Table of Contents Table of Contents
Previous Page  719 / 760 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 719 / 760 Next Page
Page Background

M U S

le moavement : ce font les arteres qai la foum i!Tent

&

elle fer1 avec on fu e muqueux

&

d ux que té

;ent

le

arter~s

e1hal:1ntes qui arrofcm le ti!Tu cd lolatre, qui

ks unu IOUic

les unes avec les autre<.

Outrc ces nerfs, il entre encore des artne daos

lea

m~t[rltJ;

&

il

y

en entre en

fi

grande abuodtncc

&

d'une 1elle conreuure, qo'on ferni1

tent~

de penfer 'que

10111 le cnrpt da

mufrlt

en fernit

compnf~;

elle:< fe di–

Oribuent princlpalcmeot entre le pcliU

f>1fc

Ul

&

les

mcmbrancs qoi les

f~pareot

les unes des autres,

&

pcot·

e~re

auffi daos

1•

furface ertérieure de chaqoc 6 brílle,

dam le plcrus

r~riculaire

dh qo'cllet elles fe terminent

en de petits vai tfcous

fccrctoires hui!cut,

&

de pc1its

" oi!Teaux limphMique ,

&

peut-~tre

en de petites fibril·

les creufes, feml:.lables

i

des

ncrf~,

fibrillcs qoi peuvent

e nca re ou bien fe tcrmincr

dan~

la eavitc! de< fibret ner·

veo

fes

mufculaires , nu en former d'autrcs fcmblables

l

ell•s·memes. Au-moins ell -il c!videnr que chaque bran–

chc d'l rtere qui fe lrOOVC daos les

lflll{c/tl

1

&

qui s'onif·

fent

~

eus, en augmentcnt le volome; ce qui fait que

les vai!Tcaut

fanguins des

m11[tltt

font auffi

lrmphati·

ques.

T ous les

"'"(cln

oo toutcs les paires de

JJu(tln

qoe

nous cnnnoi!Ton , fon t done cnmpofc!s de deut Cortes

de 6bres, de lonJlitudiOBies, que nnus venons de dc!–

crire,

&

qui font auacbées les unes aus autrcs par

le

tinu cellulaire.

N ous avnns déja nbfcrvé qoe le tendon d'un

~t~afrlt

cfl compofé d'un m!me nombre de fibres que le "'"'"'

merne , ••ce cene différence, que les cavitcs de fibra

m ufculaires diminu•nt vers les tendons,

&

y

perdant de

leur diametre, elles forment

d1n~

cer endrnir un corps

compa e, dur, ferme, fec

&

érroit, qui n'eO que tres·

peu vafcul aire . JI parolt done partout ce que nous

avnns dit que la rougeur du

~t~u(clt

lui vienr du fang,

&

<¡oe fon volume vient de la plenirode des arteres , des

veines , de cell nles huileufes &. des vailleaut lympha·

tique ;

&

nn voir par-lil pourqunl daos un

i ge

avanc~,

dans la

onni~rcur ,

les confn mptions , les atrophies , daos

une chalcur cominuée

&

des trovaux pc!nibles,

kur

rou·

gcur diminue auffi ·bien que leur volume, quoique le

m vuverncnt s'y conferve daos tous ces

éur<

oa routes

ces circnn ll ances .

11

y

a

pln<, le mouvemcnr peut en·

core avoir lieu lors

m~ me

que les

"'•fclo

n'uot point

du tout de rou¡:rur, comme il paroit daos les tnli:éles

dont nn ne fauroi t appcrcevoir la chnir .

On peut f<!parer les uns des

aurr~

fans les rompre,

les fibre;, les pelÍIS

foifc~ur,

les arteres

&

1« nerfs,

foit dam les e rps v1vans, foil daos

1~

cadnrcs .

l is

font tOUJOurs daos un certain dcgrc! de tenrion,

&

douc!s

d'une force co•nroa ive, de

fa~on

que lorfqu'on let di–

vife, leurs exrrbnité' s'<!lnignent

l'une de l'aurre, ce

qui le1 fa ir devenir plus coune<, diminue leur volumc ,

les conrraae en une efpece de furface •ns ulaire,

&

en

ex pri me les Cucs qu' ils contienncm.

11

puo!t done de-1¡

qu'ils fom IOUJOur< daos un

~111

vjolcnr ,

&.

qo'ils s'op–

pofem rouj urs

~

kur alongement, qu'jls font IOUJUUrs

effi " ' pour

Ce

racourcir, plus encore dans les corps vi–

vans que dan1 les cadavres,

&

qu'ils ont, par ceue

raifon , befoin d'en avnir d'aurres amagoni!les .

i le ccrvenu el\ fnrtemenr cnmprimé , ou qu'•l air

re~u

quelque vinlentc conrurion , s'll rO en Cuppuration,

obll rué <>u dechir<!, l'aaion volontaire des

"!~fe/u

cc!Tc

i

l'iothnt oulli-bien que tous les

fen<

&

la mc!moire ,

quni ue l'oa!on fpomanée des

m•(clu

du ca:ur, du

pnumon, des vifcercs

des parrirs vi11les fubfil\e mal·

gré cela.

i ce

m~mes

tlrérations arrivem

a

u cervel<r,

l'a

ion du creur ,

&

des puu m tns ,

de la vie

m~me

cetfcronr ,

'l\1

ique te mou vemem vermlculalre continue

cncnre

lun~·tem

dan

l'ell mar

&

an

les intcO ins .

S i on comprirne, ou fi on lie le nrr f d'un

m•frlt,

qu'i l vicn e

i

fe corromprc, ou qu'on le coupe, tou r

le mnu•emcnr de ce

mH{tlr,

foir

vi~l,

foit volnn

ire

ce!Tera

i

l' inllant;

&

ri on lie, ou

fi

o n coupe ,

&c.

un rronc

e nerf qui envo'e des brnnches

a

dilfér<ns

.,,frJn,

il k ur arrivera

a

tc u

la

m~me

chorc: en fin

fi

011 en

lilit

•utlnr

i

quelque parrie que

ce

foit de 11

moc

e

allon¡;éc, on dérruira

p21-l~

l'aé}ion de

1

us

le~

m'lfclrs

duut les nerfs prennent leur or i ine <o cet en·

drooir ,

·

il

en 11rrivcra de

m~•ne

li

on en

fir"t

autant

il

l'arrcre, qui porte le lin)!

on ou

~

p'ulieurs

mu{cln.

L Jr (qu'un

,•fclt

ell en a o n, fon rcndon ne fo >uffre

poinr

'altéoariow fenfiblc ; mai

Ion ventre s'accourdr,

ei'I<OI dnr, pl le ,

~ton

Be! , k s rm 4ons s'1pprochent plo1

qu' os n'éro;cnt l'on de

l'outr~,

&

la pu rie la plns mo·

b lle, <ltll eti

uacht~

i

l'on du trndons, r ll tir<!e •·ers

la m ins rnnh ile

qoi

d\

Stlaeh<!e

i

l'tulr< ettrc!mir¿.

Cctte a

a

ion

d'u~

,..¡.¡,

s'appelle

fa

11111r•fli..

;

elle

r,,, x.

M U S

eA phu grande

&

plo~

fone que Cetl eontnai n in

rente donr nous svoos parle! ao Cu¡et du premrer

ph~nomeoe qoe ooos

vons l'lpporr<! ;

&

aioli d ie u'e

point ntlore!lr, mais funjoutte . Lorfqoe le

"'"filr

n'e

, oint en

ion, Ces rend<>ns

r~ll~ot

IOUJOUrs les

m~

me•,

mait fou ventre devrent plus rn

1,

plus rou e, plu1 li–

ehe

¡

le

m11{r/r

ell plUS

Ion~

plu1 plst , c'ell cet i tU

d'uo

m•frlc,

qu'on appclle

rrfltt•tr••,

<¡ooo.¡uc ce

foir ordrnairemenr l'effet de

1'•

ion conll'lire do

m•ftl•

antagonílle; car

ti ccue dcrniere a

in11

n'nvoit

r<>tnt

lieu. la contra

i n do premier

m•frlt,

<¡Ui nc leroit

poi~t

halanc<!e pu l'a8ion de l'amagonille, continueroit

tou urs.

i l'un des anra oniOes

reO< en

repos , pcndanr que

l'autre eO en a

ion , en ce cas le membrc fera mi en

mnovrment ; s'il

agi!Tcnt tnus deut

la foi ,

il

fcra

tiré&. immubile;

•'ils

n'a(ilfem ni l'on ni l'ourre , il reRc·

r

fans

m

uvemenr

&

pr~t

:1

e mnuvoir

~

l'uccalion de

la moindre force qoi pourn le fulliciter pour cela.

T ous

ce•

eh n emens fe prodoifent dans le plus petit

inOnot

&

ans rour le mufcle

~- l•·fois,

de

fa~on

qu'i lw

peuvenr fucctffivernent avoir lieu , cefler, recommenc<r ,

&c.

fans qu'il eu re

e

apres cel 1: moindre trae< d•n•

le corps.

S i l'nn lnje.9e de l'cau ehauúe daos l'artere d'un

mNf·

cft

en repos,

m~one

dons celui d'un adnvre , on y ré·

rablira la conrrsa ion,

&

cela

lon~·tem m~me

aprc1

la

mon: les e1périenccs par lcfque'lcs on fait contru

er

on

mufrlr,

en augmente le volom< plutOt que de le di·

minuer .

L nrfqu'un rr.embre el\ plic! par quelque force eul·

rieure'

&

fan

l'in6nence de la •olontt' le

m•frlr

nt–

chi!Teur de ce membre

fe c•>nrrnae comme li c'c!roit

par un mouvement prnpre; mais cependam pas tout·i·

fair

fi

vivemem. Lorfqoe la Vr>lonro! rene dans

l'inJif·

fc!rence

IOU

les

muúltr

volnntJire ,

&

rou

leurs vsif·

fe&

UX

f~nl c!~alemeOI

pldns,

&

ils

rc~oiV~OI

UIIC

efpCCCI

de moovemem du fsn¡;

&

des efprir

qur fnn t ponés

uniformémem

&

en

rn~me

tems d ns

tourc 1'6enduc

du corps

Quant

¡¡

l'applicarion qu'on peut faire de cene Oro·

aure des

mufr/o ,

pour erpliquer le grand phéolOmenc

du mouvemem mufculalre,

v•yr~ Mou vt:~I!:NT

Mv·

SCVLAIRI: .

Lt1

m1t[tl~1

dtJ

mauvttntNt

intJol~~tairtl,

.

ou

nluj –

foi•n,

renfermenr en

eus · m~mes

la rnrce <¡Ut

les con·

t~ae,

qui les

~rend,

&

n'nnr p11in1

d'aora~:onillcs :

tels

fnnr, ice qu'on cr ·•it , le ca:ur

&

les poQrnons.

V•ya;.

CrevR

&

PouMON

.

Les

mMfrlrJ

des m<>u vemens volontaires que nooa

nommons plus parliculieremeot

,.,.(c/n ,

&

qui

fo mt

ceus dont

il

eO principalemenr queilinn ici, onr chacun

leurs

mMfclrl

anragonilles qur

a~itrent

ahcrnativemenr

dnns de> direa ion> cnorr ires; l'un fe relichant pend tut

que l'aurre fe comraac

BU

gré de la vulonré .

Vuyu;.

Mo uvEMENT.

Le,

m~fda

onr

differen~

noms,

&

ces noms fonr

rclarifs

3

leur nnmbre ,

~

leur figure,

:1

la dircaion d1

leur

fibres,

1

leur firuation .

~

leur infertinn , aux par·

ties qu'ils meuvent'

i

leu r aaion,

a

leur

ufo~e .

a

lcur

cornparaifon ,

i

leur compoliuon,

&

~

quelquc propriétl

tin¡¡uliere .

ombn .

lis

fon t nomm<!< premier,

~,

3, 4 •

f.

&c.

C 'cll aulli dans ce feos qu'on di r, le bras a neuf

,.,..

fe/o

qui fervent

Ce

diff~rcns

m uvrmem,

&r.

Di•rflr., .

L~

cnrp\ o!rant con u drvifé en deur par·

ties

~gale<

&

f

mmcrriquc pu un plan auquel un fe–

cond piaré

fur la réte

&

pu llele

3

l'hur•l; •n , feroit

pcrpendiculaire,

&

ll

un trnifieme placé depui

le

front

Jufqu'

l'eurc!mito! des doigrs du pit qui leroit confe·

quemment perpcndioultire a"

r

detl\ premiers .

Ion ou·

trc ks no•ns

d'a, tb·iturJ,

J~

poPitit,n ,

á'~xuouJOlJ

ti'

;,U,IItJ,

ár fublrmtl

ou ''

Pruf..

rl¡ ,

dt

{a•lrrt~~rl

OU

á'i~flnr~tn;

le

mu{rlr1

prennenr encure dirféten1 noms

r

r roppor t

~

la direa nn de lcars 6bres, relorlvement

ces rrnis plan . E n effer , fi ce

fibre

renennrrenr le

plan qui divife le corps, & r.

~

angl<- drcoit, le

m•frlt

el\ appell<!

tra11[vu[r

no

tra•[flujal ,

ti cllcs le rrncnn–

trenl obliqueonror, de maniere que le fo mmcr de l'an·

¡:le

qn'elle, fnrment uec ces pb ns,

re~arde

k plan hnri·

Con

n i; oo l'appcllc

oMir• •,

ruut~tlrt,,

nu

.jco.J""',

&.

•"'•r••

ár1•<rt,tM

nu

t{u•J, •t,

G

1angk ell ruornc!

d~ns

un feos nppofó: eoti n ,

l• orl~••'clle<

funr parallelo

au plon des divi6un , le

,,.,,fi /r

s'•P

lle

¿,.,,

fr t,•rc

.

Lu

,,.fr

fu

o!t•nt comrofts rles

6br~

droi–

tc.l ou courlx-1;

li

elle<

r.

nr co"

be<,

rou1 le mon

e

crrnnoilfant alf.:-t Ce

l'le e'cll

~0'0

1

erclc

110 DO

rond ,

les An tornirtcs oot

uuíbu~ ~o

eucle n d1ffbem

11p-

y

Y' '

:r.

pons