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MYO

les molaires, ou les dents

a

mnadre ,

&

qa'ils s'inrerenc

a

la blle de la langue.

1/oyo:.

L ANGUE.

(L)

MYLOHYO ID IEN,

m

¡¡,,.tomu;

mulcle large,

mais coun, fitué immé.diatemem fous le mu1cle diga–

fl ri~ue

de la machoire

inférieur~,

&

qui oaiiLmt do bord

inf<!rieu r de chaque cóté de la

m~

hoire inférieure, s'm–

fere 1 la bafe de l'o• hyoide.

Vo yt:t

H vo i'oE. ( L)

· M YLO RD,

( Hifl. mod. )

titre que l'on d une en

J. nglcterre,

en

Ecoffe,

&

en lrlande

a

la

haute nobleffe ,

&

for·tout :Jot pairs de l'on de ces trois

roy~umes,

qui

o nt fónce daos la clumbre haute du parlemem, aux

év~qoe<,

&

aux prélideos des tribunaux . Ce titre

ti~ni 6e

tno>~{ei~•'<llr,

& qooique compofé de deux mots anglois,

il s'emploie

m~

me en franc; >is lorfqu'on parle d'un fei–

gneur a

nglois ; c

'efl ainfl qo'on dit

mylord

11/temllrle,

t~~ylord

Cobb.mz,

&<-

Quelques

franqoi~,

faute de fa–

v oir la vraie

fi~niticat'on

de ce mot, difent daos leur

longue,

tm

mylorá,

maniere de parler trc.-incorreéle; il

fuut dire

~tn

lord ,

de

m~me

qu'on dit en franc;nis

'"'

Jeigwwr,

&

non o

a~

nn

rnon{<igneur.

Le roi d'

A

ngle–

tcrre doone lui m! me le titre de

rnylorá

a

un fcigneur

d e la

G rande-Breta~ne

lnrfqu' il lui parle; quand dao; le

'parlement il s'adrcfle

a

la chambre-haute, il qit

mylords,

mtffer.tnt.,¡rJ.

M

YND

U5,

(

Gl og. tm<. )

nom

de

la Carie, felon

Strabon; c'eft au ffi le

nom

d'une ile de la mer lcarien•

ae, felnn Pt lnmée,

liv.

V.

eb.·

ij.

(D.

J . )

MYOGRAPHIE,

r.

f. (

ilnat.)

c'efi la partie de

1'

!\uatomie qui

' do~ne

la delcription 'des mufcles . Ce

nom efl compo[é du grec ,..... ,

mufd~,

&

n~<P•, J~-

Jrripliow.

·

Browne

miol(rapbia,

i .

Londres

r6S r,

en anglois ,

iw-(.1.

11

fut tradun en latm,

&

irJlorimé

l

Loqdres en

r684.

MYOLOGIE,

r.

f.

rw

t1natomit ;

defcnption des

mu[cles, ou connollfance de ce qui

a

raopurr aur muf–

cle< du corp< humam.

Voya.

PI. 4'

A,.,.,;,,

M v•l•·

g i•.

1/oye:c.

auffi

M

u

se

LE .

Ce mot eft formé. de

~·· ,

"'"" , un

"'"flle

&

"i'",

Jr[<O«'J.(L)

.

M YOM

A

N

1E,

r.

f. (

Divilf•t.) .

e(pece de divina·

tion . ou n éthode de prédire les evenemens fu!llri par

le moyen d'une [ouris .

f/av<f:.

DIVI NATrON .

Q nelqucs :tuteurs regardell!

la

"'Y•m•nie

oomme une

des plus anciennes rnaoi<rel de devi•ter;

&

croyem que

c•e•l pour cela qu'l laYe ,

li'V. XI//

)N)i¡.

cornpte la fo11·

ris

parmi les abominations des idolatres . Mais outre qu'il

n'ell pas cerrain que le mot hébreu emplnyé par le p<o·

phete, lignifi e une íouris; il efl évident que le prophéte

ne parle poim en cet eoJrnit de dcviner par

le moyen

de cct animal, mars de l'ab.,mination que commenorent

en

m

re la loi de MoYíe ccui qui

mao~coicm d~s

fQuris,

abominationem

& "'"""',

pone la vul¡;ate .

Les r.,u ris ou le< rat< eotrn1em pourtanr pour quelque

chofe daos

k

lyll eme général de la di vination parini les

R omains,

&

l'on tiroit des . préfa!';<S malheurcux. ou de

Icor cri, ou de lcur voraci1é . E líen,

liv.

l .

raconte que

le cri aigu d'une [ouris [uffit

a

fabiu s M a>lmus pour íe

demcure de la diélarure ;

&

íelon Varon, Caffi us Fla–

m ioius quina la charJle de

g~néral

Je

Ja

cav.:~lerie

fur un

pareil ptefage . P lu tarque, daus la vie de

Ma_rcell~s,

dit

qu'on au¡;ura mal de la dernie,'e compagoc de ce confui,

paree que des ro11 avoienr r:wgé l'or du temple de Ju–

piter ,

Le mot

"'>'"'""";'

efl formi du grec

1'•< '·

u

o

r•t,

Ont!

fiua·ii

~

&

de

JA•urud..

Jivindtirnr

M'(ONNESQi>,

(Giog,

""'·)

ile de la

Thellál.ie

qot· Strabon m_et vis-a-vis de Lariiie .

(D.},)

MYOJ;'Il, adj. pris fubrtantivem<ll!

(

Optign . )

c'e!t

une perfonoe qui

a.

la voe conrte ou ba!fe .

ffoy. V

u~:.

Ce mot vient do grec

~'.¡

.¡,,

cnmpnfé,

a

ce qu'on

prétend , de

1'~' ,

/P-H-{is ,

&

de'

• -1-,

czil

,

paree qu' on

c roit, dit-on,

avo)F

obl"ervé que la lituris

a

la vuc courre.

N oos noo• en

ta~ons

fu( ce faiL aux Naturahlles.

M y•p< [e

dit propremem de ceux Qoi vo yent confu–

fcm ent les objm

éloi~l),és,

&

dtflinélornem ks

o~jm

proches. Ceux qui nnt

le

dé_faut oppofé s'appellem

prn by-

ta .

f/oytf:.

PR~SB ~rl! .

·

Le defaut de la •·oe des

m.yoprs

ne vient ñi du nerf

o pth;ue, ni de la prunelle, mais de la fofm< du eryflal–

lin, ou de la diflance

a

laquelle il c(l de la ré tine' Quand

le cryflalin efl tw p rond

o~

noo convr xc,

il

rend ks

rav•>ns trop cnovergeos,

voyr:t

R t~RI\CTlQN ,

lle Corte

qu' jl¡ fo reuniffent trOJ' pr es Q.u

cry llall~rr,

&

3l•

2.nt

de

parvenir 3 la ré tine; c'eO

1:~, nt~me

chofe

qua~d

la

ré–

tine

fl trap proche do cry!hllin, qno•.¡ue le crylhllin

ne foit pas trop conve1e ,

f/oyu:.

C&\'STALLIN, R tr¡ –

NE,

&<.

711111

x.

MYR

Ls

rrop grande cnnvexité de l:a cornt!e fair auffi qu'on

c!t

my•p<,

par la

rn~rne

raiíon . La cornée efl cene mem–

brane convexe fcmblable

:i

de la corne qui paro!t

Jiu

la

furfacc do globe de l'<ril.

Voyn

CoRI<ÉE . On remar–

que en etfcr que preíque toUtes les pcrfono=s qui ont

1~

yeux fort gros, oo la cornée fort convete, íont

myopn .

Le défaut des vues

myopa

diminue avec le tem' ; par–

ce que l'reil s'applatil

!

meCure que l'oo avance en dge,

&

deviene de la con vex ité nécellaire, pour qoe le, ra–

yons fe réuniffeot

exaél~ment

[or la reti11e. C'e!t pour

cene roifon qu'on dit que les vues courtes

[ont

les meil–

leures, c'efl a-dire

1

celles qui Íe C<>Ofervent le mieUX

&

le plus

lon~·tems .

Ceur qui oot la vue

myope,

peuvent remédicr

a

ce

défaut par le moyen d'un verre coocave placé con tre

l'<rrl

&

l'ohjet . Car ce verre ayam la proprié'té

d~ r~n­

dr~

le> raynns plus divcrgens avant qu'ils arrivcnt

i

l'<ril

(

VO)'<f:.

V

ERRE

&

L EI<TILLf:) , les rayons entreot done

plus divergens daos l'reil, que s'il! panoient dircélement

d~

l'objet,

&

psr conféquent ils fe muni(fent plus tard

a

u

fond de

l'<ril qu' ils ne feroient s• ils portoient de

l'objet meme . En dfet, la formule donnée au mot LEN·

TILLE, fat t voir que plus

la

di llanee

y

de t•ohjet

i

la

lentille ell petite, c'efl-a-dire, plu• les rayons incidem

[ont divergens, plus le foyer etl éloigné;

puif~ue

:t

=

216)

••

• 7

.,.

7

.,~

, f

efi la

m~me

chofe que

.t

=-;-;::-~;

7

quantité d'autant plus grande, que

y

efl plus perite. Or,

le cryltallin peut

~tre re~ardé

enmme une leotilk; done:

quand l'<ri l

"'!'•!<

efl armé d'uo verre conca"e, le fo•

ycr do cryllallln ert plus IOnJl,

&

peut par cnnfequent

tomber alors au fond de l'<ril, ce qui ell

n~celfaire

paut

la vifion diflioéle.

f/oyn

VrSIOI< .

(O)

MYOP IE,

r.

f.

(Chirurgu . )

courte vuc: on ap•

pelle'

myopes

ceut qoi ont la ·vue courte, qui ne voy<nt

les objets que de fort prcs

-&

en clignant le¡ yeu¡ .

La cJuÍe ,de

la

myapie

efl _la uop granJe conv_exité

de la cornee traníparente, qut falf que les rayons v•loe1s

font trop

cunvcr~ens,

c'efl-a-dir-e, qu'ifs Ce

rénniffent

•vam

que

de tomber fu r l'organc imméJiat de la vue.

Pour rct•arer ce vice de conformation, il faot le !er·

vir de lunettcs c01waves; c'dl le íeul moycn d'apper"

·cevoir les nbjw un peu eloign6s. (

T)

MYOSHORMOS,

(Giog.

a>~<.)

c'.e!t-i-di'relepo+-t

tle

/,

SouriJ,

port d' Egypte, que Pline

&

Ptol<1mée

mettent fur

la mer Rouge, & qu'ArrieQ nous doont

pour un de plus célebres de cette mer . On le nomma

par la fuite des tems le

por:

,¡,

{/¡,,,,

&

Strabon,

lrv.

Xf/1.

le c..Jnnoit fous ces deux noms . M . Huet pré·

tend que le ndm moderne du port

de

la Souri1,

~U

C

11·

fir .

(D. '}.)

·

MYOTOMIE,

f.

f.

(

ll>~lltomie . )

c'e!t une partie

de

1'

A n~tnmie

qui oécrir la méthode que l'on QOH ob–

f~rver

dans la diffeélion des muícle< .

Ce mor

c(t

compoiC: du

~rec

1'""•

mujdr,

& "'"'•

diffiOrow.

·

C owper ,

Myoeomia

rtjorm,ta ,

d

Londres

r69r,

in-8°.

C owper,

M yoeomra ,

:1

Londres r

714,

i11-Jol.

MYRC INUS,

(

Glo~.

""'·

¡

ville de Thuce,

que

Thucydide met fur le bord do fteuve Suy,mon,& qo'Ap·

pien

~lace

an

voilinage de Philippes .

M Y R E, (

Glo~.

•11'<.

)

/VJy_ra,

ville de Lycie,

ml

S. Paul s'embarqua fur un vailleau ·d' Aiexaodrie poor

fe refld(e

it

R nme . Le textc latin des aéles des

a

6-

trcs,

r811p.

xtJii.

t.

pone

J.yflr•m

:t.u-lieu de

My–

rmH

qui efl dans le grec;

mai~

c'elt une fautc, car,

t

0 •

Lyflres clt daos la Lycaonie.,

&

non pas dáns la

Lycie

¡

2°.

Lytlre o'étoit point une

Y

lile

martt;m~.

M yr;

s'appelle

3UJCIU!

!'hui

Srrumita ,

a

ce

que

dil l' lrinéraiTc

de St..nic• , cité par Ottelios .

(

D .

_1.)

MYR EP

, (

Hifl

11at . )

n..Jm [ous lequel o o a vou•

lu déliguer

1~

lapis lautli .

Voycz

al

Arthlt.

MYRI ADE,

C

f. (

Hi(l .

ant. )

nombre de

dix

mille;

de

13 d i

v~nu

"'yriarcb,.,

capitai11e

Oll

com'maudant do

dix mili

e

hommes .

·

•l

MYRIONIME, on qui

a

mil le noms

( 1-/ifl.

"'"- )

titre qu'uo donnon

a

lli;

&

~

O liris , paree qu't!s

reo~

fennoient, diíoit·on, fous d tferens ooms, tous ks dieux

du paganifme; car !lis adorée fnus ce ru•m en Eg ypté

<'toit ailkuro Cybele, Juonn, Minerv , Venus, Oia–

l)e,

&c.

&

I'Oiiris des Egyptieos

b nit

a;lleurs cnnnu

fnus ks uoms de

Bacchu~,

Jup•ter, Pluton

1

1\dnnis ,

&t.

(G)

MYRINF,

(Gio.(,. llwc. )

Myrin4 ,

les anc!cos géo•

graphes dilltngu•nt quatr e vilte• de

ce

n••m , t

0 •

Myri·

" '

, vi lle de 1'

lE

•lioe. qu"on nomutr l>t"feotcmmt

.ltf•–

rlt••i,

fel on Lello,lnius .

,¡,".

Myri••

da

n> l' l

le dt

Z

1

l.

l

J.mu•

J'