune,

prefque de la longueur d'un pouce, enviren de di¡

li–

l(nes de lorgeur. re terminan! en un pédicule un pou gros.

Son ccorce e!l amere, auItere, aRringente, épaiíi'e d'u–

ne ligne, molle , contenant un

00)'3U

de couleur plur

elaire , dans la caviré duque! fe rrouve une amaode fem–

blabte

a

une aveline,

~rrondie

& pointue.

L'arbre qui les porte efl appellé

arbor myrobolnnur

,

fa uli folio ,

f~tbcill<ricio,

daos J onll on D endrol.

11

a les

feu illes de laurier, mais elles font plus piles, & de

la

grandeur de celles du prunier fao vage; c'eR toute la def–

cription que nous en avons.

L~s

myrohola11s

emblics,

myrobo/~,;

cmblie4! ,

•tf.

font

des fruits defféchés , prefque fphériques,

i

fix angles ,

d'un gris noiratre , gros comme des noix de galle,

c5¡:

quelquefois davanrage; ils contiennent fous une pulpe

charnue

qui s'ouvre en huit partie< en muriffaor, un

noyau

l~ger , blanch~tre,

de la groíi'eur d'une avéline,

angoleux, divifé en rroi• cellules. On nons apporre le

plus fouvent les fegmens de la chair ou de la pu lpe def–

fechée . lis fonr noir!tres, d'un gotlr ai¡¡rclet-, aullere ,

m~lé

d'un peu d'acreré · l'arbre qui les porte ell nomm6

par JonRon,

arbor myrobolantftra f oliis min11tim iwci./is .

N nn·feulement cet arbre furpaffe le< autres par fa hau–

tenr , mais il

<O

ditfere P,•r la figure de fes

f~uilles ,

q••i

(onr petites, & découpees fort meou, on o en

r10ove

aucune defcriprion euéle : de-13 vient que D ale prend

cette efpece de myrobolahier pe or le

nilicam•r~,

&

~ay

pour le

tallfii

du jardin de Malabar .

'Tous