t'
716
M ·UT
liége en r
f?(),
mais
a
préfent elle
efl:
roticrcmcnt
d~ch()e
L011~.
17.
fí·
loe .
4f·
J2,
M'U
" S'{ · L'EVEQUJ!;,(Gio.~,.)
pcrjreville
~e
france en Bourgogne, fi rQée rur la Seme, corre Ch4ul–
lon
&
Bar-Sor-Seino.
Long.
12. 10.
/ot.
46.
40.
BourfauJr (
Edr¡~r ~,
poerc
fran~ois ,
naquit daos cattc
l'ille
en
¡638.
11
fot nommé par Loois
X!V.
foos-pr~ccptcur de M. le duG: d.e Bourgogne; ma1i commc ¡l
n'avoir aucono .trude,
il
ne
J>O!
remplir ce polie hono–
rable. Cependant il a fait quelques
ouvra~cs
en Yers
&
en pro fe qui ne fonr pas méprifables; il en vrai que fes
ltelreJ
,¡
B obtt
ne fonr Flu< que l'amufement des jeuncs
provinciau~
, mars fa comé<l ie d'
Efqpt
fublifle encare au
thehrc.
ll
en mort
a
;ytontluc¡on ou
a
París en
17o6.
(D.
J.)
MUSTACHIO,
f. m.
(Comm.)
mefure de Venife
pour les Liquides:
38
muftorha
fom la botte o u muid,
'JÓ
amphora.
Voytz.
A
M
p
HoRA.
Diélionn. Jt
c....,._
(G)
MUSTELLE ,
f.
f,
(Hift. •
w.
Tahiolog. )
Rondelct
a
décrit dcux poifTons de mer fous ce nom; il
a
dooné
le nOll] de
muflrllt
•mZ~airt
au premier,
&
celui de , ••
fl•llr
11
mplemcnt dir au f=cond.
·
La
mu.fltllt
vulgaire relTemble
a
la lote; elle
a
le corps
long, brun
&
fans éC'Iilles, la booche affe-t grande,
&
les den es pctites; les c6rés du corps font marqués d'uoe
l igne droite qoi s'étend depuis les ouies jnfqn'a la queue.
JI
y
a
Ull
pelit borhillon OU file! blanc
a
l'extrémité de
la
m:lchoire inférieure,
&
deux noires au bout de la m3-
choire íupérieure. Ce poill'on a deux nageoires· pres des
puies,
&
deux petites au-deffous de celles-ci, alTez loin
de la bouch¡=; une a
m
re
s'~tend
prefque depois !'•nos
jufqu':\ la queue:
13
nageoire du dos qni correípond
a
cclle-ci, cfl cricore plm longoe. Ce poiffon vit de
che–
vreues
&
de petits poiiTons .
La
m'!ftelle
fimplement dite a un barbillon
a
la m3-
choire du dcrlous,
&
deux a la mkhoire du deffns'
¡:ommc la
mu/l•llc
vulgaire, dont elle differe principa–
lement. en ce qu'elle efl: converte d'écailles: elle a denx
nageoi:es courtes
pr~s
des ouies, deux autres au-deffoos
<¡ui rclfen¡blent
i
des parbillons, deux fur le dos; 'Ja prc–
rnicre efl: perite, r'aurre s'étend jufqu'a la queoe.
11
y
a
pres de !'anos une nageoire qui va auffi jnfqu':l la qocue.
L a chair de ce poiffon efl: molle
&
friable cornme celle
du merlan. Rondclet,
hi(l. do poi.f!. prem. part . liv.
1X.
fh.
x jv .
&
xv .
Voy.:~:.
PorssoN.
MUSU LMAN, Cm. (
Hi(l. mod.)
titre par lequel
les Mahomé•ans fe di!l:inguent des autres hommcs: il
fi–
~nifie
en langage turc
ortboJ~xe
ou
vrai trqya11t,
Voye~
MAHOMÉTISMI'--
En arabe ce met s'écrit
mo.fl•m
ou
"1•.flmra•,
ou
111q–
folmrm.
Les Sarrazins font les premiers qo
1
on ait 2ppelle
Mu–
frtlmanJ,
íelon l'obfervation de Leunclavius .
11
y
a deux
'forres de
MufulmanJ,
fort oppofés les
nos
aux autres:
les un< font .appcllés
fonnito,
&
les autres
1hsita;
les
fonnites
fuiv enr
l'explication de
l'alceran donnée par
O
mar, les shüres fuivent celle d'Haly. Les fu¡ers do roi
~';
Perfc Con: shütes,
&
ce
u~
do grand-feigr1eor íonnires.
r oyn
So~NA
&
ALCORAN.
Selon qoelqoes aotcurs
le
rnot
de
111tt{nlma"
lignifie
Jau-vi,
c'ell-ii-dire
prldtjlinl;
&
c'ell en etfet le nom
·que les
Mah_om~tans
fe donnent eux· mEmes, fe croyaot
tous prédefl:ulC.'s an f•lot. Martinios dit, fnr l'o•igine de
ce nem, des chofes plus particolieres; il le fait venir du
p10t arabe
mr1j"alum, fou vl, lchapp/ J,. Jangtr.
Les
M ahomé1ans, di¡ cct auteor, annt établi Jeur reli)!:ion
par le fcr
&
le feu, maffacr•nt
ceu~
qoi ne vonloient
pss
l'~!]lbralTer,
&
accordant la vie
a
tous ceux quj l'em–
~raffo!ent, l~s ~ppelloient
mufulm411J,
c'eU,a-dire
nnpti
e ptruulo :
del~
<1
ell arrivé par la fuite de1
tems que
ce mor efl deyeno le titre
&
la tp3rque dillinélive de
cette feéle ,
&_a
été attaché par ea ¡
a
ce qo'ils appellent
"raÍl croya>n
. (
G
)
,.M
l}TA~Il,ITE,
f:r. (
Grammairt . )
c'en l'oppof<!
~
•mmulabrlrtl . V o:¿n
lMMlJTABtLITÉ.
MUTAFERACAS,C.m. pl.
(Hi(l .,oJ. )
officiers
do grand_-fc
!gneur.
~o~t i ~¡
(?nt
comme les gentils·hom–
p¡es
ord •na~
r.es,dethnes a
1
accempagner lorfqu'il fort
do ferrail, fuit .peor aller
~
l'armée, toit daos fes
fi
n¡
0
P-Ies promenades.
Pn
les
llr~
ordinairement d'entre les
fpahis,
&
ils font
a
o nombre
d~
fi x
cens. Leurs habits
font de broqrd d'or, foorr¿s de martre,
&
ils portent
pne maffe d'armes .
ll
y
z
des comrnanderies oa timars
plus confidérables que ceux des fpahis, atfeélts
~
cet of–
~-ce;
&
les
mutaf tracaJ
y parviennent par dreit d'an–
F'enneté: on lcur donne de tems en tems des cemmif·
~
P.OSlucr~tiyes
1
pour
ÍUfpl~cr
a
la
lJIOdicil~ 9~ lc~r p~i~
-·.-
M 'UT
ordinaire, qui les oblige
a
s'macher ao ferviee de qoel–
~oe
vrfir ou hacha. lis font
m~me
conege ao gl3nd-rifir
Jorfqu'il fe rend au di van; mais quand le grand-feigncor
marche, ils font obligés de
l'~ccGmpagner.
On fait ve–
nir leur nom de
fara!t,
qui lignitie
dijlin~ul,
pour mar·
quer que les
mutafuacaJ
font des fpah1s ou cavaliers
¡jillingués.
~icaut,
de fo,pirt ortoman.
(
G)
~U~
ANDE,
f.
f.
Ujift-
ucll{)
c'e~
le
cale~on
ou
1
habl! de deffous '
a
l ufage des capucms
&
autre•
reli¡¡ieux .
MUTATION,C.f.
(Gr11mm.)
chan~ement,
révo–
lmion.
ll
fe dit des terrcs
&
de Jeurs propnet•ires, il
y
a
des droits de
mutationJ
1
voyt~
MUTA
TI
ON,
Jurifpr•–
J,,u.
Le mépris de l'honneur, de la liberte, de
1!
Yer–
t u, de la fcience
&
des favans, annence dans un étac
qoelqoe
mNiatio"
funefle.
M
UTA T!ON,
f._
f.. (
Jt~rifpr.
Y
fign ifi_e
cl'""gtmtnt;
ce
rerme efl: ufité pnnc1pakmenr en maucre féodale;
¡¡
y
a
mNtatio,
de Ceigneur
&
m•tatio11
de vaffal , eu du pro–
príétaire d'un héritage rotorier. La
mMtation
du feigneur
arrive temes les fois que la propriété du
tief dominaat
paffe d'une main daos une autre , foit par mert ou au–
trement .
Les
mutationJ
de vaffal ou prnp• iétaire, font
de plufieurs forres; les unes qui arrivenr par mort,
&
celles-ci
(u
fobdiv!fent en
"'"tatio111
en lignc direéle,
&:
mutationJ
en ligne collatérale, lerfque le fief
pa(f~
par
fucceffion
~
un defcendant du <léfunt ou
~
un parent
collatéral.
11
y
a
aoffi des
m•tatiowJ
par vence, d'au–
tres par contra! éqoipollent
a
venle' d'aurres par dona•
tien
&
aorres aéles .
JI n'efl:
rico <ld commonémcnt
aux
mutotionJ
de (ei_;(neur , ni peor les
muta1io111
de
vaffal par fucceffion ""' donatíon en ligne direéle; mais
il
efl dO un relief pour
mueatio"
de vafTal en collatt–
rale
&
pour les
.,utations
par vente ou contra! équi–
poll~nt
i
vente .
11
efl dll pour le¡ tiefs un dr.oit de quint,
&
pour lrs rotures un droit de lods
&
Yentes .
Voya:.
DROJTS SEIGNEURIAUX, FIEF, Loos ET VENTEs,
QuJNT, REQUtNT
(A)
MUTATION, (
Glo_g. )
en latín
mut~tio;
ce terme fe
dit en Gtographia de certains lieux de l'empire Romaiu,
ou les cooriers publics, les grands officiers qui voya–
geoíent pour le fervice de
l'~tat,
&c.
trouvoient de re•
lais
&
changeoient de chovaux ,
On
entretenoit daos ces
lieuK des chevaux expres comme dam nos pofles, peur
qu'ils en pufferu ehanger
&
continuer promprement Jeur
renta. A vec lo relns on en érablit peor tous les voya•
geor¡ qui vooloient payer. De-la ''ient que le met "'""
talio
(e trouve
{j
foovent répéré daos les itineraires.
Mutation
differe de manlion,
m11n./io,
en ce que le pre•
mier fi '(nifie
•Jo
!len eu l'on chant;e de
chevau~,
&
le
(ccond
un gtte ou !'en ceuche,
&
ou
m~me
on pcut
faire le féjonr néceiTaire pour fe délaffer d'une trop gran•
de fatigue.
(D.
J.)
MUT'\ZALITES,
f.
m. pi.
(1/ift.
mllf)
norn
d'une feéle de la relígion mahemétane, qoi en
re~ardc:e
comme hérerique par les aurres. lis avooent que Dieo
efl erernel' rrcs·fage' rres-purflant' mais
¡¡,
nient qo'il
íoit éternel par (en éternité , fage par fa fagcfTe, puif•
fant par fa puiffance, P.lrce qu'ils
s'imagin~nt
que cela
pronveroil mulriplicitt en Dieu.
MUTÉ, VIN,
Voy•~
Mo u T.
,
MUTILATION,
r,
f.
(Gra}'fm.)
il fe .dit da re–
tranchemenr de qoelque partie eJTentielle
a
un tour.
ÜB
mutilt
on animal en le
pri-va"nr
d'un de fes membres;
un ""vrage, en en fopprimant différrn< et,droits. O
u a
muti/1
!OUS
les ancieos aureurs
a
l'ufage de
la jeune!fe
qo'on éleve daos les colléges de peor qo'en Icor appre•
nartt une Jangae ancienne done la
conn<~iffance
ne leur elt
p•s effcntielle, on ne ftétrit l'innocence de
!~u" m~uu.
On
mHtilt
un tabfoan, une machine ,
&<.
M UTILATIO:<,
[.f. "'
Dro>t
& '"
Mttltti11t,
en le
retranchemeut d'
Jn
membre ou partie extérieure do corp1,
cemme le nez , les orcilles, ou a
u
ere .
En
matiere cri·
minelle on n'inft ige guere de peine aflliélivc qo'il n'y ait
au moins
"'utilatio,
de membres .
(A)
MUTILER, v. aél .
urmt d',1rchied1•re,
c'ell re–
trancher la faill ie d'une corniche de qnelqoe ordre que
ce foit, eu quelqoe< rnembre. . On dit alers un ordre
mRtill,
qui n'a pas roos fes membres oo moulo res .
(P)
MUTTMUS,
C.
m. (
iWyebolog. )
Tornel;le,
adv•rf•~.
lib.
XVII.
dit qoe c'étoit le dieu do Silence, ainfi nom–
mé
de
mutir<,
qui fignitie
parltr tntrt
fu ¿,,n,
com·
me font ceut qui n'efent pas déclarer ouvenemeot lcurs
pen(ées; mais je ne troovo poim de di
en
/WNtÍntNJ
ni
dans les Myrhologitles ni dans les Poetes . C'dl un dictl
de l'invent;on de quclque moderne.
(D.
J-)
M U TINA
,(Gio_gr. a,c,)
Polybe
&.
l'itineraire d'
~n
topin
~'rivcn¡ M~IÍIIA, ~ 1~'
fUtres
a~tcQn Mot_r
1
>~
1
a.;
VI e
1