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M U

S

D'sutres, du

.nomJ>r.e dtf\lu<ls funt Defcartes

&

res

f•~•t«rrs,

ne re¡:onnoirfenr d'au1re¡ refervoirs des efprin

.ammaux que le ,cerv.eau,

&

les font partir de

la

comme

au ulJt d't'ciaü.-;

a

u

~ré

de la vulonté, potrr parvenir

i.

tn vers les nerfs aux cndroirs du corp< ou il

•'a~it

d'ex '.

C<~r-.

ce

que l'homrnc fe propofe ;

&

ils

pr~f<r<nt

ee f)'·

.flc1ne, p:tree qu,ils ne fauro1ent !;'ím3giner q•1!!

le~

,ten·

d,on~ pui~ent

former, un refervoir convenahlc potrr les

efpr s amrnanx, eu

e~ard

i\

i.;ur ti!Tir cxrrt:mement fer–

r~,

ni que les

~fpri

s ar¡irnaux

y

P"rfen.t rcller daos l'ir¡ac–

llClfl .

M .

Duverney

&

fes fe<9.ucun ont

irna~iné

que

<!e

gon6em_enr P_?UYO!t

~tre

prndu it fan< fermentatinn

p~r

les cfprrrs an rtl)auJ<:

&

par le fue qui proyient· de< orte·

JCS,

lefquels CO\Ilent !'un

&

l'autre rlons les !"Odons

&

les 6hres charnues , qu'ils érendent a-peu-pres comme

l'humjdiré fait gonHer les cordes.

,

M.

Chirac

&

d'autres foutienncnt que chaque libre

mu(w!~ire ~

d'efpace en efpace , lGrfque le m•rfcle

efl

dans 1 rna.'lron, oarre

(~

veine, fon arrere

&

Con

nerf

plulieurs autres perirec

ea

viré~

de

li ~>'ure oblon~•re

·

qll~

le fang qui circule daos ce

mufcle~

dee·,fe

conti~uelle­

mrnt dans

Í<S

por~s

un recrémer¡t fulphureux qni ab'on–

de en fels a\)¡alis,

&

que lnrfqore ces fels renconrrent

l'efprit q\!i C'oule.

p~r ~e,s

ne,rfs

na~s

ces

m~mes

pore<,

leurs paruculcs nrtroaenenno< fcrmenrent avec les porti·

cules f1Unes du

récrem~nt fulphur~n•

·

&

que par une

eípec(l d'exp!Giiqn elle< érendent

ftfl'e{

les

por~

pnnr '

ch~nger l~ur tl~ure

QNale

&

Jongue en une r"nde ,

&

que

¡:'¡:ft

ainij que le mufcle fe contraéh .

B'>relli a frl)aginé q11e les ñbrcs

d~s

mnfeles ('ont C<'m •

P?fées, d'une

ch~lne

de rhombes qu de

lofa~¡;es

dont let

arres s élargr(f.ent ou fe rétrécirfent

3

rnefure que le fue

nerye9f

y

mwe ainfi que la lymphe

&

le fane;,

&

qu'

ell~s

en íont

exprimée~ a~

gré de la volonré.

!.te

do~enr

Croon prérend que ch1qtre

libre charnue

en CQtnpofée de periteS veffies

otl

globuJes qu(

C('IJTiffiU·

nique~t

\es un;s aux

~u

tres,

&

dans 1efqne11es le fue

nourncier entre avec une ou deux aurres

tiQneurs; que

la clqleur nature11e

c~ufe

de plus alors.une

~ffefl·efaence

entre ces liqueurs!

~ q\!~

r;;'ert

pu-l'U:

qr¡e le mu

Cele

fe

Jen!l ,

Le duéleur Cheyne prend ces Detites fl brlle< des mu·

fcks pour aurar¡¡ de canaux élaniqu)ls fort dr!liés , !Crr<!s

tout-~ll· tonr

pa r de pw¡es cnrnes paralleles tranrverfes

qtJi div if.enr les

!ibr;¡~s ~rFUÍ<s

en ••mnt de petir-.

véfi–

¡:r¡l~s

étaniques, lelq•relle1 fQnt orbicn

laire;

&

formée<

por en íe¡;tpeqt con

e~

ve

d~

f)>here,

&

d.ms

ch!cune

~.r.

qr¡~lle~

rl ctltre une

arte¡~,

nne yeine

&

un nerf; les

1

daur prcrl)iereS pour po¡ter

(,¡

r>pP.Orter \e fang, le ncrf

pour

y

P.orter le fue nervcux , 1eque1 v<nanr

~

fe

m~ler

avec le fang dan< les

vélkul<~,

oicore

&

brife les glo,

bules dr¡ fang au 111nyerr des panicules acid«

&

poín·

tue< dlln! il en

form~,

&

cel~

a

u

poinr

de

faire forrir

dan< ces perites

véficul~s

l'air élaO!quc qui croit conrenu

dans

le\l glol¡~les,

ce gui ' gonRe les cellules élalliques

des libre¡,

&

accqurcit par con(équent de celhrle en ce!

Jule leurs

diometr~s

longit01dinoux,

~

doit contraél r

tn,

m~me

tems la longueur de toute

1~

6bre,

&

rnouvoir

par conféquenr l'organe ":uque\ !'exrrémlté du tendon el!

auachée .

Le

doél~ur

Keil

qu~

eettc th6orie n'a p1S fatisfait, en

a

imagio~

une

au'rr~ o~

i! fuppofe aulfl 1•

m~me

flru·

élure,

&

ou il

pr~nd le~ m~me

Huides, favoir le'farrg

&

le fue

nerv~ur

pQu¡ les a;:rns '& lnnrumens de la· con·

tra&ion ;

rnai~ at~·li~u

de ces partiqults piquan_res du fue

nerveut qui percenr dan\ l'aut¡e

fyfl~rne

les

partictlle~

de fang,

&

qui

m~ttenr

ain(i en liberté l'air élafl i9ue

qui

y

étoit con'jme ernprifonné,

11

alme rnieux en rrrer

l'explicarion de la

forc~

de

l~ttra41on.

Poyn

,0.

Tt;RAC'–

Tros .

D ttns toute le relle M . Keil démomre fort bien

la

maniere dont les vélict\les fe gonHenr, mais fans rendre

jun ice

a

M . Bernoulli qq'il a copié

Le doéleur

Jloerha~ve rrou~ anr

dans le

[oc

nerveut

<'U les efprit\ animaur ¡oures le

qualiré~

que nous avons

prouvé

~tre

néce(ralres po'lr

l'~étto¡l

des mufcles ,

&

ne

le rrouvant

d~ns

aucun aut¡e Huidc du corps hurnain,

croit qu'il e(\ inurile d'-avo(r recour< au mélonge de plu–

lieurs

l iqueur~

pour etpliquer un

clf~t

1

a

la prnduétion

duque] uoe feul e fuffit,

&

ainfi il

'l'hefite polnt d'attri·

hu<r en entier l'aélion des múíclcs aux feuls.

~íprirs

ani•

snaux.

M. Aflruc a travai11é alfc1. heureufo.ment

a

prouver

qu'il n'y a que le fue nerxeux qui fni1 emplq

é_

au rnou–

vement mufculai1e\

&

que le fang n'y. a au,cu,ne parr;

c'efl ce qu' il a fait. pa,( t'qpérieoce forvante, 'l"'i\ a rei–

¡cr~e

plufieurs fois avec le m€me fucce¡; Íl

"'

qqvert

M U

S

7

J

l

l'obdnrnen d'un chien ,·ivanr,

&

éloignact les inte.tins,

íl a lit av<e un til l'oorre dans l'endroit o

u

elle douu ·

nairf.mce

au~

iliaqucs

&

!'artero

hv

og.t!lriq"e, il a en·

fui

te

coufu ks mufclcs hipogJtlr:ques

1

&

la

(enfsriun

&

le rnGuv.cmenr o¡H

él~

aulli vii•

&

atliTi pr<>

mprs.qu'

Jtu–

paravanr dans les parties potléricu:es

du chica,

de

r3~roJl

que lorfqu'on

le

lai(foj r lihre il fe reuo't l'ur fes

qUJ(fe

partes,

&

marchoiJ avec \a mé<nc facilité qu'anpara\'allt ,

!Jns

eh~oceler

dav.anrage; or il ea certaiu qu'il n'a\loic

alurs anc.unc gouttc .de J'ang d:urs les puties porlérieures

du chicn ,

Le d.,,aeur )..ower, .

M.

C cnyper,

&

apr~

eux le

dn–

éteur Morgagni ,

&

d'amres aureurs rnodernes qur ont

écrit Cur ce Cujet abandonoant lOUt .Ouide advcmícc ,

dé·

d<HI"nt

la

cauíe du mouvement rnu(cn lajre de l'élaO.ieiré

intrinfeque des fibriles nor•eufes qui li: cuntraél•nr

&

le

r~robliO"•nt,

matgré J'obflacle de la f<,>rc< et.renri

ve

du

fang qui circule.

Mnrga~ni

tache d.; prOUI'Cr .ee ryrlcmc

par les obfer4'afio"s fuivaptes.

1°.

Que rous les n t/Tca<ti

d'un animall!ter¡t col)lpofes de libres /lexibles

&

.extenli

bies, elles (ora toujour.¡ dans un bat de tenfion, c'efl·i·

dire

qn~

les 6uide¡ ..qui

y

for¡r comenus

le~

6rendenr

rr~uC­

vrrfakment

&

longitudinlllcmem; c'.ell ainli,

pllf

ex~m­

ple, qu'nne

vein~

&

<ju'onc

arrerc <

¡u'oa coupe

f~¡:ermac·

tenr de

rn~

ne qu

le

cOté

opp.of.!

du vaillenu,

a~

point

q<]~

les parrles viendropt prefque

a

fe

to~cher f~r

l'axe

pendar¡t q<le les dcux bputs s'.él ni¡:nant

les

un des aut.res

Jairferorrt

1

un

vuide, ce qui prouve que )e va¡1reau, lorf–

qu'il étl'lrt dans fon état narurel, éroit tendu daos les

deu J fens,

&

que

pn

con(c<¡oenc cette conrraélion dar]f

routes les dimenlíons,

e(ll'~élion

narutelle ou inrrinfeque

<l«

vairfea<u ou

d~s

lib¡es.

Ber~erus

a avancé que les 6bres rncmbr3neufes trao[–

v.r(ales venoo¡

ii

fe tendre rident le 6br<

charnues; on

~fl

auffi embararfé avec c;et

e~pédierH qu'~vec

les aurres;

Or) fa!c diie

:l

Srenon que le> augles des

~bres

qu¡ éroient

aigus

d~veooient

drnits; rnais que\ le c(\la méchsniquc

q~i

fa)t cela,

el¡

commo¡u .fuppofer quo def efpaces remplis de

ftuiqes qu! poullent

é~alemeot

de tous cllt<!s puilfent a

vol¡

drs angle¡ aigus

t

l'QI.Ito ca

vi¡~

tiJrtpl

rrruplie d'ua,e

1~queur qui

ell

poulfée

1

&

f¡>rae do¡¡

r'~rr<ll\dic.

M.

Deidier !llppqre

d~Jl

one th cf<

¡¡u~ l~s ~bres

nqJ<–

velrfcs venant

á

(l!

pqnH~eter

dans

1111

r11ofcle,

,Le

fang

y r!:P

vle moins

abQn~arnrlJCtlt

qu

¡l~tls

tqn

~uta¡¡<>nille,

de.li

viont que cet

anra~onille

l'ernpor1e ¡ur le mufcl¡:

dc!

jd comraélé

o~r

la mpohi"e.

M.

Bernoqlll, aPriis

~voir

erl\ofé l¡t nrut;kure

d~s r¡a¡~cles fu ivanc

l<~qyelle

il

\~s

fuppofe compol'és d deux plarts

d~ ~bres,

1<In

1on~irudina1

&

l'atnrc

rr~n('y~r¡~;

il

p~nl;c

stQe

1~$

libres

rranCv~rí•f

dojverrr rcrferre¡

l~~

lon¡¡ttucij–

nales, qr¡i gon'fl ées p>r l'eJl'erv>fccrce <¡_11 i

y

•nive, preo–

dront par ce

moy~n

la

ñ~ure

d'unc .fn:¡e

d~

perites·,. '¡¡.

coles avales,

4

¡ro~r pa~

de

re~h?~les,

c•Hnrnrr l'1 pe¡r

~

&me11i, ce qu'i) détnnnrre too<·btcn,

&

<jonr <1 Mdurr ,

par

Jal

calcul

tr~s-ín'{éni~~x <l;~~s

le #rail duqu;l

110\IS

R'ontrons pa.s ici, une

~va\uatior;~

des

fure~s

de¡ mufcler

bi~n

diff6reme de ceile

ljll<

Borclli

~\·oi r

trouvée par le

lien ; qnant

~

fon hypQrhoíe,

la

vuid. ,, {.oríque la vo–

" 101\lé, dit·il, eQ voie le fue ner veui

dan~ l~s

mafcks ,

,. les

p~rties

de ce fue par

l~nrs

¡>ointes f\lbtiks

~·~ttach9ttt

, a

u~ portie~

dn

(~ng

& le

s di.-¡lq

¡

~lors

les

pantc~

d'a

r

,

renfcrm~o<

dan,s

le

r.wg

houillpo¡renr , fe

pil~tent

tour–

"

~-coup, ~ f~brrles qu'e\le~

fon¡, elles

s'~c~appent f~"

cile~T~ent, ,

&

!Qrfque par Ulle

(t;~lpétuo(i¡~ fu~jre

e)j¡:s

, ont rnréfié le¡

r~ng,

les

parricul~~

<ju fue f}Crveux,, dQilt

,,

les poiores fOJ'It plus fone,s, rompent !lll•lque¡ pori1S

,; <le< globules d,u fa r1g qui

renf~ur~nt

l'ait,

&,

oír

,

~ro({ier

n<;

pouvanc

•'tc~apper p~r

les ¡¡ou:s des nn¡·

" fcl<s' ¡¡roduir

l~s véficul~

<;¡ui •'obfcrvent

a

le r fur·

fa ce, de pareilles véficu les fo¡o¡.

la

ca'!

fe de

1~

t mpa·

nit~;

c'dl

<t\core , conrinue r\<>!fe

aur~ur, uue enc;~r

pppol~ire

que> d.e croire que la. iJaraly lie ne provien t que

,, de ce. que les efpriu auirnaux

cell~nt

d.e coukr daf1S

,. la· parrie paral):riqne, puif<¡u'elle peut égalemenr pro·

venir du trop de foupletfe des poin¡es

~

panit:ulcs

e}

a

fue nen·eu · , •

1/oya:; ftz

Diff.

1\(1 .

vVins!ow, ne trouvam pnint les. di.i{'érentes

hy¡¡q–

thefes fur le mo,ovemenf d,s mu{

ele~

fqffiJantes.pour reJ1·

dre raifon, de la

<!.ét<rOJil1:VlO~

d

cel

mouv,em~s, ~e

leur durc!e, de

l~ur au~rnenl<JltOII

&

!le !eur diminotion,

&c.

M , l'al¡bé, ¡!e

JVI ()liere~

erureprit de réfoudrr quel·

qucs-nnes

d~

e• ditljculr¿s, par

J'llYJ?~rhcfe·

fu •vanre. ll

rcconooit avec tous

\es,

graruls. .,naromríks • que le

""!JI,·

bre des

~aJ fTeOUJ

qui fe. djlirJ..bucnt daos. le mufcle e(\,

Ítj·

ñni;

qu~. ~es.

petits

v~i1f~nJ.

fon,t'

¡:nmm~ ao¡an~

de pq–

tits

cy lindr~s

qui s'lÍ,te[\jlent le long. de1.. fibres. qes. mu–

ícles; que;. rous. ces perirs cyJind e' fpnt

tQ~f>

eot()urós

par un nombre. illfini

qe

lilarnens o,erveu¡,

ti

que, lod'·

<JU'C.