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1

MYC

1'

h

rgie,

~

trois lieue's d'

t\

rgÚs en tirant vers le tnldi',

& •

la ¡;.•plrale du

roy~ume

d

1

A g~mernAOn;

mais apres l'cx–

tinai~n

de ce royaume,

My«lf<l

déchut

fi

confidérable·

ll)<nt,

q~'!!

du

t~ms

de Srrabon, orí n'en voyoi t plus au–

cun

~e01ge .

Cependant Horace l'appellolt encare riche,

áitts

Mycll'n<~r,

d'apres Homere

&

Sophocle,• .qu¡ luí

ont

donn~

l'épithete de

'"""X'"'",

abondante·on-Ór .:.On '

con¡e8ure que c'ell aujou rd'hui

llxios /ldrianOf';

'mais

c;ne conjecture n'eft prefque appuyée que fur l'imagiña-

tron . (

D .

'J.

)

·

' M

Y'

CON E,

e

Glo.rr.

alfe.)

ile de la mer Egée, !'une

des Cyclades, fitu¿e

a

50

milies de

Naxi~,

G 40

de Ni–

carie,

&

a

18 dt1 port de T íne; on luí donne trenre-fix

milles de tour. Elle s'éteod de l'ell

a

l'ouell .

Cette

~le

eft aride,

&

a des momagnes fort •élevées;

les deux plus conlidérables portem le nom de"S. I'Iélie.

On recueille daos .l'ile aífe"L d'orr,e pour

les infulaires,

beaocotlp de ligues, peu d'ollyes, d'excdlens roilihs. Les

e~ux

y font rares en été . Les habitans peuvéht

~tre

au

nombre de trois mi!le ames; mal! pour un homme qo'on

y

voit' on y trouve quatre femmes'

couch~es

le plus

fouvem parmi les cochons .

(1

ell vraí que les hommes

fr~q uentent

la mer,

&

font reputé

S

les meillctlrs . mate·

lprs de 1'Archipel.

Strabon remarque, que les

Myconiotrs

étoient ft1jets

a

d."venir chauves; en effet, aujou rd'hui la piOpart. p<rdent

l~ur~

c!•e•eux des l' age

de

20

ou

' 2f

ans. fl• pa(fi>ient

autrefors pour grands paralites,

&

ne le feroiem pas moins

d'e nos jours, s'ils trnuvoient de honnes rabies

a

pi 'úer.

.Archilo~ue

reprochoit

3

Péricles de 'tondre les nappe<

d' Athenes,

a

la maniere des M ycnniotes; mais Péricles

avoir tant d'ennemis, qu'on ne fongeoir qu'il lui inténter

de fa u!fes accuf3tions .

Myrdnt

n'a été poífédt'e qne quelques années pár les

ducs de N axie. B1rberoulfe, capiran bacha,

la foumii ·

bien tót

a

Soliman 11. al'eC !OUt

1'

Archipel.

<S'e(l•

un

cadí arnbulant qui la gouverne.

• .

('

'

L es Francs appellent cette ile

Mt'touli;

on n'y ' tronvó

qu'une feule églife latine, qui dépend <le l'évéque

de

Tine, lequel la

t~1it

detfervir par un vi aire,

á

2j'

écus

ro

mains d'ap

poirnemeos. :l:.n

~cq¡wge,

il y a daos cette

ilc

plufieu.rs

églifes grecqbes, paree que tOas les habitaos

font du , rtte

gr~,c.

.

í ,

.. ,_

Les dames de

Mycnlft

""

fcroient point d60.gréoBies

fi

leurs habits étoient

Ce

ion nos mudes. Les pfeces

u

l

compofent leur parure, font

dd~rires

au long par M . de

Tournefort. D'abord, elles porrent une efpece de che·

mifeue qui couvre

a

peine la

gor~e .

Elleo meuem fur

ceue chemifette, une grande chenure de tnile de cotan

ou de Coie

a

manches larg¡:s; la troilieme piece eft une

efpece de pla!lron convert de broderie, qu'on applique

fur la

~orge,

mais toure¡ les darnes ne Ce fervent pás dé'

Gette troifieme piece. Elles endoífent enfuite un corcelet

fans manches , relevé

de

broderie . La cioquieme piece de

leur parure ell un tablier de rnoulleline ou de foie. Leurs

bas fom pliífés

&

arnés de dentelles d'or ou d'argem .

L curs jarretieres font des rubans noués

a

deux

ganf~s .

Eufin, leur couvre-chef de moulleline eft long de fix ou

fept piés, Cur deux de lar¡;e; elles le rortilleot fur la

t~te

&

au·tour du mentan d'une maniere agréable,

&

qui

leur donne un petit air éveillé .

Re venons

a

l'ilo

m~me;

fa

/ongieudt

tfl

dt

43·

)6..

/at.

37 ·/18 .

( D . ']. )

- MYCONE,

CANAL

DE (

Glog.)

bras de mer entre

J?tle de

D~los

ou./Sdilt,

&

l'ile de

Mycont,

il l'dl-nord ·

ell de D élos. Ce canal a .uois

mill~s

de large dept11S

le cap Al ogomangra de

Myco'l'•

jufqu'i la plus prorhe

terre de Dé los .

e

D . '}

)

MYD~IASE,

f.

f. (

ChtrNrsi• . )

injifpofitionde l't:eil

qui conlffie dans une tra p grande

~ifatation

de la prunelle.

' Mitre-Jan, daos fon

trait/ á

a

malaJits át l'tZil,

dir

avec beaucoup de foodement; qqe

1~

dilatation centre ua–

ture de la prunelle n'efi point une maladre parriculiere

inais le fymptome d'uoe autre nial•die telle que

l'augmen~

12tion de l'humeur vitrée, la gouue fereioe,

&<.·

11 ap·

puie Con fentimeot fur

le

méchaoifme de !'iris, qui daos

l'érat naturel fe reíferre

&

fe dilate fuivanf les différeos

itats de la lamiere,

&

Cuivanr les différentes impremans

que les rayons

lumineu~

fnnt fur la retine . La dilatation

de la popille n'ell qu'uo acc.lloire de maladie, Ilexpérien–

cc demonrram qu

1

il y a roujours

q~elque

maladie qu•

dqn–

JJe

li~u

a

,Cette dilalation.

f/'!)t>:.

GOUTTE

SERfl)\~,

HYDil.OPHTHALMIE.

(Y)

.

MYGDONIE',

(G/og. ane, )

contrée de la Macé –

doine . Elle avoit' au nord la

l'élagonie,

a

l'orient la

Chalcidie, au midi fa Péonie,

&

ir

!lpccideot fa pro·

vince p,curiopos : .

.

'

.

~es

Mygdon;ens de Macédoine envoyereni"llne eolo–

nie daos la Méfopotamie, qui >doana Con nom de

MyK·

donu

:i

la partie occidentale de cetto provioce

ou ils

choilirem de s'établir. 11 faut •donc

dillin~uer l~s

Myg- '

dons de Grece des Mygdoos aliarrques.

e

D .

'}.)

M'FI.1GRUS,

(

Mythol.)

dieu• •dcllru8euc des mou- •

ches

r

¡.¡

fa\H

écrire, comme nous avonS. fait,

Mv~rur

t

&

non pas

Myagrns

,

qur

fignitierl.lit ·

diflrrtél,..r

.te~-'

rats.

Or tou

t le

monde convienr 'I,Ue les mouches étoient

les Cet1ls rn(i

Gt.es

dont parlem'\

les<~anciens,

au'Yuí<,r• def·

quels ou invoqooit ce dieu -r.,Iemoellement dans quelques

cndróiu~

p'dur'!tr'e d6Iiv'ré.

lle•

<U!

fteaJ

:,

• ...

Les Arcadiens, dir Paul'anils, oot des jour.s B'aífern•

blée en l'honneúr d'unc c:'eharne1 divínité, qui vhiífRm–

blablement efi Hercule ou J upiter: dans ces óccafions

ils commefrceot par invoquer le "dieu

MyiagrNs·,rr&

1;!

prier de les préferver des moaches duram leurs facrifices.

1

Le pimple 'rotñain holmróir ·auffi cet(e diviriité irnagi·

naire fous

1~

nom de

M)•ódu

,

paree que les mouches

. s

1

appel'lé1Jtl1en grec

¡.<uíer.

•·Piine rapporte qu'elles défo–

loiem

les affiflans aux jeux olympiques, mais

qu'el~

'

les s'env·oloíe1ít par nu3ges,

&

fejétloient ailleurs, auffi–

'

ró~

qu'íls avoie'ot racrífié un taureau au dieu

Myioda,

cependant: on ne lui faifoit que rarement cet honneur

i

Ol ympi.,.,

&

leulement une fois daos le cour-s de plufieurs

1

annécs. Les Eléens atr conrraire encenfoient avec corí-

flance les autels de ce dku, perfuadés qu'autroment ·des

• 6ots de •móoches viendroient infefier lcur pays, fur la fin

de l'ér¡;,

&

y

porter la pelle

&

la défolation.

.

,

L'incomm<'>dit~ ·

de rous ces iofedes, que uous •'appel–

lons

mottoh.i-, 'mouchn'olfr..,

1 '

tollji11J"o,

en

fi

grande dan si

les pay

chaud , •que la fuperftiri•>O •'ell imagirré fan1

peine qu'rl oe· fall oit pas m(!ins•qu!un. !lieu pout l<s

~haf-•

¡

{er, ou les faire périr. Et camme

il

•y avoit

a

Roníh de>

expolitions avántageufes

ótl

1Oo".étbit' moins inoornmo–

dé de ce. forres d'infe8cs ailés, que dans d'aurres· quar··

ñers.

ce

qui í&'-trobvoit egal'ement vrai dans plolieurs

villes ;• le peuplél fe perfuada devoil' cene faveur aux boo••

• té' éclatanres d'uAe diviniré particuliere, qu'il nomma

1

Myioát~ ,

Jl!yiagrlu,

llpomyor,

fuivant fes

lieux

&.J~.

p~ys

.' (

D

J ) ' .,

· '

MYIN'DA , E .f.

(Hift.

an~. )

jea d'enfaos, qui re•l

vient

a

nutre colin-maillard . On bandnit les yeux

a

l'enfanr; il cou oír af:'res fes oamarados, en difanr

x•._¡,

1

'

~;., :tt~,,;,.,;

jt

coUr;a; aprh une

moucht

J'airain;

les

autres

Id

répondoienl;

:t•f'"",

t/.1.~·

"ti

A-í-1-•r;

tu

iDu1r~

aprts

1

maÍJ tu

~e

/'

attraperaJ pa1.

M YITES, (

Hifl. nae. )

no m donoé par quelques au–

teurs

a

une coquille pérri6ée. rur laquelle on oe remar–

que point de ftrtes ·,

&

quo D e Laet regarde comme une

efpece de

mufculit~,

ou de moílle pérrifiée.

MYLA,

(Giog.

anr.)

fteuve de Sicile. 11

couloit

felon Tite· Live,

liv. XXIV.

oh.

xxx

emre Syr:tcufe

&

Léonrium; ma·s comme il y a plus d'une rivrere dans

ce quarrier'

il en bien diffi cile de .deviner laquelle por–

toit anciennement le n<>m de

.Wyla.

(D.

J.).

·

MYLASA,

o11

MYLASSI\,

eGiog.

anc.)

ville do

la Carie,

a

8o fiades de la mor,

[;Ion

Paufanias . Elle

éroit firuée dans une rrche campagne, au rapport de Stra•

bon,

&

elle paífoit pour une des trois principales vrllet

de la province. 11 n'y en avoit poiot daos tout le pays '

qui rat plus décorée de temples, de portiques.

&

d'au–

tres edifices publrcs; car elle polfedoit dans Ion voitina–

ge une fameufe corriere de

tres-be~u

marbre blanc.

Ju~

piter carrien

y

avoit un temple cé ebre. SJ llame teoo it

a

la main au-lieu du foudre la hache d'amafone, qu'Her–

cule avoit rapporrée de fon expedirían cun rre ces an·

ciennes guerrieres. On voit encare cette hache

a

deux

rranchaus fur le) médailles de

Mylafa;

mais elle ell míeut

repréfe ntée Cur un b3s·rdief, o

u

J

upiter Carien eft nom–

Do/icht11ru,

du nom d'une lle voiline de-cótes de

la Carie. Pline,

ltv.

f/.

ch.

xxix.

nons apprend que les

Romains accorderenr la

liberté

a

la vilk

&

au~

cita•

yens de

My/aja . (D .

'}:)

MYLI

A;

S, (

Glog.

~"'·)

cootrée qui faifoit originai–

remeot

partí~

de la grande Phryg;e ; mais qui dans la

fuite fut ran¡:ée dans la L ycíe. Ptulomée met daos c;ette

contrée quatre villes qu'il nomme

Fodalta,

Nyf.•,

Cho·

m

a, Condica

. (D .

J.)

MYL.IE,

e

Glog. anc,)

ville ele

l'lle de Sicile, au–

pres de laque! le Velleius Patercol u<;

liv.

!l. ch.

lxxix.

&

Suétone

d~ns

la

vi~

d' Augulle ,

ch.

xvj.

oous sppren–

nent qu'

Agripp~

vainquit Pompé'c. fl y' avoir une aurre

Myf.r en :Pheífalie, qoi fut príle par

les Ror:naío1,

&

abondonnée au pillage ,

fel nn le rótit de Tue • Live,

li'll. XXXX If.

<ha.

liv. (D . ],)

MYLOGLOS ' E.

"'

Jlnp•omi•;

paire de muleles

qu!on

nomm~ d~

la Corte,

paf'~..qu'il~

11•itfent

d~rrierc

In·