·MUS
f<>n
rurnom de ra coulel)r approchante de eelle de l'airain.
L1
de>fe en
di
d~puis
un tcrupule, jufqu'a un
~ros.
.\1USACH,
r.
m.
(Cri¡iq. f a<rl <.)
l,.os
favans íont
fnu
parta~Ci
lorfqu'il
s'a~i[
dt
décerrninC!r
ce
qlJe c,ttoir
que le
muf"-•<h
ou
COtfuert
du fabbath. Quelques·uns out
cru que c'éroit un endroit du te¡nple ou l'on s'affcyoit les
j <>urs de fabbath, pour affiller
a¡u
facritice<,
&
pour en–
tcndre la leaure de la Joi.
V
atable conjeéhtre
que
c'é–
t'>it une
e(
pece de pupitre, environné
d'un~
grille, o]l.
eto)iem a(Jis les
prétr~s
f:¡.
les lévites lorfqu'ils enli:jgnoiem
1~
loi
a
u peuple. Beaucoup de íavans, fe fondant fur les
dernicres parolei du textc, eme11dent
¡:e
paff.1ge d'une ma–
nier~
fort di!Urente. lis préter¡dent qu't\chat. profana le
Jémple,
&
qu'il n'y lailfa qu'une entrée qu cllté
4c
l'on
palais, ayam fait ferrner les
autr~s,
pour te furtitjer da–
vamage,
&
a
fin que les ennemis
oc
putfent arriver
a
Con
palai1 qu'aprts avoir fait le ti
e~!!
du templt;
&
qu'il tit
dérnolir le parvis
norntp~ m~tfafh,
paree ¡¡u'il l!toit un
obflacls
a
ce deífem.
Thé¡¡dom & .Lira
diCen~
qu' i\chu cut deífein de flat·
ter le toi d'
i\ífyri~
par le mépris qu'il témpjg¡¡¡ pour le
Dieu d'ifracl, en 6t, nt tome coll)ll)Unicarion de
Con
pa–
lais
av~c
le temple. D'autres en
fin
croienr ql)e le
m~tf•rh
itoit une efpoce d'armojre
pla¡:¿~
a
l'enrré~
du premjer
parvis du temple,
9ll
le roi me¡rojt fes aumtlncs le jour
du fabb•¡h quand il alloit an temple. Quoi qu'il en loit,
Jofephe dit \ll!'il pona l'irnpjété
lllf~ues
a
opr horri!¡le
u–
ces de oe fe comenrer pas de depouiller le ¡en¡ple de
roul fes tréfors; il le
ti!
m~
me fermer, afin quPon ne pll1
y
honorcr Dieu par
l~s facrifi~~s
folemnels qu'on avoit
accoul\uné de tui otfrir.
(D.
J.)
M U
S A
4
ETES,
(
M y1hq/)
c'ell-:l· dire le conduacur
des Ml'lfes. Apollon fut décor·é de ce beau nom par les
P o¡ires,
pare~
qu'en fa qualité de dieu de la lyre
&
de
J'Eioqncnce, il ewit cenfé toOjours accompagné des doc–
tes ÍreUrS,
&
préli je¡ a
10\IS
Jeurs
COIICCrtS •
Hercule eut auffi le furnom <le
mu{ag<tu,
&
fon culre
fur apporre
d~
Grece
a
Rome. L'Hercule
mufa,~tt<
ell
déli¡¡né par une lyre q<l'il rienr d'une main pendaot qu'il
s'appuic de l'aurre (ur fa ma!lue .//. HERCULE. (
{J,
J.)
M U<;ARAIGNf;,
f.
f.
(Hi/1. IMt.) m"J ar•n<uJ
;ani–
mal quadrupede qni a beaucqup de rapport
a
la fouris
&
a
la taupe. l!;n
etl~t
il a
110<
forre
d~
groi\1 de cochon,
des yeu: tres: pctits, des
oreille~
trb-cqunes,
&
le poi!
plus
ñn,
plus 4oux
&
plqs_ court que
<:'~)ui
de la fouris
i
mais il reífemble
a
cer
~Jltmal
plus qu a la raupe, par
1~
forme des jambes & des piés: il e!l plus
p~tit
que la fou–
ris . Les chars le cha!Irnt, le tuent; mais ils ne le man–
¡;ent pas. On
roup~onne commun~ment,
&
m~
me on
croit que la
mufarmg•u
~
du veQiq,
~ QU~
fa morfure ell
dan"ereure pour le
h~r~il
&
fur-mut pqur les chevaur;
c:ep.;'ndant elle n'ell ni venimeule, ni capable de anordre,
paree que l'ouvcrmre de
f~
qouche n'ell
!'35
aqez grande
pour faifir la double épatlfeur de la
pea~
d·un ammal: auffi
la maladie ejes
c~cvaui
que !'on :mribue a
'~
dent de la
m11[a••igwe,
e!l une Ccnte d'amhrax qui
n'a
aucun rapport
a
vea la morfure, ou li l'oq veur, la piquure de ce petir
animal.
11
habite aflcz
comrnun~ment,
l'ur-tout pendam
l'hiyer,
dan~
les
~curies,
dans les granges, daos les cours
a
t\¡nlier; il rnange du grain,
de~
inreaes
&
des
c~ain
poufries: on le rrouve
:¡ufli
a
1~
carnpag11e; il fe cache
fous la moulfe, fous les feui'les, fous les rroncs d'arbres,
l!ans les troqs
abandnon~s
par les
raup~s,
ou dans des
Jrous plus
petir~
qu'il fe pratiqqe
IL1•
·m~rp~. ~hoque po~tée de la
mqf.¡r..ig•u
ell de cmq ou l¡x pen1s. Cet am–
m • l a un cri plll>
ai~u
que celui de la fouri<, on le prend
aifénlenr, ptrac qu'il co11rt mal: fes. veux ne font pas
bnns: il e!l rres<commuq dans tnute l'Eurqpe.
Les NaturÍiillos nlont connu qn'une feule eípece de
llfll[art~ign<
¡ufqu'en
1
7fÓ; M .
Daubenton
~n
(!écouvrit
une feconde,
&
en donna la
defcri~rion
a
l'ac~d~mic
ro·
y
ale drs Sciencel ceue tneme annee. ComfTle cene fe–
eonde
mJI.fa_r,.!gn.•
efl 1pnphibje, M: Daubemon l'a nom:
mée
mufmlig n•
d''"",
pour la dtlbnguer de celle qu1
ofroit anéiennemenr
conn11~
L'a
m,'1farai,l(n•
d'cau eti ' plus
gr~n,de
que la
¡nu¡imrignt.¡
elle a le rnufeau un peu plus
gro~,
la queue
&
le~ jamhe~
plus longucs
&
pi~~
garmes de poil . La partie
(i1périeur~
du corp>, depuis le bom du tnltÍeau ¡ufqu'ii la
q~euc,
ell
d'un~
couleur t:Íoirarre mélée d'une teinre de
bfi)D,
&
lq
pRrtie inférieure
a
des teintes.
~e
fauYe, de
gri~,
de
ce~d<t!.
Le
poil de la
m11jaraigw~
anciennement connue,
~U
d'une couleur un peu plus
brut.1~
que; celui de la Cc>uris fur
la
1~re
& fur
~~
deífus du corps,
~
q'un
gri~
Plus foncé
fur le deflous.
Hijl. 11at.
gm.
&
part.
"'"·
VI
U.
p.
f7.
&
jNiv.
1/oy.:t;
QUADR UPEDE •
(•)
Li..: 11.
clr.
lu.vj.
M U S
701
MUSC,
ANIMAL nu ,
(Hift. •at.) t11tinral nro{cbi–
ftrllm.
Animal quadrupede qui manque de denrs incili·
ve¡
~
la rnachoir.e
fupérieur~, mai~
qui
a
dcut dc,tus cani–
nes dan; ceue machoire. l,.es denrs font en tour 1au no
m·
bre de
26;
í.woir
4
,no! aires de chaque c61e
de
chacn·
ne des
ma~hoires;
8
inci li"es
a
la machoire du deífous,
&
?-
canines
il
cellc du
d~lfus;
ces
d~nts
canin
e~
font Ion•
gues d'un pouce
&
demi, rccourbées en arriere, pointuet
&
trjltJChanres par leur cóté pollérieur : on ne fair
fi
cet
anim~l
rumine. lies piés fo11t fourchus; mais il n'a point
de corncs. Grew a dccrit une rcau de cer animal, con·
fervce d¡¡ns le cabinet de la
focrét~
royale de Lnndrts .
Cene peau avoil
3
pi¿s
&
demi de longueur,
d~pui>
le
bout du JllUÍeau jufqu'ii l'oriBine de la queue; le muCeau
étoit poínru; les oreilles avotent
3
pouces de longueur,
elles etoient droires
&
reífeml>loieJH
a
cellei du lapín; la
queue ¡¡'avoít que
2
pouces de longjleur; le poil du dos
avoit ju(qu'a
3·
pouces de long,
il
étoit a!t<rJlalivement
de couleur l>rune
&
h}anche ., depuis la racine juCqu'a l'ex•
rrémité; Ja
r~re
&
les cuiífes
~vo•ent
une couleur brune;
le delfous du
v~nrre
&
de la queue éroir b lanc.
La véliculc qui unfenJH>it
le
rntrfr,
s'élevoit fur le
vemr~
d< la
h~\llfl!f
d'un pouce
&
demi; elle avoit
3
pou–
ces de
longu~ur
&
2
de
lar¡,;e~u ,
Cette
po~he
ell
plac~e
pres du nombril, &
rcv~tue
d'une peau mincc
&
d'un
poil fin.
L~s ~hinois
mangcnr la cllatr de l'anírnal du
m:tfe .
Raii,
Jynop. ,.,;m,./. 'luad, pag.
1~7.
Voyn:.
QuA•
PR!JPEDE,
M
¡¡se, (
Hi/1, nlft.
Jts Jrog.)
nom ¡:ommon au par·
furn
&
a
!'animal dont on le tire.
Noq~
'rairerons de
l'un
&
de l'aurre.
L'babiu¡dc, l'ill)agin•tjon
&
la mocle, esercenr un em·
piré arbinaire & variable fur nos Cens. Je n'en yeux pour
preuve que les
ditf~ rrntes
impreffions que les l¡ommes
onr attribuées
a
u
m11(c
fur l'organe de l'odorat. On fait
qu'il
a
piQ
&
deplt1
fu~effivement
daos toUS les liccles,
&
chez toutes les narions .
,
11
y
a
eu des pe\lples qui l'ont mis au rang de ce qu'ils·
ont eu de pi
u~
prt'cieux en odeurs.
11
y a cu des tems o
u
jl a fourni la rnatiere du
lu~ll
le plus recherché; daos
d'aurrrs rcms
1
on ell venu
a
le méprifer,
&
il
y
a
des
pays ou, par celte roiCon, l'on opprlle
pua111
les ani–
maux qui répandcrn l'odeu r de
mMfc.
On
J(l
encore au–
jourd'hui parragé dans
le
monde, eorre
1
arnour
&
l'a•
verlion que l'on a pour ce porfum. t,es Italiens le goll•
te
m'
beaucoup, tandis que les Franc;nis le décr'eqt;
&
ce qui ell bien furprenam
1
c'ell que
mal~ré
fa violence,
qui tembleroit dovoir
feul~
décider, ce font trois tyrans
de nos fens qui decident prer.,ue
fouv~raincment
fur ce11c
maliere odorante.
Mais quelle que foir ls décifion qu'en peuvcnr
porte~
l'habitude.
l'im~gination ~
la mode,
i1
n'efl ras moins
néceíf•ire de connoitre un parfum qui nous
afte~e
ti
di·
verfeo~enr,
d'aurant
plu~
que l'on
o'•
eu que de fauífes
idées de ron ori¡¡ine,
av~mla
defc¡ipliqq qu'en a publit!
M.
de
la Pcyronie dAf1S
les
mbn~iru ~· l'~tad,
da
.$~¿t!,,~J'
tl111tll
'73
(.
.
Dljinition d,. p11rjum.
Le
m•fc
etl une pommado
vtC·
queufe,
ñlandre~fe
ou foyeufe, épaiffie en une fuhllance
~raiTe,
ontlueu(e, de coulcur ambrée ou ferrugineufe·oi:>–
!Cure, d'une qdeur curQIJlerncm vioi'lPte: fur·tOlll
li
on
en
fenr de
pr~s
quelque quautiré
;1
la fois , d'un gotlt
quelqne peu
~C{e
&
am~
r,quj
le
filtre dons une bourfe
(iruée imérieurement pres
d.eipanies
g~níralcs d'un~
cfpc–
ce de fouYne diAfrique,
al{ezreífemblante a un char, oo
daos une poche extérieure, placée ious le 'l(elllrc entre le
nombril
&
les parries de la générarion, 4
\l.nefo!'(c;
d~
chev reuil d'
:\
li~.
L
'awimal d' Af;iqru
qui
¡,
Jo1111e, {<11J.klt mieux mlrittr
!.
nom
Je
mufc \
'f'"
c~ui
d'llfit.
Je
(l~ décidc~ai
point
entre ces deux
ammau~
mufquc!s, quel ell celui qu'il flut
hnnorer par préférence du no
m
de
m11[~,
en la,rin
animal
mqfcbif<rum .
On fait que les ,4.rabes nous ont donné
fous ce nom une efpecc. de chevreuil, ou de chevre fau–
vage, <fécríre par plutiel\rS auteurs,
&
parricul icrement par
Schrockius,
&
que c'ell d'elle que l'un t\re le
mltje
dn
Alíe.
11
me fcrnble pourtant que l'aq\mal
d'·J\f~iquq,
dnnt
nous allons d'abord parler, rnérire
mi~lll
le nom de
mufe,
li
l'on juge cene queOio.n par
la
vio.knce de fon pa(fll¡o:\.
11
m
~fl
fort
dtJ:.IrnM.
Ce1 animl\\ n'a. au<:'un
~oppnrt
avec les chevres d
A
lie, ni avec les
r3t~
mufqu6s du Ca·
narla; il 2pprochc davamage de
cer~
efpece de fou'ine
qu'on appelle
l,tlf<ttt.
On en voir U!l,e dans. les obferva–
lions de Bellon
(a)
dont la figure a quelque reífemblance
avec notre animal.
11
y
a
auffi daos Hernandes
(b)
la
fi-
gure
(b)
Rerum
nmlit•rurn
nov4
Hifi4,.,
Tht[4~rus,
Rom•l1
s
r:
f•l.
f·
s~s.